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Posté : jeu. 10 avr. 2014, 00:16
par Claris de Corvimande
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Tiens donc… cela devait signifier que Sioban s'était échappée. Tant mieux. Que Bouliakov ait un peu peur pour sa vie ne gâcherait rien à la situation, au contraire.
« Je vais sans doute avoir besoin d'informations sur le domaine et les ressources dont je dispose. Ce que vous pourriez savoir de ses intentions, puisque vous avez déjà eu affaire à elle, pourrait également être utile, afin que je puisse faire au mieux. Pour le reste, j'en fais mon affaire. »
Le ton était calme et assuré. Claris paraissait dans son élément.
Posté : jeu. 10 avr. 2014, 18:09
par Kasumi
Rowan
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HRP : écœurant !
La roublarde se saisit juste à temps de l’arme mais le garde qui la chargeait se rua sur elle et lui asséna un coup d’épaule qui l’envoya valdinguer contre le mur. Elle entendit un craquement dans son bras gauche et la douleur consécutive se répercuta jusqu’à sa première blessure, lui donnant instantanément le tournis. Elle n’avait cependant pas une seconde à perdre même si le garde avait sans doute commis une faute fatale en ne l’achevant pas immédiatement de son arme. Il avait sous-estimé les réflexes de survie et de meurtre de sa prisonnière et ne tarda pas à le payer lui aussi de sa vie alors que son comparse à moitié dénudé continuait de s’agiter faiblement au sol, presque exsangue.
Claris
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Bouliakov ne tergiversa plus, signe que la situation lui paraissait urgente :
- Votre proie est blessée mais même ainsi elle reste dangereusement mortelle. Elle se situe dans l’aile de l’arène : une partie à trois niveaux de ma demeure : elle est pour le moment au niveau le plus profond, principalement composé de deux couloirs de cellules. Une dizaine de gardes répartis entre les deux niveaux devrait vous aider à la maîtriser et je vous conseille de les rallier immédiatement. Je peux vous téléporter à son niveau ou à celui au-dessus. Mais il va de soi que si mes gardes la maîtrisent sans vous, je ne pourrai pas donner suite à notre accord.
Posté : ven. 11 avr. 2014, 14:57
par Rowan Blackwood
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Rowan ne perdit pas de temps, elle récupéra les clés du mourant et se libéra de ses menottes. Deux choix s'offraient à elle désormais, fuir ou faire face. Avec son bras blessé et la raison de sa présence en ces lieux connue, le premier choix était le plus évident et le plus logique. Mais en même temps, seul un fou songerait à suivre l'autre voie, c'est du moins ce que penserait ceux d'en face, c'est du moins ce que Rowan escomptait. Donc autant continuer sa mission, déjà à condition de retrouver ses affaires, il y avait toujours la potion trouvée dans la première pièce, qui sait celle-ci la guérirait peut-être.
Posté : ven. 11 avr. 2014, 17:49
par Kasumi
Rowan
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La roublarde put se défaire de ses liens et recouvrer en partie sa liberté de mouvements. Toutefois, ses affaires ne se trouvaient pas dans la petite pièce. Pour le moment, il allait falloir composer avec ce qu’elle trouverait sur les cadavres de ses deux victimes : des armes courtes comme elle les affectionnait mais de qualité moindre sans aucun doute. En sortant de sa cellule, Rowan se retrouva dans un couloir où s’alignaient six portes – en comptant celle qu’elle venait d’emprunter – réparties équitablement de chaque côté du passage. Au bout de ce passage, le couloir faisait un coude à angle droit pour se poursuivre vers la droite. Pour l’heure, l’alerte ne semblait pas avoir été donnée mais même une prière à Tymora ne la préserverait pas longtemps.
Posté : sam. 12 avr. 2014, 21:41
par Rowan Blackwood
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Rowan secoua la tête dépitée, encore des portes à ouvrir avec on ne sait quoi derrière. Une nouvelle série d'épreuves imaginé par Bouliakov ou simple hasard, quoiqu'il en soit l'idée d'explorer une nouvelle partie du complexe dans son état n'enchantait guère la roublarde.
Posté : dim. 13 avr. 2014, 10:06
par Kasumi
Rowan
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Et pourtant il allait falloir se décider et vite si elle ne voulait pas risquer de se retrouvée confrontée aux collègues de ses deux tourmenteurs. Elle n'avait sans doute pas plus de quelques instants avant que l'alerte ne soit donnée, si ce n'était pas déjà le cas. Restait à savoir si elle préférait tenter d'ouvrir les autres portes ou cherchait avant tout à progresser le plus vite possible dans le couloir. La dernière alternative semblait être d'attendre les "renforts" et de tenter de les battre ici : au moins personne ne risquait de la prendre à revers.
