La Couronne de Cuivre

" Thibault, je t'ai demandé dix fois d'entrer au conseil. Tu répètes sans cesse qu'il n'en est pas question, que tu as été vacciné du pouvoir, ou je ne sais quoi. Excuse-moi mais tu ne peux pas venir me reprocher de faire ce que personne d'autre dans cette communauté n'est prêt à faire. Mais puisque tu reconnais notre rôle, accepte aussi qu'Hubert prenne au sérieux celui de vous protéger. C'est agaçant, c'est difficile, mais c'est la tâche que la communauté lui a confiée en l'acceptant comme successeur de Robert. Si Giovanni se sent déconsidéré par le fait qu'on ait estimé qu'il avait assez donné après avoir éveillé six chapelles et combattu un groupe d'Ithiliens meurtriers... et bien qu'il aille en parler à Hubert. Je pense qu'il va tomber des nues. Hubert. Et oui, je me soucie de sa tranquillité d'esprit... parce que je sais qu'il a déjà beaucoup de soucis, justement. Et je voudrais terminer en disant que si je me permettais de te parler, ou à Giovanni, comme toi tu me parles les trois quarts du temps, cela fait longtemps que vous ne m'adresseriez plus la parole ni l'un ni l'autre. Mais voilà, moi je sais quand remiser mon amour propre."

Le Sunite haussa les épaules.
-Arrêtes donc de raconter des bêtises, tu veux ? Si tu acceptes tout d'Hubert, y compris son comportement parfois insupportable, c'est uniquement parce que c'est ton amant. Si un autre paladin, quel qu'il soit, se permettait de te laisser à l'arrière comme lui le fait, tu l'enverrais se faire voir. Et tu aurais bien raison.

Albérich leva les yeux au ciel.
" N'en parlons plus. Je savais que nous ne comprendrions pas. Je trouve que tu as un certain don pour la partialité, mais je n'en dirai rien. Fais ce qu'il te plait, Thibault, fais donc. C'est la devise des Sunites, après tout."

Il secoua la tête.
-Un don pour la partialité... Tu es gonflé, toi qui défends Hubert sur absolument tous les points, qui prendra son parti quoiqu'il advienne... C'est logique, d'ailleurs : je ne te reproche rien. Mais sache quand même que si pour toi, sa tranquillité d'esprit est la chose la plus importante quoi soit, au point d'en sacrifier la tienne... Ce n'est pas le cas pour moi, pour Giovanni et pour toutes les autres personnes ici présentes. Nous aimons bien Hubert, indéniablement, mais... Nous tenons à notre propre tranquillité d'esprit aussi.

" Je ne dis plus rien, Thibault."
Il se leva.
" Si tu as un problème avec Hubert, va lui parler. Tu n'es pas du genre à t'écraser en général, alors... monte au créneau, tu défendras très bien tes droits, j'en suis sûr. Pour le reste, merci de ton aide pour les chapelles et bonne nuit."
Il quitta ensuite la pièce pour retourner vers la salle du conseil. Il en avait soupé des prises de tête pour des choses triviales. Les gens avaient décidément de curieuses priorités en ces temps troublés. Mais sans doute était-ce inhérent à la tension ambiante, le manque de sommeil, l'inactivité et l'ombre qui les surplombait.

Alors qu'Albérich s'était retiré en cette pièce où, à moins d'une urgence, personne hormis ses deux collègues n'oserait entrer, Hubert et Guillermo avaient gagna les secteurs habités du rez-de-chaussée.
Ils y croisèrent surtout des personnes de l'intendance : on commençait à lancer les préparatifs du petit déjeuner et ils purent donc en un instant avoir de quoi se requinquer. Pour le reste, ils apprirent où avaient été installés les blessés.

