[Quête] Disparition de Streen

[Streen]

Martin n’avait peut être pas entendu ce que disait Sylveneige car il n’y eut aucune réponse de sa part. A vrai dire, il était déjà bien avancé dans la maison. Néanmoins, ne sentant plus sa présence, il se retourna inquiet.
-Sylveneige cria t’il, tout va bien ? J’ai entendu du bruit. Vous n’avez rien ?
Comme s’il n’avait rien entendu, il continua.
-Sylveneige… ?
Son pouls se lit à battre très vite. Il se sentit épié. Il y a quelque chose qui n’était pas normal dans la maison. Le fait qu’elle soit dans l’obscurité l’inquiétait un peu. Soudain un léger bruit fit « clic-clic ». Sylveneige ne l’entendait qu’un peu mais Martin qui se trouvait tout prés cria d’effroi :
-Sylveneige, j’entends un bruit inquiétant, venez voir si ahhhhhhhh…
La voix de Martin se tut brusquement. Sylveneige était trop loin pour savoir ce qui s’était passé.

[Féérune]

Sylveneige soupira. Elle allait devoir se lever, finalement. Prudemment, elle fit l'inventaire de sa personne :

- Bras, poignets : rien de cassé
- Mains, doigts : idem
- Pieds, chevilles : idem
- Genoux, jambes : idem
- Bassin, côtes : idem
- Epaules : Ah...

Un point à l'épaule gauche lui arracha une grimace de douleur, mais elle parvint à se mettre debout, poussant une pile de livres à demi effondrés. Qui s'effondra tout à fait.

Il était probablement arrivé une semblable aventure à Martin.

La rôdeuse envisagea très sérieusement de le planter là, mais se décida finalement à lui porter secours.

[Streen]

En avancant dans la pénombre, Sylveneige ne vit aucune trace de martin. La seule chose qui fut présente, ce fut une flaque de sang au fond de la pièce. Mais une porte ouverte permettait de donner dans une deuxième pièce. Soudain, des tubes sortirent du mur et de ceux-ci sortirent des flèches. Deux d’entre elles se dirigèrent vers Sylveneige.

[Féérune]

Une flèche quelque peu émoussée se planta dans son corselet de cuir, l'autre alla se perdre on ne sait où.

Sylveneige retint un juron et s'immobilisa : il fallait tenter de percevoir tout bruit, fût-ce le plus léger, afin de repérer un éventuel agresseur.

Elle espéra juste que ce doux imbécile de Martin était encore vivant. Ne serait-ce que pour continuer à marquer le monde de sa sublime beauté. Accessoirement, elle se promit de briser le minois de l'idiot inventeur d'un piège qui esquintait les vêtements.

[Streen]

Par chance, la flèche ne s’était plantée que superficiellement dans le corselet. Malheureusement, le piège se déclencha à nouveau. Les flèches arrivaient en continu. Sylveneige n’avait pas le choix, deux nouvelles flèches arrivèrent droit sur elle. Si elle voulait passer, elle devait ramper jusqu’au bout de la pièce.

[Féérune]

Sylveneige évita de peu la fournée de flèches qui jaillit juste après.

Elle se laissa glisser à terre, espérant de pas y trouver un piège supplémentaire. Mais boudiou, y'avait de l'action !

Où était le sublime imbécile, maintenant ?

[Streen]

En progressant sous les flèches, Sylveneige finit par arriver hors de portée. Martin n’était toujours pas visible mais en revanche, la tache de sang s’agrandissait au fur et à mesure que le temps passait. Chaque seconde, une goutte de sang tombait du plafond. Sylveneige pouvait soit se précipiter sur la porte et partir en courant dans l’autre pièce ou bien examiner d’où viennent les gouttes de sang.

[Féérune]

Sylveneige, étonnée, voyait le sang tomber du plafond. Il y avait donc un blessé au-dessus de la pièce, à l'étage.

Elle chercha un escalier. Y en avait-il ? Et où ?

Les gouttes tombaient, tombaient... Elle se mit à les compter machinalement. Une flaque s'agrandissait peu à peu. Mais d'où venait ce sang ?

