La Couronne de Cuivre

- Bonne question ...

La dame elfe réfléchit quelques secondes avant de répondre.

- Il nous suffit de placarder une annonce comme quoi le gouvernement recherche quelques enquêteurs indépendants en plus des enquêteurs de l'armée régulière pour mettre la main sur l'assassin de Maikagondiel. Cela fera assez sérieux ...

Perdigan haussa les épaules.

- Beldan Thorg a tout intérêt à nous rester loyal. Il est connu comme celui qui a cherché à m'assassiner, personne ne le croira s'il venait à devenir trop bavard. La parole d'un assassin contre la nôtre ... Il se condamnerait lui-même.
De plus, il ne s'intéresse qu'à une seule chose : l'or. Tant que le travail que nous lui donnerons lui rapportera, il nous restera loyal.

-Je ne dirait pas que ce plan est génial dans la mesure ou c'est le seul qui soit encore appliquable , seulement si rien n'est fait de travers nous nous sortirons de cette mauvaise passe aussi rapidement que nous nous y sommes fourrés. Je pars sans plus attendre chercher ce Beldan Thorg , attendez moi ici , vous trouverez une occupation , je n'en doute pas une seule seconde.

Le maréchal vida sa coupe d'un seul trait et la reposa fermement sur le bureau présidentiel , il sortit de la pièce , direction la guilde des mercenaires

La Présidente de Lumenis dévisagea l'homme qui avait faillit la tuer il y a quelques temps. L'homme ne semblait nullement mal à l'aise de se retrouver devant elle, mais néanmoins intrigué. Il devait se demander ce qu'il faisait ici, entouré par les chefs de la République lumenienne.

- Beldan, si je vous ai fait venir ici, c'est parce-que le gouvernement lumenien a besoin de vos services. J'entends que cette affaire reste strictement confidentielle.

Perdigan se leva et se dirigea vers la fenêtre. Tout en regardant la rue, elle entreprit son explication.

- Lorsque la nécessité se fait sentir, le gouvernement doit parfois avoir recours à des méthodes peut conventionnelles pour se débarrasser d'éléments qui peuvent lui porter préjudice. Pour se faire, nous avions engagé un homme qui liquidait les éléments encombrants. Nous l'avons fait pour le dénommer Alcior dont les liaisons amoureuses nous embarrassaient ainsi que pour le dénommer Renaud Maerdrym qui n'était qu'un sale traître. Nous avons préféré les supprimer pour éviter dans le premier cas qu'une liaison finisse par devenir des plus gênantes pour la ville et dans le deuxième cas pour nous éviter un long procès qui n'aurait pas grandit la ville.

Jusqu'alors, nous avions recours aux services de Thafir, un tueur qui ne s'encombrait pas trop de principes, mais malheureusement, pour une raison que nous ignorons, il est devenu complètement fou et s'en prend à des innocents. Il a ainsi assassiné Maikagondiel, la propriétaire du Bazar de la Magie et nous craignons qu’il s’en prenne à d'autres. Qui plus est, s'il venait à parler de ses activités pour le gouvernement lumenien, il nous mettrait en difficulté. C'est là que vous intervenez.

La Présidente se retourna vers l'assassin et le fixa droit dans les yeux.

- Nous voulons que vous éliminiez Thafir afin qu'il ne puisse plus nuire, ni aux citoyens de la ville, ni au gouvernement. En somme, nous vous proposons de devenir le nouvel exécuteur des basses oeuvres du gouvernement. Bien sur, cette activité exige la discrétion ainsi qu'une loyauté à toute épreuve, car si ce n'était pas le cas, nous n'hésiterions pas une seule seconde à vous faire subir le sort que nous réservons à Thafir.

Perdigan s'approcha de l'assassin.

- Bien entendu, vous pouvez refuser, mais dans ce cas, je vous déconseille de parler de cette conversation à qui que ce soit, car de un, personne ne croirait un assassin notoire, et de deux, il y aurait de fortes chances que votre tête soit retrouvée dans les prochains jours à plusieurs mètres de votre corps ...

L'ensorceleuse se rassit.