Mais Hubert n'avait aucune intention de s'attarder dans les zones communes. Le poids de ses actes lui broyait les entrailles et il avait besoin d'absolution. Il vérifia que Guillermo trouvait de quoi se sustenter puis le salua et se mit en quête d'Albérich. Comme le Luménien n'était pas couché à sa place habituelle, il devina qu'il était dans la salle du conseil où il le rejoignit. Il le trouva effectivement debout devant une fenêtre trop haute, éclairé par la lumière d'un livre enchanté, pensif et tendu comme il pouvait l'être quand les choses tournaient mal.
Il se tourna vers le paladin et son regard refléta son soulagement et sa surprise, Hubert devina qu'il devait avoir une mine terrible, marbré de sang désormais coagulé des pieds à la tête. Il passa une main sur ses joues, les trouva rayées de liquide séché, et tenta de sourire. Le Luménien franchit les quelques mètres qui les séparaient et l'étreignit avec fougue, puis ils s'embrassèrent en dépit de toute cette crasse, pendant de longues secondes d'abandon. Hubert se sentit mieux, mais sa honte flamba de recevoir autant d'amour, alors qu'il avait commis des actes si sombres, seulement quelques minutes plus tôt.
" Ça a marché, murmura-t-il finalement. Les chapelles repoussent le mal. Nous devons réparer la dernière."
Il s'assit sur une chaise, les épaules basses, et Albérich vint à coté de lui, ne comprenant manifestement pas pourquoi il était si affligé.
" Qu'est-ce qui se passe ?" murmura-t-il doucement, un bras autour de ses épaules.
Hubert soupira, tentant de contenir ce qui l'étreignait, puis les vannes cédèrent, et il fondit en larmes. Le Luménien demeura très calme, le serra doucement, sans lui poser la moindre question. Le paladin sentait juste la chaleur de son étreinte, sa tranquille présence, son aura réconfortante. Sans que rien ne soit échangé, il s'apaisa petit à petit.
" J'ai achevé les Ithiliens blessés. J'aurais voulu les sauver, Albérich. J'en avais le pouvoir. Mais pas assez, pas au bon moment, et l'ombre... l'ombre les a ravis. Je me sens... sale. Je sais que j'ai déjà tué bien des hommes depuis notre départ... Je n'aurais jamais voulu tuer personne. Je suis un chevalier de la lumière, je tue les démons et les non-morts, mais je ne tue pas les gens... Je ne leur ai pas donné de seconde chance, alors même qu'ils étaient possédés... Mais la chapelle les repoussait... Je ne pouvais plus les rapatrier jusqu'ici... et je ne pouvais pas les laisser agoniser dans la neige, alors... Je les ai tués. Des hommes mourants, désarmés..."
L'étreinte du Luménien se resserra, sa main caressa ses cheveux raidis par le sang séché et la sueur.
" L'adversité nous contraint à des choix et des actes difficiles. Mais tu as fait au mieux compte tenu des circonstances, murmura Albérich d'une voix grave, apaisante.
— J'aurais pu les soigner. Ils auraient survécu. J'aurais pu les libérer du mal plus tard... lors d'un autre affrontement.
— Tu trouveras toujours d'autres voies, a posteriori.
— J'ai mal agi.
— Tu as agi comme tu pouvais agir. Ne te torture pas. Prie Lathandre, ce matin, prie pour les âmes de ces hommes morts. Le combat pour leur salut se livrera ailleurs. Tu as fait ce que tu devais, ici et aujourd'hui. Il n'y a pas de honte à avoir."
Hubert frissonna. Il redoutait le rejet de son dieu et réalisa que seule l'aube pourrait réellement l'apaiser. Mais les bras d'Albérich étaient un cocon protecteur suffisant, pour l'heure. Il sentit la pression délicate de ses lèvres contre sa tempe, frémit à nouveau.
" Va te laver et te changer, puis nous irons célébrer l'aube ensemble. Vous avez défié l'ombre, cette nuit, et vous l'avez tenue en échec. Nous devons rendre grâce, pleurer nos morts et persévérer."
Hubert se redressa légèrement, croisa le regard sombre du Lathandrite, et acquiesça. Il ne bougea cependant pas, craignant de s'arracher à sa présence. Albérich sourit doucement.
" C'est bon, je viens avec toi." dit-il avant de se lever.
Et ils rejoignirent les thermes et de là, la salle des vitraux.

