Quête : Guerre des Plaines Brûlantes - Ailyn, Bellatrix, Dorian, Zaiu

[Ailyn]

Ailyn répondit avec un sourire à Dorian :

"Eh bien, allons-y, rejoignons nos pénates !"

Elle l'invita à se diriger vers le Nord, peut-être Nord-ouest, pour retrouver leur chemin, l'armée et si possible, Manost, la seule, la grande l'unique, sa maison. Enfin, ce qu'elle pouvait appeler une maison.





@ notre MJ adorée : le Nord, ça ne nous fait pas prendre la direction du camp des cinglés ?

[Bat]

Dorian regarda autour de lui, puis chercha - très approximativement - la direction du nord. Gaiement, mais sans imprudence, il se mit en route. Il veilla soigneusement à ne pas distancer Ailyn qui marchait sans doute moins vite que lui. Il ne fallait surtout pas qu' il soient séparés, il ne fallait pas qu' il arrive à Ailyn le même sort qu' à feu dame Bellatrix. Oreilles (pointues) et yeux aux aguets, il tentait régulièrement de repérer l' arrivée de toute créature, qu' elle fut amicale ou hostile. Un aventurier averti en valait deux. Quand à se nourrir, il faudrait chasser en temps voulu comme le bon vampire l' avait exposé à la magicienne un peu plus tôt.


Si Tymora et Lathandre veillaient sur eux deux, il faudrait peut - être une semaine de marche non forcée à Ailyn et Dorian pour rejoindre des contrées plus civilisées...ou tout au moins une présence humaine ou semi - humaine amicale.


HRP : @ Ailyn : de mon côté, aucune idée sur la direction dans laquelle se trouve le campement des fêlés

[Lothringen]

HRP : Quand vous avez quitté le camp des bandits, Maheu vous a conduits au nord... jeter un œil aux pages précédentes, ça peut servir donc non, aucune chance de retomber sur la mine.

Quand ils avaient quitté le campement manostien (lui-même placé à l'est de Graëlon), ils s'étaient fiés à leur guide Zebulon, qui les avait conduits au plus court, suivant une direction globale est - sud est jusqu'à Terrebonne, où il les avait abandonnés à leur sort. Repartant plein nord du même endroit, ils allaient suivre un chemin fatalement un peu plus long, d'autant que le sens de l'orientation ne semblait pas leur fort. Mais la route du nord avait l'avantage de traverser de temps en temps des espaces boisés qui n'avaient pas été touchés par la politique de terre brûlée ; faute de villages en ruines, ils croisèrent donc un peu de gibier dont Dorian fit son affaire. Il n'y avait pas beaucoup de baies en cette saison, mais les provisions de viande leur permirent de ne rien redouter de la faim pour le reste du voyage.

Celui-ci leur parut très long, mais c'est sans doute à cause de la morosité ambiante. Ils aperçurent bien un groupe douteux au détour d'une orée, le troisième jour, mais eurent la présence d'esprit de ne pas se découvrir, et ils en furent quitte pour l'appréhension. Sur la demande d'Ailyn, ils bifurquèrent bientôt vers l'ouest, et après une marche très pénible dans la terre meuble, furent tout heureux de découvrir un sentier à peu près praticable qui leur fit gagner du temps.
Au quatrième jour, ils avaient rejoint la civilisation, et trouvèrent même un hameau non déserté, même si l'armée semblait très présente autour de l'auberge. Dès lors, rien ne fut plus facile que de se faire indiquer la route à suivre, et on leur montra volontiers la direction du campement manostien. L'officier qui leur répondit sur le pas de l'auberge les prévint néanmoins :

"L'armée s'est mise en route il y a déjà plusieurs jours, se scindant en deux selon que les uns couraient secourir Aghoralis et les autres partaient arrêter la colonne mélandienne qui paraissait descendre vers Manost. Le choc des deux armées n'a pas encore eu lieu, apparemment, mais ça ne saurait tarder. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il ne doit plus rester grand monde au campement, à part peut-être quelques officiers de liaison..."

[Bat]

" Grand merci à vous messire officier " fit Dorian en s' inclinant.

" Utiles et même précieuses sont vos informations. Nous allons à présent nous remettre en route mon amie et moi " fit - il en désignant Ailyn du chef.

Désormais trois options s' offraient à eux : Aghoralis, la route de Manost ou bien le campement de départ ou on leur avait donné leur mission deux ou trois semaines auparavant.

Mais le bon vampire eut soudain une idée et s' adressa de nouveau à l' officier qui venait de les éclairer Ailyn et lui si aimablement.

" Une dernière chose messire : sauriez - vous si nous pouvons trouver des chevaux dans cette contrée ? Cela réduirait d' autant le temps de notre retour. Ou bien tous les équidés ont - ils été réquisitionnés par l' armée de la coalition ? "

Il s' interrompit un peu et respira avec plaisir l' air de cette accueillante contrée puis reprit :

" Peut - être ma suggestion n' est - elle qu' une vue de l' esprit mais cela ne coûte rien d' essayer d' abréger le reste de notre parcours. "

[Lothringen]

HRP : vous êtes partis à peu près dix jours plus tôt du campement manostien.

L'officier parut surpris.