- Alors, que décidez-vous ?

Un pâle sourire éclaira furtivement le visage de la Présidente de Lumenis. Bien qu'elle pouvait en vouloir à l'assassin pour des raisons personelles, il semblait néanmoins que celui-ci ferait le parfait tueur d'Etat.

Il était temps d'en finir avec le problème Thafir et l'ensorceleuse donna rapidement ses ordres.

- Bien, voila comment cela va se passer : il y a de fortes chances que Thafir cherche à éliminer les membres du Haut-Conseil, pour se venger. Il ne doit plus avoir toute sa raison et ne va certainement pas trop se méfier. Nous allons donc lui tendre un piège.

Le Maréchal Hasriel ici présent pourrait très bien servir d'appât. Il est Haut-Conseiller et Grand Maréchal des armées, il fera une cible parfaite. Le Maréchal pourrait très bien se promener un peu dans la ville, sans escorte apparante et sans armes, mais en plein jour et dans des endroits fréquentés. Ensuite, il pourrait se rendre à la taverne de la Bienveillance et en ressortir un peu plus tard, feignant l'ivresse, de nuit et apparament seul. Les rues sont peu fréquentées la nuit et ce serait le moment idéal de frapper pour Thafir. Votre mission consistera à suivre discrètement le Maréchal en attendant que Thafir se mannifeste. Lorsqu'il apparaîtra, ce sera à vous de jouer et de l'éliminer.

L'elfe vampire se tût, attendant des réactions de ses interlocuteurs.

Je me promenerais en ville et vous me surveillerez depuis les toits. Cela vous va comme ça? J'oubliais , si jamais je me fait agresser , par pitié n'essayez pas de l'abattre a distance , je n'ait pas vraiment confiance en vos talents de tireur. Après tout vous avez déja rater Perdigan répliqua Link un sourire en coin.

Il indiqua la porte de son bras.

Sens de la visite , veuillez me suivre , nous allons commencer.
Et ils sortirent du bureau.

Arrivant du comptoir commercial de Mélandis les trois malheureux enquêteurs arrivèrent au Palais Présidentiel. Ils se présentèrent à la porte avec le message de la Présidente et le montrèrent à un des officiers.

J'ai encore du mal à croire ce qui s'est passé, soupira la sorcière.
Oui, ajouta Dunhallym, moi aussi la nouvelle me laisse sans voix. Pauvres Maikagondiel et Thafir... Finir comme ça...

Le trio attendit patiement et tristement le retour de l'officier...

Morgana reçu sa récompense avec un air un peu abasourdi. Puis elle poussa un soupir. Elle salua ses compagnons.

J'espère que nous nous reverrons dans des circonstances plus heureuses. Venez visiter le conservatoire, il n'y a pas que des vieux livres dedans.

Sur ses dernières paroles elle s'éloigna ppour rejoindre son lieu de travail...

L'ambiance était plutôt décontractée pour le premier conseil de l'année , les hauts conseillers sortaient de vacances prolongées et ils étaient normalement prêt à sauver la ville d'éventuels tueurs en série , pluies de grenouilles , invasions extraterrestres , et autres calamités au potentiel désagréable qui se manifeste tout les 25 ans a 15 heures précises. Cependant vu l'état des dirigeants à l'heure actuelle l'on peut penser que même une horde d'une centaine de gobelins auraient terrassés les légions lumeniennes , laissant la ville à feu et à sang . Mireanna se limait les ongles , Perdigan vérifiait la hauteur de son décolleté et Link sirotait un jus d'orange , les pieds posés sur le bureau présidentiel .

A ce moment un coursier avec des talons ( c'était une loi que Link avait fait passer avant les vacances qui ordonnaient a toutes les coursiers de mettre des talons dans le cadre de leur emploi , apparement il trouvait ça plus excitant ... :notme: )
arriva dans la salle et livra son message à la vitesse d'un escargot sous produits dopants .

- Les sous vêtements .... la cargaison a disparue ...

Vraisemblablement le HC n'était pas prêt à subir ça ...

