La Couronne de Cuivre

Joon se mordit la joue, l'air de réfléchir à toute vitesse.

"Le porc oui, dans le quartier du porc... Il fit la moue, diverses images traversant son esprit, puis releva les yeux et fit un grand sourire au garde. Merci bien, j'irai donc y séjourner en attendant de visiter plus amplement la ville. Bonne soirée à vous !"

Il reposa Outshi et les deux sortirent de la guérite. Inspirant à fond, Joon franchit les portes dorées et se dirigea vers l'artère principale, émerveillé par les bâtiments entièrement en pierre, les odeurs tout à fait inconnues, et, malgré ce qu'avait pu lui raconter son parrain, un silence plutôt étonnant. Il n'avait pas vraiment idée de ce qu'était un propriétaire, ni un quartier. Il voyait encore moins pourquoi il devait loger avec des porcs, mais après cinquante ans d'hermitage dans la forêt, il trouva que c'était un bon compromis avant d'embrasser plus en détail les coûtumes urbaines.

La nuit était complètement tombée, les étoiles semblaient incroyablement peu nombreuses à la lueur des torches, tout le long de la route. Son loup commença à zigzaguer avant de s'allonger devant le porche d'une grande bâtisse. Joon le plaça dans son harnais, et poursuivit son avancée.

Quête : Les Squelettes du Placard, chapitre 6 : Pistes (suite).

Laissant la campagne luménienne derrière lui, le coche parvint enfin à l'entrée de la cité. Le vaste portail monumental de la cité s'ouvrait dans la muraille, laissant passer un flux ininterrompu de voyageurs. Ceux qui sortaient se contentaient de glisser devant deux gardes à la mine placide, mais les entrants devaient faire patte blanche. Aussi le véhicule s'arrêta-t-il dans l'ombre des remparts, et une voix claire invita les voyageurs à descendre et se déclarer à la garde.

Les gardes ne se formalisèrent pas de son attitude désagréable. Ils ne firent pas non plus d'efforts pour le prendre dans le sens du poil.
" Votre nom, la raison de votre venue à Luménis, ce que vous transportez, d'intérêt, avec vous." déclama le plus jeune des deux, tandis que son compagnon humidifiait la pointe de sa plume, posée sur le parchemin d'un registre. Derrière l'elfe, les humains étaient interrogés par une autre paire de douaniers. Seul le nain, bougonnant, devait attendre son tour.

Quête : Les Squelettes du Placard, chapitre 6. Pistes.

Ils approchaient des portes. Leur trajet depuis l'auberge dans laquelle ils avaient séjourné au cours de la nuit s'était déroulé sans anicroches, mais à présent, Taliesin ne pouvait s'empêcher d'éprouver une pointe d'inquiétude : il allait leur falloir passer devant des gardes...
Il songea à se rendre invisible. Ou a se dissimuler, avec Victor, à l'arrière du chariot. Mais cela lui parut trop risqué. Les rues étaient pleines de monde, on aurait pu voir leur manoeuvre, s'en inquiéter... Mieux valait faire comme si de rien n'était, arborer une mine des plus détendues et passer crânement devant la soldatesque. Il se souvenait que celle-ci était bien plus occupée à contrôler les nouveaux venus en ville plutôt que les personnes qui en sortaient... Et même dans le cas où leur signalement aurait été diffusé : si Mathieu avait peiné à les reconnaître, ce ne seraient pas les gardes qui le pourraient.
Du moins, il l'espérait.

Le soleil baignait Lumenis venant adoucir ces derniers jours d'un hiver trop tôt commencé. Arya et son petit protéger n'avaient pas flâné depuis la rue du Solstice ayant tous deux hâte de se retrouver hors des murs, de courir dans la campagne où le calme régnait et là où l'espace était autant propice à l'évasion des corps que celui des âmes.

A cette heure avancée de la matinée, nombreux étaient les marchands et les voyageurs qui quittaient la ville et ils se glissèrent dans la file attendant sans trop d'impatience de passer le poste de garde.

Il y a du monde, nous quitterons la route rapidement, ce sera bien plus agréable.

Lentement la file devant eux diminuait et ce serait bientôt leur tour.

De retour de leur balade dans la campagne, Arya et Podrick se présentèrent au poste de garde.