Posté : dim. 13 avr. 2014, 22:58
par Claris de Corvimande
Mes excuses pour le retard
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Quelque chose lui disait que si le début des propos du maître des lieux était justifié, la fin avait peu de chances de l'être. Enfin, on verrait bien.
« Va pour l'étage supérieur ; mieux vaut lui couper la route que de devoir la poursuivre. Il va de soi que vos gardes sont prévenus et prêts à m'épauler ? »
Claris chargea préventivement son arbalète et vérifia que ses dagues étaient prêts à l'usage. Sauf erreur de sa part, Sioban ne l'avait pas vu en faire usage, et cela pourrait être un moyen de la surprendre…
Posté : lun. 14 avr. 2014, 17:44
par Kasumi
Claris
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- Cela va de soi !
Pour une fois, Bouliakov ne se montrait pas disert, signe de son impatience et il claqua aussitôt dans ses mains pour renvoyer Claris dans une nouvelle salle de son manoir. Comment il s’y prenait restait un mystère. Peut-être avec l’appui d’un des objets de sa collection mais il était trop tard pour le lui demander.
Claris se trouvait dans ce qui semblait être une salle de garde, des couchettes s’alignant sur les côtés et des râteliers d’arme au centre. Devant la porte, déjà équipés de pied en cape, cinq gardes se tournèrent vers la nouvelle venue. L’un d’eux, portant des galons sergent, s’exprima pour lui rendre compte de la situation :
- La fugitive se situe encore à l’étage inférieur et il n’y a qu’une issue pour gagner celui-ci : des escaliers que nous pouvons bloquer. Ou alors nous pouvons rejoindre les autres gardes déjà sur place pour la débusquer. Maître Bouliakov tient à vous laisser le choix et le commandement de l’opération. J’espère que vous serez à la hauteur.
Posté : lun. 14 avr. 2014, 18:47
par Rowan Blackwood
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Maintenant qu'elle était débarrassée de ses menottes, Rowan pouvait de nouveau se transformer en rat et chercher à s'échapper, c'est d'ailleurs ce que lui disait son instinct. Mais à coup sûr son parcours serait suivi au moyen du système utilisé par Bouliakov et ses invités pour observer les épreuves précédentes. Malgré tout elle prit sa forme hybride, la plus puissante mais elle était consciente qu'elle ne pouvait de toute façon pas combattre efficacement dans son état, elle se dirigea vers la première porte à sa droite et tenta de l'ouvrir de suite, elle n'avait pas le temps de vérifier la présence d'un piège ou non.
Posté : lun. 14 avr. 2014, 19:10
par Kasumi
Rowan
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La porte se révéla verrouillée, tout comme la suivante. Peut-être s'agissait-il de cellules comme celle qu'elle venait de quitter. Peut-être que leur clé se trouvait sur l'un des corps. Ou peut-être tout cela n'était-il qu'une perte de temps : Bouliakov aimait jouer au chat et à la souris et elle n'était pas le félin dans cette affaire. Des bruits de botte se firent entendre dans le couloir comme pour confirmer cette impression.
Posté : lun. 14 avr. 2014, 23:00
par Claris de Corvimande
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Claris ne parut pas outre mesure se faire surprendre par le brusque changement de décors. C'est que cela devenait plus ou moins habituel, en ces lieux.
« Montrez-moi cet escalier. Notre cible sait utiliser les ombres à son avantage, aussi préparez tout l'éclairage possible. Que savez-vous de la situation en bas ? Combien s'y trouve-t-il de gardes ? »
Il allait sans doute falloir descendre pour se faire une idée précise ; mais préparer aux mieux les défenses à ce niveau était sans doute préférable. En fait, malgré leur courte collaboration, de Corvimande ignorait presque tout de ce dont Sioban était capable.
Posté : mar. 15 avr. 2014, 17:54
par Kasumi
Claris
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Les gardes emportèrent tous une torche et le sergent se mit en devoir de répondre tandis qu’ils se dirigeaient vers l’escalier en question.
- Il y avait sept gardes dans la salle d’armes de l’étage inférieur. Mais notre proie a déjà tué les deux qui l’interrogeaient.
