La Couronne de Cuivre

Le roi le salua mais il sembla à l'elfe que lui et son épouse s'estompaient déjà dans l'air, comme s'ils retournaient dans un autre monde, une autre histoire. La pièce étaient désormais plongée dans l'obscurité, à l'exception du Baron Gregor, dont la silhouette translucide dégageait une lumière bleutée. Comme une torche fantomatique, silencieux malgré tout le métal qui le recouvrait, il guida Taliesin et Victor vers le hall qu'ils avaient quitté plus tôt et dans lequel s'ouvraient désormais trois hautes portes. Il en traversa une —*Taliesin dut l'ouvrir à l'ancienne et y parvint — puis les guida le long d'un étroit couloir jusqu'à une nouvelle porte.
" Voilà, dit-il d'une voix désincarnée. Il suffit de descendre l'escalier."

-Très bien. Merci de nous avoir guidés, messire, répondit l'elfe, courtois.
Il sentit alors l'appréhension poindre en lui : s'ils regagnaient leur monde à des lieues de la Vallée fertile et, pire encore, des semaines après leur départ, ce serait tout bonnement catastrophique... Mais envisager d'emblée le pire ne servait à rien : il fallait franchir le pas. Et, durant toute la descente, il tiendrait la main de son fils : compte tenu de la nature de l'escalier, il n'étaient pas impossible que, s'ils n'y prenaient garde,'ils se retrouvent séparés une fois au bas des marches. Dès lors, mieux valait ne prendre aucun risque.

Ils ouvrirent donc la porte et s'engagèrent dans l'escalier : un escalier banal, de pierre, s'enfonçant dans le sol. Des torches étaient placées à intervalles réguliers, diffusant une clarté chaleureuse, mais en réalité c'était à peine nécessaire : les marches étaient bien taillées, identiques, et l'escalier parfaitement rectiligne. On n'en voyait pas le bout. Taliesin et Baptiste descendirent ainsi pendant près d'un quart d'heure, sans qu'il n'y ait aucun changement, ni de lumière, ni de température, pas le moindre soin, personne, pas même une araignée.
Puis ils atteignirent un palier. Pas plus de deux mètres carrés, sans ouverture. Et en face, un escalier identique au premier, qui remontait.
Ce qu'ils firent. A nouveau, un quart d'heure d'ascension, illuminés par les torches.
Puis il y eut un léger bourdonnement et un coup de vent souffla brutalement toute lumière. Baptiste poussa un cri de surprise et resserra les doigts autour de la main de l'elfe. Mais celui-ci, à quelques pas devant lui, devinait les contours légèrement lumineux d'une trappe. Ils étaient arrivés au bout de leur parcours.

-Tout va bien, dit-il d'un ton réconfortant. Nous sommes de retour chez nous.
Il entraina le gamin vers la trappe.
-Ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que nous ne soyons pas trop loin de notre point de départ et, surtout, pour que trop de temps ne se soit pas écoulé...
Mais qui sait, peut-être auraient-ils de la chance ? En tout cas, ils n'allaient pas tarder à le savoir car il comptait sortir dans l'instant.

Il s'arcbouta donc sur la trappe, qui s'ouvrit dans un grincement et bascula tout entière vers l'arrière. Il ne lui fallut pas longtemps pour s'accoutumer à la pénombre : il était dans une cuisine déserte, spacieuse et récurée. Des jambons pendaient du plafond, des fruits et légumes étaient empilés dans des plats. Il flottait dans l'air une odeur caractéristique de nourriture et, derrière lui, l'estomac de Baptiste gronda à nouveau. Il faisait nuit. La pièce était silencieuse. Par contre, on percevait un murmure distant, provenant sans doute de l'extérieur, mais c'était peut-être simplement la pluie ou le vent.

