[THEMA] Derniers films vus ...

[Spike]

Dernier film vu: MATCH RETOUR

Le fichier joint 2014_01_21_SB_MatchRetour-Covert.jpg n’est plus disponible.

Le nouveau film de Stallone avec Robert De Niro.

Et je dois dire que je me suis régalé !!!!

Au premier abord, on pourrait penser que c'est une sorte de Rocky 7...
Ou que c'est encore un énième film de Stallone, qui parle toujours des mêmes sujets, en actionnant toujours les mêmes ficelles ou usant des mêmes artifices...
Et c'est vrai qu'il y a un peu de ça.

Mais c'est une vraie bonne comédie, un vrai bon film !!

Déjà parce qu'il y a Robert De Niro qui est tout simplement énorme !!
Il incarne à merveille son personnage haut en couleurs et il est pour beaucoup à la bonne qualité du film.

Ensuite parce que ce film est bourré d'humour, les vannes fusent entre tous les acteurs et franchement on n'a pas le temps de s'ennuyer...
Et ce qui marche par dessus tout... c'est l'auto-dérision !!
Le côté, "c'est des vieux qui reprennent l'entrainement" fait un peu penser à l'excellent SPACE COWBOYS mais ça fonctionne bien.
De plus le scénario tient très bien la route.

Même si le personnage de Stallone est assez austère, il y a beaucoup de clins d'oeil aux films "Rocky" qui sont tournés en dérision et c'est vraiment super...
Je pense notamment, à la scène où Rocky ingurgite des oeufs crus, ou encore celle où il s'entraine dans la chambre froide...

Les personnages secondaires sont hilarants !
Je pense notamment à l'entraineur de Stallone, on dirait un Tortue Génial mais en bien plus pervers et plus sénile !!
Mais aussi au "petit black" qui joue le promoteur, qui fait office de clown durant tout le film, il est assez marrant tout de même...

Surtout ne pas rater les 2 petites scènes bonus, juste après la fin du film (avec l'acteur noir justement) elles sont tordantes et avec des guest stars assez bien trouvées

Un seul bémol:
La fin n'était pas celle que j'espérais... J'aurais préféré qu'il y ait match nul, mais il y a bien un vainqueur...
Le film perd un peu en intensité à la fin, durant le combat, qui n'a pas grand intérêt pour moi, mais c'était logique de finir par ça.

J'ai aussi adoré la bande son, puisqu'on peu entendre quelques morceaux du groupe The Heavy, ce qui n'est pas pour me déplaire...
(On reconnait là, la "patte" de Stallone qui a toujours pris les musiques des groupes "du moment" pour ses films... )

Conclusion:
Une très bonne comédie, bourrée de second degré et d'auto-dérision qui pourra même plaire à ceux qui ont un problème de base avec Stallone...

[Mr Sylvestre]

J'ai dernièrement été agréablement surpris pas un film plein d'adeptes de musculation et d'épilation intégrale.

300 - Naissance d'un empire

Ça aurait pu, ça aurait dû être bien pire. J'en ai tiré une critique sur un site qui commence par "sens" et qui finit par "tique".



UN FILM DE BASTON, PEUT-ETRE, MAIS UN FILM DE BASTON SUR L'EAU (et le sel, sur les blessures, ça pique)

En partant voir ce film, je dois avouer que je m'attendais au pire. La suite d'un film où tout le monde est censé mourir à la fin, sauf un méchant énorme, figé et bronzé. Et doré. Mais ça, bon, on s'en fout, si il a envie de se percer les tétons et d'y passer des chaines en or, c'est lui que ça regarde.




Comment faire une suite, donc ? Et bien en installant pas exactement le second film dans la continuation chronologique du premier. Au lieu de suivre le combat héroïque mais sans espoir d'un colosse barbu et de sa bande de bucherons du Péloponnèse, la caméra s'intéresse cette fois aux péripéties du club de gym nautique d'à côté, j'ai nommé "Thémistocle et ses joyeux marins", port d'attache, Athènes. Moyenne d'âge : 25 ans. Conditions d'accès : 3 ans minimum de musculation à un degré intensif, épilation totale excepté une barbe de 5 jours. Le pied marin et le mal de mer importe peu, on est la pour la figuration.
Etant donné que le méchant qui s'est trempé la moitié de la tronche dans du plaqué or et s'est percé les tétons avec des chaines est occupé avec les 300 spartiates du premier opus, il nous faut un autre méchant.

Le public homosexuel ayant déjà été comblé de bonheur par le club nautique de musculation de la ville d'Athènes, il faut maintenant satisfaire le public hétérosexuel. Une femme dans ce monde de brutes gavées d'hormones et de cire à épiler ? Une femme ?
Oui, mais pas n'importe quelle femme. Eva Green, fille de Marlène Jobert et de Walter Green, 1m68 au garrot, 53 kilos dont 5 dans la poitrine, actrice de théâtre égarée dans les studios d'Hollywood, une femme belle, mûre, farouche, indépendante.
Ce sera l'amirale en chef de la flotte perse. Ne me demandez pas comment elle a obtenu le poste.



Les personnages en place, on nous explique un peu leurs histoires. Pourquoi le géant bronzé il est doré, si ses dorures c'est du véritable or ou de l'imitation, pourquoi il peut pas piffrer les grecs, pourquoi la nana non plus elle peut pas piffrer les grecs, on nous explique bien aussi que les grecs ce qui est important pour eux, à part faire de la musculation, des UV et être bien épilés, c'est la liberté, mais que c'est aussi leur faiblesse parce que leurs cités n'arrêtent pas de se tirer la bourre entre elles et que même face aux perses, y a des problèmes d'unité. Comment le pouvoir politique découle de la victoire militaire. Scène mythique où le gentil warrior Thémistocle doit imposer le calme à une assemblée de vieillards en toges qui se chamaillent comme des collégiens, euh, t'es pas un peu jeune pour être leur patron mon bonhomme ? T'as tiré une flèche au bon endroit au bon moment, te voilà maintenant pris dans un sacré panier d'embrouilles.
Tout ça, c'est le côté marrant du film. Après, la nana envoie ses généraux un par un avec chacun une ou deux flotilles pour tenter d'éliminer Thémistocle et ses joyeux lurons bien épilés, mais bon, on sait pas trop, leurs barbes leur cachent les yeux, ils ont des problèmes avec la stratégie navale, ils se font trucider un par un. C'était juste histoire de faire "boss de niveau 1", "boss de niveau 2", un banc de requins géants...