"Vous êtes à peine à plus d'une journée de marche du campement. Mais nous pouvons vous prêter deux chevaux si vous accompagnez notre estafette qui part demain à l'aube, car elle se chargera de les ramener. En revanche, si vous prenez finalement une autre direction, je me dois de refuser : Aghoralis et Manost sont bien trop éloignées, et nous avons besoin de les voir revenir rapidement."

[Bat]

Dorian passa sa puissante main dans ses cheveux rares avant de répondre à l' officier. Visiblement ce dernier n' avait pas compris le sens exact de sa question. Par contre, sa proposition de prêter des montures était parfaitement bienvenue...si Ailyn et Dorian décidaient de gagner le campement et de s' y arrêter définitivement.

" En fait messire " fit le guerrier luménien, " je parlais de chevaux que pourraient nous vendre les civils du coin, les habitants du hameau je veux dire. Je comprend bien que vos chevaux militaires sont trop précieux pour être prêtés pour une longue durée. En tous cas, tous nos remerciement pour votre offre. Si nous décidons de ne pas aller plus loin que le campement, ç' est avec grand plaisir nous chevaucheront de concert avec votre messager.

Pour le reste, j' ignorais que nous fussions si près du campement en fait. Nous pensions ma camarade et moi qu' il se trouvait à cinq ou six jours de marche d' ici. "

Dorian ne se voyait pas gagner à pied Manost ou Aghoralis et il était persuadé qu' Ailyn pensait de même d' où son projet d' acquisition éventuelle de montures.

" Alors messire, des paysans ou des marchands de cet endroit ou bien à quelques lieux d' ici pourraient - il nous vendre des chevaux ? " demanda encore le bon vampire à l' officier.

[Ailyn]

Ailyn posa une main sur l'épaule de Dorian :

"Je pense qu'on ferait mieux de commencer par le campement... On verra ce qu'il en sera une fois sur place, on pourra voir ce qu'il en sera et les laisser lui ramener les chevaux."

Puis, prise d'une inspiration soudaine, elle se tourna vers le soldat en faction devant l'auberge :

"Connaissez-vous un officier du nom de Mersad ? C'est à lui que nous devons rendre des comptes."

[Lothringen]

L'officier haussa les épaules. Il y avait sept mille hommes dans l'armée manostienne, des centaines d'officiers, et heureusement pour lui, il ne connaissait pas encore les noms de tous ses collègues.

"Je n'en ai jamais entendu parler, mais ça ne veut rien dire, je ne suis officier que depuis quelques jours - mon supérieur s'est fait tuer dans une embuscade la semaine passée... Vous ne trouverez pas de chevaux civils à vendre, messire. Nous sommes en temps de guerre, ils ont tous été réquisitionnés ou rachetés, quand leurs propriétaires n'ont pas tout simplement fui la région. D'où mon offre."

Il les invita ensuite à passer la nuit à l'auberge, leur confirmant le prêt des chevaux pour le lendemain. Ils eurent la désagréable surprise de constater que l'auberge réquisitionnée était investie de soldats, mais on leur accorda tout de même une place sur le plancher de la salle commune. Après leur périple, c'était toujours mieux que l'humidité de la belle étoile. Le lendemain matin, alors qu'il faisait encore nuit, un homme en uniforme leur secoua l'épaule, l'air pressé.

"Je suis le messager qui doit se rendre au campement. Si vous voulez partir avec moi, c'est maintenant", chuchota-t-il en soulevant un grognement général des dormeurs. Il les invita ensuite à se rendre à l'écurie, où il trouva un grand cheval bai pour Dorian et une petite jument blanche têtue pour Ailyn. Les chevaux semblaient frais et en bonne santé. Le petit groupe s'éclipsa rapidement, partant d'abord en menant les chevaux en main afin de ne pas réveiller tout le bâtiment. Cent pas plus loin, ils se mirent en selle.

"Bon, et maintenant, grand galop jusqu'au campement. je connais bien la route. Si nous soutenons bien le train, nous y serons avant la nuit."

[Bat]

Dorian remercia l' officier pour sa réponse. Visiblement la question de l' achat de montures ne se posait plus. Pour les deux aventuriers luméno-manostiens, il ne restait plus dans l' immédiat qu' à atteindre le campement de la coalition. Une fois-là-bas Ailyn et Dorian aviseraient...La nuit aurait pu être d' avantage confortable pour tous les deux, les planchers de salles d' auberge n' étant pas connus pour leur confort. Néanmoins le guerrier luménien avait connu de plus dures conditions d' hébergement. L' un dans l' autre, Dorian se leva reposé le matin suivant. Il se rafraichit (rapidement) le visage comme il convenait puis suivit le messager en compagnie de qui Ailyn et lui allaient chevaucher une journée durant.