La nouvelle du vol de la cargaison de sous-vêtements sexy eut l'effet d'une bombe. Perdigan était furieuse et horrifiée à la fois. Non seulement la cargaison qui devait lui rapporter gros avait disparue mais en plus ce qu'elle avait commandé pour elle et sa compagne avait disparu par la même occasion. La dame vampire se tourna vers son associée qui semblait elle aussi très mécontente.

- C'est une catastrophe ! Et ça arrive juste au moment des fêtes !

L'ensorceleuse voulut savoir de qui provenait l'information et la couturière en chef de la boutique de mode fut introduite dans la salle du Haut-Conseil. Sur ordre de Perdigan, elle raconta tout ce qu'elle avait apprit sur ce vol. Perdigan plongea dans une profonde méditation avant de se tourner vers son associée.

- Il faut que nous fassions quelque chose, que nous menions une enquête, nous devons absolument retrouver notre cargaison, et vite !

Les gardes de faction devant le palais virent soudain débouler sur la place une Dunhallym au visage fermé, suivie par un homme blanc comme un linge qui peinait à maintenir le rythme. L'ambassadrice n'était plus une figure inconnue pour les gardes qui la saluèrent comme elle passait devant eux, en grommelant :

Affaire avec le Haut-Conseil, c'est urgent.

Dunhallym, qui commençait à connaître le palais, ne perdit pas son temps à rechercher un guide et se dirigea sans hésiter vers le bureau de la Présidente. Le secrétaire de Perdigan se leva en la voyant entrer et ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'elle désirait, mais il ravala aussitôt sa question en reconnaissant sa visiteuse et en voyant l'expression de son visage :

Je vais prévenir Dame Perdigan de votre arrivée. C'est urgent, n'est-ce pas ?

On ne peut plus. Peut-être serait-il bon aussi d'avertir les autres membres du Haut-Conseil.

Je m'en occupe, répondit le sage secrétaire en se dirigeant vers le bureau de la Présidente. Après avoir frappé un coup, il entrebailla la porte et passa la tête par l'ouverture :

Madame, il y a là Dame Okenard qui veut vous voir. Ca a l'air grave...

Perdigan était occupée à étudier un dossier de réforme visant à l'amélioration de la politique du commerce lorsqu'elle fut interrompue par l'un de ses collaborateurs qui l'informa de la présence de la rédactrice en chef du Lumenis Report. D'après ses dires, elle était porteuse de nouvelles assez importantes qui méritaient qu'on y accorde un intérêt particulier sur l'heure.

- Bien, faites entrer Dame Ockenard. Je vais voir de quoi il s'agit avec elle.

Le secrétaire de la Présidente s'inclina et pria la semi-drow d'entrer dans le bureau avant de se retirer. Perdigan pu constater qu'elle semblait très nerveuse et qu'elle avait le souffle court, preuve qu'elle avait courru pour arriver jusqu'ici. Voila qui était intriguant ..... Quelle funeste nouvelle pouvait donc bien mettre la journaliste dans cet état ?

- Mon secrétaire m'a signifié que vous désiriez me voir de toute urgence. Quelle nouvelle peut donc justifier pareil empressement ? Asseyez-vous et racontez-moi.

D'un geste altier, Perdigan désigna un siège placé face à son bureau à la rédactrice et alla s'installer à son tour dans son fauteuil. Le silence était total dans la pièce. L'elfe vampire posa ses coudes sur le bureau, entrecroisa ses doigts et fixa la semi-drow droit dans les yeux.

- J'écoute .....

Dunhallym s'assit, puis constatant que son collègue était resté sur le pas de la porte, elle lui fit signe d'entrer.

Je vous présente Aldric Fonatine, l'un des employés que nous avons à Melandis. Aldric est arrivé il y a un quart d'heure dans mon bureau : notre ambassade à Melandis a été victime d'une attaque.

Dunhallym fit signe à Aldric d'expliquer à la Présidente ce qui s'était passé

Je... comme vous l'a dit Dunhallym, notre ambassade à Melandis a été victime d'une attaque... ou d'un vol, je ne sais pas... enfin, la nuit dernière des individus ont assassiné les gardes à l'entrée.. tous égorgés, une vaie boucherie... et tout est retourné dans l'ambassade. J'ai employé la mesure de rapatriement d'urgence pour vous informer au plus vite des événements.