La nana se dit donc "on n'est jamais mieux servi que par soi-même", et le tiers de sa flotte au fond de la mer Egée, se décide enfin à se bouger. En invitant le Thémistocle à une petite sauterie dans sa cabine, ben ouais, ses kilos de volume mammaire, il faut bien que ça serve à quelque chose. Et puis rappelez-vous le public ciblé. Et oui, en plein milieu d'une baston monstrueuse, les principaux protagonistes envoient valdinguer le mobilier et jouent au papa et à la maman. Mais attention, chacun cherche à dominer l'autre. C'est pas seulement pour se détendre un peu avant le combat final.



La fin, vous vous en doutez. Y a du feu partout, parce que le feu grégois utilisé par les byzantins, apparemment c'étaient les perses qui l'avaient inventé, des mecs qui crient, du sang, beaucoup de sang, des ralentis toutes les 3 secondes, on a limite l'impression qu'on va te demander d'appuyer sur les boutons pour faire le coup final, de la baston, des cris, encore plus de sang, un cheval qui galope au milieu de tout ça en se demandant où a bien pu passer son écurie, et finalement ça se finit pas trop bien pour les perses. Tiens tiens.



La liberté a gagné, c'est beau, les fiers marins bodybuildés peuvent fêter leur victoire en bons athéniens, il faudra juste penser à buter le mec avec des chaines dorés au dernier épisode et à surtout pas évoquer le problème de l'esclavage dans la Grèce Antique.




Je ne sais pas pourquoi, j'ai adoré. La 3D vraiment aboutie, le souffle épique, Eva Green, je pense, la seule actrice au milieu de figurants, la contextualisation historique, les cours d'Histoire de 6ème. This is Sparta, mais avec des métrosexuels athéniens.




Par contre, on m'a invité à voir Keanu et ses cousins bretteurs, vos propos à son sujet m'ont convaincu de ne pas y aller.

[Spike]

Je ne sais pas pourquoi, j'ai adoré. La 3D vraiment aboutie, le souffle épique, Eva Green, je pense, la seule actrice au milieu de figurants, la contextualisation historique, les cours d'Histoire de 6ème. This is Sparta, mais avec des métrosexuels athéniens.

Sur ce coup là, je suis comme toi... je ne sais pas pourquoi TU as adoré ce film..., l'argument d'Eva Greene se tient, mais c'est pas assez
Dès la base, ça ressemble à un n°2 pour ce faire du fric en surfant sur la vague du premier... (j'avais beaucoup aimé le 1, mais pour son originalité, pas pour le scénar...)

En tout cas, tu use de beaucoup d'ironie dans ta présentation du film, on dirait presque un épisode du regretté "Escale à Nanarland"...

Par contre, on m'a invité à voir Keanu et ses cousins bretteurs, vos propos à son sujet m'ont convaincu de ne pas y aller.

Je pense sincèrement que 47 Ronins est de meilleure facture que 300 n°2 mais il est vrai qu'il ne nécessite pas de se déplacer au ciné pour le voir...

[Ailyn]

Ce sera l'amirale en chef de la flotte perse. Ne me demandez pas comment elle a obtenu le poste.

Dans la mythologie, Artémise est reine et est réputée pour être une fine stratège.

En invitant le Thémistocle à une petite sauterie dans sa cabine, ben ouais, ses kilos de volume mammaire, il faut bien que ça serve à quelque chose. Et puis rappelez-vous le public ciblé.

En effet, une scène dont Hollywood ne pouvait pas se passer... Mais la mythologie oui .

Bref, je ne vais pas développer ce que je pense de ce film . Je n'aime pas spécialement, et j'ai à peine été capable de regarder le premier opus .
Fans de mythologie, passez votre chemin .


Sinon, récemment, j'ai tapé dans la viellerie...

Le jour des morts-vivants, de Romero (1985) :

Du lourd, du très lourd en matière de morts-vivants, mais aussi de capitaine américain avec ses cartouches enroulées sur la poitrine .
Le monde est envahit de morts-vivants, mais une vaillante équipe mixte militaires / scientifiques cherche à la fois des survivants mais aussi un remède ou un moyen efficace de tuer ces créatures dans un ancien abri nucléaire.

Du sang, des tripes, des dislocations par les mains... tout y est, pour notre plus grand bonheur .
J'ai bien aimé les combats "psychologiques" qui s'exercent au cours du film, mais aussi le double regard qu'on peut avoir sur les morts-vivants, quand on pense aux mouvements et à la consommation de masse...

Bref, c'est du vieux, mais c'est cool .

La Mouche, de David Cronenberg (1986) :

Un scientifique, Seth Brundle, invente une machine permettant de téléporter les objets. Souhaitant améliorer sa machine pour qu'elle transporte de la matière vivante, il est suivi au cours du processus par une journaliste qui souhaite écrire un livre sur ses exploits. Evidemment, cette petite amie a plein de casseroles au cul avec son ancien patron / prof... et, un soir, alors qu'elle s'absente pour éviter ce dernier ne publie des informations à propos de cette découverte, Seth décide de se lancer dans une téléportation... Mais une mouche se glisse à l'intérieur de la cabine de Seth et fusionne avec lui.
Seth se transforme alors progressivement en quelque chose qui ne tiendra très bientôt plus de l'humain...

Autant être claire : je trouve ce film particulièrement répugnant . Mais très intéressant. Il y a beaucoup à analyser : ce qu'est un être humain, ce que la société attend de lui, de son apparence, de ses valeurs... Il y est aussi question de la condamnation de l'atteinte du corps humain, et de ce que peut impliquer sa transformation. De façon assez inattendue, j'y ai même trouvé un éternel débat sur l'enfant prolongement de l'être humain et le danger que peut représenter le conflit des générations...

Un film intéressant qui ne laisse pas indifférent, malgré la brutalité de la fin.

[Mr Sylvestre]

Dans la mythologie, Artémise est reine et est réputée pour être une fine stratège.

Elle est reine ? La société perse a pourtant l'air très patriarcale, j'ai du mal à croire qu'ils aient pu avoir une reine. Vite, un wiki. Ah, attention, c'était la reine de la cité grecque d'Halicarnasse. Du côté perse de la mer Egée, à cette époque. C'était une super mairesse et une stratège navale, quoi.

Autant être claire : je trouve ce film particulièrement répugnant . Mais très intéressant. Il y a beaucoup à analyser : ce qu'est un être humain, ce que la société attend de lui, de son apparence, de ses valeurs... Il y est aussi question de la condamnation de l'atteinte du corps humain, et de ce que peut impliquer sa transformation. De façon assez inattendue, j'y ai même trouvé un éternel débat sur l'enfant prolongement de l'être humain et le danger que peut représenter le conflit des générations...