Ah ça, il ne s'était pas attendu à arriver dans une maison, habitée qui plus est : non, il s'était plutôt imaginé déboucher dans une ruine poussiéreuse...
L'escalier était-il toujours présent, dans la cave ? Avait-il déjà disparu ?
Il aurait bien vérifié mais le temps pressait : il n'avait pas envie d'être surpris ici et d'être accusé d'intrusion. C'est pour la même raison qu'il renonça à toucher à la nourriture, malgré son estomac criant famine : ce serait du vol, cela pourrait leur attirer de gros ennuis...
-Désolé Baptiste, mais on ne va pas encore manger tout de suite, lui souffla-t-il. Je crois qu'il vaut vraiment mieux que nous sortions au plus vite, histoire de ne pas tomber sur le propriétaire et, surtout, d'avoir une idée de l'endroit où nous nous trouvons.

Mais Baptiste avait déjà pris une pomme dans un plat et croqua dedans avec une expression légèrement belliqueuse.
" Je ne sais pas comment tu fais, mais si je ne mange pas quelque chose, je m'écroule, dit-il la bouche pleine. Je ne sais pas depuis combien de temps on n'a plus mangé, mais... c'est en tout cas pas humain."
Il y avait une porte à l'arrière de la cuisine, qui donnait visiblement sur une cour. Il n'était cependant pas certain que celle-ci soit ouverte et leur permette de sortir dans la rue. L'autre porte devait mener vers le coeur de la maison, ce qui n'était pas forcément plus réjouissant.

-Je te préviens : si on tombe sur le propriétaire et s'il remarque ce larcin, je lui dirai que tu l'as perpétré contre ma volonté et je le laisserai décider de ton sort, répondit-il.
S'il existait sur Toril une école permettant d'acquérir ne fut-ce qu'une once d'autorité parentale, il devrait songer à s'y inscrire, vu son incapacité totale à se faire obéir de ses enfants... Mais le plus urgent étant de quitter les lieux, c'est vers la porte donnant sur l'extérieur qu'il se dirigea, espérant que, cette fois, la chance serait de leur côté.

Ils débouchèrent dans une ruelle qui longeait l'arrière de toute une rangée de maisons. Il faisait nuit mais on entendait une cloche sonner et il semblait y avoir du tumulte dans la rue voisine. Les façades arrières des habitations étaient trop hautes pour qu'on ait une vue sur les environs mais ils étaient manifestement en ville, et vu la taille des bâtiments, il était probable qu'il s'agisse de Champsdor. Enfin... Pour autant qu'ils soient effectivement restés dans la Vallée, ce dont ils ne pouvaient pas encore être sûrs. Taliesin vit passer des gens en courant, au bout de la ruelle, mais personne ne jeta un oeil dans leur direction. Un chien aboyait. Il y eut des cris, des appels, et la cloche sonnait de plus belle. La nuit était vaguement orange, à présent qu'il s'habituait à sa pénombre. Et il flottait une puissante odeur de brûlé dans l'air.

Se pouvait-il qu'ils soient revenus non pas après, mais avant le moment de leur départ ?
Cela semblait tenir de l'extraordinaire, de l'impossible...
Il fallait qu'il en ait le coeur net.
-Allons discrètement voir ce qu'il se passe, dit-il à Baptiste
Puisqu'il était en ville, on ne pourrait l'accuser, le cas échéant, d'être responsable de l'incendie. Mais il veillerait malgré tout à ne pas attirer l'attention : il voulait juste vérifier si cette bourgade était bien Champsdor, et si c'était bien l'abbaye qui flambait.

C'était bien Champsdor, mais ce n'était pas l'abbaye qui flambait. Celle-ci, dressée sur sa butte, était illuminée de mille feux, et c'est elle qui permit à Taliesin de s'assurer de l'endroit où il se trouvait. Par contre, c'était une maison dans la rue voisine qui flambait... et aussi une autre dans la rue un peu plus loin... et une troisième encore un peu plus loin... et une autre sur sa droite... et sans doute une bonne dizaine au total ici et là, peut-être plus, c'était difficile à dire car le rougeoiement des flammes et la fumée bloquaient le regard. Les gens couraient avec des seaux et rapidement, une chaîne un peu chaotique s'organisa entre un puits voisin et la maison qui flambait. Il y avait foule dans la rue, on lisait la fatigue sur les visages, un certain effroi, mais aussi de la détermination.

