La Couronne de Cuivre

Victor rendit son regard avec Taliesin, de la mine de celui qui ne comprend vraiment pas pourquoi il faut en faire tout un plat. La palefrenière reparut.
" Vous feriez mieux de rentrer. On va lâcher les chiens et vu qu'ils ne vous connaissent pas, croyez-moi, vous n'avez pas envie d'être dehors."
Elle s'effaça ensuite pour les laisser pénétrer dans la chaumière attenant aux écuries et au chenil, une petite maison de pierre, modeste et solide, d'une propreté irréprochable et où l'odeur des bêtes était absente. Un gamin de l'âge de Victor environ, aux cheveux noirs un peu longs, les observait avec curiosité depuis l'embrasure d'une porte.

Il ne fut pas long à se tourner vers leur hôtesse.
-Avant de lâcher les chiens, ne préféreriez-vous pas venir avec nous au manoir ? Jusqu'ici, notre stratégie a été d'y regrouper tout le monde, afin d'assurer notre sécurité commune, et c'est avec l'idée de vous ramener que nous sommes partis : si nos camarades, là-bas, ne voient rentrer aucun d'entre nous, ils risquent de s'inquiéter. Par ailleurs, dame Georgina est sortie dans la brume, tôt ce matin : ne craignez-vous pas que les chiens puissent s'en prendre à elle ?

La palefrenière parut stupéfaite.
" Mais enfin, quelle idée stupide... Personne ne l'a prévenue, pour les maraudeurs ?"
Elle poussa un bref soupir.
" Trévor ?"
Le gosse surgit de son semblant de cachette.
" Va chercher Silence."
Elle se retourna vers le petit groupe.
" Lorcan ne laissera jamais les bêtes sans surveillance. Ça ne sert même à rien de polémiquer. Je vais vous accompagner avec Trévor. Silence retrouvera votre poétesse, mais il faut que nous ayons un vêtement lui appartenant, pour ce faire."

-J'imagine que nous n'aurons guère de mal à en trouver un une fois de retour au manoir. Mais pour en revenir à Lorcan... Il faudra lui conseiller d'être très prudent. Je me doute que la meute lui assurera une bonne protection, bien sûr. Toutefois, de ce que j'ai vu sur les lieux du meurtre, j'aurais tendance à penser que l'assassin n'est pas le premier venu.
Non : décapiter sa cible, cela n'avait rien d'anodin.

" Lorcan en a vu d'autres. Et comme je vous l'ai dit, il ne sert à rien de discuter." dit la femme.
Trévor était revenu avec un grand chien gris au poil hirsute, qui n'avait rien d'un loup mais semblait plus que capable de s'en faire un petit déjeuner. Tous trois accompagnèrent les nouveaux venus au dehors et la femme prit la tête de leur groupe, sans hésiter sur la route à suivre. Victor s'était rapproché de l'autre enfant et du chien. Ginevra paraissait nettement plus détendue. Leur rythme de marche était cependant plus élevé : la palefrenière avait manifestement l'intention qu'ils soient au manoir en un temps record. Taliesin nota qu'elle était armée d'un bâton au bout ferré.
" Je ne sais pas qui a eu l'idée stupide de laisser cette poétesse sortir, grommela-t-elle.
— Sans doute Maître Maurin aurait-il essayé de le lui déconseiller s'il avait été... encore là...
— Tu penses qu'il est mort hier ?
— Je n'en sais rien. Je n'y connais rien.
— Je vais regarder une fois qu'on y sera."

-Nous l'avons découvert dans son bureau mais, désormais, il est dans la chambre de Meg : c'était important pour elle qu'il soit installé plus dignement, intervint-il. Toutefois, avant de le déplacer, nous avons noté tous les détails que nous avons pu relever. Espérons que cela nous aidera...
Tout en parlant, il gardait un œil sur Victor et le reste de leur groupe : il fallait qu'ils restent ensemble, impérativement.

