La Couronne de Cuivre

La façon saccadée d'élocution du misérable était suffisante pour trahir sa crainte, son malhaise. Beorn se délectait de ceci. La meilleur arme que détenait les prêtres de Talos était à son oeuvre. La crainte était cet instrument qui permettait de garder les brebis comme un prêtre avait habitude de dire. Beorn se leva et marcha en direction du messager. Il s'arreta à quelque metres de lui et le fixant dans les yeux, il pu sonder son esprit, autre faculté que le bosquet lui promulgait.

Apprend que Talos est grand et qu'il faut craindre sa colère si on ne lui voue pas le nécessaire. Mais Talos le Grand est miséricordieux, à ceux qui croient en lui et le craigne d'une certaine mesure dans la splandeur de sa colère est accordé le repos. Vois que ta monture a connaissance de ceci.

Se retournant le messager ou voir que sa monture, paissant alègrement dans les fougères du bois semblait être d'une fraicheur impossible en connaissance des lieu qu'elle avait parcourue en courant.

Bien explique moi maintenant de quoi il en retourne.

Presque rassuré de voir ainsi son cheval acquérir une nouvelle vigueur, le messager médita les paroles de Beorn. Certes, Talos ne s'attaquait pas à tout le monde ; néanmoins, lui-même avit certaines choses à se reprocher... Mais il en ignorait les conséquences possibles.

Il leva les yeux, mais évita de les poser sur son interlocuteur.

"Je ne sais pas grand-chose", commença-t-il avec une voix plus ferme. "Ithrand m'a simplement annoncé qu'il s'agissait d'une affaire importante. Qu'elle occupait la garde depuis plusieurs jours maintenant, et que votre contribution serait bienvenue. Mais j'en ignore les détails, Messire."

Fort bien, je m'y rend donc de se pas. Quand à toi, pauvre brebis, rentre et ne t'égare point en chemin car Talos n'aime pas avoir à rassembler les troupeaux!

Sur ces paroles étranges, le druide tourna le dos au messager, récupéra sa maille, ces deux lames incurvées et le reste de ses affaires. Il se mit alors à incanter une formule occulte décrivant des arabesques avec ces mains. Le messager fut aveuglé par une onde de lumière intense, dans sa cécité passagère, il entendit un son sourd grandir, des croassement, comme si une dizaine de Corbaux s'étaient soudainement rassemblé.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, le druide avait laisser place à un nuage de corbeaux tournoyants. Aux croassement se mêlait maintenant un rire démoniaque qui glaça le sang du messager... Décidément le General Beorn était quelqu'un qu'il craignait.

Devant le vampire se tenaient deux loups-garoux. Derriere, une foret trop dense pour y penetrer et sur les cotes ... absolument rien pouvant bloquer son chemin. L'idee de partir en courant lui efleura l'esprit, mais les deux immondices se tenant devant lui connaissent cent fois mieux le terrain et ratraperaient Death en moin d'une minute...

Death observa les deux montagnes de muscles poilues qui se dressaient devant lui. Leur corps recouvert de cicatrices et leurs regards assoifer de sang en disaient long sur leurs aptitudes au combat, sans aucun doute ils etaient de feroce combatant. Le vampire seul et dangereusement desavantager ne vit d'autre option que de charger c'est adverssaire avec puissance et rapiditer, peut-etre pourat-il ainsi esperer les vaincre ...

Le vampire enleva son manteau, laissant voir ses nombreuse cicatrice et sa musculature tailler dans le rock, il deguainat ensuite son epee et la planta dans le sol. Le vampire s'agenouilla et d'une voix plus que macabre il fit une priere au dieux des tenebres. Une fois sa priere terminer il empoigna son epee et bondit sur ses adverssaires ...

Edit : Desoler pour les fautes ...