Sa première impulsion fut d'aider les habitants à combattre l'incendie. Toutefois, c'était sans doute très imprudent...
-Rebroussons chemin, glissa-t-il à Baptiste.
La guerre avait-elle débuté ? La ville était-elle soumise aux représailles de certains de ses compagnons survivants ? S'agissait-il de simples mais curieux accidents ? Il ne pourrait décider de la conduite à tenir avant d'être fixé sur ce point.
-Il se peut que les gens soient très remontés contre les elfes : du coup, je vais devoir me faire discret, reprit-il, à mi-voix. Nous allons essayer d'aller chez quelqu'un en qui j'ai confiance : il devrait pouvoir nous dire ce qui se passe ici.
A moins, bien sûr, qu'Amrod n'ait pâti des événements de l'abbaye...

Ils remontèrent donc les rues le plus discrètement possible, en direction de la demeure d'Amrod. Partout, on s'affairait à contenir des incendies mais il ne semblait pas y avoir de combats dans la ville. Les gens ne portaient ni armes, ni armures, seulement des seaux, des couvertures, et certains d'entre eux, improvisés chefs, donnaient des ordres aux vaillants combattants du feu. Pour parvenir jusque chez le marchand, il leur fallait traverser une grande esplanade, la place du marché, et ils y découvrirent une sorte de QG de campagne. Il y avait là des gardes de la ville, mais aussi des elfes, bien mieux équipés que les pompiers improvisés qui cheminaient dans les rues.
Le ciel s'embrasa subitement comme une boule de feu surgissait dans les hauteurs et venait s'écraser quelque part à l'ouest. Personne ne broncha. Le centre des opérations semblait se trouver dans une auberge, sur la gauche de la place.

Taliesin changea aussitôt ses plans : il allait s'efforcer de repérer un elfe pas trop occupé et lui demanderait ce qui se passait, ici. Il se renseignerait également sur la date, quitte à expliquer, pour justifier cette étrange question, qu'il était de retour dans la vallée après avoir accidentellement séjourné dans un autre plan. Il fallait impérativement qu'il comprenne de quoi il retournait, ce qui était à l'origine de ce déconcertant bombardement...

Ce ne fut pas difficile : il y avait des elfes un peu partout. Il aborda donc un archer qui vérifiait la courbure de ses flèches. Ce dernier ne parut pas particulièrement surpris de le voir.
" La date ? En voilà une question étrange. Si vous voulez parler du calendrier humain, je n'en ai aucune idée. Sinon, nous sommes le 16ème jour du mois d'Elunil."
Ce qui ne voulait pas dire grand chose pour Taliesin.
" Quant à ce qui se passe ici... C'est assez embrouillé, vous feriez mieux d'interroger nos chefs. Nous devons déloger une secte qui est perchée là haut, mais comme ils ont beaucoup d'otages, on ne peut pas vraiment se permettre un assaut en règle. Si j'ai bien compris."

Le barde fut tenté de poser davantage de questions mais renonça, se contenta de remercier l'elfe avant d'entraîner Baptiste en direction de ce qui lui semblait être le quartier général où étaient réunis les officiers : autant s'adresser directement à ceux qui connaissaient les tenants et les aboutissants de la situation. Chemin faisant, il ne put s'empêcher de s'interroger : certains de ses compagnons d'expédition avaient-ils pu alerter tant les habitants de la ville que les membres de leur clan de ce qui se tramait réellement à l'abbaye ? Surtout, avaient-ils réussi à les convaincre de s'unir contre l'ennemi commun ? Compte tenu de la méfiance réciproque, de la tension ambiante, cela lui semblait tenir de l'extraordinaire...