Les rangs demeuraient serrés.
" Ce n'est pas très malin de l'avoir déplacé, dit la palefrenière sévèrement. Mais on fera avec ce qu'on a, de toute façon. Je suppose que comme vous êtes barde, vous ne pouvez pas lancer ce sort pratique qui préserve les cadavres ?"
Ginevra grimaça.
" Il faudrait le mettre dans la cave. Ce serait le plus efficace, pour le préserver. Lorcan jettera un oeil quand nous aurons attrapé le coupable."

-Je vous laisserai en discuter avec Meg, répondit-il, pressentant que cette démarche pragmatique ne serait pas forcément très bien accueillie. Sinon, je sais bien qu'il aurait mieux valu laisser le corps là où il était mais vu l'ambiance au sein de notre groupe, vu la manière dont certains réagissaient, j'ai préféré saisir cette occasion d'apaiser ne fut-ce qu'un peu au moins l'un d'entre eux
Et l'intéressée veillait à présent sur Baptiste, ce qui lui laissait une plus grande marge de manœuvre.

" Meg. Je parie qu'elle vous a raconté que c'était un lutin qui avait fait le coup, dit la palefrenière.
— Le Gurthal, murmura Ginevra.
— C'est ça, sur une licorne arc-en-ciel."
Ils avaient atteint le manoir.
" Reste ici, Trévor, dit-elle. Gin, tu sais aller chercher quelque chose qui appartient à cette poétesse. Un sous-vêtement, idéalement.
— Je viens avec." fit Miranda en se glissant à l'intérieur.
Victor, lui, semblait avoir l'intention de rester avec Trévor et le chien gris.

Et lui, il resterait avec Victor, parce qu'il était tout bonnement hors de question de le liasser sans surveillance.
-Si vous le pouvez, faites un crochet par le salon pour dire aux autres que tout va bien ! lança-t-il à Ginevra avant qu'elle ne soit hors de portée.
Restait à espérer que tout allait bien là-bas aussi mais, en s'y rendant, la jeune femme ferait d'une pierre deux coups et pourrait vérifier.

Taliesin se retrouva donc seul à l'extérieur, entre Victor, Trévor et Silence. Les deux gamins se jaugeaient sans rien dire. Trévor était plus costaud que Victor, ses vêtements avaient connu de meilleurs jours sans être véritablement usés, et il avait une expression un peu butée. Taliesin devinait que si les enfants se battaient, Victor prendrait une raclée. Mais il n'y avait aucune raison pour qu'ils se battent, même si pour l'heure, ils étaient l'un et l'autre sur leurs gardes, ni complètement amicaux, ni complètement hostiles. Le chien, lui, humait l'air froid en geignant, percevant des odeurs fantômes.

Le barde était tout aussi silencieux que les gamins : son attention était entièrement tournée vers la brume. Guettait-il quelque signe inquiétant ? Peut-être. Mais surtout, il réfléchissait.
L'assassinat du sieur d'Averlande, intervenu pile au moment de leur arrivée... Ce temps exécrable et inquiétant, s'abattant sur eux comme à point nommé... Cela faisait beaucoup de coïncidence étranges. Trop, en vérité, pour s'empêcher d'y voir autre chose que le simple fruit du hasard.
Enfin : se perdre en vaines conjectures n'avançait à rien. Il faudrait attendre d'avoir recueilli des indices probants pour commencer à échaffauder une hypothèse...

" Tu t'appelles Victor, alors, finit par dire Trévor.
— Et toi Trévor. Ça se ressemble un peu."
L'autre parut interdit.
" Les lettres, je veux dire. Trévor. Victor. Et puis ça rime. Mais dans Victor, il y a victoire.
— Et dans Trévor, il y a trêve de bavardages."
Victor pouffa. L'autre sourit.
" C'est un chouette chien.
— C'est Silence. Quand j'étais petit, je croyais que c'était un poney."
La palefrenière reparut, un morceau d'étoffe à la main.
" C'est parti." dit-elle en tendant le tissu vers la truffe du chien.
A l'expression de Victor, il était très clair qu'il avait l'intention de participer à la chasse.

