La Couronne de Cuivre

Il promit au cheval d'essayer de rentrer un peu plus tôt pour l'amener au dehors du village en fin d'après-midi mais il sentait Ombrage impatient et déçu : un cocktail dangereux qu'il ne faudrait pas laisser monter en pression longtemps sous peine d'une catastrophe.

Il laissa finalement son cheval un peu à contrecœur avant de se diriger d'un bon pas vers la sortie du village puis vers la forêt, saluant les personnes sur son passage mais ne cherchant certainement pas à engager de conversation.

Nul ne chercha à l'arrêter et il se retrouva rapidement au coeur de la forêt, identique à ce qu'il avait laissé la veille. Il connaissait le chemin, désormais, et avançait d'un bon pas. il atteignit en deux heures la zone où les arbres devenaient immenses, superbes, semblant le contempler depuis leurs nombreux siècles d'existence. Il reconnut les petites zones où le sous-bois était plus dense, entrelacs de buis, chênes verts et frênes, et retrouva le ruisseau, qu'il remonta jusqu'à l'endroit où il avait travaillé la veille.
L'amoncellement de squelettes était toujours là. La panthère aussi, certainement, même s'il ne la distinguait pas dans les feuillages. Mais il lui sembla, dès le premier regard, que quelque chose avait changé. Il avait la vague impression qu'il y avait davantage d'ossements... Pas beaucoup plus, pourtant. C'était une sensation assez floue...

Il fronça les sourcil, perplexe, mais ne se laissa pas pour autant distraire : la zone était beaucoup trop dangereuse pour se laisser perdre en conjectures et hypothèses. C'est donc en restant très attentif aux sons environnants et aussi aux éventuels mouvements en hauteur comme au sol qu'il s'approcha de l'amoncellement, cherchant à déterminer s'il voyait des traces de morts récentes parmi les ossements se trouvant encore dans le lit du ruisseau. Y avait-il aussi des traces dans le limon ?

De premier abord, il n'y avait pas vraiment d'ossements récents, non. Mais il était quasiment certain que le squelette humain qu'il avait identifié était davantage recouvert d'autres ossements que la veille, à son départ. Et, inversement, la pile d'ossements qu'il avait créée en empilant les squelettes semblait avoir diminué. Comme si, durant la nuit, quelqu'un ou quelque chose avait entrepris de faire le travail inverse du sien. A l'odeur, il finit par trouver une charogne toute récente, cachée sous plusieurs des squelettes.
Attentif à ce qui l'entourait, il avait la nette sensation qu'un regard était posé sur lui. Un regard inamical. Peut-être n'était-ce que la panthère... Il ne détectait en revanche aucun mouvement nulle part, ni au-dessus de lui, ni dans les buissons de ronces alentours.

Il doutait pourtant que ce puisse être le fait de la panthère ce qui l'incita bien évidemment à redoubler de prudence et de vigilance. En cela, il regrettait réellement que Première Neige n'ait pas pu l'accompagner : elle était douée pour faire le guet et détecter bien avant lui tout changement anormal. Mais il devait composer sans cette aide précieuse aussi ne s'attarda-t-il pas sur la question.

Il prit tout de même le temps de prier intensément la dame des bois avant de se remettre au travail : il avait l'intention de dégager les ossements avant peut-être de les enterrer pour éviter que son travail ne soit à nouveau gâché après son départ.

Il travailla une heure sans être dérangé par quoi que ce soit, excepté cette sensation d'être observé. Il était difficile de savoir s'il s'agissait d'un simple animal, d'un humain, ou d'une entité malfaisante... car il s'agissait d'un être malfaisant, ça ne faisait aucun doute.
Au bout de ce laps de temps, il avait enlevé tous les ossements, anciens ou récents, recouvrant le squelette humain, et s'apprêta à dégager celui-ci. Mais à peine eut-il posé la main dessus pour sa macabre besogne qu'il entendit un feulement au-dessus de lui. L'instant d'après, la panthère était sur lui...