Un piège. Martin était tombé dans un piège, qui avait dû le propulser au plafond.

Elle eut un frisson - et se décida à regarder en haut des murs de la pièce, puis franchement le plafond.

[Streen]

Sylveneige entendit un bruit permanent qui fit « clic-clic ». Si au départ, le bruit était sourd, il s’amplifia petit à petit lorsqu’elle s’approcha de la flaque de sang. Puis elle regarda au plafond. L’être qui se vidait de son sang était semblable à une créature toute noire. Mais elle n’eut le temps que de voir deux paires de crocs. Soudain, la créature tomba du plafond puis atterrir dans les cheveux de Sylveneige et s’apprêtait à mordre tandis qu’elle continuait à se vider de son sang.

[Féérune]

Sylveneige eut juste le temps de dégainer son épée. Elle en frappa l'étrange créature. Etrange ? Ou juste une bête araignée un peu grande pour son âge ?

[Streen]

Le coup de Sylveneige fit mouche mais étant donné la position incongrue dans laquelle elle avait frappé, elle envoya bouler la créature uniquement à cinq mètres. Son hémorragie continuait mais cela ne l’empêcha pas de vouloir en découdre. Elle se jeta à nouveau sur Sylveneige.

[Féérune]

Une araignée-sabre. Ou un truc comme ça.

Sylveneige réfléchissait, tout en parant les coups de la monstrueuse bestiole aussi bien qu'elle pouvait.

Elle battit en retraite vers la bibliothèque effondrée, sauta derrière la pile de livres écroulés. Quelques précieuses secondes furent ainsi gagnées, qu'elle mit à profit pour changer d'arme.

L'arc et deux flèches furent prêts en un rien de temps.

Elle arma la première flèche, tira. Puis ajusta la deuxième. Tira derechef.

Et hurla.

- Martin, vivant ou mort ?

[Streen]

La créature blessée avait mis trop de temps pour arriver jusqu’à portée de Sylveneige. La perte de sang l’affaiblissait. Par chance, les tubes ne se déclenchèrent pas cette fois ci. Enfin la première flèche de Sylveneige finit sa course dans la tête du monstre qui s’effondra tandis que la deuxième alla se planter dans le mur. Concernant Martin, il n’y eut aucune réponse mais l’accès à la salle suivante était désormais libre.

[Féérune]

HRP : Merci Streen

Sylveneige, rassurée par son succès, avança en direction de la salle suivante. Elle s'arrêta au bout de deux pas, revint vers la bibliothèque renversée, empoigna quelques livres.

Visant la porte de la salle, elle balança un livre. S'il y avait encore un piège, il se perdrait sur le bouquin. Elle espérait juste ne pas massacrer des livres de prix.

[Streen]

Les livres lancés par Sylveneige atterrirent sur le sol dans la pièce d’à coté avec lourdeur. Rien d’autre ne se produisit. Pas un piège ne se déclencha. Mais certains n’agissaient que lorsque l’on marchait sur un endroit précis. Il n’était donc pas étonnant que rien ne se passe. En revanche, il lui sembla entendre un faible gémissement dans la pièce suivante.

[Féérune]

Sylveneige en avait un peu marre, de l'incapacité de Martin à survivre sans une femme - ébaubie par sa beauté, bien sûr - à son côté. Surtout une nana genre guerrière. Elle se mit à marmonner entre ses dents :

- Ha ! la belle femme qu'il lui faudrait, à çui-là... Une guerrière genre paladine... Alignée quelque chose de bien, genre loyale-niaise-bonne... Une guerrière soumise, quoi... Avec deux armes costaudes... Pour pallier son manque de... Aïe !

L'elfe s'était repris les pieds dans ces fichus bouquins. A tout hasard, elle en reprit quelques-uns.

- Ou une roublarde... Ah çà, il serait bien, avec une roublarde... Plus il jacterait sur sa beauté irrésistible, plus elle lui ferait les poches... En lui chatouillant le... Ah mais bon sang de bois !!!

