[MP] Histoire : Echo

[Echo]

Elle n'avait pas de preuve, non, mais elle le savait.

- Allons faire un tour dans votre chambre, j'aimerais jeter un oeil à vos affaire.

[Smidge]

Le banquier se détendit de façon inattendue.

"Avec grand plaisir...", soupira-t-il nonchalamment.

Gabrielle laissa les autres invités en plan dans la salle de jeu, et descendit les marches jusqu'à la salle à manger, en compagnie de Gaston Chambernaud.

Il cachait certainement quelque chose... mais quoi ? Elle n'était plus très sûre de trouver quoi que ce soit d'intéressant dans sa chambre... mais à défaut d'une autre initiative pertinente, il fallait bien commencer quelque part.

Tandis qu'elle traversait le grand salon, un claquement métallique en provenance de la cheminée la fit presque sursauter, et attira son attention. Une bûche, calcinée par le feu, sans doute...

Elle fit encore quelques pas en avant, mais s'arrêta au moment d'ouvrir la porte, prise d'un doute...

Une bûche pouvait-elle émettre un tel son ? Intriguée, Gabrielle s'approcha de l'âtre recouvert de cendres. Sans surprise, une constellation récente de poussière recouvrait d'autres surfaces pourtant vierges. Quelqu'un avait lancé quelque chose ici, peu de temps auparavant.

Ecartant les braises du tison suspendu à côté, Gabrielle plongea la main dans la suie, et ses doigts entrèrent en contact avec un objet métallique.

Le canon d'un revolver, calibre 38.

[Echo]

L'arme du crime venait presque de lui tomber dans les mains sans qu'elle ait besoin de faire quoi que ce soit. Elle aurait préféré la trouver dans les affaires de monsieur Chambernaud mais c'était déjà un bon début.

Elle se tourna vers ce dernier, guettant sa réaction.

- C'est à vous ? demanda t-elle presque innocemment.

[Smidge]

Gaston Chambernaud pâlissait de seconde en seconde.

"Absolument pas !", couina-t-il.

Gabrielle vérifia de ce qu'elle savait déjà en ouvrant le barillet : il manquait une balle.

Même si l'arme avait subi quelques détériorations, elle demeurait analysable. Les habitants de Villeneuve possédant ce type de revolver ne devaient sans doute pas être légion... Déclaration de patrimoine, témoignage, achat de munitions... Il y avait peu de chance que cette arme soit restée invisible des années durant dans une aussi petite ville. Si elle ne parvenait pas à établir un lien entre lui son arme ici, ce serait certainement le cas au commissariat d'ici quelques heures...

[Echo]

Il niait, bien évidemment. Mais son teint blafard ne trompait personne, et surtout pas la lieutenante. Aussi haussa t-elle les épaules.

- Comme vous voulez, cela ne vous fera gagner que quelques heures. Mes collègues devraient arriver bientôt et ils trouveront à qui appartient cette arme.

Mais pour l'instant, ils allaient tout deux rejoindre les autres dans la salle de jeu.

Et une question demeurait : les deux meurtres étaient-ils liés, finalement ?

[Smidge]

Gaston Chambernaud déglutit, mais se retint de prononcer le moindre mot, son regard figé en direction d'un point fixe sur le mur opposé.

De toute façon, les éléments dont elle disposait lui permettait au moins de retenir le prévenu en garde à vue, le temps d'établir les liens nécessaire à une probable inculpation plus définitive...

[Echo]

Gabrielle n'avait aucun doute sur sa culpabilité, sinon pourquoi arborerait-il une mine aussi inquiète ? Une fois qu'ils eurent rejoint les autres, la lieutenante lui glissa quelques mots :

- Allez-vous donc asseoir dans un coin et attendez que je vienne vous chercher. Vous êtes dispensé de menottes pour l'instant mais n'en profitez pas trop.

[Smidge]

Elle ne s'était pas encore adressée à l'assemblée que la jeune domestique, Marjorie, vint la trouver, une satisfaction évidente sur le visage.