Kasumi faillit bien être complètement surpris et pris au dépourvu tant l'heure passée à travailler avait relâché une partie de sa vigilance. Il n'eut bien sûr pas le temps de s'interroger sur le lien entre la découverte du squelette humain et l'attaque de la panthère, tout occupé qu'il était à défendre sa vie.

Et une nouvelle fois il doutait que son armure de cuir puisse empêcher les griffes et les crocs de la créature de le transpercer. Non, il devait à nouveau compter sur ses seuls réflexes dans ce nouveau combat qu'il devina sans merci.

La panthère était vive, mais, comme la veille, elle se trouva déstabilisée d'avoir affaire à forte partie. Les épées du rôdeur gênaient ses attaques, l'obligeant à le contourner, ce qui lui faisait perdre en efficacité puisque Kasumi avait davantage de temps pour esquiver. Elle bondit deux fois, trois fois, et faillit écoper d'une blessure qui freina ses ardeurs. Comme la veille, elle se réfugia à nouveau dans les branches au-dessus d'eux.
Mais cette fois-ci, loin de laisser le rôdeur tranquille, elle attaqua à nouveau, juste au moment où il faisait mine de déplacer le squelette humain.

Mais le demi-elfe n'était décidément pas né de la dernière pluie et s'attendait à ce que l'animal tente pareille manœuvre tôt ou tard. Il attaqua donc à son tour pour tenter de déstabiliser la panthère avant qu'elle ne reprenne ses marques. Et si ce premier assaut le mettait en danger, il sentait qu'il devait abréger le combat sous peine de commettre - tôt ou tard - une erreur fatale.

Le combat fut rude. L'animal était leste et esquivait sans effort les attaques du rôdeur, contre-attaquant aussitôt par derrière. Elle semblait décidée, cette fois-ci, à ne pas abandonner la lutte avant d'avoir vaincu son adversaire. Kasumi écopa d'une sérieuse blessure avant l'avant-bras, avant de parvenir, en contre-attaquant, à blesser l'animal à son tour d'un coup d'épée. Mais même blessée -ou peut-être rendue folle de rage par la douleur-, la panthère continua d'attaquer, sans relâche, jusqu'à écoper d'un second coup d'épée, plus grave, dans le flanc. Elle s'affala au sol, feulant et crachant, le regard fou, haineux, tandis que le sang s'écoulait de la plaie. Elle n'avait plus la force de se mouvoir mais ne quittait pas des yeux le rôdeur, semblant chercher encore un moyen de poursuivre ses attaques.

Diminué par la grave blessure qu'il avait récoltée à l'avant-bras malgré ses protections, le demi-elfe ne tergiversa pas et ne perdit pas de temps à profiter de son avantage gagné de haute lutte : la panthère était bien trop dangereuse et peut-être même corrompue aussi lui donner la mort était un acte presque charitable. Il ne tergiversa pas et, sans haine aucune, dans un mouvement fluide, il fit jouer ses épées tout en se maintenant hors de portée des pattes de l'animal, visant le cou pour lui porter un coup mortel.

L'animal s'effondra enfin, sans vie, le sang coulant à flots de ses blessures. Kasumi aurait juré que son dernier regard était pour l'amas d'os sur lequel elle semblait veiller -à moins qu'elle ne veille particulièrement le squelette humain.
Il entendit, sur les branches au-dessus de lui, les cris d'un vautour qui lorgnait la scène avec intérêt. Mais c'était la seule manifestation de vie alentour. Le silence était presque total dans cette partie de la forêt. Trop profond. Anormal.

Le rôdeur était toujours les sens aux aguets, guettant le moindre bruit, le moindre mouvement, mais la tension du combat était retombée. Et avec elle la douleur se faisait bien plus vivement ressentir : celle de la blessure de son bras mais aussi la tristesse d'avoir dû tuer une créature de la nature, somme toute vaillante et courageuse. Son lien avec le squelette humain semblait maintenant évident et il ne put s'empêcher de se demander si elle ne cherchait pas simplement à le protéger, quel qu'il fut. Il faudrait l'enterrer honorablement elle aussi. Est-ce que le corps allait ensuite lui livrer des indices ? Sur la façon dont l'homme était mort pour commencer...