A ce niveau, il calerait son attitude sur celle de la palefrenière : si elle estimait que son fils pouvait venir sans risque, alors, le sien le pouvait aussi. Sinon, tous deux resteraient au manoir et il n'y aurait pas à discuter.
-Ginevra et Miranda ne viennent pas avec nous ? s'enquit-il.
Il aurait au moins aimé avoir des nouvelles de l'ambiance, au salon. Des nouvelles de Baptiste, surtout.

" Non, et vous ne devriez pas venir non plus, dit la palefrenière. On va devoir courir vite, peut-être longtemps, et c'est l'idéal pour se perdre dans la lande... comme vous ne connaissez pas les lieux, c'est beaucoup trop dangereux. Je vous suggère donc, vous et le gosse, de retourner à l'intérieur. On vous ramènera cette Georgina et puis on traquera le maraudeur."
Victor grimaça avec un grognement mais un regard de la palefrenière le réduisit au silence.

Le barde la fixa un instant.
-Vous pensez-vous de taille à affronter seule un assassin chevronné ou un groupe de marodeurs, si vous en croisez ? Ne vous méprenez pas : ma question est purement factuelle. Je ne vous connais pas et ne me permettrais en aucune façon de présumer de vos capacités. Simplement, il y a dans les parages quelqu'un capable de venir assassiner un homme en plein cœur de sa demeure, de le décapiter sans coup férir puis de le déplacer dans son bureau sans que personne ne le remarque : ce n'est pas à prendre à la légère. Par ailleurs, notre situation n'est pas reluisante et il n'est pas impossible que nous ayons besoin de toutes les personnes capables de se défendre et de garder leur sang-froid. Or, nous ne sommes visiblement pas très nombreux. Bref : il ne faut pas que vous preniez de trop grands risques.

Elle lui sourit avec calme.
" Nous avons la brume avec nous. Et les chiens."
Son expression devint plus dure.
" Celui qui a tué Maurin d'Averlande ne doit pas s'en tirer. Maurin n'était pas un combattant, il n'aurait pas été capable de tordre le cou à un lapin. Qu'il soit mort violemment... C'est juste une mise en scène. Cela ne signifie pas que celui qui l'a tué est dangereux. Cela signifie juste qu'il a des envies de spectacle."

-Je vous l'accorde. Néanmoins, quelqu'un capable d'une mise en scène aussi sordide doit être particulièrement retors, je le crains, si bien qu'il vaut mieux faire preuve de méfiance.
Il soupira, s'arracha un sourire.
-Faites attention à vous.
La laisser partir ainsi l'ennuyait mais elle avait raison : entre la brume et le terrain peu familier, il ne lui aurait pas été d'une grande utilité.

" Ne vous inquiétez pas pour ça." dit-elle.
Sur un signe de tête, elle indiqua à Trévor de lâcher Silence. Le gamin s'exécuta, puis le chien huma l'air une seconde, avant de détaler, la palefrenière et son fils sur les talons. En un instant, ils avaient été avalés par la brume. Victor poussa un soupir misérable.
" Nous, je parie qu'on doit retourner dans cette pièce pleine de gens stressés et venimeux."

-Dans un premier temps, oui. Mais souviens-toi qu'il était aussi question de sécuriser le manoir.
Il hésita puis décida d'aborder, fut-ce rapidement, le petit incident qui avait émaillé leur expédition.
-Par contre, Victor, essaie de faire preuve de délicatesse quand il est question de la mort de messire Maurin. Elle a bouleversé tout le monde, ici, alors tu ne peux pas faire comme si c'était quelque chose de... normal, ou de dans importance. Sinon, tu vas passer pour quelqu'un au mieux de très mal élevé, au pire d'étrangement insensible.