L'heure était aux retours de promeneurs qui avaient voulu profiter de cette belle journée pour se dégourdir un peu, aux marchands qui se pressaient afin de trouver une abri avant la nuit et aux voyageurs ravis d'échapper à la nuit froide qui s'annonçait et qui aurait rendu leur voyage peu agréable.

Tranquillement, bien réchauffés par leur marche, ils se mirent dans la file d'attente tout en continuant à converser avec entrain.

Galariel observa longuement les portes s'attardant plus particulièrement sur les licornes, animal qu'elle appréciait bien qu'elle n'ait pas encore eu la chance d'en observer pour de vrai.

Cela faisait presque un mois qu'elle dormait à la belle étoile, retrouver la civilisation n'était pas un but en soi, mais elle ne cracherait pas sur un bon lit

Elle ne sait pas combien de jours elle resterait dans cette ville, mais à première vue il y a matière à visite.

Voyant son tour arriver, elle s'avança vers l'un des gardes filtrant les visiteurs.

L'un des gardes observa la jeune femme maintenant en tête de sa file d'attente et soupira en constatant la longueur de cette dernière. Il ne quittait le service que dans deux longues heures et poser toujours les mêmes questions semblaient l'ennuyer profondément mais il arbora une mine avenante pour la nouvelle venue :

- Bienvenue à Luménis. Veuillez décliner votre identité et le motif de votre séjour pour notre registre. Avez-vous des armes à déclarer ? Si vous avez besoin de renseignements, n'hésitez pas à me le demander.

Galariel mis un instant avant de répondre à l'officier, il était peut-être plus sage de ne pas le prendre de haut parce que cet homme n'était qu'un mâle:

Bonjour soldat, je suis Galariel Talstag de passage dans votre belle cité, je n'ai à déclarer que cette épée, cette arbalète de poing et ses munitions, ainsi qu'une dague dissimulée sous ma robe. Si vous pouviez m'indiquer une bonne auberge, je suis lasse d'avoir tant marché et aspire à un repos mérité.

Le garde nota les informations sur son parchemin avec la dextérité et l'efficacité de l'habitude. Au bout de quelques secondes, il releva le regard vers Galariel. S'il avait perçu les sentiments de la jeune femme à son égard, il n'en montra rien et lui répondit avec amabilité après avoir détaillé d'un regard sa tenue pour estimer son aisance financière et orienter ses conseils :

- Les voyageurs de passage en ville s'arrêtent généralement à la taverne de la Bienveillance dans le quartier Ouest. Les chambres y sont propres et les portions généreuses si vous décidez d'y manger pour un tarif modique.

Il lui donna ensuite quelques indications pour s'y rendre et finit par lui demander si cela lui convenait et si elle avait besoin d'autre chose. Déjà, le voyageur suivant dans la file d'attente trépignait, trouvant sans doute l'attente un peu longue.

merci soldat
remercia Galariel qui fit un pas avant de s'arrêter et de tourner la tête vers son interlocuteur:
et passez une bonne journée
dit elle avant de pénétrer dans la ville d'un pas assuré.

en provenance de Dargyll

Quête : Les chemins de Luménis

Eldrina ouvrait de grands yeux en observant le nombre de gens qui se pressaient aux portes de la ville. Il devait sans doute y avoir plus de monde qu'elle n'en avait jamais vu, et elle les regardait tous d'un air curieux en attendant que ce soit leur tour. Les portes monumentales étaient certes tout aussi impressionnantes, et le regard de la rôdeuse s'arrêta quelques instants sur les licornes sculptées; mais elle s'en désintéressa assez vite, toute étonnée par cette foule qu'elle voyait autour d'elle.

Au bout de quelques minutes, ce fut à Asna et à elle de s'avancer vers les gardes. Eldrina se demandait quelle pouvait bien être leur utilité: pourquoi tout le monde s'arrêtait-il pour leur parler avant de pénétrer dans la cité? Elle leur lança un regard perplexe, se demandant ce qu'elle était censée dire.

HRP: Je vais essayer de poster le plus souvent possible dans ce cas.

HRP: moi aussi, je vais tenter d'être plus souvent là cette semaine,normalement on devrait y arriver en 4-5 posts chacune si on ne traîne pas, et s'il faut je résumerai la fin... mais méfie-toi, c'est addictif, quand on se met à trop poster on en fait de plus en plus !
(et j'ai ajouté le lien dans ton post, j'espère que tu me pardonnes cet édit, c'est pour la bonne cause !)