Dans l'immédiat cependant, le demi-elfe s'attela en tous cas à la tâche nécessaire mais douloureuse de nettoyer et de bander sa plaie. Après avoir évalué les dégâts subis...

Sa blessure était douloureuse, la plaie large et impressionnante à voir, mais assez peu profonde finalement : elle cicatriserait sans problème avec un bon bandage et des soins quotidiens pendant quelques jours.
Quant au squelette, il était ancien -peut-être vieux de deux ans- mais en assez bon état général. Néanmoins, le rôdeur eut bien du mal à y trouver des indices sur la façon dont il était mort. Les os étaient intacts, mais il ne pouvait pas en déduire grand-chose...

Songeant en cet instant à sa mère, le demi-elfe se demanda si la panthère n'avait pas pu être le compagnon animal du défunt. Il chercha donc à étayer cette hypothèse en recherchant délicatement des marques de morsures sur les os. Si la panthère n'avait pas rongé les os, l'hypothèse qu'elle gardait la dépouille prendrait un peu plus de poids. Sans toutefois être confirmée.

Une fois cette vérification faite, il avait l'intention de ménager une sépulture au squelette, peu importait à qui il appartenait, ami, ennemi ou simple voyageur malchanceux...

Les os ne portaient aucune marque caractéristique, que ce soit de morsure ou d'autre chose. Mais le rôdeur n'était pas spécialement versé en analyse de dépouilles, aussi aurait-il eu du mal à dire s'il s'agissait d'un meurtre ou d'un accident. Néanmoins, le fait était que ce squelette était plutôt mieux conservé que ceux qui l'entouraient : la plupart des ossements anciens avaient été démembrés ou endommagés, contrairement à ceux-ci. Ce qui pouvait effectivement aller dans le sens de son intuition que la panthère protégeait la dépouille.
Aménager une sépulture était une bonne idée, mais difficile à mettre en oeuvre : l'environnement immédiat était un fouillis de taillis et de ronces, et il serait difficile de creuser, même en s'éloignant un peu vers une végétation moins dense, au milieu de tant de racines. En outre, les pierres étaient relativement peu nombreuses dans le secteur. Il restait la solution de chercher si l'un des arbres les plus anciens, à quelque distance, dissimulait un creux parmi ses racines, par-dessus lequel il suffirait d'amasser des branchages et des pierres.

Kasumi chercha malgré tout un endroit qui pourrait accueillir, même temporairement, la dépouille. Il sentait que c'était un geste de plus dans la purification de la zone corrompue. Un geste au moins aussi important que de dégager les derniers ossements d'animaux et autres racines perturbant le cours d'eau. Au besoin, les outils qu'il avait récupérés - notamment une hachette - devait l'aider à dégager les ronces. Il n'en oubliait pour autant pas les règles de prudence, scrutant régulièrement les alentours et la canopée pour prévenir toute attaque.

Il finit par trouver un creux entre les racines d'un arbre immense, qu'il put creuser davantage pour obtenir une sépulture de taille convenable, suffisante pour accueillir le squelette humain et celui de la panthère. Il recouvrit de tout de pierres et d'humus avant de revenir au ruisseau obstrué, entouré de ronces et de taillis denses et sombres. Le temps avait filé vite et il était déjà l'après-midi, mais il devrait avoir fini sa tâche macabre d'ici deux ou trois heures.
Le silence près du ruisseau était toujours aussi pesant, l'incitant à rester sur ses gardes. Et ce furent ses sens aux aguets qui l'avertirent d'une présence, au cœur du taillis face à lui. Quelque chose bougeait. Une créature probablement aussi grande qu'un humain.

