Rp : l’inattendu
Posté : mar. 20 oct. 2009, 01:32
Voyant que le guerrier tardait à s'expliquer, s'emmêlant dans les souvenirs, Lothringen se risqua à répondre pour lui. Après tout, le grand-prêtre n'avait pas l'air de prêter trop grande attention à son apparence.
"Si je peux me permettre... Nous étions en voyage dans la région, quand mon compagnon a été enlevé par ces elfes. Par la suite, ils l'ont laissé pour mort et, pour le soigner, nous avons dû gagner Aigues-Douces, où le bourgmestre nous a demandé d'enquêter sur les pillages et les meurtres qui leur étaient imputés.
Alors nous avons cherché une cache sur la côte, car diverses embarcations avaient elles aussi disparu. Nous avons surpris des contrebandiers qui transportaient des caisses d'armes... L'un d'eux nous a révélé qu'il devait la livrer aux elfes, et c'est comme cela que nous avons pu trouver leur campement.
Mais quand nous sommes arrivés là-bas... Hé bien, ils nous ont capturés, et ils nous ont affirmé qu'ils n'étaient que les boucs émissaires, et non les instigateurs de ces attaques. Nous avons fini par les croire, et avons décidé de les guider vers la grotte où se trouvaient les caisses. Nous y avons été attaqués par un groupe d'hommes qui se prétendaient paladins de Tyr mais qui n'en portaient pas l'insigne. Nous en avons fait prisonniers deux... Ils nous ont avoué avoir été recrutés par le bourgmestre de la Crique aux Fous. Renseignements pris, il ne s'agissait pas du bourgmestre, mais de son adjoint, d'un marchand local et d'un troisième larron... Avec les elfes, nous les avons fait prisonniers aussi. Quant au bourgmestre de la Crique aux Fous, il est mort ; ils ont empoisonné ses médicaments."
Lothringen reprit son souffle et se surprit à sourire timidement : on ne l'avait pas interrompu.
"Désolé, c'était un peu long, mais ce que vous a exposé mon compagnon n'est que l'histoire telle que nous l'avons reconstituée d'après leurs aveux. Je doute néanmoins qu'ils les réitèrent devant la justice. Tous risquent de se renvoyer mutuellement les responsabilités. Il y a eu beaucoup de morts dans cette affaire... et il est temps que la vérité éclate."
Même s'ils se retrouvaient impliqués un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et que Lothringen se rendait compte que leur propre intervention dans cette affaire n'était pas forcément irréprochable.
"Si je peux me permettre... Nous étions en voyage dans la région, quand mon compagnon a été enlevé par ces elfes. Par la suite, ils l'ont laissé pour mort et, pour le soigner, nous avons dû gagner Aigues-Douces, où le bourgmestre nous a demandé d'enquêter sur les pillages et les meurtres qui leur étaient imputés.
Alors nous avons cherché une cache sur la côte, car diverses embarcations avaient elles aussi disparu. Nous avons surpris des contrebandiers qui transportaient des caisses d'armes... L'un d'eux nous a révélé qu'il devait la livrer aux elfes, et c'est comme cela que nous avons pu trouver leur campement.
Mais quand nous sommes arrivés là-bas... Hé bien, ils nous ont capturés, et ils nous ont affirmé qu'ils n'étaient que les boucs émissaires, et non les instigateurs de ces attaques. Nous avons fini par les croire, et avons décidé de les guider vers la grotte où se trouvaient les caisses. Nous y avons été attaqués par un groupe d'hommes qui se prétendaient paladins de Tyr mais qui n'en portaient pas l'insigne. Nous en avons fait prisonniers deux... Ils nous ont avoué avoir été recrutés par le bourgmestre de la Crique aux Fous. Renseignements pris, il ne s'agissait pas du bourgmestre, mais de son adjoint, d'un marchand local et d'un troisième larron... Avec les elfes, nous les avons fait prisonniers aussi. Quant au bourgmestre de la Crique aux Fous, il est mort ; ils ont empoisonné ses médicaments."
Lothringen reprit son souffle et se surprit à sourire timidement : on ne l'avait pas interrompu.
"Désolé, c'était un peu long, mais ce que vous a exposé mon compagnon n'est que l'histoire telle que nous l'avons reconstituée d'après leurs aveux. Je doute néanmoins qu'ils les réitèrent devant la justice. Tous risquent de se renvoyer mutuellement les responsabilités. Il y a eu beaucoup de morts dans cette affaire... et il est temps que la vérité éclate."
Même s'ils se retrouvaient impliqués un peu plus qu'ils n'auraient voulu, et que Lothringen se rendait compte que leur propre intervention dans cette affaire n'était pas forcément irréprochable.