Les loups n'étaient certes pas habitués à voir du monde dans les bois en dehors des santiers ou alors du Bosquet. En tant que Gardiens du Bois, ils se devaient de donner une leçon à cet avortons. Mais leur odorat ne les trompa pas, cet étranger n'avait plus grand chose d'humain, et une mauvaise sensation couvait en eux.

Lorsqu'il se mit à prier, les deux lycans se demandèrent s'ils avaient affaire à un prêtre, ou à un quelconque sorcier. S'il y avait des chamans de leur Clan, ils ne connaissaient strictement rien aux arcanes et autres pouvoirs occultes... Ils adoptèrent donc la prudence... Lorsque, se relevant, rien de spécial émana de l'homme, et que celui-ci fondit sur eux, ils surent que leur première crainte n'était pas ce qu'ils avaient cru.

Ils dégainèrent alors leurs armes. Un fouet pour l'un et une sorte de fléau pour l'autre. Celui qui portait un fouet dit alors à Death:

"Connait ce qui arrive à ceux qui souillent les bois du Clan Lymody! Pour le Bosquet!!"

Le loup n'eu pas le temps de prévoir la fourberie de l'attaque et le temps qu'il réalise son erreur, le vampire se lançait déjà sur lui, lame en main. Il tenta d'esquiver, mais la lame mordit sa chaire, le touchant à l'épaule. Mais la rage du Vampire n'avait pas prévu une contre attaque. S'était mis en danger en entrant dans la portée des deux loups, Death sentit que le deuxième Loup allait se jeter sur lui.

"Les druides ne seront pas déranger par de la vermine comme toi!!!"

Un coup de griffe lacéra le bras du vampire

le vampire s'élança sur le lycan....


.....Pour se voir agripé la main, puis les jambes. Il tomba à terre, immobilisé. Il put entendre les deux lycan rire d'une façon propre à leur race. Un rire qui n'avait plus qu'une faible trace de leur souche humaine.

"Pauvre imbécile... Tu penses pouvoir nous leurer avec une technique aussi mauvaise? Non seulement notre vue, notre odorat, mais aussi notre ouie est très développée, c'est un jeux d'enfant de te localiser avec le bruit que tu fais. Tu ne vaux même pas la peine d'être tué proprement et ta chaire pue!"

Un cri se fit soudainement entendre dans les ténèbres nocturnes de foret. Long et sinistre, telle une plainte d'un animal. Les deux lycanthrope tournèrent la tête sans pour autant lacher prise. L'air visiblement agacé, ils regardèrent à nouveau Death.

"Je ne sais pourquoi mais on doit te lacher... Maitre Beorn ne veut visiblement pas ta mort... du moins... pour le moment. Cependant, la suite de tout ceci risque d'être drole petit freluquet, tu as visiblement déçu quelqu'un"

Les deux lycans lachèrent prise en riant, ascenant un dernier coup au vampire.

"Va donc au devant de ton chatiment espèce de cafard, va subir la colère de Talos!"

Les deux loups disparurent soudainement, un rire mêlé d'un hurlement résonnait toujours dans les oreilles du vampire qui se remettait du coup à la tête.

Cette foret, il s'en souvenait comme si c'était hier, à cet endroit c'était le bivouaque où la petite troupe qui avait participé au combat contre les ombres c'était réunis, ici c'était là où ce trouvait le feu où il préparait à manger pour tout le monde. Cette foret, tant de souvenirs d'un combat incroyable, il en frissonait encore, il n'était jamais revenu depuis le combat et heureusement pour lui rien n'avait changé depuis cette époque. Il tenait son cheval et avançait à pied, ça devenait périeux de chevocher dans l'épaisse foret. Toujours aussi calme, toujours aussi sombre, une pointe de nostalgie passa dans sa tête, mais fut vite balaillé. Khan n'était pas un faible, loin de là, et la nostalgie était une faiblesse qu'il ne devait jamais se permettre. Il continua donc son chemin à travers les bois, le destrier commençait à gronder, il avait du mal à avancer, à contre coeur il le renvoya dans son plan d'origine et continua à pieds.
Aprés plusieurs fourés traversés, il se retrouva enfin dans la vielle plaine, espace découvert, montant en une petite coline où tronnait le bosquet druidique du Seigneur Beorn.
Il s'avanca et gravit rapidement la colline, arrivant à la hauteur du bosquet il jetta un rapide regard à la recherche du conseiller mais ne le vit pas. Alors il cria d'une voix forte:


"Seigneur Beorn? Vous êtes là? Seigneur Beorn!"