Par chance, La monture du bon vampire était un cheval dont la taille était suffisante pour porter un si massif cavalier. Il se pencha vers l' équidé, embrassa son chanfrein puis lui murmura quelques mots au creux de son oreille. tout ceci pour établir un lien de confiance avec son cheval, un lien homme-animal que connaissent bien les vrais cavaliers. Quant à la jument de la magicienne, Dorian s' aperçut qu' elle avait son petit caractère. Espérant qu' Ailyn saurait s' imposer face à sa monture, il répondit au messager :

" Allons-y messire, aucune raison de musarder en route. "

Cavalier confirmé, le demi-elfe luménien espérait bien avoir la résistance physique suffisante pour chevaucher sans arrêt de manière à atteindre le camps à la fin de la journée, en compagnie d' Ailyn. A condition toutefois qu' aucun obstacle ne se dresse sur la route du trio de cavaliers, sous la forme de troupes mélandiennes, de brigands ou de créatures malfaisantes que l' on peut rencontrer un peu partout sur la voir côtière qui relie Luskan au Calimshan via la Porte de Baldur, Bérégost, Nashkel et Amn.

Avec ses sens aux aguets, Dorian lançait de temps en temps une détection sensorielle de routine.

[Ailyn]

Ailyn trouva presque étrange de s'agiter soudain. Elle avait tellement eu une impression de lenteur au cours des derniers jours... Sauf pendant la bataille, bataille à laquelle elle ne voulait plus penser.
La chevauchée sur la jument était à la fois agréable mais aussi fort surprenante. Les mouvements de la monture lui causaient des douleurs qu'elle n'aurait pas cru possibles dans le dos et dans les jambes... Comment quelqu'un avait-il imaginé que voyager sur un cheval était plus aisé qu'à pied ? Ce type de voyage n'offrait aucun confort... Pourtant la jeune femme appréciait le caractère de l'animal qui ne faisait pas toujours ce qu'on attendait de lui.

Ailyn avait hâte d'arriver. Elle voulait retourner à Manost, elle voulait rentrer à la Tour des Mages, et proposer des choses dans lesquelles elle soit compétence... Mais on pouvait toujours rêver, rien n'allait probablement se passer comme prévu. Comme d'habitude...

[Lothringen]

Ils avaient retrouvé des montures, ils avaient retrouvé une route pavée, ils avaient retrouvé une région civilisée et, joie, encore habitée. Il n'y avait pas de champs aux abords de la route, ce qui leur évita de retrouver aussi le déprimant spectacle des cultures sacrifiées. Devant eux, comme promis, le guide menait grand train. Connaissant manifestement sa route, il n'hésita à aucun carrefour. Il ne prit pas non plus trop souvent la peine de s'inquiéter de l'état des troupes, au grand dam d'Ailyn, qui usa ses dernières forces sur les aides de sa jument, décidément dure à manoeuvrer. Tant qu'il suffisait de suivre le cheval de devant, tout allait bien, mais dès qu'il fallait ralentir ou se tracer sa propre route, elle avait l'impression d'y laisser la peau de ses mains...

Contrairement à ce que redoutait Dorian, ils ne firent aucune mauvaise rencontre, et somme toute très peu de rencontres tout court. La région était encore sous le contrôle, fragile, de l'armée manostienne, et les brigands préféraient s'éloigner un peu pour commettre impunément leurs exactions.

Le messager tint parole. Après une grande journée de cheval marquée par une pause de peut-être dix minutes - sans démonter - pour un casse-croûte sommaire, ils parvinrent entre chien et loup dans la vallée qui constituait leur point de départ. Ils ne la reconnurent pas aussitôt. L'heure et la fatigue n'étaient pas seuls responsables : ils avaient quitté un vallon couvert d'une forêt de tentes à perte de vue, ils retrouvaient de l'herbe rase, de la terre piétinée, et des poteaux abandonnés ça et là, ainsi que d'inévitables détritus dans les herbes folles. Une armée de dix mille personnes - car il fallait compter les luméniens - ne s'en va jamais sans laisser de traces.

L'estafette poursuivait sa route en fond de vallée, sur un chemin de terre large et carrossable. Dix minutes plus tard, ils parvinrent à un campement dont la taille pouvait paraître dérisoire, mais qui rassemblait peut-être une vingtaine de grandes tentes. Etait apparemment resté là une petite partie de l'Etat-major ; on y faisait la liaison entre les troupes restées défendre Graëlon et les messagers issus d'un peu partout. Il fallait bien centraliser les informations quelque part, et Manost était désormais trop éloignée.

Ils mirent alors pied à terre, épuisés, à l'entrée de ce campement, devant deux sentinelles qui les lorgnaient d'un oeil suspicieux. Enfin, eux étaient épuisés, pas le messager, qui semblait prêt à enchaîner sur une nuit de chevauchée s'il avait fallu. Dorian pour sa part ne ressentait que de la fatigue ; Ailyn se découvrait des os dont elle n'avait jamais connu l'existence, et des sources de douleurs nouvelles à chaque mouvement.

Leur guide se tourna une dernière fois vers eux.

"Je crois que nos chemins se séparent ici. Laissez-moi les chevaux, j'irai les mettre au repos et les desseller. Bonne route."

[Ailyn]

C'est avec les plus grandes difficultés du monde qu'Ailyn descendit de sa jument, elle trébucha à plusieurs reprise, faillit se rompre le coup, mais parvint, au prix d'un effort considérable, à mettre les deux pieds par terre. Certes, il était appréciable qu'un animal ait du caractère, mais là... bon, l'officier était aussi responsable... Ne pas les laisser faire une pause... une vraie pause où on se sépare vraiment quelques instants de sa monture ! Quel calvaire !