Il ne fallut qu’une minute pour quitter la salle d’arme, passer devant un escalier qui menait vers l’étage supérieur en même temps que le couloir qui semblait former un « U » les forçait à tourner à gauche. Le long de celui-ci, de nombreuses portes s’alignaient mais toutes étaient fermées. A l’angle suivant, un escalier large de deux mètres s’enfonçait vers le niveau inférieur.
- C’est ici.
Posté : mer. 16 avr. 2014, 00:00
par Claris de Corvimande
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Qui l'interrogeaient, hum ? Soit Sioban avait véritablement des compétences hors du commun, soit les deux interrogateurs devaient s'être montrés fort peu prudents pour se laisser ainsi tuer à un moment où ils auraient dû être à leur avantage…
Dans un cas comme dans l'autre, la laisser seule avec cinq hommes n'était guère une bonne idée : soit cela amènerait à des pertes inutiles, soit ils la tueraient sans son aide, ce que Bouliakov ne manquerait pas de tourner à son avantage.
« Deux hommes avec moi pour descendre voir ce qu'il en est exactement ; les autres restent ici et empêchent toute sortie. Avez-vous des filets ? La prendre encore à peu près vivante serait préférable, si l'interrogatoire n'a pas eu lieu. »
En tout cas, cela lui fournissait un prétexte tout indiqué pour que les gardes lui laissent procéder à la mise à mort.
Posté : mer. 16 avr. 2014, 17:32
par Kasumi
Claris
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Le sergent répliqua aussitôt :
- Le maître n’a plus besoin d’elle vivante : je vous conseille de tirer à vue sans vous poser de questions. Nous n’avons pas de filet mais nous pouvons bloquer le passage avec quelques meubles.
Il désigna ensuite deux gardes pour accompagner la mélandienne. Ceux-ci firent la grimace mais l’accompagnèrent sans protester.
Posté : mer. 16 avr. 2014, 21:22
par Rowan Blackwood
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Cette fois ci c'était certainement la fin, Rowan s'apprêta à vendre chèrement sa vie mais elle restait sereine malgré tout car sa mort lui apporterait enfin la paix qu'elle n'avait plus jamais connue depuis sa fuite de Montéloy
hrp: oui je sais c'est rude mais perso j'ai fait le tour du personnage et je compte l'abandonner à la fin de cette histoire
Posté : jeu. 17 avr. 2014, 21:44
par Kasumi
Rowan
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HRP : je préfère tout de même mener ton personnage jusqu’au bout de l’aventure si jamais tu souhaites le reprendre dans un moment.
Deux gardes armés tournèrent à l’angle du couloir et s’immobilisèrent en apercevant l’abomination qu’était devenue Rowan. Si la roublarde comptait vendre chèrement sa peau, elle allait devoir profiter de cette hésitation et tenter d’en éliminer un ou même les deux.
Posté : jeu. 17 avr. 2014, 23:49
par Claris de Corvimande
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« Faites. »
Puisqu'elle était coincée, autant éviter qu'elle s'échappe ; même si la conséquence était que cela relevait désormais de la simple mise à mort et non pas de la traque promise lors de sa discussion avec Bouliakov. Elle aurait sans doute les moyens de se dissimuler un certain temps dans ces couloirs, et potentiellement de faire quelques victimes ; mais si cette sortie était réellement la seule, les chances qu'elle avait de s'en sortir étaient bien minces…
Prudemment, l'arme au poing et son anneau activé, Claris s'engagea dans l'escalier, précédent les deux soldats qui l'accompagnaient. Il était temps de s'occuper de cela…
Posté : ven. 18 avr. 2014, 08:56
par Kasumi
Claris
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Claris put prendre quelques instants pour se familiariser avec son nouvel environnement une fois qu’elle eut atteint l’étage inférieur : elle se trouvait sur un corridor, face à ce qui ressemblait à une arène munie de deux petites tribunes. Sur sa droite, le corridor se transformait en couloir et tournait à angle droit sur la gauche. Des bruits de lutte provenaient de cette direction. Avant qu’elle ait pu y mener ses hommes, Claris vit trois soldats arriver en courant de la direction inverse pour les rejoindre devant les escaliers.
- Il faut arrêter ce monstre avant qu’il ne s’en prenne aux invités de messire Bouliakov !