Ils furent quatre à prier ce matin-là, car Marcus les avait rejoints : Gabriel avait dû lui indiquer l'emplacement de la salle. Quant à Luther et Letho... il fallait croire qu'ils s'étaient trouvés un coin à eux.
Les Lathandrites rallièrent ensuite la salle à manger où l'on servait le premier petit déjeuné depuis la scission de la Communauté. L'ambiance n'était guère meilleure que la veille, même s'il y avait davantage de conversations : sans doute commentait-on les événements de la chapelle.

Hubert n'était toujours pas très vaillant, mais il était soulagé — et un peu surpris — d'avoir pu communier avec Lathandre comme d'ordinaire. Cela signifiait immanquablement que son dieu lui pardonnait les meurtres de la nuit. Maintenant il fallait qu'il l'accepte lui-même, et ce ne serait pas une mince affaire. Il quitta Albérich à l'entrée de la salle à manger, lui dédiant un sourire fragile avant de se rendre dans l'infirmerie pour voir les blessés. Il avait besoin de constater de ses yeux qu'ils s'en sortiraient. Et ensuite... ensuite, il irait frapper à la porte d'Etienne, pour la première fois depuis qu'il l'avait assommé dans la forteresse occupée.

Les blessés dormaient, ce qui n'avait rien d'étonnant : la plupart d'entre eux avaient été sur le pont une bonne partie de la nuit, sans compter la fatigue inhérente à leurs blessures... Mais ils se remettaient, un regard lui suffit pour en avoir la conviction.
Lorsqu'il toqua à la porte d’Étienne, il obtint rapidement un simple "Entrez".
Il ne pouvait pas le savoir mais le chevalier avait fini par abandonner l'idée de essayer de renvoyer les visiteurs : l'insistance inébranlable de certains l'avait fait renoncer à toute lutte. Mais il fut surpris de voir de qui il s'agissait, cette fois, et il ne put s'empêcher d'esquisser une grimace avant de se fendre d'un bonjour poli qui n'engageait à rien.

Hubert s'assit sur une chaise, conscient qu'il dérangeait. Il décida de ne pas demander à Etienne comment il allait : c'était s'exposer à des cris qui l'empêcheraient ensuite d'obtenir les informations dont il avait besoin.
" Je voulais te demander... Nous avons perdu Varamyr, cette nuit. Son corps est dans un état tel que... aucun de nos clercs n'a la puissance de le ramener."
Il pinça les lèvres, regarda ses mains.
" Je ne sais pas grand chose de lui, mais... je me dis... qu'il avait peut-être une famille quelque part... que toi, tu dois savoir d'où il venait..."

Le chevalier accusa le coup, ferma les yeux un isntant.
Répondit néanmoins.
-L'entièreté de sa famille et même de son clan a jadis été massacrée par une tribu de cannibales. Il ne lui restait donc absolument personne.

Hubert accusa le coup, lui aussi. Il mesura combien il avait dû être difficile, pour le Paludier, de cohabiter d'aussi près avec les enfants écorcheurs. Il espéra que ce n'était pas cette tribu en particulier qui avait massacré les siens.
Il finit par opiner du chef, se relever.
" Hum. Je vais demander aux gens des Dents Grises s'il y a un rite particulier à organiser, murmura-t-il. Sinon... Gaspard a été blessé... Je sais que vous n'étiez pas très proches, mais... je préférais te le dire. Mais il va bien, maintenant. Il sera sur pied dans quelques jours."
Il rejoignit la porte.
" Je vais te laisser. Merci pour ces informations."
Et à présent, Freya.