Le demi-elfe n'interrompit pas son travail mais ne perdait pas de vue la zone où il avait vu la forme se mouvoir. Etait-ce un autre prédateur qui attendait qu'il ait le dos tourné pour tenter de le surprendre en l'attaquant ? Le rôdeur hésita en tous cas sur l'attitude à adopter : entre se montrer offensif en s'approchant du buisson et celle de faire comme si de rien n'était en espérant avoir un meilleur aperçu sur cette nouvelle menace.

Il n'eût pas à attendre longtemps pour savoir de quoi il s'agissait : la créature surgit soudain du buisson, épée en main. Il s'agissait d'un squelette, aussitôt suivi par un autre. Le premier portait un restant d'armure rouillée sur les os, le second était moins impressionnant. Peut-être y en avait-il d'autres : ce genre de créature n'était malheureusement pas rare dans la forêt maudite.
Mais il n'eut pas le temps d'observer davantage ce qui arrivait : il lui fallait se battre.

En temps normal, deux squelettes ne lui auraient posé aucun problème et il aurait pris le temps de s'interroger plus avant sur leur provenance mais le rôdeur était blessé et il le savait : il allait devoir se battre avec une seule main ce qui était toujours un risque. Il préféra donc mettre toutes les chances de son côté avant de charger bille en tête et laissa ses adversaires venir à lui en reculant prestement pour mettre un arbre dans son dos : ainsi il réduisait les risques de se retrouver encerclé par d'autres adversaires et il comptait également sur la lenteur relative des deux squelettes pour gagner quelques secondes à en affronter un seul à la fois.

Les créatures ne brillaient ni par leur dextérité, ni par leur intelligence, aussi firent-elles exactement ce qu'il avait escompté : le premier, un peu plus rapide dans ses mouvements, s'avança vers lui, engageant le combat, tandis que son comparse était encore à quelques mètres derrière lui.
Il avait une armure et portait des coups puissants, mais le rôdeur n'avait aucune difficulté à les esquiver. La seconde esquive lui permit de porter un revers de son épée qui disloqua le bras de son adversaire -malheureusement son bras non armé. Le second squelette, après un instant d'hésitation, s'efforçait de se décaler pour se placer plutôt de côté, pour pouvoir attaquer à son tour.

Après avoir pris la mesure de ces adversaires et parce qu'il ne pouvait pas se risquer à les combattre sur deux fronts, le demi-elfe fit jouer sa vitesse et sa précision contre la lenteur des deux mort-vivants : il adopta donc une nouvelle stratégie, celle de tourner autour de ses adversaires en enchaînant attaques et retraites éclairs : la meilleure défense étant parfois l'attaque.

Il était nettement plus rapide et efficace que ses deux adversaire, et mit rapidement hors de combat le squelette sans armure. Il ne lui restait, dès lors, plus qu'à régler son compte au premier, ce qu'il fit sans difficulté.
Malheureusement, sa victoire ne fut qu'éphémère : alors qu'il revenait près de ce qui restait de l'amas d'ossements, il vit apparaitre d'autres morts-vivants. Deux squelette et une créature à l'aspect répugnant, goule ou blême peut-être. En train de converger vers lui...

S’il n’avait pas été blessé ou dans un lieu aussi hostile, il ne se serait pas inquiété de ces nouveaux adversaires somme toute gérables mais il n’avait pas l’intention de prendre le moindre risque : l’arrivée d’un second groupe laissait à imaginer qu’il pouvait en arriver d’autres et il avait promis à Sylvia de se montrer prudent. Il décida donc du temps qui lui restait pour chercher un arbre qu’il pourrait escalader même avec un bras partiellement invalide. Une fois qu’il serait hors de portée des coups des mort-vivants, il pourrait normalement les abattre les uns après les autres avec son arc et surtout vérifier que d’autres créatures ne convergeaient pas déjà vers sa position.