Mais l'elfe ne fut pas autorisé à entrer. Deux hommes surveillaient la porte et ils lui jetèrent un regard méfiant avant de lui barrer la route de leurs lances.
" L'auberge n'est pas ouverte, étranger." déclara l'un des deux.
Il dévisagea Baptiste avec une grimace.
" Si vous voulez proposer vos services, vous pouvez vous adresser au sergent Fergus, sous l'auvent du sabotier. Mais les enfants doivent être impérativement conduits dans les quatre refuges de la périphérie, par ordre de la garde, pour leur sécurité."

-Merci pour ces informations, répondit-il poliment. Mais si je n'aurais rien contre aider, j'aimerais avant tout savoir ce qu'il se passe. La situation a drastiquement changé, ici, depuis ma dernière visite. Pour moi, ladite visite est fort récente, mais il s'avère qu'entretemps, j'ai fait un séjour accidentel dans les plans. Par conséquent, pourriez-vous m'indiquer la date à laquelle nous sommes, celle du calendrier humain, s'entend ? Pourriez-vous, aussi, m'en dire davantage sur ce bombardement ? Bien sûr, je comprendrais que vous n'ayez pas le temps de me répondre, auquel cas je vous saurais gré de me diriger vers une personne ayant le possibilité de me renseigner...

L'homme lui fournit une date qui correspondait à quatre nuits depuis leur infiltration mouvementée de la butte.
" Pour ce qui tombe de la butte, il n'y a pas grand chose à savoir... ça tombe. Parfois du feu, parfois de la glace, parfois d'autres trucs... Ils ont des magiciens, de ce que je comprends, et ils balancent tout ce qu'ils peuvent sur la ville. Surtout la nuit en fait. A mon avis, c'est de la guerre mentale, pour faire peur aux gens. Mais depuis que les elfes sont arrivés, le moral remonte, et pour le reste... On est prêts. On ne va pas laisser ses salopards s'en tirer comme ça !"

Il hésita, décida de poser encore quelques questions.
-Comment les choses sn sont-elles arrivées là ? Comment avez-vous su qu'il y avait une secte, là haut ?
Si l'information était venue de ses compagnons, si les habitants les avaient cru... Alors il déclinerait son identité et demanderait à nouveau à rencontrer les chefs. Après tout, il disposait d'informations pouvant leur être utiles. Il disposait, surtout, d'un plan de l'abbaye.

" Ce sont les prêtres de Chauntéa qui nous ont prévenus... et quelques prêtresses. Il y a eu du grabuge au conseil. Apparemment certains notables étaient de mèche avec la secte... et puis les elfes sont arrivés. Mais je ne suis pas exactement dans le secret des chefs. Tout ça s'éclaircira sûrement nous aurons mis fin à tout ça..."
Il leva les yeux vers le ciel au moment où un étrange nuage s'y dessinait. Mais il ne se dirigeait pas vers eux et les survola à belle hauteur avant de filer vers la campagne.
" Des sauterelles, de nouveau. Ces salopards s'en prennent aux récoltes."

Voilà qui le laissa perplexe : pour autant qu'il puisse en juger, nombre de prêtres étaient complices de ce qui se tramait dans l'abbaye.
Mais il falllait bien avancer.
-Pourriez-vous m'indiquer où se trouvent les chefs du contingent elfe ? J'aimerais les rencontrer et je pense qu'ils me recevront, car je dispose d'informations susceptibles de les intéresser.
Il préférait ne pas trop en dire : restait à voir si cela suffirait.

" Leur point de ralliement est dans le parc qui se trouve au bout de cette rue. Après, il y a aussi un contingent près des portes, fatalement, vu que c'est la zone à risque." dit le soldat. Mais si vous allez jusque là, faites attention au centaure. Il est... drôlement ombrageux."
Ses yeux tombèrent à nouveau sur Baptiste, qui lui rendit un regard belliqueux.
" Mais tout ça ne change rien au fait que le gosse doit aller dans les refuges."