Si elle fut surprise de ce nouveau changement d'interlocuteur, Freya n'en montra rien et procéda comme avec Albérich, invitant le paladin archer en sa compagnie et le conduisant dans les jardins.
Elle lui apprit qu'il était de coutume, pour les Paludiers, d'incinérer leurs défunts : le sol marécageux n'était guère propice aux sépultures, sans compter les risques de les voir se relever sous forme de morts-vivants, compte tenu de la magie néfaste qui imprégnaient les lieux.

Mais Hubert n'en avait pas fini avec elle.
" Est-ce que je peux vous demander... en quoi vous croyez ? Je ne sais pas si toutes les tribus ont les mêmes dieux, bien sûr, mais... est-ce que vous pensez que... Varamyr... va pouvoir retrouver les siens, à présent ? Ou du moins... que c'était ce qu'il croyait ? Qu'il serait réuni avec eux au-delà de cette existence, dans un endroit plus clément ?"

Elle acquiesça.
-Bien sûr. Nos croyances ne diffèrent guère des vôtres, de même que les dieux que nous vénérons, bien que nous puissions leur donner des noms différents. Sylvanus est important pour les Paludiers, de même que Mailikki dans les parties les plus arborées des Landes... Le seul point qu'il va falloir régler, c'est le choix d'un emplacement pour la cérémonie.

" Je pensais que nous pourrions utiliser le téléporteur pour nous rendre au fort... et de là, dans les Landes. Je ne sais pas à quelle heure vous célébrez les morts, en général... et si vous seriez d'accord d'officier pour lui."
Il eut un sourire triste.
" Il a fait énormément pour nous, même quand nous n'étions pas d'accord... Je veux pouvoir lui rendre hommage de la meilleure manière qui soit."

-Je comprends et j'officierai bien sûr. D'ordinaire, nous organisons les funérailles au crépuscule : nos défunts ont achevé leur tâche en ce monde et peuvent s'y endormir pour y jouir d'un repos bien mérité et, surtout, pour s'éveiller ailleurs, sous des cieux plus cléments... Toutefois, nous sommes avant tout pragmatiques : il n'y a donc aucune obligation et nous pouvons organiser cela à un autre moment si c'est plus facile à mettre en place.

" Non, ce soir ce sera très bien, dit Hubert. Nous aurons terminé nos tâches du jour, nous aussi."
Il pinça les lèvres, leva les yeux vers les arbres et leurs oiseaux chanteurs.
" Faut-il préparer le corps d'une certaine manière ? Je dois avouer que... Il est en très mauvais état... mais je peux m'en charger, s'il faut le baigner ou l'habiller, je ne sais pas."

Elle secoua la tête.
-Tout ce qu'il compte, c'est qu'il s'en aille avec ses armes et avec son compagnon : ainsi pourront-ils chasser ensemble pour l'éternité. Pour le reste... Je ne connais pas les rituels propres à son clan, si bien que je préfère m'abstenir de vous donner trop de conseils. Néanmoins, nous sommes des gens simples, je doute donc que les siens aient eu des pratiques très particulières.

Hubert n'était pas certain qu'ils avaient récupéré tout ce qui appartenait au Paludier au moment où ils étaient rentrés. Il avait été trop épuisé et trop troublé pour vérifier...
" Tout sera prêt pour ce soir. Merci Freya. Votre aide m'est précieuse."
Il prit ensuite congé et regagna la salle à manger pour prendre son petit-déjeuner, sans doute parmi les derniers...

Il fut tout bonnement le dernier, en réalité : les repas, de moments de détente et de convivialité, étaient pour l'heure devenus des passages obligés dont on s'acquittait au plus vite.
Les tables avaient donc été débarrassées et désertées, chacun s'en étant allé à ses occupations respectives, qu'il s'agisse d'entraînement, de guet, de patrouilles, de lecture ou de taches d'intendance.