Trouver un arbre à escalader n'était pas si évident : les taillis et ronces environnants ne s'y prêtaient pas, et les très grands arbres un peu plus loin au sud manquaient cruellement de branches basses. Il finit néanmoins par trouver ce qu'il cherchait : un bouleau adossé à un grand chêne lui permit de prendre de la hauteur. Certes, l'escalade avec un bras blessé n'avait rien d'évident, mais il lui suffit de quelques instants pour se mettre hors de portée de ses adversaires dépités. Ceux-ci restèrent au pied de l'arbre pour guetter sa descente, cibles faciles pour ses flèches.
Mais bien lui en avait pris de se soustraire ainsi au danger. Depuis son perchoir, il devinait d'autres mouvements, dissimulés par les feuillages. Peut-être d'autres morts-vivants... qui semblaient en tout cas venir dans sa direction.

Une attaque d'une telle ampleur ne pouvait pas être le seul fait du hasard et le demi-elfe commença à s'inquiéter qu'il puisse y avoir une volonté à l'œuvre et qui cherche à le chasser des abords du ruisseau et de son sinistre cimetière. Mais peut-être son intervention avait-elle suffi à provoquer l'attaque des créatures environnantes. Mais pour l'heure, il lui fallait combattre et éliminer au plus vite les premiers mort-vivants tout en économisant ses quelques flèches au maximum : il prit donc soigneusement le temps de viser les têtes, commençant par les créatures qu'il jugeait les plus dangereuses et non sans avoir asperger les pointes de ses flèches de quelques gouttes d'eau bénite.

Ses flèches n'étaient pas inépuisable, aussi le rôdeur s'appliqua-t-il à viser soigneusement ses cibles. Mais il était un tireur habile et fit mouche quasiment à chaque fois, même si certains adversaires plus coriaces nécessitèrent une seconde flèche. Il tua tout d'abord les deux squelettes et le blême, puis se préoccupa des autres créatures qui apparaissaient les unes après les autres dans son champ de vision. Principalement des squelettes, zombies, goules ou blêmes, épouvanteux et nécrophages, pour ceux qu'il parvint à identifier. Et ils étaient une vingtaine de créatures à converger ainsi vers lui...
L'eau bénite aidant, il les acheva l'un après l'autre, flèche après flèche. Mais ses réserves n'étaient pas inépuisables et il lui semblait voir encore d'autres adversaires arriver sur les lieux à leur tour. Il n'aurait certainement pas assez de munitions pour tous....

Mais Kasumi n'était pas encore prêt à céder le terrain si durement gagné au cours des deux jours précédents et il entreprit une manœuvre légèrement risquée mais qu'il estimait tout de même raisonnable : celle de récupérer certaines de ses munitions déjà utilisées et regroupées sur un petit périmètre au pied de l'arbre. Et pour s'en donner le temps, il tira ses dernières flèches sur les créatures les plus disséminées avant de faire appel à la puissance de sa déesse pour emprisonner celles qui se trouvaient encore hors de portée :

Kasumi -> Enchevêtrement -> Créatures à l'approche

Il estimait n'avoir besoin que de deux ou trois minutes, soit la moitié de la durée de son sortilège. Evidemment certaines créatures pouvaient contourner l'obstacle mais s'il devait en affronter une ou deux à l'épée avant de regagner son perchoir, il était armé et encore assez en forme pour cela.

Sa manœuvre fonctionna, au moins pour la première partie de soin plan. Les morts-vivants furent immobilisés par des racines jaillies du sol, tandis que ceux qui étaient trop proches étaient abattus par ses flèches. Descendant aussi vite qu'il l'osait de son perchoir, il parvint à récupérer une petite dizaines de flèches sur les corps les plus proches.
Malheureusement, lorsqu'il voulut revenir vers son arbre, il découvrit deux squelettes, sans doute dissimulés dans les taillis jusqu'ici, qui lui en barraient le passage. Plus loin s'avançait une momie, adversaire plutôt redoutable, de son pas heureusement particulièrement lent. Il devinait, également, la présence de quelques squelettes en train de contourner la zone piégées, ou peut-être venant d'autres directions.

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Peyregorde