Y a-t-il d'autres victimes, des choses ont-elles disparu ?

Je ne sais pas, je suis parti sitôt que j'ai su ce qui s'était passé.

Voilà la situation, j'ai pensé que je devais vous en informer au plus vite pour aviser de ce que nous pouvons faire.

A fur et à mesure qu'Aldric faisait mention des évènements survenus à l'ambassade lumenienne de Mélandis, Perdigan se crispa de plus en plus et son visage reflétait la colère. Le récit du journaliste terminé, elle se leva et se dirigea vers une des fenêtres du bureau, visiblement furieuse. La Présidente de Lumenis serait les poings, ses yeux injectés de sang reflétaient la haine la plus profonde et ses mâchoires serrées montraient une paire de canines qui s'étaient étonnement allongées sous l'effet de la fureur. Les nouvelles apportées par le journaliste n'étaient pas faites pour plaire à la Présidente de Lumenis.

- Qu'est-ce que ces ordures de mélandiens ont encore bien pu inventer pour nous nuire ..... ?

L'ensorceleuse n'en ajouta pas plus mais sa haine des mélandiens, exprimées par ces simples paroles, ressortait bien sur les traits de son visage. Elle resta un long moment devant la fenêtre, en colère, réfléchissant à ce qu'elle devait faire après avoir appris ces terribles nouvelles ou méditant sa vengeance envers le gouvernement mélandien.

- Si ces fils de catins veulent la guerre, ils l'auront .....

Ces quelques mots montraient bien l'état d'esprit dans lequel se trouvait la morte-vivante. Mais elle devait d'abord s'entretenir avec ses conseillers. Bien que Présidente, elle était toujours l'ambassadrice lumenienne auprès de l'empire mélandien et cette situation devait être éclaircie. La dame vampire retrouva rapidement une apparence calme en se tournant vers les deux journalistes mais continuait néanmoins à bouillonner intérieurement.

- Merci à vous de m'avoir communiqué ces terribles informations aussi rapidement. Le gouvernement lumenien prendra les dispositions qui s'imposent en pareille occasion. Maintenant, veuillez m'excuser, mais je dois convoquer mon gouvernement dans les plus brefs délais.

La Présidente prit congé des deux journalistes et quitta son bureau. Traversant l'allée centrale des Honneurs, elle croisa deux gardes de factions qu'elle interpella.

- Allez me chercher la Conseillère Wolfwood et le Maréchal au plus vite. Dites-leur que je suis dans la salle de réunion du Haut-Conseil et que leur présence est requise de toute urgence.

Après avoir donné ses ordres, la Présidente de Lumenis se dirigea vers la salle de réunions et s'assit dans son fauteuil, réfléchissant déjà aux dispositions à prendre.

Dunhallym, qui s'était attardée pour parler avec le secrétaire de Dame Perdigan, lui glissa avant de s'en aller :
Dites à la présidente que si elle a besoin de moi, je serai au journal. Pour la guerre, je ne peux pas grand chose, mais j'espère qu'on n'en arrivera pas là.

L'ensorceleuse était ébahie. Elle croyait que plus jamais elle ne reverait un elindoréen et voila qu'un de ses anciens sujets se tenait là, devant elle. Au fur et à mesure que le messager lui parlait de son ancienne patrie et de son peuple, l'ex-reine d'Elindore se souvenait avec nostalgie de tous les bons moments qu'elle avait passé là-bas. Ses souvenirs remontaient à la surface, ses joies, ses peines, sa famille, ses amis, ..... La nostalgie atteint son apogée lorsque l'emissaire d'Elindore fit allusion à sa fille. C'est elle, plus que toute autre chose, qui lui manquait le plus. Perdigan désirait tellement la revoir. Au bout d'un moment passé perdue dans ses souvenirs, la morte-vivante secoua la tête et s'adressa alors pour la première fois depuis des années à un elindoréen.