Le paladin aurait aimé voir Giovanni, vérifier qu'il avait récupéré de sa nuit mouvementée, mais il était en retard pour le conseil, aussi remit-il la chose à plus tard. Il s'excusa auprès de Marcus, attrapa de quoi manger et rejoignit la salle des cartes, où devaient se trouver Albérich et Frida. Il était temps de planifier la suite des opérations, qui commencerait immanquablement par la remise en état de la dernière chapelle. Il faudrait aussi aviser du destin de leur premier mort. Mais comme Varamyr, il était en mauvais état, et avec le trépas de Barthélémy, les résurrections spectaculaires étaient compromises.

Le défunt était célibataire, n'avait aucun proche au sein de la Communauté et l'on ignorait s'il en avait à l'extérieur. Dans de telles conditions, l'inumer paraissait être la meilleure solution.
Pour le reste, Frida était d'accord avec la nécessité de remettre la chapelle profanée en état. De son côté, puisqu'elle ne pouvait être d'aucune utilité en ce domaine, elle pensait continuer à superviser les exercices des archers.

Hubert les informa de la cérémonie qui aurait lieu pour Varamyr le soir-même et Albérich proposa de demander à Thibault d'officier pour le soldat antelucien. Ensuite, ils se séparèrent. Le paladin se rendit dans la salle d'entraînement pour sélectionner son équipe du jour : il n'était pas exclus, pas du tout même, que les Ithiliens les attaquent pour les empêcher de réparer la chapelle, aussi fallait-il qu'ils soient mieux armés que la veille. Il demanda l'aide de Gabriel et des deux paladins lathandrites, mais il décida que Marcus resterait au palais. Pour le reste, il recruta l'ensorceleur et l'un des mages, ainsi que Guillermo et une dizaine de soldats de bon niveau. Ensuite, il rejoignit Albérich au téléporteur. Il était bien clair qu'Hubert passerait le premier.

L'endroit n'avait pas changé depuis la veille.
Il y régnait la même obscurité, la même désolation.
Et on n'y ressentait rien de particulier : c'était juste une bâtisse antique, lugubre et silencieuse...
Mais au moins n'y avait-il pas d'ennemis à l'horizon.
En tout cas... Pour l'instant.

Hubert fit passer le reste du contingent, envoya Guillermo et quelques hommes surveiller l'entrée, demanda aux autres d'aider à déblayer les lieux. Albérich, de son côté, s'imprégnait de l'atmosphère désolée, sans doute à l'affut d'un signe divin persistant.
Il finit par se placer au centre de la pièce et incanta.

Albérich —> Consécration -> Chapelle

C'était seulement une première étape, comme un marquage de territoire. A présent, il fallait tenter de réparer la statue et espérer qu'elle retrouve ses pouvoirs... Ils ne le sauraient qu'après la cérémonie, probablement.

L'incantation ne lui prit qu'un instant, si bien qu'il en eut fini bien avant que ses compagnons, eux, n'en aient terminé avec leurs propres tâches.
Voilà qui lui laisserait le temps de songer à la suite des opérations.
A la réparation de la statue, en particulier. Comment la reconstituer ? Comment faire en sorte que les morceaux tiennent ensemble et de la remettre debout ? Assurément, un simple sort de réparation serait insuffisant...

Il n'en avait aucune idée. Peut-être n'y avait-il pas d'autre solution que d'en sculpter une neuve, auquel cas ils en avaient pour des veilles entières, d'autant qu'il n'était pas acquis que quiconque dans le groupe sache se servir d'un burin. Il essaya de réfléchir au palais et au temple de Lathandre : avait-il vu quelque part, ailleurs, une statue similaire, qu'on aurait pu transporter jusque ici ?

Pas qu'il se souvienne.
Mais ce n'était pas forcément significatif : si le Luménien avait porté une grande attention au temple de l'aube,, il n'avait en revanche pas particulièrement pris le temps d'explorer une à une les nombreuses salles du palais.
Autour de lui, le travail avançait.

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Une cité perdue