(*** de page ouèb qui est partu on recommence le poste...)

[Pour des raisons de cohérence, la réception du message de Nithep se déroule après mon entretien avec Khan-Lerne de Hydre]

Alors que le soleil de septembre, déjà décroissant, enrobait les bois d’une douce lueur, rien ne pouvait troubler la méditation du Drow. Beorn Devir s'était retiré de Melandis pour un temps incertain afin de trouver réponse à quelques questions. Laissant son pouvoir dans les mains de son âme damné, si ce n'était acolyte désormais, Mornagest le Chancelier, l’elfe noir avait pu passé trois semaine de méditation dans son bosquet, véritable bouffée d’air frais, tel un vent présageant l’orage sur la plaine.

Son armure ôtée - faite rare - posée dans une cache d’un arbre non loin de lui, Beorn ne portait plus qu’une robe de soie brodée des différents emblèmes qu’il représentait. C’est dans cet état de repos qu’une voix criarde fin troubler le druide. Un énergumène beuglait dans le bosquet.

Ca y est, les vacances sont finies… pensa Beorn une vague amertume embrumant son esprit.

Qui peut bien être l’espèce d’idiot qui se permet de hurler ici ? Je devrais peut-être mettre les mêmes écriteaux que dans le parc de la Mélancolie… respecter le silence…

D’humeur donc fort loin de la jovialité, le drow repris ses affaires, remis sa lame à sa ceinture et se mit en route pour le centre du bosquet et remettre à sa place le bouseux qui l’avait déranger.

Khan attendait assis sur le haut de la colline à proximité de l’autel des foudres. Il ne vit pas le druide arriver.

Foutre diable n’est-ce pas possible de respecter un minimum la tranquillité de ce lieux ? Vociféra le drow, visiblement d’humeur à ne pas être agréable. Qui êtes vous et que me voulez vous ? Faites vite car votre odeur est insupportable !

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Alors qu’il s’essayait à contrôler la puissance d’une foudre, élément instable est au potentiel extrêmement élevé, Beorn faillit perdre sa concentration, laissant échapper des volutes d’essence magiques qui brûlèrent l’herbe aux alentour. Il s’arrêta là pour aujourd’hui.
Son attention fut alors captée par un aigle portant un message. Prenant celui-ci, l’idée de passer à Melandis devint plutôt grande dans son esprit… Trop peut-être… mais tout est qu’il pris tout de même ses affaires et se mit en route pour la capitale.

En voyant enfin arriver le shaman, Khan bondit et s'agenouilla devant lui. Il cacha un sourire en reconnaissant la voix du drow, il était de mauvaise humeur, comme à son habitude. Enfin quelque chose qui n'avait pas changé. Sa manière d'apparaitre aussi n'avait pas changé, se faire attendre puis arriver tel un diable de sa boite. Il se souvenait de la matiné avans la bataille, Beorn leur était apparut sous la forme d'une nué de corbeau, surpris ils l'avaient tous attaqués et ils les avait tous envoyés au tapis en 15 secondes.

Un genous à terre, il ne put réprimer un sourire et parla d'une voix presque joyeuse pour lui.

"Avez vous un peu de temps pour un vieux compagnon de bataille? Khan Termitamor, à votre service mon seigneur! Avans, maintenant et toujours!

Son entousiasme était enfin revenu, depuis plusieurs mois, il avait oublié cette sensation. Il avait enfin retrouvé un but, surtout un maitre à servir.