La jeune femme resta néanmoins polie. Il avait eu la gentillesse de les conduire rapidement jusqu'ici, elle n'allait quand même pas râler !
Cela étant, les douleurs qu'elle ressentait dans le moindre fragment de son corps donnaient envie...

"Je vous remercie, messire, pour le service que vous nous avez rendu."

Elle lui tendit les rênes de l'animal avec des mains entièrement brûlées par leur utilisation...

Elle s'étira, soupira profondément, avant d'interpeller Dorian qui paraissait frais comme un gardon :

"Bien, maintenant... Il va falloir trouver Mersad... et je sens qu'on n'est pas sorti du sable..."

[Bat]

Après une journée de chevauchée ininterrompue, Dorian fut content d' arriver enfin à destination et de poser le pied par terre. Même si l' équitation lui était familière, passer plusieurs heures sur le dos d' un équidé en mouvement était un bien grand effort. La situation de Dorian n' était rien toutefois comparée à celle de dame Ailyn. La magicienne semblait avoir vraiment souffert de son voyage équestre et de ses efforts pour maîtriser sa jument au fort caractère. Heureusement, le voyage touchait à sa fin. Il aurait fallu faire parti d' un de ces peuples de cavaliers nomades pour survivre à un tel rythme, des jours entiers. Au moins le messager n' avait-il pas menti se dit le guerrier luménien avec philosophie : il leur avait promis que cette chevauchée forcée ne durerait qu' une journée et il avait tenu parole.

Avec une agilité surprenante pour un homme de sa masse, le bon vampire sauta à terre, lorsque le messager leur signifia que le voyage était terminé puis tendit à ce dernier les rênes de son cheval bai. Il entoura de ses bras l' encolure de sa monture et l' embrassa doucement, une façon comme une autre pour un cavalier de souhaiter au revoir à sa monture puis remercia chaleureusement le messager à qui il serra la main.

" Encore une fois tous nos remerciements messire. C' était bien aimable à vous de nous faire profiter de vos équidés. Vous nous avez évité ainsi à dame Ailyn et à moi trois ou quatre bons jours de marche. "

Dorian se tourna vers Ailyn et lui fit un sourire de sympathie. Il fallait bien retrouver le moral d' une manière ou d' une autre, après les derniers évènements, un voyage à cheval assez éprouvant et au milieu d' un camps militaire inconnu.

" Tu as raison, trouver Mersad dans cette cohue ne sera pas chose facile " fit le géant d' un air dubitatif.

" Qui pourra nous renseigner dans ce petit campement ? "

Il s' avança sans hâte vers l' une des tentes et s' adressa à l' une des sentinelles.

" Bonsoir messire. Cette magicienne et moi " (Dorian du chef désigna Ailyn), " nous cherchons l' officier Mersad à qui nous devons délivrer un message. Savez-vous si il se trouve dans ce campement ? Sinon savez-vous qui pourrait nous renseigner ? Notre affaire est assez importante " fit le bon vampire d' un ton aussi détendu que possible. Après tout, Ailyn et lui ne venaient pas en ennemis bien au contraire.

Il ne se voyait pas fouiller toutes les tentes et aborder tous les militaires du camps, un par un avec ses questions...

[Lothringen]

Tandis que le messager s'éloignait déjà en compagnie des chevaux, le garde auquel Dorian venait de s'adresser parut chercher vainement dans sa mémoire.
"Mersad ? Je ne..."
"Je connais ce nom, l'interrompit l'autre sentinelle. Un officier délégué à certaines opérations de maintien de l'ordre dans les campagnes. Je crois qu'il n'est plus au campement, j'ai entendu certains collègues se, hum, féliciter de la nouvelle."
"Mais s'il est absent, ce n'est pas le cas de son supérieur, le commandant Acheron, reprit l'autre. Comme contrairement à votre compagnon de route, vos têtes ne nous sont pas connues, on ne vous laissera pas circuler librement dans le campement, mais je peux faire la démarche pour vous." Il se redressa. "Je dois vous demander de préciser vos noms et la raison de votre visite avant de vérifier si le commandant peut vous recevoir."

Il demeura immobile, attendant leur réponse dans la pénombre croissante. S'ils voulaient obtenir audience, il allait falloir faire vite, car le couvre-feu n'allait pas tarder...

[Bat]

Dorian échangea un regard rapide avec Ailyn : visiblement, ils ne pourraient pas confier à l' officier Mersad seul, ou à son supérieur (le commandant Achéron donc), le résultat - incertain - de leur mission près du village de Terrebonne. Cela ne plaisait pas du tout au guerrier-vampire de parler à un simple garde de tout ceci mais avaient-ils le choix ? Ailyn et Dorian n' allaient pas errer sans fin dans les régions ravagées par la guerre entre la coalition luméno-manostienne et Mélandis.