Un film intéressant qui ne laisse pas indifférent, malgré la brutalité de la fin.

Euh, je crois que j'ai toujours confondu ce film avec "la mutante" :rolleyes: . Ça ressemble un peu à la métamorphose de Kafka.

[Anios]

Je viens de voir le dernier Paranormal Activity.

Je ne sais toujours pas pourquoi je continue de les regarder alors que je les trouve généralement mauvais. Ce dernier n'échappe pas à ma règle, même s'il se laisse plus facilement regarder. C'est le moins mauvais à mes yeux d'ailleurs pour plusieurs raisons.

La recette reste toujours la même : des djeun'z spé facebook qui se filment h24 avec la caméra greffée à la main -et avec un syndrome de Parkinson- qui font des trucs débiles (de djeun'z clichés hollywoodien) et à chercher les ennuis.

J'ai trouvé que cet opus se démarque des autres par une plus grande proportion à l'action. Finit les 3/4 du film passé à regarder des portes bouger, des robots remonter des piscines ou des bruits chelou partout. C'est même carrément fantastique avec des super-pouvoir de gravitation et de saut spider-manesque et Steven Seagalesque avec des fusils à pompe ! Bref, on montre plus, ça bouge plus et on fait moins de plan vide. (mais rassurez-vous, les plans/moments inutiles pendant 5minutes sont toujours là).

J'ai même réussi a apprécié les clin-d'oeil fait au premier. Mais bon, tout reste tellement prévisible, sans saveur. Et le film n'est encore une fois fait qu'à base de "plan parkinson/bruit chelou/scary-jump".
Notons aussi les dialogues désopilant, à 80% à base "oh p*tain !" (oui je l'ai vu en VF, mais j'imagine que la VO doit comporter au moins autant de "f*ck !" qu'un épisode de GTA).

Bref, je l'ai pas trouvé terrible mais mieux que la plupart des autres.

[Inarius]

Dingue, le seul truc que j'avais trouvé intéressant au premier (et pourtant il n'y avait déjà pas grand chose à sauver...) c'était justement les plans fixes et le fait qu'il montre le minimum de chose (selon le principe que plus t'en montre, moins ça fait peur/c'est intéressant, cf Alien I vs Alien II.)

[Anios]

Etrangement, le fait d'en montrer le moins possible, c'est aussi ce que j'appréciais. Mais autant dans Blair Witch Project, à mon avis, ça permettait de poser une ambiance très stressante/pesante/horrifiante...autant dans Paranormal Activity, ça tient plus de l'ennui (peut-etre à cause du lieu...une forêt reste bien plus flippante qu'une maison).

Après je me doute bien que le but aussi était de montré qu'on est "pas à l'abri" même dans un environnement familier...mais bon /baille pour moi tout du long.

[Mr Sylvestre]

J'ai vu Nebraska pas dimanche hier mais la semaine d'avant, et vraiment c'était bien. Je m'attendais pas à ce que soit aussi touchant, original et drôle.

C'est fait par Alexander Payne, celui qui a fait The Descendant, avec George Clooney en presque-veuf à Hawaï avec deux adolescentes sur les bras.


Là c'est un p'tit vieux qu'a plus toute sa tête, d'après son entourage, qui reçoit un message à la *** dans sa boite aux lettres "bravo, vous avez gagné un million, veuillez venir à truc muche pour toucher votre lot", une lettre de publicité déguisée comme on en reçoit tant, qu'on jette sans y prêter attention. Mais notre petit vieux en question, lui, décide d'y aller, à truc muche machin chose, et de réclamer son lot. On ne sait pas trop si c'est pour embêter son entourage, s'attaquer aux publicités débiles qui encombrent les boites aux lettres, juste une excuse pour faire un voyage ou alors si il croit vraiment. Un peu tout à la fois, ça change à chaque moment de son périple. Comme il n'a plus son permis de conduire (ne me demandez pas quelle insanité il a fait pour qu'on le lui sucre), c'est finalement son fils, un vendeur de hifi pas super performant qui va l'emmener à truc muche... au Nebraska.

D'où le nom du film.

Le truc marrant c'est que le petit vieux n'a pas besoin de cet argent. Quand on lui demande ce qu'il en ferait, il dit "me racheter un compresseur d'air et une camionnette". Parce qu'il a "prêté" son compresseur d'air il y a trente ans à son ancien associé, qui lui a jamais rendu, et la camionnette, bah parce qu'il doit en changer, mais comme il a plus le permis...

Et plus le temps passe, plus on comprend le bonhomme, qui a l'air acariatre comme ça, têtu comme une mule, mais qui au fond a toujours été trop gentil avec les gens, ce qui lui a été très nuisible, et le compresseur jamais rendu n'est qu'un petit exemple. Sur la route du Nebraska, il revient dans son ancien village, et là les gens qu'il a connu avant en apprenant qu'il a touché le jackpot vont révéler leur nature de profondes raclures en venant lui réclamer des dettes imaginaires. Alexander Payne arrive à dépeindre toute l'imbécilité, l'avarice et la cruauté qu'on rencontre dans les petites villes américaines, où les gens après tout ne sont pas meilleurs ni pires qu'ailleurs (peut-être seulement plus gros)
Heureusement que le fils est là et veille sur son père. C'est un film sur la relation entre un père et son fils, plus semblables qu'on l'aurait crû, sur les petites villes américaines bien tranquilles et leurs habitants pas toujours recommandables, et enfin sur les frontières entre bonté, crédulité, fausse-naïveté et courage.


Tout ça en noir et blanc (l'amérique éternelle), mais dans la joie et la bonne humeur. Je vous le conseille, et même si le noir et blanc ne rend pas suffisamment hommage aux paysages, il vaut le coup même au cinéma. Et puis les couleurs des paysages du Nebraska sont peut-être moches.

[Ailyn]

Poltergeist (Tobe Hooper, 1982) :

Puisque je suis dans les classiques, j'ai continué .

Une famille américaine découvre que sa maison est hantée quand leur petite fille Carol-Anne est aspirée par la télévision. Elle fera alors appel à toute l'aide possible pour retrouver leur petite fille et se débarrasser de l'esprit frappeur...


J'ai adoré ce film. Certains effets spéciaux sont crades, alors que d'autres n'ont pas perdu de leur superbe (mention spéciale pour la maison à la fin). J'ai été également très surprise parce que le film ne semble pas parler de ce que le titre évoque. Il y a bien tous les éléments d'un film d'horreur (d'un super film d'horreur d'ailleurs ), et même des éléments qui prêtent à rire, mais il y aussi toute une réflexion, et peut être même une critique, sur la consommation de masse et la structure de la famille américaine modèle...