"Madame, madame !, lui susurra-t-elle. J'ai vu quelque chose, tout à l'heure !"

Elle entoura sa bouche d'une main incurvée, dissimulant du mieux qu'elle pouvait ses révélations.

"Vous m'aviez demandé de vous dire tout ce que je trouvais bizarre, non ?, s'assura-t-elle. Hé bien, tout à l'heure... J'ai vu madame Sofia s'enfuir de la salle alors que vous aviez dit d'attendre. Elle est allée se coller juste à la porte du grand salon, et a attendu quelques minutes comme ça. Ensuite, elle est repartie en courant, et je me suis cachée pour pas qu'elle ne me voit."

Les yeux de Marjorie brillaient d'une fierté non feinte.

Et effectivement, mademoiselle Stoän ne se trouvait plus ici...

[Echo]

Ce n'était pas la peine de perdre son sang froid, elle aurait du s'y attendre après tout ; c'était comme s'ils s'étaient tous ligués pour la rendre complètement folle.

- Merveilleux... S'il vous plaît Marjorie, pourriez-vous essayer de la retrouver pour moi ? Dîtes-lui que je veux la voir, tout de suite.

Hors de question de lui courir après dans ce labyrinthe, les autres en profiteraient certainement pour l'imiter dès qu'ils en auraient l'occasion. Elle espérait qu'Antoine ne tarderait pas, un peu d'aide pour contenir tout ce petit monde serait le bienvenu.

[Smidge]

"Tout de suite, madame !", répondit-elle au garde à vous.

Sur ces paroles, elle détala en direction du rez-de-chaussée.

"Bien, lança tout à coup le majordome d'un ton fataliste. Je suppose que le travail ne se fera pas tout seul..."

Il salua les invités d'une révérence, et sortit de la salle de jeux.

Gabrielle jeta un regard à sa montre. Quatre heures moins le quart. Antoine n'allait sans doute plus tarder...

[Smidge]

Gabrielle patienta quelques minutes dans la salle de jeu, observant les comportements. Mademe Chambernaud assaillait son mari de questions, auquel il ne répondait que par de brefs grognements inamicaux. En sa présence, il n'osait sans doute pas se lancer dans quelque explication de son invention...

Peu après, les deux domestiques, Yvette et Marie-Madeleine, descendaient à leur tour dans la salle à manger, suivi ensuite d'Armand de la troupe de théâtre.

Une quinzaine de minutes plus tard, on sonnait à la porte d'entrée.

[Echo]

Gabrielle n'attendit pas que l'un des domestiques aille lui ouvrir et s'empressa de se rendre dans le hall d'entrée, persuadée qu'il s'agissait de son collègue Antoine.

Elle pourrait peut-être enfin lui déléguer les tâches les plus ingrates de son travail - comme courir après tout ceux qui tentaient d'échapper à sa surveillance - pour s'occuper davantage de son enquête. Au moins pour quelques heures...

[Smidge]

Après une descente en trombe dans la salle à manger, elle se précipita en direction du hall d'entrée.

Elle n'était cependant pas la première. Emile l'avait devancée, et accueillait déjà son collègue.

"Ah, patron, vous êtes là !", s'exclama Antoine en l'apercevant.

[Echo]

- Ah Antoine ! s'exclama Gabrielle en apercevant son collègue.

Elle lança à Émile un regard lourd de sous entendu, elle n'avait visiblement pas envie de parler en sa présence. Elle attendit que ce dernier veuille bien s'éloigner pour poursuivre :

- Comme je te l'ai dit au téléphone, une jeune fille a été tuée. Il semble que ceci - elle désigna l'arme qu'elle avait trouvée dans la cheminée et qu'elle avait gardé sur elle - soit l'arme du crime. Je pense qu'elle appartient à monsieur Chambernaud mais j'aurais besoin d'une confirmation, ce ne sera pas trop dur de trouver à qui elle appartient de toute façon. Mais avant de continuer... est-ce que tu as du nouveau pour moi ? Qu'a donné l'autopsie du comte ?