Quête: les chemins de Luménis

Les gardes séparaient les arrivants en deux files : d'un côté les charriots et convois divers, dont les propriétaires devaient répondre apparement à un questionnaire minutieux, et de l'autre les voyageurs avec un simple bagage léger, comme elles. Cette seconde file avançait heureusement bien plus rapidement que la précédente, même si un gnome, quelques places devant eux, fit perdre à tout le monde un temps fou en tentant de dérober fort peu discrètement les bijoux de la riche voyageuse qui le précédait - il finit emmené par deux gardes.

Ce fut enfin leur tour. Le garde qui les accueillit - le genre d'homme grand, costaud, l'allure sévère, qui devait être spécialement recruté sur sa carrure - la toisa un bref instant, s'attardant à peine sur l'adolescente qui l'accompagnait.
Mais son ton était moins sévère que son regard. Il parvint même à mettre de la chaleur dans un discours qu'il répétait certainement des dizaines de fois par jour.
- Bonjour jeune dame, et permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à Luménis. J'aurais besoin, pour le registre des entrées, de connaître votre identité, celle de la jeune personne qui vous accompagne, ainsi que le motif de votre venue en ville. Vous devez également déclarer les armes que vous possédez, ainsi que les objets magiques éventuels.

Quête : Les chemins de Luménis

Eldrina était perturbée par les questions du garde; à quoi bon tenir un registre? Qui pourrait bien lire toutes ces informations, et quelle pouvait bien être son utilité? Après tout, ils n'avaient aucun moyen de s'assurer de la bonne foi des voyageurs et de la véracité de leurs dires.
Le garde avait beau faire des efforts pour se rendre sympathique, son regard fixe l'embarrassait et elle bafouilla:

- Bonjour... euh... je m'appelle Asna, et voici... Non. Euh... Je veux dire... Elle rougit et tenta de mettre de l'ordre dans ses idées. Je me nomme Eldrina. La jeune fille qui m'accompagne s'appelle Asna. Nous sommes envoyées par un prêtre de Lathandre, nous apportons des objets magiques - elle désigna le sac où elles les transportaient - à leur clergé à Luménis. Et, pour les armes... Elle montra successivement l'épée dans son dos et celle à sa ceinture. J'ai ces deux épées. Ah oui, et un petit poignard. Et... eh bien voilà. C'est tout.

Quête : Les chemins de Luménis

La timidité visible de la jeune femme lui valut un large sourire d'encouragement - bien que le garde eût tiqué lorsqu'elle se trompa de noms... puis elle eut droit à une grimace à l'évocation des objets magiques.
- Vous permettez que je jette un oeil à ces objets ? Oh, rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de les toucher, je dois juste en faire l'inventaire... Si on vous a chargé de les emmener au temple, c'est certainement qu'ils sont dangereux, j'imagine. j'aime autant les savoir là-bas qu'à l'université de la magie, personnellement... Et prenez bien garde aux éventuels voleurs, surtout qu'il y a des bijoux parmi eux...
Il prenait des notes sur son cahier. Derrière eux, un autre garde fouillait les bagages d'un grand gaillard pour y trouver deux cimeterres que l'homme avait "omis" de déclarer", ce qui lui valait une amende.

Leur interlocuteur termina enfin son inventaire.
- J'ai noté une brève description des objets, expliqua-t-il, au cas où vous ayez à signaler un vol ou une perte... Tenez, voici un reçu certifiant qu'ils sont entrés légalement en ville, si jamais on vous posait des questions.
Il jeta un oeil au soleil qui déclinait.
- Vous avez encore une bonne heure pour vous rendre au temple, à moins que vous ne souhaitiez attendre demain. Il y a un plan de la ville, là-bas ; le temple n'est pas très loin d'ici, dans les quartiers sud de la ville; il faut prendre cette direction, et il vous suffit d'obliquer à gauche quand vous arriverez au grand parc verdoyant. Si vous cherchez une auberge pour loger, je ne saurais trop vous recommander la principale taverne du quartier portuaire, celle de la Bienveillance. C'est un peu loin d'ici mais on y mange très bien, il y a souvent des animations le soir, et elle est très bon marché de surcroit. Et vu sa taille, vous êtes quasiment certaines d'y trouver une chambre à toute heure. En revanche je vous déconseille celle que vous verrez là-bas sur votre gauche, le Fond de la Barrique... Ce ne me semble pas un endroit très sûr pour deux jeunes filles comme vous. Enfin, c'est vous qui voyez ! je vous laisse consulter le plan...
Il sourit.
- Veuillez m'excuser, je vous assomme d'informations... mais quoi qu'il en soit, soyez la bienvenue en ville, et n'hésitez pas si vous avez des questions !