Dorian dit donc à son interlocuteur d' une voix aussi amicale que possible :

" Nous sommes Ailyn, magicienne de Manost (il désigna sa compagne jeteuse de sort) et Dorian Cheveux-de-Jais (il se désigna lui-même), guerrier de Luménis. L' officier Merad nous a envoyé en mission il y a quelques semaines dans les environs du village de Terrebonne afin de prendre contact avec Théon Grisard le rôdeur-bourgmestre. Nous souhaitons tous deux lui faire notre rapport sur les résultat de notre mission. Deux autres agents envoyés par l' officier Mersad et qui furent nos compagnons dans cette quête n' ont pas survécu : Zaïu le guerrier elfe et Bellatrix autre magicienne de Manost. Ils n' ont pas survécu malheureusement. "

Dorian n' en dit pas plus, espérant que ces précisions seraient suffisante pour le garde et qu' ils ne seraient pas obligés de révéler Ailyn et lui tous les détails de leur - triste - mission, devant la tente des officiers, au vu et au su de tous.

[Ailyn]

Ailyn hocha la tête d'un air entendu. Elle n'avait aucune envie de débattre de la réussite ou de l'échec de la mission avec un sous-fifre. D'autant plus qu'apparemment, la nouvelle du départ de Mersad faisait des heureux. Elle ne savait pas vraiment pour l'instant si ne plus revoir son visage serait le mieux pour elle, mais elle saurait probablement quand elle serait fixée sur son devenir.

"Laissez-nous parler au Commandant Acheron, et il avisera ce qu'il convient de faire de nos... informations."

[Lothringen]

Le soldat hocha la tête, ayant le bon goût de s'abstenir de tout commentaire, mais ils surprirent un regard de compassion contrite quand l'homme apprit qu'ils avaient perdu la moitié de leurs compagnons dans l'aventure. Il les laissa là, puis revint accompagné d'une ordonnance quelques minutes plus tard.

"Bienvenue au camp, leur lança ce nouvel interlocuteur. Je vais vous conduire au commandant. Nous devons nous hâter, il a eu une journée chargée et allait justement se coucher..."

Ils prirent rapidement congé des deux gardes qui les avaient accueillis et suivirent le soldat sur une centaine de pas entre les tentes. Celle devant laquelle l'ordonnance s'arrêta était une des plus vastes. Quand le soldat les eut annoncés, ils furent invités à pénétrer dans une tente de bonnes dimensions, sommairement meublée d'un tapis épais, d'une table et de quelques coffres. Un homme en armure, grand et sec, aux cheveux poivre et sel, l'épée longue au côté, se tenait devant eux. On aurait dit qu'il se tenait au garde à vous, mais il se tenait sans doute ainsi en permanence. Le commandant les couva d'un regard pénétrant.

"Ailyn et Dorian, je présume. L'officier Mersad étant un de mes subordonnés, j'ai eu vent de la mission qui vous avait été confiée à Terrebonne. On m'a annoncé que vous souhaitiez me faire votre rapport, et avant tout chose, je m'interroge sur les raisons pour lesquelles c'est à moi que vous vous adressez. L'officier Mersad vous attendait à Poydras. C'était du reste bien plus près du lieu de votre mission."

HRP : hé ouais...
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post316966

[Bat]

Dorian fut très étonné par la réponse de l' officier Achéron. Ainsi Mersad attendait-il l' ex quatuor ailleurs que dans le campement, précisément à Poydras. L' endroit se trouvait d' ailleurs bien plus près du lieu de leur quête que le présent campement. Le vampire lathandrien se retint de pousser un grognement de dépit : il se trouvait devant un supérieur et la discipline était toujours de mise.

" En fait messire officier, nous nous adressons à vous pour faire notre rapport car vos sentinelles nous ont avisé précédemment que l' officier Mersad n' était plus ici contrairement à son supérieur direct, ç' est à dire vous-même. "

Dorian jeta un bref regard à Ailyn pour deviner ce qu' elle pensait de la situation. Nul doute qu' elle devait être aussi agacée que lui en apprenant l' endroit où se trouvait Mersad. Tout ce chemin de retour pour rien.

Il se reprit et dit à Achéron :

" Et maintenant que devons-nous faire messire Achéron ? Devons-nous nous mettre en route pour Poydras ou bien vous faire directement notre rapport, sur les résultats de notre quête concernant Théon Grisard ? "

Après tout, si Achéron décidait de transmettre lui-même le rapport des deux aventuriers survivants à Mersad, alors Ailyn et Dorian ne seraient peut-être pas obligés de battre la campagne une fois de plus à la recherche de leur supérieur.

[Ailyn]

Ailyn se contenta de hausser les épaules. S'il fallait y aller, ils iraient, mais quelque chose pourrait peut-être leur permettre d'éviter de se déplacer encore et encore...

"Notez bien que les otages ont pris la liberté de nous laissez derrière eux, et que nous ne savons actuellement pas où ils se trouvent, en dehors du fait qu'ils allaient s'assurer de leur propre sécurité."

La jeune femme décroisa les bras en soupirant :

"De toutes façons, je ne vois pas vraiment comment nous aurions pu les retenir, à nous deux..."




HRP : note bien que j'ai cherché, mais j'avoue, un post datant d'il y a 2 ans... je ne suis pas remontée aussi loin.

[Lothringen]

Voilà pourquoi tu échoues. Encore.


Le Commandant hocha la tête aux paroles de Dorian.