[Smidge]

Antoine hocha de la tête plusieurs fois le temps de son rapide exposé, puis dégaina quelques papiers de sa poche intérieure.

"Alors, l'autopsie..., commença-t-il en parcourant son compte-rendu. Oui, voilà. Provoquée par un objet tranchant, certainement un couteau à large lame. Comme un grand couteau de cuisine par exemple. (il écarta ses mains d'une trentaine de centimètres, esquissant la forme de la lame) Il n'y a eu qu'un seul coup de porté, à la gorge. Et vu qu'il n'y a pas eu d'acharnement, soit il s'agit d'un coup parfaitement maîtrisé... soit d'un coup de chance. Ah, et j'allais oublier. Il est très possible que le coup ait été porté par quelqu'un de plus petit que la victime. Peut-être une femme. Ou un homme significativement plus petit que la moyenne en tous cas."

Il tourna quelques pages.

"Aaah, oui, ça va vous plaire, ça. On a noté sur ses bras et le bas de son cou quelques griffures, qui laisseraient penser qu'il se serait battu avec quelqu'un. Elles n'ont pas été faciles à dater précisément, par contre. La seule certitude est qu'elles sont ante-mortem. Vous savez si quelqu'un a noté des coupures sur la victime avant ça ?"

Antoine se gratta le nez en fronçant les sourcils.

"A part ça, rien d'extraordinaire... Pas d'autres traumatismes, comme au niveau du crâne par exemple. Il n'a vraisemblablement pas été empoisonné ou drogué non plus. Ce qui signifie qu'il était a priori en pleine possession de ses moyens au moment de sa mort."

Il s'arrêta enfin, et la regarda dans les yeux.

"Des questions ?"

[Echo]

" ...plus petit que la victime. Peut-être une femme..."

Etrangement, c'est le visage de mademoiselle Stoän qui apparut presque instantanément dans l'esprit de la lieutenante. C'était une femme, pas très grande et, plus important, qui entretenait une liaison avec le comte. Crime passionnel ? Elle aurait pu également être à l'origine des coupures sur les bras et le cou de la victime. Et elle avait remarqué une tâche de sang sur la robe qu'elle portait le soir du meurtre.

- Je crois que je devrais avoir une petite conversation avec mademoiselle Stoän. Mais j'aurais besoin que tu gardes à l'oeil monsieur Chambernaud, attache-le à une chaise ni nécessaire.

Elle sembla hésiter.

- Tu es venu seul ?

[Smidge]

Antoine répondit une moue dépitée.

"Oui, désolé... On est samedi..."

Il tira une paire de menottes de sa ceinture qu'il fit tinter au niveau de son visage.

"Sinon alors, il est où ce banquier ?"

[Echo]

- Hum... Bon eh bien le corps de la jeune Mylène resterait là où il est en attendant que ses collègues reviennent de week end. Certains avaient vraiment de la chance...

Gabrielle essaya tout d'abord d'expliquer à Antoine où se trouvait la salle de jeu avant de renoncer et de le guider directement. Elle était quasiment sûre que le banquier aurait disparu une fois qu'ils arriveraient sur place. Mais peut-être que dans un sursaut de bon sens, il n'aurait pas aggravé son cas... Naaaaan, impossible.

- Je te confie aussi " l'arme du crime ", tu l'emmèneras avec toi en même temps que notre charmant suspect.

Et elle, elle s'occuperait du second meurtrier, car elle était sûre maintenant que les deux meurtres n'étaient pas liés.

[HRP : Si par bonheur tu as décidé d'épargner ma pauvre lieutenante et que le banquier n'a pas bougé, tu peux considérer qu'elle se met directement à la recherche de Sofia]

[Smidge]

Antoine la suivit jusqu'au premier étage. Et cette fois-ci, personne ne s'était fait la malle : la femme éplorée du futur condamné pleura toutes les larmes de son corps à la vue de la paire de menottes.