Sylveneige se concentra. Elle venait juste d'éviter de glisser sur la flaque de sang laissée par l'ennemi. Nom d'un kobold, elle n'était pas là pour faire les mêmes erreurs que son compagnon.

Elle arriva devant la porte et siffla doucement, puis appela :

- Martin ? Vous avez trouvé votre ami, mon choubidou bleu ?

La rôdeuse attendit un instant. Des fois que cet idiot réponde.

[Streen]

Effectivement, quelqu’un apparut mais ce ne fut pas Martin contrairement à ce qu’elle croyait. Il s’agissait d’un homme vêtu d’une tenue très sombre. Seuls ses yeux étaient visibles. Deux poignards étaient glissés dans les fourreaux accrochés à sa ceinture. D’une voix insensible, il dit :
-Le faucheur ne vous autorise pas à jeter des livres qui lui appartiennent dans sa maison, il y tient beaucoup.
Son ton était froid, presque menaçant mais il ne bougea pas d’un pouce. Puis il reprit :
-Pour en revenir à notre sujet, le faucheur vous souhaite la bienvenue dans sa maison. Martin lui a fait part de votre arrivée.

[Féérune]

Sylveneige cilla rapidement, fixant l'inconnu. Puis rougit. Et colla les bouquins qu'elle s'apprêtait à rebalancer sur des pièges invisibles éventuels - ou éventuellement invisibles - dans les bras de son interlocuteur.

Contrite, elle se mit en devoir de ramasser les livres répandus à terre. Tout en bavardant pour se donner une contenance.

- Heu... Bon... Et Martin, il est dans quel état ? Mieux que l'araignée qui m'est tombée dessus, j'espère ?

L'elfe avait fini de ramasser les bouquins.

- Tenez !

La pile de livres rejoignit les bras encombrés du Faucheur.

[Streen]

Le faucheur resta les bras croisés.
-Vous pouvez laisser les livres par terre . Tâchez à l’avenir de ne plus les lancer.
Puis Martin sortit de la pièce suivante et apparut à son tour.
-Je vois que vous avez déjà en partie fait connaissance. Sylveneige, voici le Faucheur, notre homme de main et quand à vous le Faucheur, je vous présente ma copine. Elle n’est pas mal hein ?
Insensible à la remarque de Martin, le faucheur ne réagit pas. Il se contenta de fixer Sylveneige avec ses yeux. Etant donné que tout le reste de son corps état caché par des vêtements noirs, elle ne pouvait savoir à quoi il pensait en la regardant.
-Tu pourrais au moins t’excuser ! le rabroua Martin. Tu as souvent l’habitude d’accueillir d’une telle manière les visiteurs ? Nous avons croisé de nombreux pièges.
-Tu sais bien que le faucheur doit se montrer prudent. Il a des ennuis avec la garde luménienne.
Puis à Sylveneige :
-Martin a prévenu le faucheur de votre arrivée. Mais quelle est donc la raison de votre visite ?
Le faucheur n’avait pas lu le parchemin. Sylveneige l’avait en sa possession.

[Féérune]

Sylveneige décida de ne pas s'appesantir sur l'imbécilité foncière qui consistait à piéger ainsi sa maison.

- Eh bien, en un mot, mon ami Streen a été enlevé. Et voici le message que les ravisseurs m'ont fait parvenir.

Elle tendit le parchemin au Faucheur.

« Chère Sylveneige,

Si vous souhaitez revoir votre ami sain et sauf, vous allez nous ramener tous les artefacts magiques demain soir à la clairière dorée dans les côtes du sud de Dorrandin à 21 heures précises. Nous avons bien dit tous. Nous ferons l’échange à cet endroit. Si vous ignorez où cela se trouve, demandez à quelqu’un, vous nous trouverez à cet endroit. N’essayez pas de nous duper, nous connaissons les objets. Et si vous cherchez à nous tromper, nous arracherons un bras à Streen ou nous brûlerons son visage avec une torche, cela vous plairait il de le voir totalement défiguré ? »

Sylveneige cilla précipitamment.