A ce titre, le plus parlant est sans doute la fin,

► Afficher le texte

quand à l'hôtel, le père met la télévision hors de la chambre.

Il y a d'excellentes choses, et même si le film a un peu vieilli, il garde un panache certain. On sent que Steven Spielberg a beaucoup travaillé dessus .

[Spike]

Hier soir nous avons cédé aux sirènes de la promotion omniprésente du film "BABY SITTING"

Le fichier joint index.jpg n’est plus disponible.

Et on a bien fait !!!

C'est un film très marrant, à cheval entre "Hé mec, elle est où ma caisse" et "The Hangover" (Very Bad Trip), on rie beaucoup, et on n'a pas le temps de s'ennuyer.
En effet le rythme soutenu, et la vitesse à laquelle s'enchainent les... mésaventures ne nous laisse aucun répit, et c'est tant mieux !!

Le film ne tombe jamais dans le potache, ni dans la course à la surenchère, toutes les situations sonnent juste et au final je n'espère qu'une chose secrètement:

Que mes potes m'organisent un truc similaire pour mes 30 ans !!! Bon...euh... sans les gros coups de pressions quand même... ...ni ...la police

A préciser que ce film n'est pas une "grosse production" et qu'il est français, ça fait plaisir...

Vu le prix des places de ciné, je comprendrai que ceux qui ne cherchent que des grands films avec de beaux effets visuels n'y aillent pas.
Pour les autres je vous le conseille vivement, c'est un film pour toute la famille, je repense à ce couple de personnes âgées qui ont été menées presque de force par leur petite fille de 15 ans, et qui l'ont remercié à la sortie...

Alors c'est sûr, il n' y a pas des super effets spéciaux, pas de super réflexion sur notre société... (quoique), c'est juste un film très marrant et c'est bien là l'essentiel...

[Mr Sylvestre]

Pas mal de bons films en ce moment. Le choix entre films à gros budgets et petits films indépendants est parfois dur. Dans la seconde catégorie, j'ai été voir un film sorti le 23 avril qui heureusement était encore à l'affiche ici, States of Grace.



C'est l'histoire de Grace, une jeune femme à la tête d'un foyer pour adolescents à problèmes (pléonasme ?) aux Etats-Unis. On la voit évoluer au milieu d'eux et de ses collègues à l'expérience plus ou moins affirmée, avec une aisance et un charme incroyable. Attention, ce ne sont pas des adolescents qui auraient fait une fugue ou qui se sentiraient déprimés suite à une mauvaise note en maths. Non, il s'agit de problèmes légèrement plus graves, jamais expliqués directement.
A travers ses interactions avec les différents personnages, on en apprend plus sur chacun, et sur elle-même, la succession d'états par lesquelles elle passe, du calme au stress, de la peur au rire, du rire aux larmes. Ce que son entourage lui renvoie, comment elle se bat pour tenter de sortir ses pensionnaires des pires situations, son travail de médiation et d'animation.
A tout moment, une situation anodine peut dégénérer, on explique au début qu'il y a toujours un employé du centre "au portail", au cas ou un enfant s'enfuirait en courant, ce qui arrive souvent quand personne ne s'y attend. Les conflits entre les pensionnaires sont aussi parfois très violents autant que leur cause peut nous paraître ridicule ("il a parlé de ma mère" ou "je suis sûr que c'est à cause de lui que mon poisson rouge est mort")

Comme la raison pour laquelle ces adolescents sont ici n'est presque jamais donnée, on ne les voit pas comme des cas sociaux, mais des adolescents qui essaient de se poser les bonnes questions et d'y apporter les réponses les moins mauvaises, qui en tout cas seraient les leurs. Le travail avec les animateurs est très interactif, et on comprend vite pourquoi. Ils ne sont pas ici pour apprendre quelque chose, pour qu'un message leur soit délivré, pour qu'une main bienveillante les remette dans le droit chemin, mais pour trouver leur propre voie (c'est d'ailleurs peut-être pour ça que le Figaro a autant apprécié )

Bref, States of Grace, un film drôle et touchant, aussi attachant qu'un foyer rempli d'adolescents en quête de quelque chose. Et Grace est très jolie.
bande-annonce

[Ugo]

SOUS LES JUPES DES FILLES

La bande annonce du premier film d'Audrey Dana m'avait donné envie d'aller le voir, et bien je n'ai pas été déçu. Pour faire court c'est "Infidèles" avec l'humour et la raffinerie en plus .
Il s'agit d'un film choral, tendance bobo, qui suit 11 femmes durant quelques semaines. Une jeune mère de famille qui étouffée par sa vie de ménagère de moins 50 ans entame une relation avec la babysitter, une chef d'entreprise se cherche des amies, une conductrice de la ratp se décoince après s'être pris un poteau, ... etc.
11 portraits de femmes tout en charme, drôlerie, sensibilité, ... un vrai film de filles interdit aux gros lourds.
Je le conseille avec force.

[Inarius]

Under The Skin



Un film étrange, de Jonathan Glazer.
Je ne peux guère raconter l'histoire, car l'histoire du film ne raconte pas du tout ce qu'on vit lorsqu'on regarde le film (c'est comme essayer de raconter un Lynch ou un Kubrick, bien que ce film, tout en étant étrange ne leur ressemble pas).
Disons qu'il s'agit d'une réflexion sur la nature de l'humanité.

Ce film a très peu de dialogue, une bande son magnifique, une plastique magnifique, et comme actrice Scarlett Johansson dans un rôle vraiment intéressant.

Pendant tout le film, je me suis demandé où tout ceci nous menait, sans m'ennuyer pour autant. On est dans un état étrange, une suspension du temps, un espace confiné, comme le personnage principal, jusqu'aux dernières 20 minutes
Tout comme la vie d'Adèle il y a quelques mois, l'impression que me laisse ce film ne fait que grandir APRES l'avoir vu. C'est en tout cas certainement un grand film, qui ne laissera personne indifférent, un objet artistique original, qui ose des choses. Je serais curieux d'avoir l'avis de quelqu'un d'autre !

[missElder]

Zero Theorem, de Terry Gilliam.

Je suis sortie de la salle de cinéma avec des étoiles dans les yeux. J'ai passé une bonne partie du film avec un sourire béat sur le visage. C'était bien.