Ils évacuèrent les derniers invités qui n'avaient pas quitté la pièce, et une fois seuls, procédèrent à l'arrestation à proprement parler.

Toutefois, à l'approche d'Antoine, Gaston Chambernaud leva une main en signe d'arrêt.

"Mademoiselle... ?, lui lança le banquier. Pourrais-je vous parler quelques secondes... (il tourna les yeux en direction de son collègue)... en privé ?"

Gabrielle réfléchit un instant, et acquiesça d'un signe de tête. Elle s'approcha à son tour, tandis qu'Antoine se posta à l'entrée de la pièce.

"Vous êtes à votre début de carrière, commença-t-il d'un ton très sérieux. Vous pouvez continuer comme ça, à toucher ce salaire de misère, perdue dans ce petit village ingrat, dans ce monde d'hommes qui ne vous respectent pas... Mais si vous faites preuve d'intelligence - et je sais que vous l'êtes - il y a moyen d'accélérer tout ceci, et de finir... commissaire ? Ou peut-être mieux encore..."

Il laissa un instant sa phrase en suspens, mais reprit avant qu'elle ne réponde.

"Il suffirait pour cela d'un simple coup de pouce du destin... Quelques appels téléphoniques, quelques entrevues choisies..."

Il se redressa enfin dans un silence lourd de sous-entendus.

"Les choix de vos prochaines minutes pourraient conditionner de nombreuses années de votre vie... Réfléchissez bien, madame Lemaçon."

[Echo]

Cela n'aurait pas du la surprendre et pourtant Gabrielle resta interdite un instant. Lentement, un sourire commença à se dessiner sur ses lèvres. Un sourire qui n'augurait rien de bon.

- Je vais faire comme si je n'avais rien entendu. Vous avez le droit de garder le silence monsieur Chambernaud, de grâce, profitez-en.

Ce qu'il ignorait probablement, c'est que Gabrielle ne faisait ce métier que pour une chose : mettre les ordures comme lui derrière les barreaux. Et l'instant où elle lui passa les menottes fut bien plus jouissif qu'une année de salaire. Mais cette histoire ne s'arrêterait pas là, elle avait bien l'intention de se servir des papiers qu'elle avait trouvés dans l'armoire du comte et de faire tomber beaucoup d'autres têtes au passage. Il lui fallait attendre simplement le bon moment et ne pas remettre ces preuves dans les mains de quelqu'un de beaucoup moins intègre qu'elle.

[Smidge]

Elle l'entendit souffler par le nez pendant qu'elle le remettait à Antoine, mais Gaston Chambernaud n'ajouta pas mot après ce dernier baroud d'honneur.

"Je risque d'avoir pas mal de paperasse avec tout ça, expliqua Antoine. Je ferais peut-être mieux d'y aller... ?"

Madame Chambernaud - qui était restée dans la pièce voisine - s'approcha d'elle.

"Excusez-moi... Pourrais-je... Pourrais-je aller avec mon mari... ?", la supplia-t-elle.

[Echo]

- Oui, ça ira, je vais m'occuper du reste. Préviens-moi lorsque tu auras trouver le propriétaire de l'arme.

Elle ne doutait pas un instant que l'arme appartienne au banquier - sa tentative de corruption n'avait fait que le confirmer - mais sa seule certitude ne suffirait pas à le condamner. Ce qu'elle ignorait en revanche, c'était le motif de ce meurtre.

- Oui, allez-y, répondit-elle à la femme du banquier.

Elle remercia Antoine et le laissa repartir avec un monsieur Chambernaud menotté et fulminant. Il ne lui restait pas qu'à se mettre à la recherche de sa nouvelle suspecte maintenant. Apparemment mademoiselle Stöan avait passé beaucoup de temps dans la bibliothèque, peut-être devrait-elle commencer par là.