- Vous comprenez, les menaces sont atroces, mais même si je pense qu'elles ne sont là que pour me faire horriblement peur, je ne saurais prendre le moindre risque concernant mon ami. Martin pense que vous pourriez nous aider à le retrouver.

La rôdeuse tenta de scruter quel visage pouvait bien exister sous le capuchon du Faucheur.

[Streen]

Le faucheur étudia le parchemin pendant un long moment puis répliqua :
-Le faucheur pense que les menaces prouvent que les ravisseurs sont désespérés. Ils n’ont sûrement aucun moyen de trouver les artefacts et elles représentent le seul moyen de pression dont ils disposent. Mais ils ne lui feront aucune torture en nous attendant sauf si ce sont des sadiques mais dans ce cas, les artefacts ne seraient pas leur but. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter de ce coté là.
-Le faucheur, sais tu où se trouve la clairière dorée ? demanda Martin.
-Oui, le faucheur y est passé deux ou trois fois. Il doit avouer que le lieu de l’échange est ingénieux. Il fait très sombre dans cet endroit.
-Et c’est loin ?
-Non, ce n’est même pas à une lieue de Luménis. Que représentent ces artefatcs ?
-Ca ne te regarde pas, contente toi de faire ce que l’on attend de toi. De toute manière, ces objets ne seront jamais entre les mains des ravisseurs.
Le faucheur fixa à nouveau Sylveneige et répondit :
-Le faucheur ne vous connaît pas et il ne travaille pas pour n’importe quoi. Il travaille pour ceux qu’il respecte. Avez-vous fait vos preuves ? Si oui, quoi par exemple ? Vous êtes vous par exemple infiltré dans un bâtiment bien gardé et dérobé des objets précieux ?

[Féérune]

- Euh... Non, répondit Sylveneige. Enfin... Vous comprenez...

L'elfe rougit jusqu'au oreilles. Avala sa salive. Cilla. Puis se décida à avouer :

- C'était quand le Cirque de Lhété-Padhiver est passé... Il y a si longtemps... Le directeur du cirque était odieux, il avait refusé que les enfants (dont j'étais à l'époque) visitent la ménagerie... Il nous avait chassés à grands seaux d'eau, en menaçant de lâcher les loups des neiges sur nous. Nous étions repartis terrifiés !

Sylveneige était cramoisie.

- Je... J'ai décidé de lui donner une leçon. Je me suis glissée hors de ma chambre en pleine nuit, suis allée me faufiler sous le chapiteau et... Et j'ai volé la tenue de Monsieur Loyal ! c'était la sienne, c'était le directeur du cirque qui présentait les numéros.

Quelque chose qui ressemblait à un début de fou rire trembla dans la voix de la rôdeuse.

- Et figurez-vous que dans les poches du costume de Monsieur Loyal, il y avait de l'argent ! de petits rouleaux de pièces d'or cousues dans la doublure de la veste !

Sylveneige manqua s'étrangler de rire.

- Et je ne lui ai jamais rendu, parce que le cirque est parti le surlendemain... Et que je me suis aperçue qu'il y avait des pièces dans le vêtement que des années après !!!

L'elfe riait maintenant à gorge déployée. Elle eut quelque difficulté à se reprendre.

- J'espère que ça compte... Parce que le chapiteau était bien gardé, je peux vous l'assurer ! mais je sais me faufiler partout.

[Streen]

Si Sylveneige semblait prise d’un fou rire, le faucheur ne rigolait pas du tout. Il conserva son visage de glace. Il hésita avant de répliquer d’un ton froid :
-Mouais le faucheur ignore tout de la situation. Si cela s’était passé quand vous étiez une enfant, cela ne compte pas puisque c’est au présent que le faucheur d’intéresse. De plus, cette histoire peut-être très bien inventée.
Il poussa un soupir avant de reprendre :
-Le faucheur veut voir de ses propre yeux de quoi vous êtes capable. Il va donc vous donner une mission. Si vous la réussissez, le faucheur se joindra à vous et vous aidera à libérer Streen. Il vous donne rendez vous à 23h sur les docks où il vous fera un briefing. Et venez seule. D’ici ce soir, vous avez quartier libre.
Martin parut quand à lui inquiet de la situation. Il demanda au faucheur :
-Peut être que je devrais l’accompagner ce soir, on n’est jamais trop prudent avec une charmante demoiselle en pleine nuit.
-Le faucheur a dit « seule » !
-Ha heu bon…
Martin et Sylveneige sortirent de la maison du faucheur.