"Non, messire Dorian, il ne sera pas nécessaire de vous rendre à Poydras. Puisque vous êtes là, faites-moi donc votre rapport. J'aurai plus vite fait d'envoyer un message magique à Mersad pour l'avertir."

Il se tourna alors vers l'entropiste, qui n'avait pas attendu son autorisation pour entrer dans le vif du sujet, et fronça les sourcils.

"Je ne suis pas aveugle, mademoiselle. Je vois bien que vous n'êtes que deux, qu'il manque deux de vos compagnons et que les personnes que vous deviez retrouver ne vous accompagnent pas. Bien que je sois néanmoins ravi d'apprendre qu'elles sont a priori en vie, ou du moins qu'elles l'étaient la dernière fois que vous les avez vues, j'aimerais que vous repreniez les choses dans l'ordre."

[Bat]

Dorian respira un bon coup avant d' exposer les faits qui constituaient leur triste mission. Toutefois un minimum de concision s' imposait bien entendu. Le commandant Achéron lui ayant donné l' ordre de parler, Dorian s' exprima donc en premier.

" Pour dire simplement les choses messire officier, nous avons pris contact tous les quatre avec l' orque Blanche-Mine et ses hommes dans la vieille mine abandonnées des environs de Terrebonne. Ce dernier a cru à nos histoires et nous a engagé. Puis nous avons pris contact avec messire Théon Grisard qui a accepté notre plan d' évasion. Cependant une querelle a éclaté entre notre camarade Zaïu et des gardes de la mine. Zaïu s' est enfui dans les galeries inexplorées de l' endroit échappant ainsi à ses ennemis.

Malheureusement, l' endroit étant non cartographié et plongé dans l' obscurité, il est probable que notre infortuné camarade a perdu la vie, irrémédiablement perdu dans ce secteur inexploré. Quant à nous, Bellatrix Théon Grisard et moi avons marché contre le druide Agénor et ses troupes pendant qu' Ailyn ici présente accompagnait les enfants de Théon Grisard pendant leur évasion. Au coeur du combat entre les forbans de Blanche-Mine et les troupes sylvestres d' Agénor, nous avons réussi à nous éclipser Bellatrix et moi. Nous sommes parti à travers les sous-bois et avons réussi à retrouver Ailyn et les deux gamins de Théon Grisard. "

Le guerrier luménien s' interrompit un peu le temps de reprendre son souffle et pour laisser au commandant Achéron le temps d' assimiler toutes ces informations. Puis il reprit :

" Avec l' aide des animaux du druide Agénor, nous avons une nouvelle fois attaqué Blanche-Mine et ses troupes afin de délivrer le bourgmestre. Il a réussi finalement à fausser compagnie à ses gardiens puis nous nous sommes repliés dans la forêt. Cependant le combat commençait à prendre mauvaise tournure pour Agénor. Etant donné les services rendus par lui à notre groupe, nous avons décidé Ailyn, Bellatrix et moi-même de lui venir en aide. pendant que Théon Grisard partait mettre ses petits à l' abri. (Dorian ne jugea pas utile d' exposer au commandant les motifs véritables pour lesquels le rôdeur n' avait pas voulu venir à la rescousse d' Agénor).

Nous avons remporté la victoire et Blanche-Mine est mort de ma propre main...et de la main de deux guerriers d' Agénor. On peut dire que la bande de Blanche-Mine n' existe plus même si certains des quinze forbans qui la composaient ont survécu et se sont repliés vers la mine. Malheureusement (ici Dorian serra les dents avant de parler, le souvenir de la disparition brutale de leur camarade était encore douloureux pour Ailyn et lui), dame Bellatrix et Agénor le druide attaquée par des forbans n' ont pas survécu. Nous les avons inhumé aussi dignement que possible au coeur de la campagne. Ensuite nous nous sommes mis en route vers le lieu de notre rendez-vous avec Théon Grisard. Mais à la place de ce dernier nous n' avons trouvé qu' un message de sa part. "

Une fois encore, le bon vampire s' interrompit. Là venait le moment le plus délicat du rapport, il fallait rapporter au commandant Achéron une nouvelle qu' il ne serait pas du tout mais alors pas du tout enchanté d' entendre.


" Messire Grisard n' a pas souhaité nous accompagner jusque à votre campement messire commandant. Il redoutait votre sévérité vis à vis de son comportement, ç' est à dire sa collaboration forcée avec Blanche-Mine et ses lieutenants. C' est pourquoi il est parti refaire sa vie...quelque part sur l' ile d' Helonna ou même sur Toril qui sait " fit Dorian aussi calmement et aussi respectueusement que possible.

" Dans ce message, il exprime tous ses remerciements aux alliés luméno-manostiens qui ont fait tant d' effort pour le faire libérer ainsi qu' à dame Ailyn ici présente et à moi-même. Voilà messire commandant vous en savez autant que nous sur notre mission d' exfiltration, son déroulement et ses conséquences " acheva le guerrier-forgeron.

Dans cette affaire, il y avait au moins un élément positif présentement : le commandant Achéron se ferait un plaisir de faire avertir l' officier Mersad du résultat final de la mission par le biais d' un message magique. Autrement dit, la corse folle d' Ailyn et Dorian à travers la campagne selon toutes vraisemblances s' arrêterait-elle ici.