Il acquiesça : Baptiste, en ce domaine, ne devait pas compter sur lui pour intervenir en sa faveur.
-Je dois encore m'informer sur la situation, pour voir si je suis plus utile en ville ou ailleurs. Mais si je reste, je l'y enverrai sans faute.
Sur ce, il remercia l'homme et prit la direction des portes. Le centaure ne l'effrayait pas, surtout s'il s'agissait bien de celui auquel il pensait. Et si tel était bien le cas, c'est qu'il n'y avait pas anguille sous roche, que lui-même n'avait rien à craindre.

Il suivit donc les directives de l'homme et parvint au parc. C'était un espace de petite taille, délimité par pelouses bien entretenues, contenant quelques arbres et une dizaine de tentes. Le tout luisait d'une lumière verte, ténue, pulsatile, et paraissait intact pour l'heure. Comme l'avait annoncé le garde de l'auberge, ils ne tardèrent pas à repérer le centaure : il se tenait campé, en sentinelle, bras croisés, sur le gazon. On aurait pu croire une statue. A ses côtés se trouvait un elfe avec lequel il discutait. Ce dernier ne paraissait pas particulièrement vigilant et ils ne brandirent nulle arme lorsque Taliesin approcha avec Baptiste.

-Bonsoir, dit-il en leur adressant un salut courtois.
Puis il se tourna plus particulièrement vers le centaure. S'il s'agissait bien de celui auquel il avait déjà eu affaire, il lui dirait qu'il était heureux que les véritables coupables aient été identifiés et lui-même disculpé par la même occasion. Ensuite, il serait temps de s'enquérir plus précisément de la situation et de l'éventuelle présence d'autres membres du commando qui, quelques jours plus tôt, s'était infiltré dans l'abbaye.

Il s'agissait bien du centaure qui s'était échappé de l'attaque de son campement, et l'elfe qui l'accompagnait était celui qu'il avait rencontré peu après, à la lisière de la Lorien.
" Bonsoir, répondit l'elfe, en elfique.
— Hum, fit le centaure, moins amène, dans la même langue. Vous revoilà."
Il était manifestement de mauvaise humeur, peut-être le résultat d'intentions évoquées autrefois et jamais matérialisées...

Taliesin ne s'en formalisa pas, espérant que sa propre bonhomie parviendrait à le détendre.
-Je viens de réapparaître en ville après un séjour involontaire dans les plans, expliqua-t-il à ses deux interlocuteurs. Mon absence n'a duré que quelques jours mais la situation semble, entretemps, avoir considérablement changé et je cherche à en comprendre les tenants et les aboutissants. Pourriez-vous me les expliquer ? Me dire, notamment, comment vous avez été informés de la nature réelle des occupants de l'abbaye ?
S'il apprenait que Caenlin, Dothiel, Braen voire la princese étaient à l'origine de cette révélation, il pourrait enfin parler et agir librement.

" Vous étiez censé revenir me chercher, fit le centaure. Je vous ai attendu bien des jours sans que vous ne daigniez vous présenter."
Puis sans ajouter un mot, il se détourna et s'éloigna vers les tentes. L'elfe demeura en arrière.
" De ce que j'en sais, c'est la princesse Elwin qui a contacté les siens pour les avertir de sa survie. Comme notre clan est plus proche des terres humaines que les Tombes de Soie, c'est nous qui nous sommes déplacés en éclaireur. Depuis, nos chefs communiquent, je ne sais pas si son clan va arriver ou pas. Mais quand nous sommes arrivés, les humains étaient déjà aux prises avec les habitants de la butte, donc... Il s'était manifestement passé quelque chose."

Eh bien, les choses étaient claires, désormais. Et c'était tant mieux.
-Ravi d'apprendre que la princesse Elwyn s'en est tirée, répondit-il, esquissant un sourire. Avec quqleues membres de son clan, nous avons infiltré l'abbaye et réussi à la libérer, ainsi que d'autres femmes, mais les choses ont mal tourné au moment de notre repli et nous avons été séparés... Savez-vous si Caenlin, Dothiel et Braen sont également saufs ? S'ils ont pu mettre à l'abri les captives que nous avions sauvées ?

La Couronne de Cuivre

[Lieu] La Vallée Fertile