La Couronne de Cuivre

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Impossible de trouver la dite auberge...Et la fatigue est de plus en plus présente...Harassante même...Non,Il ne pouvait pas perdre davantage plus de temps...Il devait quitter les taudis...pour retourner au temple de Baine...Et c'est ce qu'il essaya de faire dans l'instant...Malgré tout...une question le taraudait...Le hantait....Qui était son mystérieux sauveur?

(HRP: Bon ben je vois pas trop quoi ajouter de plus mon cher MJ,Mon Palouf va essayer de retourner au temple de baine et a sa cellule pour se reposer et prier. )

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Aucun autre incident ne vint émailler le périple du croisé déjà épuisé. Il put donc rejoindre son temple pour s’y reposer. Chemin faisant, les quelques patrouilles du guet qu’il croisa lui conférèrent une agréable impression de sécurité. Il pouvait présentement prendre toute la dimension angoissante qu’avaient les bas-fonds, de nuit. Sans doute l’endroit n’était-il pas aussi dangereux que l’effroyable cimetière de la cité, mais s’y aventurer à la légère restait synonyme de trépas, même pour quelqu’un de la tramp d’Aramus.

HRP : plusieurs solutions :
- Si tu veux raconter quelque chose durant ta période de repos, poste au Temple de Baine.
- si tu décide d’attendre le rendez-vous avec le colosse et le bossu, aux abords du temple de Baine, poste également là-bas.
- Si tu retourne directement dans les bas-fonds, inutile de changer de sujet, poste ici.
- Si tu veux entreprendre autre chose, poste dans le sujet concerné.
Dans tous les cas, si tu changes de sujet, fais-moi signe par MP pour m’avertir.

Kerim appréciait néanmoins le silence qui l'enveloppait comme un animal duveteux. Chacun de ses contacts avec ces communautés fourmilière était toujours un peu difficile. Oh on finissait par s'y habituer oui mais il y avait toujours quelque chose d'assez brutal dans ces premières rencontres. Dans cette manière qu'ont les cités d'apprivoiser les nouvel.le.s arrivant.e.s avec une nasse lourde et épaisse. Il jeta un oeil aux bâtiments autour de lui en quête d'un symbole familier ou d'une forme rassurante.

Kemir se remit en route. Cette fois ci d'un pas beaucoup plus calme en portant un oeil attentif aux bruits et aux odeurs. Ce passage aux maisons délabré devait bien mener quelque part et quitte a devoir affronter une hostilité, elle était dans un endroit qui ne semblait laisser que peu de place aux mensonges et a l'hypocrisie. On dit souvent que vivre dans la misère est le premier exercice de sincérité. Il avanca donc comme un pèlerin vers son premier acte de vérité

Après quelques mouvements d'hésitation kerim s'approcha de la vieille femme. Sans trop faire de bruit pour ne pas l'effrayer mais vu son gabarit cela était souvent compliqué. Elle tenta d'entamer la conversation :

- Cela doit en être du travail d'habiller toutes ces petites mains non ?

Kerim avait le sourire doux, comme une aube qui se leve mais son phrasé maladroit trahissait un manque d'habitude de ce genre de conversations.

La vieille femme, qui avait vu venir Kerim, le jaugea un bon moment du regard avant de répondre :
-C'est peu de le dire. Mais j'imagine que ce n'est pas pouor parler couture que vous êtes venu me trouver, n'est-ce pas ?
Son ton et son attitude se voulaient neutres. Mais on la sentait malgré tout méfiante.

Elle esquissa un geste vers le groupe d'enfants avant de répondre aux interrogations de la vieille femme.

- Non bien sur, je suis juste un peu nostalgique de ces groupes d'enfants que j'ai laissé derrière moi....

Elle leva les yeux ciel guettant la pluie qui semblait s'annoncer tout en cherchant a rassembler ses pensées.

- Excusez moi d'être aussi abrupt mais on m'a dit que melandis servait souvent de refuge au désespérés. Si je devais chercher une personne de ce genre, quel serait le premier endroit qui vous viendrais a l'esprit ?

Le regard de la vieille femme se fit plus perçant.
-Nouveau en ville, donc. Je m'en doutais : ça se remarque assez facilement. Et venu pour quelqu'un...
Un regard jeté aux enfants, pour s'assurer que tout allait bien, et elle revint à Kerim.
-Il y a bien des désespérés à Melandis, oui, mais davantage parce que c'est un lieu de désespoir qu'un refuge... Quoi qu'il en soit, c'est une cité vaste et peuplée : les lieux où chercher ne manquent pas. Mais peut-être pourrais-je vous donner des pistes potentielles si vous m'en disiez davantage sur la personne que vous souhaitez retrouver.

Kerim prit une longue inspiration, l'odeur de la rosée fraiche et des sous bois lui manquait. Il avait toujours quelque chose d'acre dans ces vies artificiels, la nature y étant repoussé un peu comme une ancêtre gênante dont on ne voulait plus.

- Je cherche un dénommé fazil qui officiait sur "la solitude bravache". Il est plutôt grand même si moins que moi, plutôt beau bien plus que moi et il a de jolis yeux bleus qui vous incendient l’âme a chaque regard. C'est un marin de talent et il n'aurait aucune difficulté à trouver emploi sur d'autres bateaux si c'étais nécessaire. Il a la peau verte comme moi et une très longue chevelure rouge qu'il s'attache parfois en chignon.

Kerim sembla réfléchir un instant les yeux dans le vide avant de trouver quelque chose à rajouter.

- Ah et oui évidemment il a une tache de naissance assez discrète qui s'étend sur une partie de son œil droit.

-Vous devriez essayer du côté du port, finit par dire la vieille femme. Des navires arrivent et repartent sans cesse, on peut facilement se faire embaucher comme docker sur les quais et si on aime leur compagnie, il suffit de se rendre à la taverne du Luménien noyé où les marins sont nombreux à se rassembler. Bien sûr, comme c'est le quartier le plus évident où chercher votre ami compte tenu de sa profession, il se sera bien gardé d'y rester si, d'aventure, il ne souhaite pas être retrouvé.

Comme elle s'y attendait, l'interrogation d'inconnus ne l'avais pas mené bien loin. Néanmoins c'était une première interaction avec une mélandienne et elle y voyait comme le premier point d'une carte qu'elle était déjà impatiente de pouvoir tracer. "Le lumenien noyé" on aurait dit le titre d'un poème macabre un peu décalé.Kemir salua la femme et sans réfléchir plus avant se mit en route vers le secteur portuaire. Il avait, pensait il, repris suffisamment d'énergies pour tenter un bain de foule.