[Ailyn]

Ailyn ne savait pas, ne savait plus. La fatigue la gagnait tranquillement, jusqu'à la moindre de ses pensées. Elle avait besoin de sommeil, elle avait besoin d'oubli. N'empêche, savoir qu'elle ne reverrait pas de suite la sale tronche de Mersad lui provoquait un regain d'énergie et un enchantement inattendu. C'était un peu comme retrouver ses pieds après s'être fait scier les jambes... euh non, voilà qu'elle commençait à être légèrement atteinte par la rhétorique absurde de Bellatrix. Paix à son âme, elle n'avait pas très envie d'en hériter.

La jeune femme écouta religieusement Dorian, hochant la tête lors de certains passages, son regard se perdant dans le vague à d'autres...

A présent, il faudrait affronter la réponse d'Achéron, quelle qu'elle soit.

[Lothringen]

Le commandant écouta attentivement le récit, sans l'interrompre, et lut en silence le message laissé par Theon Grisard. C'est à peine si de temps à autres un froncement de sourcils, un pincement des lèvres trahissaient sa préoccupation.

« Il se dégage de votre quête un bilan bien lourd : du côté de votre groupe, un mort et un disparu... Nous devons aussi déplorer la fuite de Theon Grisard. Ainsi que la perte de ce druide local que vous avez appelé Agenor. Son nom m'est inconnu, mais il semble avoir été influent sur la région... Et cette dernière devra se trouver de nouveaux chefs après la guerre.

Pour ce qui est de votre mission, le groupe de Blanche-Mine est si j'ai bien compris décimé. Une fois le chef mort, il nous sera facile de vaincre ou au moins de disperser les survivants, d'autant que ce message nous donne leur adresse exacte, une vieille mine du Bois-aux-loups. J'enverrai une expédition achever le nettoyage. La région n'aura plus à subir leurs exactions, et les colons auront moins peur de revenir une fois la guerre finie. Je crois que nous pouvons considérer ce point réglé, et c'est ce qu'il y a de plus positif dans cette affaire.

Quant à Theon Grisard... je me réjouis qu'il ait survécu ainsi que ses deux fils, mais pour le bien de Manost, il aurait peut-être mieux valu qu'il meure... Je ne sais ce que Mersad a pu vous dire, mais ce bourgmestre détient des informations importantes qu'il peut maintenant être amené à vouloir vendre au plus offrant. Je n'ai pas à vous en dire plus », ajouta-t-il au vu des regards interrogateurs de ses deux enquêteurs.

« Pour ce qui vous concerne, votre mission s'arrête ici. Vous avez été suffisamment éprouvés, et il est désormais trop tard pour que vous rejoigniez l'armée en marche... Ailyn, vous êtes libre de rentrer à Manost : la guilde des mages est prévenue. Quant à vous, messire Dorian, vous voici à nouveau à disposition de l'armée luménienne, dont j'ignore les projets à votre égard. Vous pourrez tous deux passer la nuit ici – mon ordonnance vous trouvera une place dans les tentes. Il mettra aussi des chevaux et des vivres à disposition pour votre retour. Malgré les pertes, nous vous remercions au nom de Manost pour votre aide : les otages ont été libérés, et grâce à vous, cette bande de psychopathes ne terrorisera plus la région de Terrebonne. »

HRP : arty: la quête est à présent terminée, merci à vous deux pour votre régularité tout au long de ces deux années, et je vous souhaite bonne continuation dans vos aventures rpiques.

Durant cette quête, le groupe a accumulé les fautes majeures :
- insulter le chef des brigands seuls et sans armes au milieu de son antre, ce qui aurait dû logiquement tous vous faire tuer ; (et a valu à Zaiu son emprisonnement)
- vouloir revenir sur les lieux du combat alors que vos magiciennes étaient à court de sorts ; (c'est ce qui a coûté la vie à Bellatrix)
- laisser Theon seul, alors qu'il vous avait fait comprendre qu'il ne souhaitait pas affronter la justice manostienne ; (c'est ce qui lui a donné l'occasion de vous fausser compagnie)
- et pour finir ne pas rejoindre le lieu de rendez-vous (ce qui vous a valu un rallongis inutile)

... considerez-vous comme des survivants

[Bat]

Dorian s' inclina devant l' officier Achéron comme il sied à un combattant devant un supérieur. Ainsi tout avait été dit : la mission était accomplie - mais à quel prix ! - et Achéron avait fourni de forts utiles éclaircissements à Ailyn et à Dorian. A présent il ne restait plus à la magicienne manostienne et au guerrier luménien qu' à rentrer chez eux. Ils emporteraient leurs propres impressions sur ces quelques semaines de quêtes passées dans ce si hostile pays de Terrebonne. De son point de vue, Dorian et ses compagnons n' avaient pas démérité et avaient fait tout ce qu' il fallait pour accomplir la mission que les autorités manostiennes leur avait confié, ceci dans le respect du code moral des Cités de Heaume et de Lathandre.

" A vos ordres messire " fit-il, " avec votre permission dame Ailyn et moi-même allons à présent prendre congés de vous. Grand merci à vous messire officier pour votre offre de nous fournir des chevaux afin de retourner en nos foyers. A Luménis, je ferais bien sûr mon rapport aux autorités militaires sur les évènements récents. "

Il s' inclina devant l' officier Achéron et sortit de la tente. Lorsque Ailyn sortit à son tour, Dorian la héla et lui dit en souriant.