Dans un univers de SF futuriste fourmillant de références au monde actuel, et rempli de bruits, de sons, de publicités, de couleurs vives, de looks excentriques mais qui rappellent parfois notre monde, et d'esthétique néon, vit Qohen Leth, sorte de génie des mathématiques analytiques, assez excentrique, reclus dans son église qui lui sert de logement. Qohen attend un appel mystérieux, parle de lui en disant "nous" et craint tout contact physique. Et puis, Qohen est chargé d'une mission par le chef de son entreprise: résoudre le Théorème Zéro. Un théorème sur le Big Bang, rien que ça. Et de là, autour de tout ceci, se bâtit une réflexion, ou plutôt un questionnement, sur l'existence, sur l'individualité, le sens éventuel que l'on peut donner à la vie.

Avec un Christopher Waltz génial et un super casting. Avec un univers SF bien mené et fourmillant d'idées ainsi que de références (l'église Batman et les publicités du début du film sont très spirituelles). Dès la scène d'introduction, j'ai su que j'aimais ce film. Des trous noirs, des formules mathématiques, des néons, des fêtes futuristes bizarres, des pizzas musicales, des gens comme vous et moi dans un monde pas si différent finalement, bref, tout ce que j'aime et ce que je peux attendre de la SF. Et même mieux, parce que jamais je n'aurai l'imagination capable de créer tout ceci. De l'humour, de l'absurde partout, une quête de sens, Mélanie Thierry en tenue d'infirmière avec une perruque rose, Christopher Waltz qui parle à la première personne du pluriel et des mélanges de tons assez géniaux. Décors, costumes, visuellement c'est superbe. Et c'était un peu barré mais très intelligent. Sans doute ceux qui (contrairement à moi) ont vu beaucoup de la filmo de Terry Gilliam, à commencer par Brazil, auront peut-être moins d'enthousiasme ou plus de recul envers ce film, mais voilà, c'était un excellent moment. Des surprises, de l'imagination, de la science fiction comme on l'aime, une ambiance sonore soignée, des personnages barrés, c'était bien.

[Inarius]

Zut, je pensais aller le voir mais les critiques m'en ont dissuadé...et ce d'autant que ma copine a aimé aussi...

[Graoumf]

Pas grand chose à se mettre sous la dent ces derniers temps... j'ai loupé Zero Theorem dont l'affiche avait accroché mon oeil. Coup de bol, il passe encore dans 1 cinéma région parisienne (avec une séance ce soir). Du coup, je me suis rabattu sur les versions restaurés sorties cet été de vieux films primés et notamment Paris, Texas de Wim Wenders (palme d'or à Cannes en 1984). Club du 3ème âge dans la salle, et quelques quarantenaires. Je ne me souvenais plus que le rythme était si lent ; les avides d'actions devront s'accrocher en début de film pour avoir la chance d'assister à la dernière scène particulièrement émouvante.
Ca reste un des films que j'apprécie le plus (avec Lost In translation par ex), j'ai donc pris beaucoup de plaisir à me laisser porter par la musique de Ry Cooder.

Sinon, j'ai été voir le dernier Besson : Lucy. Je n'ai qu'un mot : nullissime.

[Anios]

Je viens de voir le second volet de Captaine America.
C'est plaisant (je l'ai bien plus aimé que le premier volet) et ça remplit son rôle de vidange à neurones. Bim boum pif paf patapoum et voilà. Du pur Marvel quoi, ni plus ni moins.

J'ai aussi vu Les 3 frères le retour.
Nullissime. Grotesque, grossier, long, ennuyant...un film à l'image de nos Inconnus ; vieillissant. Quel dommage pour notre bon vieux trio ! C'est décevant et dénué de leur humour bien décapant. A ranger à côté des Bronzés 3.

Bon...j'vais m'attaquer au Spider-Man 2 maintenant...

[Ailyn]

Le Conte de la Princesse Kaguya, de Isao Takahata :

L'histoire est librement inspirée d'un conte japonais : le conte du coupeur de bambou, je crois. Dans un Japon médiéval... Dans une bambouseraie, un paysan découvre une toute petite princesse qui s'endort... Il la ramène chez lui et lorsque sa femme la prend dans ses bras, la minuscule princesse se transforme en un petit bébé... qu devient, plus vite que la moyenne, une magnifique jeune femme que ses parents enverront intégrer le beau monde.


Un film au visuel surprenant mais néanmoins plaisant, avec une beauté toute à lui. Un bel adieu pour Takahata qui va, semble-t-il, de la même manière que Miyazaki, prendre sa retraite.
On peut comprendre le film de plusieurs manières et y voir différents messages qui sont véritablement multiples : entre la considération des femmes dans la société japonaise (de l'époque, et même actuelle ?), la question du bonheur, celle du choix, du choix personnel et unique...

Bref, un film intéressant, triste, parfois étrange... et d'une poésie savamment dosée.

[Inarius]

J'ai pour ma part beaucoup aimé Kaguya, que j'ai trouvé aussi plein de poésie et de tristesse.

[Ugo]

Sinon, j'ai été voir le dernier Besson : Lucy. Je n'ai qu'un mot : nullissime.

Pas d'accord, j'ai été voir ce film avec une amie et nous nous sommes bien amusés. Quand on va voir un Besson, on sait très bien que le scénario sera minimaliste. On y va pour l'action, et on est servi et quasi sans temps mort puisque la durée du film n'excède pas 1h30 et on voit bien qu'il s'est fait plaisir .

[Anios]

Bon bon bon...The Amazing Spider-Man 2, je fais rapidement l'impasse dessus, je ne l'ai pas aimé du tout ; ces acteurs avec leur tronches tout droit sorti de Beverly Hills...Spidey qui passe plus pour un rigolo de service qu'un héros...Electro, un méchant bien insipide à mes yeux...Y a que 2 trucs qui m'ont plût : les effets spéciaux (absolument somptueux) et le bouffon vert (absolument machiavélique ! >:'3 ).

J'ai aussi vu Supercondriaque. Sympathique mais sans plus. Cela ne vaut pas Les Ch'tis, mais pour une comédie française (genre au combien dénué d'intérêts/bonnes idées pour ma part), le film est assez plaisant ; plutôt drôle (encore une fois tout tient grâce au duo Kad/Danny), une histoire rocambolesque et pas trop de longueurs. Un bon moment à passer.