Posté : ven. 18 avr. 2014, 20:30
par Rowan Blackwood
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Même si ses chances de réussite étaient proches du néant absolu, Rowan devait utiliser ce maigre avantage pour tenter l'impossible. La jeune lycanthrope se jeta sur les deux gardes, elle mordit le premier à une main ce à quoi il ne s'attendait pas et tenta une attaque avec une des armes récupérées de son bras valide. Elle espérait bien que la peur d’attraper une quelconque maladie allait déstabiliser les hommes qu'elle mordrait.
Posté : sam. 19 avr. 2014, 00:58
par Claris de Corvimande
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Ce monstre ? Hum…
« Nous sommes là pour ça. »
L'arbalète prête à l'emploi, Claris s'avança dans la direction d'où provenaient les bruits. À présent qu'ils étaient à l'étage inférieur, aller voir soi-même ce dont il retournait exactement serait sans doute plus simple et plus instructif que d'attendre que les soldats lui transmettent quelque explication. Et son objectif était de toute façon effectivement d'intervenir ; ce qui ne pourrait se faire qu'en présence de sa cible.
Posté : sam. 19 avr. 2014, 07:24
par Kasumi
Rowan
Rowan n’avait pas surestimé la répugnance des gardes quant à sa nature et les légendes concernant leurs morsures. Le garde qu’elle mordit regarda sa main d’un air horrifié. Il y manquait deux doigts mais – pire encore – il se pensait maintenant infecté par le virus qui courait dans les veines de la lycanthrope. Il tourna aussitôt les talons pour tenter sans doute de trouver de quoi nettoyer sa plaie ou même pour trouver une solution plus radicale. Le second soldat n’était pas tout à fait manchot cependant et évita sans grande difficulté l’attaque de Rowan. Déstabilisé il l’était lui aussi – notamment après la défection de son collègue qui le laissait seul aux prises avec le monstre.
Claris
Claris vit un garde courir dans sa direction et manquer de peu de la bousculer au passage. Il se tenait une main ensanglantée et semblait proprement épouvanté. Plus loin dans le couloir, un autre homme de Bouliakov était en train d’affronter une créature immonde à mi-chemin ou presque entre l’humain et le rat. Etant donné la configuration du combat, Claris ne pourrait pas utiliser son arbalète contre cette chose sans risquer de blesser l’humain.
HRP : on peut désormais se passer de spoiler.
Posté : sam. 19 avr. 2014, 21:24
par Rowan Blackwood
Déstabilisé, le garde allait l'être tout à fait. Rowan lui cracha à la figure les deux doigts qu'elle avait arrachés au fuyard, puis profitant du flottement provoqué par son action porta une attaque visant la gorge.
Posté : dim. 20 avr. 2014, 08:46
par Kasumi
Que la nature du projectile l’ait horrifié ou que la roublarde se soit montrée des plus rapides, son attaque parvint à surprendre le garde qui s’effondra sous la violence du choc, la gorge en partie arrachée le vidant rapidement de sa vie. Rowan avait réussi à vendre chèrement sa peau mais il semblait que les renforts allaient bientôt la submerger.
Posté : dim. 20 avr. 2014, 19:32
par Claris de Corvimande
Est-ce que cette… créature était l'humaine qui avait accompagné Claris lors de l'épreuve ? Si oui, la mort des gardes et la crainte de Bouliakov semblaient justifiées…
De Corvimande avait eu un instant de stupeur en découvrant ce à quoi il lui fallait faire face. Non pas de crainte ; simplement la nécessité de réévaluer la situation. Puis, presque aussitôt, son arbalète se leva : tant pis pour l'homme ; après tout, jamais engagement n'avait été pris d'épargner les gardes au cours de l'opération. La créature devait être neutralisée, peu importe les pertes que cela entraînait.
Cependant, il s'avéra bien vite que s'inquiéter de lui aurait été inutile : le temps pour Claris de viser afin de s'assurer d'atteindre sa cible, et l'homme s'était déjà effondré, libérant son champ de vision. Le carreau partit presque aussitôt ; et déjà l'enfant de Reuel dégainait son épée, au cas où la créature serait trop vive pour que le tir l'ait tuée.
Posté : dim. 20 avr. 2014, 21:39
par Kasumi
Le carreau fila vers le rat garou et celui-ci dut à un réflexe primal de parvenir à l’éviter malgré le peu de distance. Malgré tout, il semblait que Rowan ne s’était gagné qu’un très bref répit jusqu’à ce que, sans prévenir, toutes les portes du couloir s’ouvrent d’un coup. Des cellules jaillirent alors une demi-douzaine de prisonniers non armés mais qui semblaient tout à fait prêts à en découdre avec tous ceux qui se dresseraient sur leur chemin. Parmi eux, un demi-ogre et même un minotaure qui semblaient tout à fait capable de parvenir à leurs fins.