HRP: après lui avoir répondu, tu peux décider de poster où bon te semble ... au temple, à la bienveillance ou dans une autre taverne de ton choix, sur l'esplanade si vous décidez d'aller faire votre marché.... sauf bien sûr si tu lui poses une question et que tu as besoin que je te réponde

Quête : Les chemins de Luménis

La rôdeuse hésita un instant à poser quelques questions au garde, mais les explications d'Aïdan lui revinrent en mémoire et elle décida qu'elle en savait suffisamment pour se débrouiller. Elle salua donc le garde avec un sourire reconnaissant.
- Merci beaucoup pour vos informations! Et bonne journée à vous.

Elle s'avança pour jeter un coup d'oeil au plan de la ville, et se décida pour le temple. Autant ne pas tarder pour déposer les objets, elles auraient toujours le temps d'aller à l'auberge par la suite. Elle se mit donc en route vers le sanctuaire de Lathandre.

HRP: j'ai essayé de mettre le lien, ça te fait toujours ça de moins à gérer

Le soleil de plomb rendait l'attente pénible et interminable, et chaque fois que les gardes décidaient de fouiller un bagage, les dizaines de personnes qui suivaient le pauvre infortuné soupiraient. Mais inexorablement, la file avançait, et ce fut finalement le tour de Quallulani.
- Bonjour à vous, gente dame, et permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à Luménis.
La ton était celui d'un discours répété des centaines de fois, mais auquel on s'efforce de donner un peu de chaleur.
- J'aurais besoin, pour le registre des entrées, de connaître votre identité ainsi que le motif de votre séjour en ville. Veuillez également me préciser si vous avez des armes ou des objets magiques à déclarer, s'il vous plaît.
Levant les yeux de son registre pour croiser le regard de son interlocutrice, il faillit ne pas terminer sa phrase, sursautant à la vue des multiples égratignures de la jeune femme. Il ouvrit la bouche, la referma, hésitant visiblement à aborder le sujet. Il se tut finalement, estimant probablement que ce n'était pas de son ressort.

«Enfin, faillit laisser échapper la Lantanaise dont le tour de passer à la fouille visuelle et administrative était arrivé, elle se força à sourire malgré la chaleur qui lui desséchait la peau et laissait des craquelures aux commissures de ses lèvres.
Elle détailla rapidement son interlocuteur comme elle le faisait pour tous ceux qu'elle rencontrait pour la première fois ... aujourd'hui il y avait beaucoup de personnes qu'elle voyait pour la première fois.
C'est pas vrai ... une vraie paysanne, voilà ce que je suis, laissa-t-elle entendre à l'adresse du garde qui l'interrogeait. Elle essuya vaguement sa main sur le dessus de sa jambe et la lui tendit comme s'il s'agissait d'une rencontre bien moins administrative. J'm'appelle Quallulani, et je suis venue à Luménis pour faire quelques courses ... et peut être chercher du travail ensuite.
Son visage se déforma sous l'effet d'une torsion vive, lorsqu'elle se rendit compte du geste qui avait été le sien. Elle tapota du doigt la crosse de l'une des armes qu'elle portait, visibles, en bandoulière.
Question joujoux j'ai cette paire de breloques qui a malheureusement pris l'eau, le matériel de rechange fait partie des courses que j'ai en vue. Pour le reste, je n'ai rien à déclarer d'autre ... j'espère que vous n'êtes pas trop déçu.»

Le garde regarda d'un air quelque peu interloqué la main tendue vers lui. Jeune, le visage impeccablement rasé, il portait fièrement son uniforme. Il était difficile de déterminer ce qu'il pensait du geste de la jeune femme tant il s'appliquait à garder un visage impassible.
Il fronça les sourcils à la vue des "joujoux", objets qu'il voyait clairement pour la première fois de sa vie, et ne put s'empêcher de laisser son regard dériver vers l'un de ses collègues plus expérimenté, en un appel muet.
- Qu'est-ce que c'est ? Des objets magiques ? Je dois en faire une description sur le registre, si c'est le cas... Puis-je les voir d'un peu plus près ?