HRP : A toi de décider quand tu veux que le soir arrive, il suffira que tu dises que tu te rends aux docks pour ta mission mais attention, on reste quand même dans ce topic. Tu peux également laisser passer un peu le temps et te faire draguer par Martin en attendant également.

[Féérune]

Sylveneige fut péremptoire.

- Donc, pour rassurer Messire le Faucheur, il faut perdre une journée ? Une journée précieuse, puisque nous pourrions aller à la clairière dès ce soir. Les bandits ne nous attendent pas, nous aurions l'effet de surprise... Mais cela n'a aucune importance, il faut d'abord que je fasse mes "preuves", aussi futile et inutile que cela soit !

L'elfe toisa les deux hommes.

- Un beau gosse bien maladroit, un homme bien prétentieux dont je ne connais rien et que je devrais tester moi et non le contraire... Franchement, je ferais mieux de chercher d'autres compagnons, plus efficaces et moins pinailleurs.

Le regard de Sylveneige révélait la colère qui montait en elle.

- Je vous conseille de vous dépêcher de prendre votre décision : un homme est en danger. Au cas où vous auriez oublié.

[Streen]

Le faucheur secoua la tête en entendant Sylveneige.
-Le faucheur ne croit pas qu’aller à la clairière ce soir soit une très bonne idée. Non seulement les ravisseurs ne seront peut être pas là et s’ils nous voient attaquer sans les objets, votre ami Streen risque d’en subir les conséquences. Le faucheur doute qu’ils ne sont idiots. Ils doivent avoir prévu un plan de secours si ça tournait mal pour eux. Donc non, nous n’irons pas ce soir mais demain soir comme ils l’auront demandé. Quand à ce soir, le faucheur a besoin de vous ainsi que d’un objet qui nous sera utile. Pendant ce temps, Martin se chargera de nous trouver des objets lui aussi.

[Féérune]

Sylveneige leva un sourcil. Puis deux.

- Franchement, messire Faucheur, je préfère ces arguments-là ! mais quelque chose m'inquiète : si je vous suis - ou plutôt si je précède ce que je pense vous entendre dire dans la minute qui suit, vous voudriez voler les artefacts cette nuit ?

Lumi soupira, émettant un léger sifflement. Décidément, sa maîtresse était extraordinaire.

[Streen]

-C'est hors de question! cria Martin. Marvin n'autoriserait pas ce sacrilège.
Mais le faucheur ne semblait pas avoir entendu cette remarque car il continua:
-Pas les artefacts mais un seul. Et il ne fait pas partie de ceux que vous connaissez. Par ailleurs, le faucheur ne connait pas les objets donc vous faîtes allusion. Alors êtes vous partante ou bien vous préférez refuser l'aide du faucheur?

[Féérune]

- Ah non, là je vous suis... Toute curiosité dehors !

Les yeux de Sylveneige, écarquillés, se mirent à ciller vigoureusement.

- Messire Faucheur... Quel autre artefact ?

[Streen]

Le faucheur fixa Sylveneige avant de reprendre :
-Hé bien ce n’est pas vraiment un artefact. Ses propriétés sont comment dire… ? illusoires. Mais à part cela, rien de bien méchant.
Il fixa de ses yeux froids Sylveneige :
-Et ce soir, c’est vous qui irez vous en emparer. Le faucheur est désolé mais il ne peut en dire plus.

[Féérune]

- C'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Sylveneige se dirigea vers la porte. S'arrêta. Y'avait peut-être encore de ces fichus pièges.

- Bon, on y va ? C'est où ?