[Smidge]

Gabrielle descendit en direction de la salle à manger, puis bifurqua vers le grand salon, d'où s'élevaient plusieurs conversations. Elle salua Antoine de loin, qui embarquait le couple Chambernaud vers la sortie.

Les invités s'étaient pour la plupart regroupés ici. Nils et Roland, le couple Marquand, dont le mari discutait avec Emile... Aucune trace de mademoiselle Stoän en revanche.

Gabrielle traversa la pièce en direction du petit bureau, jusqu'à la bibliothèque. Déserte, elle aussi...

[Echo]

Gabrielle décida de monter au premier étage et de chercher du côté de la chambre du comte et de son atelier.

[Smidge]

Arrivée dans le hall central, Gabrielle aperçut une silhouette au dehors, dans la cours, qui semblait quelque peu paniquée.

Marjorie.

L'inspectrice ouvrit la porte d'entrée, et la jeune fille accourut aussitôt vers elle en agitant les bras.

"Madame ! Madame !"

Ses cheveux blonds frisaient sous les quelques gouttes de pluies maltraitées par le vent qui balayait les airs.

"Madame ! Je l'ai surveillée, comme vous m'avez dit ! Mais elle a disparu !"

Gabrielle l'invita à se calmer.

"Je surveillais madame Sofia, comme vous me l'aviez demandé, reprit-elle. Elle était à l'étage, je l'ai suivie, et elle est sortie dehors. J'ai attendu un peu, et comme je ne la voyais plus, je suis sortie pour voir... Mais je ne sais pas où elle est ! Peut-être qu'elle est partie vers le parc ?"

[Echo]

- Très bien, merci Marjorie.

Décidément, le comportement de mademoiselle Stöan était de plus en plus suspect.

- Je vais y faire un tour.

[Smidge]

Il n'était pas chose aisée de déceler une présence dans cette cours. Un vent puissant montait depuis quelques heures, et de sombres nuages chargés de pluie s'amoncelaient dangereusement, ne dispensant pour le moment qu'une fine bruine malmenée par les bourrasques.

Gabrielle patienta une minute, à l'affut, mais en vain.

S'était-elle cachée dans l'un des bâtiments ? Ou s'était-elle enfuie par le parc... et possiblement hors de la propriété ?


[HRP : rappel des bâtiments de la cours :

- sur la gauche : la cabane du jardinier, l'écurie
- le garage, un entrepôt]

[Echo]

Avant de se diriger vers le parc, Gabrielle préféra vérifier que la jeune femme n'était pas tout simplement cachée dans l'un des bâtiments de la cour. Elle commença donc par l'écurie, jeta un œil dans le garage et termina par l’entrepôt.

[Smidge]

Rien à l'écurie...

L'entrepôt quant à lui n'était en réalité pas accessible. Derrière les premières portes, deux larges grilles, fermées par un cadenas, empêchaient l'accès à... un capharnaüm sans nom : meubles, coffres, sacs, outils, éléments de décoration... Sans doute ce qui ne servait plus mais que personne ne s'était décidé à se défaire...

La tempête montait, inexorablement.

Mais malgré les craquements réguliers provoqués par le vent, Gabrielle reconnut un son plus caractéristique.

Un claquement de porte. Lourd, puissant.

A n'en pas douter, la porte de l'entrée.

Elle fit aussitôt quelques pas en arrière, mais il n'y avait déjà plus personne...

[Echo]

Gabrielle fit demi-tour presque instantanément et courut en direction de la porte d'entrée. Elle ne savait pas si c'était sa suspecte qui venait d'entrer mais ce qu'elle savait en revanche c'est qu'elle allait finir par devenir folle, complètement folle à force de courir sans cesse après tout le monde. La mauvaise humeur de la lieutenant venant de refaire surface, il valait mieux que mademoiselle Stöan se trouve une autre bonne cachette rapidement. Très rapidement.