" Bon eh bien ce fut un plaisir Ailyn de courir l' aventure à tes côtés pendant ces quelques semaines "
fit -il.

" Je pense que nos chemins vont se séparer demain. Pour rejoindre Luménis et Manost depuis ce camps , il faut emprunter des chemins différents. Maintenant peut-être nos routes à nouveau se croiseront. Que Heaume guide tes pas Ailyn et puissent Lathandre et Sharess faire de même pour moi. Et si d' aventure un jour tu passe par Luménis, viens donc découvrir la Forge flamboyante. Tu y seras toujours reçue en amie. D' ailleurs les Manostiens ne sont pas mal vu dans la cité du dieu de l' Aube, nous combattons pour la même cause comme la présente guerre le prouve. Bref à bientôt Ailyn qui sait. " acheva Dorian aimablement.

Il n' ajouta rien de plus, laissant Ailyn répondre. Autour d' eux, le camps militaire luméno-manostien paraissait soudain plus proche d' une caserne mobile que d' un endroit où logeait une armée en campagne prête à partir en guerre..

HRP : à mon tour de remercier mes camarades de quête et notre estimable meuhjeu :

- Lothy pour nous avoir meuhjisé pendant plus de 2 ans sans discontinuer avec constance et dynamisme. Merci pour le temps passé par toi sur notre quête et les heures que tu as passé à faire évoluer nos PJs .

- merci à Ailyn, Bellatrix et Zaïu pour leurs RPs . Chacun a apporté son style particulier de sorte nous n' avons pas eu affaire à 4 PJs uniformes mais à des PJs différents dont chacun apportait son relief psychologique spécifique .

Pour les fautes de notre groupe hélas...

- Pour les insultes contre Blanche-Mine, il faudra revoir ça la prochaine fois oui .

- Pour le retour sur le champs de bataille qui a malheureusement coûté sa vie à Bellatrix, Dorian estimait qu' il ne pouvait pas abandonner Agénor à son sort. Le code moral du forgeron de Luménis l' obligeait à voler au secours du druide après tout ce qu' Agénor avait fait pour eux (et d' abord la réussite de leur mission de délivrance a été permise par les attaques lancées par Agénor).

- pour Théon, il me semblait de bonne fois et sa situation personnelle délicate plaidait pour lui (qui pouvait croire en sa bonne foi si il devait s' expliquer devant les autorités manostiennes pour l' aide apportée contre son gré aux forbans ? )

- pour le mauvais lieu de rendez-vous rejoint à la fin de la quête, oui il y eu une regrettable confusion dans les esprits d' Ailyn et Dorian .

Encore une fois, merci Lothy pour ton temps et tes efforts passés à nous offrir une superbe quête .

[Ailyn]

Ailyn voyait le bout du tunnel. Enfin ! Plus d'officiers à qui rendre des comptes, plus de Mersad... Elle verrait à son retour à Manost dans quel état elle trouverait sa nouvelle maison, mais une chose était certaine : certaines souffrances s'arrêtaient, et il était plus que largement temps.
Elle sourit à Dorian :

"Je n'hésiterai pas à passer... ou alors à t'écrire ! Quant à moi, a priori, c'est à la Tour des Mages, à Manost que tu pourras me retrouver, si tu le souhaites."

Elle lui fit un signe de tête. Il n'y avait plus grand chose à ajouter : avec toutes ces morts, les mots étaient superflus.
Elle allait rentrer à Manost... Vers l'infini et au delà...



HRP :
J'ai déjà remercié Lothy, mais mieux vaut deux fois qu'une

Merci à tous pour cette aventure

Pour les erreurs, mon personnage n'est, semble-t-il, pas responsable de tout .

[Bat]

Effectivement il n' y avait plus rien à dire. Dorian dit seulement à Ailyn sans perdre son sourire :


' La tour des Mages de Manost, ç' est noté. " fit-il en rendant à la jeune magicienne son signe de tête.

Puis il lui serra gravement la main. Il s' en alla ensuite vers la tente que l' officier Achéron lui avait affecté le coeur un peu plus gros sans doute qu' il ne l' aurait imaginé. Il passa une fin de journée et une nuit sans histoire et pris un repas du soir et un repas du matin à la cantine des soldats de la coalition luméno-manostienne puis se mit à la recherche de l' ordonnance d' Achéron. Conformément aux ordres reçus, ce dernier lui mit à disposition une fort sympathique monture, un étalon à la robe brune et au bon naturel. Le vampire luménien s' entendit aussitôt avec l' équidé et sur son dos regagna au bout de quelques jours sa bonne cité de Luménis. Après lui avoir dit au revoir comme il l' avait fait pour les humains (au creux de l' oreille et en lui flattant l' encolure dans son cas), il remit sa monture aux autorités militaires luméniennes afin que l' équidé retourne au campement de la coalition où l' on avait sans doute fort besoin de ses services pour le trait et le transport.

Retour de Dorian à la Forge Flamboyante ici :

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... te-15.html