Quallulani haussa un sourcil devant la requête du garde ... il était rare que quelqu'un demandât à se trouver plus près de ce genre d'objet, en général les gens préféraient être le plus loin possible, surtout quand on les utilisait.
Néanmoins elle s'abstint de tout commentaire et fit pivoter l'un des vétillard par dessus son épaule pour le présenter, crosse en avant au garde qui lui faisait face. Elle fit mine d'asséner un coup de crosse avant de retourner l'objet dans sa main, coinçant cette fois-ci la partie en bras sous son bras.
«C'est comme ça qu'on s'en sert ... c'est un peu magique vu que ça peut toucher des choses intangibles. Après ça ne lance pas des flammes dans tous les sens, pas plus que ça ne verse de la bière à l'infini - hélas - ... d'ailleurs en parlant de ça, est-ce tu sais où on peut se désaltérer honnêtement à Luménis ? La route a été longue, pas forcément facile, et surtout loin du quartier de la soif. J'ai l'impression de m'être totalement déshydratée.»
En disant ces mots, la lantanaise rengaina son arme en douceur, faisant diversion de quelques gestes pour désigner la ville, derrière la porte.
Elle avait aussi tutoyé le garde naturellement, tout comme elle lui avait tendu la main, pourquoi en aurait-il été autrement ?
«Et ... je suis désolée de te faire perdre encore ton temps, mais est-ce que tu sais où l'on peut trouver du travail ici ? Du travail manuel. C'est que je ne voudrais pas me retrouver avec des créanciers dès les premiers jours.»

Le garde ne quittait pas des yeux l'arme, griffonnant quelque chose sur son registre, une description sommaire apparemment. Il semblait bien en peine de déterminer sa nature. Il mit quelques temps à répondre à la question qui lui était posée, oubliant presque son contenu.
- Heu... Ah, oui, vous cherchez de quoi vous désaltérer... Oh, ce n'est pas ce qui manque, surtout dans le quartier du port évidemment. Beaucoup de voyageurs descendent à la Taverne de la Bienveillance, on peut y manger, boire et dormir pour une somme modique, ils ont toujours de la place et des spectacles intéressants en soirée. Sinon, si vous cherchez quelque chose de plus huppé, il y a les Lueurs de l'Aube, dans le quartier sud. Plus près, il y a aussi le fond de la Barrique, juste au bout de cette grande avenue, mais ce n'est peut-être pas l'endroit idéal pour une jeune femme à mon avis... Et pour trouver du travail... heu... Si vous voulez vous enrôler dans la garde, il faut aller au fort, ils prennent parfois quelques femmes. Mais pour un autre type de boulot, j'avoue que je je ne sais pas exactement. En explorant le quartier portuaire, vous trouverez peut-être des artisans ou des commerçants qui recherchent quelqu'un ? Peut-être sur l'esplanade ou dans la zone commerçante... Je ne saurais pas mieux vous renseigner, peut-être que vous devriez aller voir au syndicat du commerce près de l'esplanade...
Un autre garde plus âgé s'était approché, lorgnant sur les armes. Il jeta un coup d'oeil à la description écrite par son jeune collègue.
- Est-ce que ça a un nom, ça? coupa-t-il en désignant l'arme que Quallulani venait de rengainer. Il faut qu'on soit le plus précis possible, vous comprenez. En cas de vol ou... d'incident, on nous demandera des comptes.

Le garde avait les sourcils froncées, et observait toujours les armes. Il griffonna lui aussi quelques mots dans le registre, l'air dubitatif. Son jeune coéquipier ouvrait de grands yeux ahuris - il y avait fort à parier qu'il n'avait pas compris un traitre mot de l'explication donnée, mais il n'allait tout de même pas l'avouer à son compagnon.
- Une arme contondante à projectiles, donc, conclut finalement le plus âgé des deux, soulagé sans doute de pouvoir se raccrocher à des termes qu'il connaissait. C'est noté, vous pouvez circuler !
Il s'éloigna sans rien ajouter, et se trouva bientôt aux prises avec un chaland qui cherchait apparemment à resquiller. Le plus jeune des gardes salua Quallulani d'un bref signe de la tête, mais laissa échapper un sourire qui se voulait peut-être séducteur?
- Oui, vous pouvez y aller, confirma-t-il. Mais si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas !

HRP : après ton prochain post ici, tu peux aller où tu veux... pense simplement à faire un lien HTML entre tes deux posts (avec le post lui-même, pas simplement le sujet)