Victor se para d'une moue contrite.
" Désolé. Avec tous les gens que je connais qui sont déjà morts... Je suis sans doute un peu insensible, quand quelqu'un que je ne connais pas meurt... et qu'en plus, ça nous arrange plutôt, vu que du coup, Baptiste doit pas retourner vivre avec lui. Je vous ai entendus hier soir... Je l'ai bien entendu dire qu'il aurait préféré ne jamais en entendre parler... alors, oui, je suis pas vraiment triste. Pourquoi je le serais ? Si je devais être triste pour lui... j'aurais pas fini de pleurer. Mais je ferai attention. Pour ma réputation. Je veux pas qu'on pense que c'est moi qui ai fait le coup."

-Je doute qu'ils en arrivent là. Ou alors, c'est que certains frôlent dangereusement l'hystérie.
Il garda le silence quelques instants, pensif.
-Pour le rese, je comprends ce que tu veux dire. Et même si cela m'attriste que tu aies dû à ce point t'endurcir, je ne porterai pas de jugement : je ne sais pas comment j'aurai réagi, si j'avais traversé, si jeune, les mêmes épreuves que toi. Par contre, on ne peut pas vraiment dire que tout cela nous arrange. Ce qui s'est passé est horrible : pour messire Maurin, qui avait l'air d'être quelqu'un de bien, et pour Baptiste, qui se voit arracher son père alors qu'il venait juste de le retrouver. C'est... horrible, oui, je ne vois pas d'autre mot, et je suis très inquiet pour lui, alors qu'il est déjà si fragile...
Il soupira.
-Enfin, à moins qu'on ne me mette de sérieux bâtons dans les roues, je ferai en sorte de réparer tout cela.

" Je comprends pas pourquoi, dit Victor. Baptiste ne veut pas retourner avec lui. Et tu sais bien que s'il est de nouveau vivant, il faudra bien qu'il retourne. Pourquoi tu ramènerais son père, plutôt que le mien, par exemple ? Ou que sa mère, qu'il aimait beaucoup plus ? Baptiste, ça ne lui a fait que du souci, depuis qu'il a reçu cette lettre. Et à toi aussi : tu es grognon depuis des semaines ! Alors c'est peut-être rude, et c'est sûrement triste pour lui, et tout ça, mais dans le fond du fond... ça nous arrange, non ?"

-On ne peut pas penser comme ça, Victor : commencer à le faire, c'est s'engager sur une voie trop froide, trop pragmatique, trop... déshumanisée. Et puis, objectivement, non, ça ne nous arrange pas. Tu l'as dit toi-même : que son père cherche à le retrouver, ça a causé beaucoup de souci à Baptiste, ça a fait ressurgir en lui beaucoup de doutes, de questions... Eh bien sa mort subite était la pire conclusion possible, parce qu'il risque de ne jamais obtenir de réponse, de ne jamais obtenir de quoi l'apaiser. Sans compter que pour une raison qui m'échappe, il se sent responsable de ce qui s'est passé... Bref, ça va causer de gros dégâts. Et c'est pour cela que je souhaite ramener messire d'Averlande : pour qu'ils puissent discuter, apprendre à se connaître. Pour que Baptiste puisse se faire une réelle opinion à son sujet, sans en rester à ses premières impression ou... à sa peur de tout changement. Après, je comprends que tu te demandes pourquoi le ressusciter lui et pas d'autres et, honnêtement, si j'en avais les moyens, ce n'est pas le seul que je ferais revenir. Mais voilà : pour autant que je sache, il y a certaines conditions à respecter pour que ce soit possible. Et ici... Ces conditions sont respectées.