Posté : lun. 21 avr. 2014, 00:47
par Claris de Corvimande
Qu'est-ce que c'était encore que ça ? Bouliakov ne tenait-il donc plus sa demeure ?
Quoiqu'il en soit, même désarmées, un certain nombre de ces créatures pouvaient s'avérer dangereuses ; et deux hommes ne suffiraient peut-être pas à n'être pas débordés par le nombre. D'autant que toutes n'étaient peut-être pas sorties de leur cellule : qui savait si le petit frère de Face de Poulpe n'attendait pas son moment pour se montrer ? Il était plus prudent de se renseigner sur l'ensemble des créatures et sur ce qu'il fallait en faire – aussi bien, le maître des lieux n'apprécierait pas que l'on malmène accidentellement sa collection.
« On se replie vers l'escalier, et on revient avec de quoi les remettre en cage. »
Et, l'épée toujours au poing pour se défendre en cas de besoin, Claris montra l'exemple en commençant à progresser à reculon pour retourner d'où ils venaient.
Posté : lun. 21 avr. 2014, 08:18
par Kasumi
Mais la retraite ordonnée prévue par Claris tourna rapidement court alors que les deux gardes qui l’accompagnaient filaient bien trop rapidement face à leurs adversaires pourtant désarmés. Ces derniers semblaient ignorer totalement le rat garou pour ne s’intéresser qu’aux hommes de Bouliakov et à celle qu’ils leur assimilaient puisqu’elle tenait une arme contre eux. Si Claris ne tournait pas immédiatement les talons, elle serait submergée en quelques secondes.
A l’inverse, Rowan semblait disposer maintenant de toute la latitude pour se joindre aux évadés ou prendre tout simplement la tangente.
Posté : mar. 22 avr. 2014, 21:31
par Rowan Blackwood
Rowan cru un moment être l'objet d'hallucinations du à sa blessure ou à une substance illicite qui coulait dans les veines d'un des deux soldats qu'elle avait mordu quand elle vu apparaitre comme par magie de nouveaux venus. Quand en plus, ces derniers l'ignorèrent complètement pour s'avancer sur ses adversaires, elle se crut vraiment bénie des dieux. En tout cas cet événement imprévu arrivait à point nommé pour l'aider à foutre le camp de ce maudit endroit, et pourquoi pas accomplir sa mission. Elle prit sa forme animale et se mit à suivre les prisonniers à quelques pas.
Posté : mer. 23 avr. 2014, 01:10
par Claris de Corvimande
Claris jura en constatant que les deux hommes n'étaient déjà plus là pour lui prêter main forte. Bouliakov aurait véritablement besoin d'apprendre à tenir ses hommes. À plus forte raison s'il escomptait survivre aux gens lançant de tels assassins contre lui… quoiqu'il en soit, il était inutile de rester à se faire déborder ainsi. Quelques mouvements d'épée pour faire temporairement le vide dans les alentours proches, et de Corvimande tournait les talons à son tour, espérant qu'aucune de ces créatures n'aurait les moyens de frapper dans son dos avant l'escalier…
Posté : mer. 23 avr. 2014, 17:43
par Kasumi
En atteignant l’escalier, Claris eut la très désagréable surprise de constater que les hommes qu’elle avait laissés en retrait avaient suivi scrupuleusement ses ordres en le condamnant à l’aide de meubles. A supposé qu’elle parvienne à convaincre les gardes, il n’y avait aucun espoir qu’ils parviennent à dégager le passage avant que ses poursuivants ne l’ai acculée. Elle dut donc poursuivre dans le couloir à la suite des deux fuyards qui se dirigeaient vers une porte de bois renforcée, sans doute le poste de garde de cet étage. Ils l’atteindraient avant elle mais elle pouvait peut-être les convaincre de ne pas lui claquer la porte au nez pour éviter que les prisonniers n’y pénètrent à leur suite.
Un peu plus loin dans le couloir, personne ne semblait faire attention à un rat peut-être juste un peu plus gros que la normale. Rowan pourrait peut-être atteindre l’escalier et passer le barrage de meubles ni vu ni connu ou même gagner la salle où se réfugiaient les gardes si elle se dépêchait.