Puis, j'ai enchaîné sur The Expendable 3. Un fiasco total. Je ne suis pas contre -au contraire- les films à castagne sauvagement "burnés". Les 2 premiers opus étaient plutôt réussi dans leur genre (le premier pose les bases des "papy-musclés", le second améliore et corrige le tout). Ce troisième épisode se veut TROP burné sur le casting ! En plus des vieux de la vieille qu'on ramène TOUS, voilà qu'on nous file une brochette de nouveaux (dont une femme, yes, la championne poids coq de l'UFC) et des guests star, pas piqués des verts (Mel Gibson, Harrison Ford, Antonio Banderas, Wesley Snipes).
Et, c'est un vrai souci finalement ce casting ultra prestigieux ! Car évidemment, il faut donner un bout de temps à chacun...du coup, il n'en reste pas des masses pour poser un simili scénario, les personnalités et relations. Ca va trop vite, c'est bâclé ou carrément esquivé (notamment pour Ronda, je suis très déçu que pour une première "bourrinne" féminine, ils aient loupé le coche sur ces dialogues...ces prestations physiques sont par contre aussi bien montrées/filmées que tout autres vedettes en close combat).
Les effets spéciaux sont ridicules. La palme revient aux explosions foirées et aux hélicos qu'on voient clairement être "motion capturés". L'intensité du film ne se ressent pas. La musique est complètement oubliables, tout comme les dialogues.
Par contre, une grosse mention à Mel Gibson, qui joue magnifiquement son rôle, sûrement le meilleur de tout le casting !

Et enfin...je viens à l'instant de finir de voir Need For Speed. Un film adapté d'un jeu vidéo, aïe d'avance ! Un jeu vidéo où le but c'est de rouler à fond la caisse tout le temps, double aïe !
Pour ceux qui ne le savent pas, il existe 2 genre de Need For Speed ; le underground, typé très wesh wesh tuning (cf Fast & Furious) et le course poursuite (aller de A vers B avec circulation, adversaires et police). Amateurs d'underground, passez votre chemin, ce film NFS se base plutôt sur la course poursuite.
L'histoire est anodine et juste un prétexte pour voir des bagnoles de lux rouler à fond en contre-sens avec la police aux fesses. On passe les dialogues, les jeunes acteurs (moyenne d'âge 25ans à tout casser) avec leurs mauvais jeux (mention spécial à Michael Keaton, qui joue comme un molasson et ne sert à rien du film ). Tout l'intérêt du film réside dans les voitures (somptueuse sur tous les bouts...mon coeur hésite entre la Lamborghini et la Mustang) et les courses.
Et là dessus, on est loin de Fast & Furious. Loin mais dans le bon sens, un cran au dessus. C'est rapide, racé, dynamique et diablement bien filmé ! Très peu de faux plans. Les poursuites avec la police sont pas mal, mais plutôt exagérés....m'enfin, Hollywood quoi !

Bref, si vous aimez le vroum vroum sans les néons, foncez ! Et pas besoin de votre cerveau.

[missElder]

J'ai été voir Paris, Texas la semaine dernière, je ne pouvais pas manquer ça. J'y étais dans un cinéma d'art et d'essai où en général il y a deux autres personnes avec moi dans la salle, mais cette fois près de la moitié de la (certes petite) salle était remplie. Principalement par des personnes de plus de 50 ans il faut le dire, mais c'était peuplé. Comme le dit ma voisine "c'est Paris, Texas quand même". Eh bien, tout ce que je peux dire, c'est que je comprends pourquoi. C'est le film préféré d'une de mes amies alors cela faisait longtemps que j'en entendais parler, et grands dieux, que c'est beau. A part le côté insupportable du gamin pendant ses cinq premières minutes d'apparition, et l'accent français trop caricatural de l'actrice qui joue Anne, je n'ai strictement rien à reprocher à ce film. La musique, les couleurs, cette façon de filmer l'Ouest américain, cette délicatesse dans le traitement de l'histoire, je n'ai rien à dire. Rien. De l'humour touchant et une histoire splendide. Une histoire qui se dévoile à son rythme, c'est lent, c'est beau, c'est délicat. Et puis Nastassja Kinski, absolument magnifique. De la scène inaugurale et muette à la scène finale, j'ai été enchantée. Un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.

J'ai aussi vu Orange Mécanique quelques temps auparavant et, passé le malaise des premières scènes, c'était également un très bon film. Intelligent, acerbe et au propos très parlant. Bien sûr certaines choses ont pu vieillir dans cette façon de faire du cinéma mais je comprends pourquoi Kubrick est considéré comme un précurseur, un créateur et un des plus grands réalisateurs qui soient. C'est un peu daté mais c'est toujours un grand film iconoclaste.

Et sinon, j'ai été voir le tout récent Les Gardiens de la Galaxie et ce fut une excellente surprise! J'y allais simplement parce que j'aime bien Vin Diesel (et je me suis fait avoir, ma petite soeur refusant de voir les films en VO à cause des sous-titres), et je ne m'attendais à pas grand-chose, mais j'en suis ressortie très satisfaite. Les dix premières minutes sont assez médiocres et m'ont fait craindre le pire, c'était très série B, mais ensuite le niveau remonte drastiquement à partir du moment où le personnage de Chris Pratt se met à danser avec son walkman au milieu d'une planète abandonnée et inhospitalière. C'est là que l'esprit du film se révèle : c'est uniquement un divertissement et rien d'autre, au scénario anecdotique et sans aucun enjeu (on n'est pas dans les prétentions morales d'un Batman version Nolan), mais c'en est un de qualité. On rigole franchement à de nombreuses reprises, la salle était hilare une bonne partie du film. L'humour est potache mais avec beaucoup d'autodérision et d'envie de faire du "cool". La musique dédramatise absolument tout et transforme tous les enjeux possibles en du simple fun en boîte. C'est très drôle, inventif, aux rebondissements soignés, ma soeur de 14 ans m'a dit "c'est bien plus drôle que Avengers", beaucoup de répliques sont cultes, ça ne se prend pas la tête une seule seconde et ça le fait avec brio. C'est plus une comédie d'action qu'un vrai film de super-héros, mais franchement, on s'en moque, c'était fun et drôle et j'en reprendrais bien.

[Inarius]

Marrant, j'ai justement vu Paris Texas il y a 3 semaines (il passait également dans mon cinéma d'art et essai). Je l'ai trouvé bien - mais lent. Très lent.

[Mr Sylvestre]

Pourquoi elle l'a vue à ton avis ? C'est un complot, que dis-je, une machination. Il y a une puissance occulte qui veut que j'aille voir Paris-Texas de Wim Wenders. Pour l'instant, comme je ne l'ai vu à l'affiche nulle part, je tiens le coup. Pour l'instant.