" Je ne suis pas d'accord, dit Victor. Tu ne sais pas vraiment ce que pense Baptiste. Lui-même le sait pas vraiment. Si ça se trouve, il se sent coupable parce que ce qu'il a espéré s'est produit. Et il se demande s'il a... invoqué une sorte de force qui a réalisé son voeu. Ramener son père, ça va rien arranger : ça va juste ramener le problème. Alors que lui prouver que c'est pas de sa faute, ça résoudrait plein de choses à la fois. En plus, ramener les morts à la vie, c'est pas si facile, de ce que j'en sais. Surtout quand ils ont pas de tête."

-Peut-être la retrouvera-t-on. Et sinon, il faudra trouver un clerc assez puissant pour mener à bien une résurrection malgré tout. Heureusement, Eredhun n'est pas très loin.
Il se retourna un instant vers la brume avant de revenir à Victor.
-Concernant Baptiste... Il était partagé, tu sais. Partagé entre l'enthousiasme et la colère. Si les choses devaient en rester là, il n'aura pu exprimer ni l'un ni l'autre. Pas davantage qu'il n'aura pu obtenir de réponses aux questions qu'il se pose depuis bien longtemps et qui continueront à le hanter. C'est terriblement injuste. Or, quand on a les moyens de réparer une injustice, ne faut-il pas s'en servir ?

" Je comprends pas, dit Victor. Mais tant pis, c'est toi l'adulte, je suppose. Je continue à penser que... c'est pas bien, de faire comme ça. Et c'est pas juste non plus. Et ce n'est pas ce que Baptiste voudrait, ou en tout cas, tu n'en sais rien. Et de toute façon, on parle dans le vide : même si tu le ressuscites, qu'est-ce que tu feras, si on le retue ? Les gens disent que c'est une malédiction. Peut-être que... dès que tu le ramèneras, il sera retué. Ce serait pas très sympa."

-Si tel est le cas, messire Maurin refusera de revenir, voilà tout. Parce que les gens qu'on tente de ramener ont le choix : ils ne sont nullement obligés de répondre à l'appel. Quant au fait que la ressurection soit une mauvaise chose... Je sais que les Lathandrites ont tendance à penser cela. Mais beaucoup d'autres cultes sont d'un avis contraire et la pratiquent sans problème. Quant à moi, j'estime que si c'était un acte mauvais, les dieux bons ne conféreraient pas ce pouvoir à leurs prêtres. Or, ils le leur confèrent, n'est-ce pas ?
Il haussa les épaules.
-Enfin bref : viens, il est temps que nous rentrions.

Victor n'ajouta rien et précéda Taliesin dans le couloir. Ils atteignirent le salon sans encombres, où tous les autres étaient toujours cloîtrés. Une discussion animée avait lieu entre la plupart des personnes présentes, à l'exception d'Arzhel qui les écoutait les bras croisés. Baptiste dormait toujours. L'elfe comprit rapidement ce dont il s'agissait : certains avaient l'intention de braver la brume pour retourner à Athrey.
" La route est mortelle, disait Ginevra. Votre cheval n'y verra rien. Il se rompra l'échine au premier trou. Et vous ne pouvez pas marcher jusque là. Vous serez dans le même danger.
— Tout ça est superstition ! C'est un simple brouillard. Et même si c'est risqué, ça l'est plus encore de rester dans un endroit où traîne un meurtrier ! répondit Haran.
— Vous êtes le spécialiste, pourtant, grinça Elsa. Vous devriez savoir exactement comment vous en prémunir."

Quoiqu'il ait des idées très arrêtées quant au fait de tenter de rallier le bourg par pareil temps, le barde n'intervint pas d'emblée, d'une part parce qu'il aurait trouvé cela un peu discourtois, d'autre part parce que, dans l'immédiat, il avait autre chose à l'esprit. Il voulait, en effet, s'assurer que Baptiste dormait bel et bien. Une inquiétude idiote, puisqu'il ne voyait certainement pas Ginevra tenter de l'empoisonner. Mais voilà, puisqu'il avait les moyens de se rasséréner, il préféra le faire et s'approcha donc du gamin.

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Le Domaine d'Averlande