- Venez, suivez-moi, nous seront plus à l'aise pour parler de tout cela chez moi. Cela fait si longtemps que je n'ai plus vu un de mes anciens compatriotes ni entendu parler d'Elindore que c'est un moment que je veux pouvoir savourer en paix.

La dame vampire prit le messager par le bras et l'entraîna avec elle vers son château.

Astaldo avait déja préparer une argumentation en douze paragraphes visant à convaincre les gardes de le laisser rentrer , dans l'autre main il avait sa dague , a défaut d'être démocratique , c'était efficace .
C'est seulement après lecture du troisième paragraphe que notre héros se rendit compte qu'il parlait dans le vide , visiblement il n'y avait pas de garde .
C'était tout de même étrange , qu'un endroit tel que le palais qui d'habitude débordait d'activité soit si brusquement inanimé , mais cela n'inquiétait pas tellement Astaldo , un espion est en général habitué aux choses bizarres . Il gravit les quelques marches de marbres et ouvrit aussi délicatement que possible la large porte d'entrée , avec un petit rire idiot .
- Et j'espère que j'arriverais à remettre la ville sur ses rails ! vociférait une voix qu'il croyait avoir entendu quelque part
Devant lui il y avait une foule telle qu'il en avait jamais vu , au loin sur une estrade en costume militaire vert , son maréchal Link Hasriel se rasseyait , et par conclusion il connaissait déja cette voix .

Palsambleu, il n'était pas le premier sur la liste d'attente. En tant qu'agent gouvernemental il fallait un minum de tact pour approcher Sa Verdâtreté. Aussi y alla-t-il à grands coups de lattes dans les courtisans.

Place place ! Service spécial, livraison express et déménagements !

Une fois devant Link il put reprendre une attitude qui lui convenait mieux et se fourra une sucette au mentol dans la bouche.

Salut patron, enfin je veux dire, Vôtre Magnificience. Quel effet ça fait d'avoir enfin tout le monde à ses pieds ? A ta place je ferais attention aux échardes, chouette décoration cela dit, ça manque un peu de fleurs et de sucettes mais bon, c'est pas chez moi non plus.
Si je suis venu ici c'est pour voir comment tu allais remettre sur pieds l'agence et voir si je peux me rendre utile, après tout c'est sympa comme boulot, conseiller intime, surtout point de vue salaire.

L'incovéniant avec les sucettes, c'est que quand on parle avec une dans la bouche ça fait de la bave, pas mauvaise vu que ça a le goût du mentol, mais ça fait tâche sur la moquette, aussi l'ancien marin rectifia-t-il la chose l'air de rien.

SLLLUUURRRP

Link était quelque peu étonné de voir Astaldo , en effet il aurait du se retrouver dans la cale d'un bâteau en partance pour Féerune , mais visiblement les hommes de Link avaient mal fait leur boulot , les ingrats .

- Ah mon bon Astaldo , je suis heureux de te revoir .
- Moi aussi , vous voulez une sucette ?
- Bien sûr , au citron

Les deux hommes quittèrent vite la salle centrale ou le bruit était trop important pour aller discuter en paix dans les bureaux du président nouvel élu .
Après avoir subtiliser un cendrier qui ne lui servirait à rien puisqu'il ne fumait pas , Astaldo aborda le sujet épineux pour lequel il était venu .
- Dîtes , patron , on fait quoi pour les SRL ?
- Je sais pas , il faut faire quelque chose ?
- Ben il ya légérement eu un massacre
- Ah oui quand même , des victimes ?
- Plutôt oui

Le patron semblait surpris de le voir, mais ce qui surprenait Astaldo c'était de voir Link président, lui qui était un inepte de nature. Enfin, la vie était parfois farceuse...

Je me disais qu'éventuellement, si ça ne te fait rien, en passant comme ça, à l'occassion, si jamais c'est faisable, je pourrais prendre en charge l'agence...

Ce faisait il subitlisait toujours quelques menus bricoles (un chandelier en or, un fauteuil en velour, un tapis grand luxe et un portrait de Dame Perdygan), la maison avait besoin d'une nouvelle déco.