Si personne ne m'accompagne voir le Conte de la Princesse Kaguya, je n'irai pas. Non, j'irai voir Les Combattants, et j'en parlerai ici. Porcinet qui s'en dédie.

EDIT : ah ouais, complètement oublié ce post, je comprends pourquoi Smidge m'a posé la question ce matin. Fou les bêtises qu'on peut écrire.

J'ai donc été voir seul le Conte de la Princesse Kaguya, après avoir lu ici les commentaires à son propos, et même si je ne peux pas dire que, je suis vraiment déçu, je m'attendais à un peu mieux. Ce qui est vraiment intéressant, ce sont les graphismes. Le style n'est pas celui des séries d'animation japonaises classiques, ni des Miyazaki, il est bien mieux léché. Pendant tout le début, j'avais l'impression de me balader dans un musée japonais et de passer d'estampe colorée en estampe colorée. Le trait est souvent un peu trop crayonné, les couleurs ne sont jamais en trop, là où on avait l'habitude de nous en mettre plein les yeux avec la splendeur de la nature japonaise, Isao Takahata travaille à l'économie. C'est simple, c'est beau.

Le problème, c'est que le scénario aussi a été travaillé à l'économie. Le début m'a paru trop long, bon, d'accord, elle grandit, mais on n'avait pas besoin de voir chacune des transformation et les nouvelles compétences acquises. Une ou deux ellipses auraient suffi. Elle grandit aussi vite qu'un bambou, d'accord, pas besoin de nous le répéter toutes les cinq minutes. Ça manque un peu de fond, j'ai trouvé les premières minutes belles mais gnangnan.

► Afficher le texte

Ne sachant pas où cette histoire allait le mener, le mec aux manettes s'est dit "on va en faire une vraie princesse, la pousse de bambou, on va l'envoyer à la ville, elle va rencontrer du beau monde, ça va rendre mon histoire plus intéressante". Et comment il y va à la ville, le pauvre coupeur de bambou ? Bah il trouve de l'or dans les bambous, normal quoi. Puis personne ne le lui pique, il arrive même à le vendre (on sait pas trop à qui), et à acheter une grosse maison en ville. Il y fait ce que font les nobles : rien.
Sa femme fait quand même la popote et du jardinage parce qu'elle est moins paresseuse que lui.
Y a un type qui se pointe et qui trouve un nom à pousse de bambou : Kaguya. Et elle va faire quoi la Kaguya ? Nous sommes au moyen-âge, c'est une femme, elle va donc se trouver un mari. Enfin, on va lui trouver un mari. Sauf qu'elle ne se laisse pas faire comme ça, elle remet en cause sa prétendue "éducation" (des cours de maintien et des séances de maquillage) et tourne en dérisions ses prétendants, retourne leurs flatteries contre eux, leur fait payer cher leur bêtise de mââââle (y en a même un qui mérite un Darwin Award avec son kauri), ça leur apprendra à essayer de s'incruster dans SON histoire. C'est le passage le plus sympa, les dialogues sont vraiment savoureux.
Puis l'empereur arrive, et là je me suis dit, dans le conte original, elle doit se refuser à lui et est obligée de se donner la mort. Parce que dans cette version, c'est complèèèètement what-the-fuckesque. Du grand n'importe quoi. Son pote le potier/voleur du début imagine qu'elle revient et qu'elle veut l'épouser, ils décollent, font une balade super longue à travers les airs, c'est tigre et dragon sans la baston, finalement elle tombe dans la flotte, le potier/voleur se réveille, et, oh ! "it was just a dream !".

En vrai ce sont les Luniens bouddhistes qui viennent avec leur nuage géant la ramener sur la lune. Ils lui foutent le manteau des plumes de l'oubli sur les épaules, et en avant ma fille, retour à la maison. Même si c'est très inventif, très beau, j'ai trouvé ça d'une longueur épouvantable.

Si on arrête au passage avec l'empereur et qu'elle se bute, ça fait une morale terrible : "Non, les filles, vous n'êtes pas obligées d'obéir." Là, franchement, je ne sais pas quoi en penser. On glisse du conte pour enfants au roman médiéval d'anticipation japonais, un genre très peu connu, et pour cause.


Comme mon esprit avait le temps de vagabonder à la fin de cette histoire bizarre, je me suis amusé à imaginer un autre destin pour princesse de bambou. Elle aurait pu suivre le peuple des forêts dans lequel elle évoluait au début et maline comme elle est, améliorer leurs conditions de vie, leur permettre de voyager un peu, je sais pas, en Corée, en Mandchourie, pourquoi rester au Japon ? Apprendre un métier, devenir charpentier de marine, découvrir le vaste monde et rencontrer ses habitants, puis revenir voir ses parents, ouvrir une MJC dans la bambouseraie et raconter aux jeunes du coin comment c'est ailleurs. Elle aurait ainsi pu envoyer les luniens se faire voir sur une autre planète et mourir heureuse. Que son corps se mélange à la terre et que de ce mélange naisse un joli bambou.

[Mr Sylvestre]

J'ai été voir Paris, Texas la semaine dernière, je ne pouvais pas manquer ça. J'y étais dans un cinéma d'art et d'essai où en général il y a deux autres personnes avec moi dans la salle, mais cette fois près de la moitié de la (certes petite) salle était remplie. Principalement par des personnes de plus de 50 ans il faut le dire, mais c'était peuplé. Comme le dit ma voisine "c'est Paris, Texas quand même". Eh bien, tout ce que je peux dire, c'est que je comprends pourquoi. C'est le film préféré d'une de mes amies alors cela faisait longtemps que j'en entendais parler, et grands dieux, que c'est beau. A part le côté insupportable du gamin pendant ses cinq premières minutes d'apparition, et l'accent français trop caricatural de l'actrice qui joue Anne, je n'ai strictement rien à reprocher à ce film. La musique, les couleurs, cette façon de filmer l'Ouest américain, cette délicatesse dans le traitement de l'histoire, je n'ai rien à dire. Rien. De l'humour touchant et une histoire splendide. Une histoire qui se dévoile à son rythme, c'est lent, c'est beau, c'est délicat. Et puis Nastassja Kinski, absolument magnifique. De la scène inaugurale et muette à la scène finale, j'ai été enchantée. Un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.

Mince, une fois de plus, je pense exactement la même chose. Sauf que y avait pas trop de personnes de plus de 50 ans dans la salle.J'ai bien aimé l'accent de la française, Aurore Clément, j'arrivais à comprendre tout ce qu'elle disait sans lire les sous-titres et le gamin avait beau m'énerver un peu, bah, un gamin à cet âge-là par définition est énervant. J'ai trouvé l'évolution un peu brusque "j'aime pas mon papa"/"j'aime mon papa", mais c'est vraiment un détail. De toute façon, y a Al de Code Quantum. Aaaaalllll ! C'est Dean Stockwell. Le reste ne compte guère.

Je vais laisser ça murir un peu, et je ferai ma critique demain. Y a Jeux Interdits aussi ! coeur coeur coeur, ne serait-ce que pour la musique.
Et Boyhood, qui a l'air très bien. Bien, mais long.

J'ai vu Black Coal, critique à écrire également. Si quelqu'un pouvait parler d'un film qu'il a déjà vu, ça m'arrangerait, déjà que je double-poste, je m'en voudrais de triple-poster.

[Inarius]

J'ai vu Black Coal (explosion de feu d'artifice en plein jour, en chinois) il y a quelques mois. Je peux pas poster sur tous les films que j'ai vu, sinon j'aurais pas fini car j'en vois beaucoup...

J'ai aimé, j'ai trouvé ça très "film noir" (en dehors des poncifs qu'on lit dans les journaux quoi il y a beaucoup d'allusion au film "Le 3ème homme" à cause de 2 scènes qui sont il est vrai très belles, cette comparaison n'est donc pas totalement inutile), avec la femme fatale, des éclairages très marqués, la présence de la nuit, de la saleté, l'ambiance glauque, le flic-pas-vraiment-flic.

au sujet de Kaguya, tu n'y es pas du tout. Le conte existait DEJA c'est un conte traditionnel, ça sert à rien de râler contre l'histoire qui est trop ceci ou trop cela, c'est une adaptation ! Ils ne peuvent pas réécrire l'histoire !
Je vais aussi voir les Combattants demain soir, on pourra comparer nos expériences ! Il m'a l'air intéressant.

EDIT : je l'ai vu, j'attendrai que tu postes pour poster ma critique, je veux pas t'influencer Mais j'ai aimé.

[Spike]

J'ai aussi vu Les 3 frères le retour.
Nullissime. Grotesque, grossier, long, ennuyant...un film à l'image de nos Inconnus ; vieillissant. Quel dommage pour notre bon vieux trio ! C'est décevant et dénué de leur humour bien décapant. A ranger à côté des Bronzés 3.

Je voudrais intervenir car je ne suis pas totalement d'accord avec ça...

Alors oui ce film est loin d'être au niveau du premier qui est cultissime !!
Oui c'est long, oui c'est pas terrible mais il y a quand même quelques fulgurances qui font éclater de rire...
Après c'est sûr qu'on aurait pu s'attendre à mieux de la part des Inconnus, mais si on regarde bien leur filmographie de près... Seuls Les 3 frères et peut-être Le pari sont de vrais bons films...
parce que Mme Irma ou Antilles sur seine c'est pas tiptop non plus...


Sinon j'ai vu Nos pires Voisins ce week-end au cinéma....

Le fichier joint index.jpg n’est plus disponible.

C'est NUUUUUUUUUUL !!!
N'y allez surtout pas !!
Je suis déçu pour Rose Byrne, qui est d'habitude une très bonne actrice (et très....jolie !! ce qui ne gâche rien ) mais franchement là elle aurait du éviter de tourner ce film...
Elle joue plutôt bien, et les autres acteurs aussi mais franchement l'histoire est nulle...
Il font des blagues qui parlent de phallus toutes les 2 sec, les gags sont vus et revus (dans des films pas toujours terribles d'ailleurs) et ça part en live...

Je le conseille à toutes celles et ceux qui veulent se rincer l'oeil sur Zac Effron, qui passe plus de la moitié du film torse nu.
Certes il a une belle plastique le lascard, mais c'est le seul argument positif sur ce film...

[Mr Sylvestre]

C'est clair, nos pires voisins, ça sentait pas très bon. Mais le retour des 3 frères aussi, hein. J'aurais voulu y croire, me dire qu'ils avaient encore des idées, de la légèreté, un peu de fraîcheur, mais au vu de la critique de Anios... c'est peut-être pas si pourri que ça, mais on ne peut pas s'empêcher de comparer avec ce qu'ils ont fait avant, et c'était tellement bien, les Inconnus

EDIT : je l'ai vu, j'attendrai que tu postes pour poster ma critique, je veux pas t'influencer Mais j'ai aimé.

Tu parles à qui là Inarius ? Si c'est à moi que tu parles, quel film tu veux que je voie ? Hum, si c'est les Gardiens de la Galaxie, c'est non. Je regrette, mais dans la vie, il faut savoir dire non.


Je poste parce que j'ai vu le film "Revenge for Jolly". Mon grand cousin m'en avait parlé. Enfin, il m'a juste dit que c'était avec le mec qui peut se rendre invisible dans les misfits (série anglaise rigolote). Voilà, il perd son chien, enfin, quelqu'un le lui tue, et son chien qui s'appelait "Jolly" était la chose qui comptait le plus au monde pour lui.
Tout est donc dans le titre : il va essayer de venger son chien, Jolly. Très très drôle, la plupart des répliques et des évenements tombent à rebrousse-poil. Et ce mec est quand même vachement touchant avec son chien. J'ai honte, mais je me dis que son chien valait même peut-être mieux que... je ne peux pas en dire plus. Ce film est what-the-fuckesque.
Il y a un acteur clé du Seigneur des Anneaux qui joue dedans. Saurez-vous le retrouver ?


J'ai vu Bird People aussi. Très beau film, même si quelques réserves. J'en parlerais bien si j'avais moins la flemme et moins de trucs à lire.

[Althéa]

Albert Nobbs : en Irlande au XIX siècle, une femme se déguise en homme pour travailler pendant trente ans comme domestique. Elle économise pour s'acheter un bureau de tabac. Il lui manque peu d'argent et elle a presque atteint son but mais voila ... Suite à une rencontre plus qu'inattendue, elle réalise qu'il manque une donnée essentielles à son bonheur : l'amour. La voila (sous ses habits d'homme évidement) en quête de l'âme soeur.
Albert Nobbs parle un peu de l'homosexualité et de travestissement, mais ce n'est pas le propos du film. C'est plutôt sur la condition de la femme qui n'existe pas à cette époque si elle n'est pas mariée. C'est assez intéressant à ce niveau. Il n'y a pas trop de pathos, c'est tout en finesse, bien joué. Très peu d'action en fait, beaucoup de ressenti. J'ai trouvé les acteurs (Glen Close en tête) remarquable. Bon, ce n'est pas un film drôle et ça se termine en demi teinte mais bon.