La Couronne de Cuivre

"Les malheureux se dessèchent...mhh non c'est pas vraiment sur quoi on m'avait informé sur les morts de Faerun,Même si je ne peux écarter ce type de stigmates,Les empoisonnés de Faerun se metteraient a gonfler et pourrir...comme atteint de la fièvre des marais ou encore la peste...Dites m'en davantage sur les victimes,Du moins quelle place avait t'elle au sein de la cité si tant est qu'elles pouvaient être reconnues..."

Déclara un Kyrone déja dans ses pensées...les victimes se mettaient donc a se dessécher de façon aussi brutale que soudaine...peut-être un stigmate que les rares témoins n'auraient pas encore été témoins...Mais en général...De tels témoins sont trop souvent fauchés par la même maladie...

Quete : Peste

Elle dodelina de la tête de droite à gauche.

- Quant à nous aucuns des symptômes que vous décrivez ne se retrouvent dans les rapports des enquêteurs ou ceux des prêtres et légistes qui se sont occupé des corps. Mais il vaut mieux ne négliger aucune piste...

Toujours assise, le coude posé sur le bureau elle fit reposer son visage sur la main tout en continuant de parler :

- Leurs places ? Hé bien au début les victimes n’étaient que des pauvres issus des des quartiers et populations les plus défavorisés de la ville, cependant on a vu récemment des gens d'autres milieux rejoindre le lot des victimes... notamment quelques personnes de la bourgeoisie, surtout des jeunes... un peu plus d'hommes que de femmes mais rien de significatifs... J'ai entendu dire que les empoisonnement sur le vieux continent touchait surtout les nobles et les personnes influentes...

"Tout a fait,et de ce que je tiens pour certain c'est que cela a touché toutes les terres de l'intrigue jusqu'a la porte de Baldur qui a été semble t'il la dernière touchée en dâte...Ainsi donc,les pauvres,puis maintenant les bourgeois sont touchés...Mhh,En effet c'est mince...Mais tout ceci m'intéresse,parmi vos prêtres et apothicaires qui s'occupent des corps?"

Demanda un Kyrone qui essaye de recouper mentalement tout ce que lui a révéler Dame Valadorn quasi un mois auparavant et ce qu'il apprend en ce moment même...

Quete : Peste

- Ce sont des Ilmates principalement, leur credo étant de soulager la souffrance du monde... Si vous le désirez je pourrais vous faire rencon...

elle fut coupé au milieux de sa phrase par l'ouverture aussi abrupte qu’inattendu de la porte de son bureau... un officier entra dans le bureau, visiblement un demi elfe qui semblait ne pas tenir en place.

- HE ! Salut Isolda ! Alors il parait qu'on t'as refilé la patate chaude ? Pas trop dégouté de devoir se farcir une petite épidémie ?

il posa le regard sur Kyrone, puis afficha un sourire à sa collègue.

- Tu fais les invasions drow aussi maintenant ?

Visible irritée elle stopa net son petit jeu.

- Ron tu veux bien arrêter, ce jeune elfe noir vient m'apporter son aide dans cette affaire. Et d’ailleurs toi qu'est ce que tu fous là ?

Le demi elfe se tourna vers Kyrone

- Désolé ne prenez pas trop mon humour à deux deniers trop au sérieux.

Il ne lui laissa pas le temps de répondre et prit soudain un ton plus sérieux en direction du capitaine Isolda

- Ah bah oui tiens j'ai failli oublier ! Nous avons reçut un rapport de nos contacts à Manost et Melandis, et cela te concerne, visiblement des cas de cette "maladie" semblent avoir été découvert là bas... même symptôme, même propagation.

"J'ai entendu bien pire..*Au nouvel arrivant.*Ainsi donc...L'ile de dorrantin comme elle est appelée est elle même touchée?Cela me parait d'autant plus sérieux d'autant plus que la guèrre a sévie sur la dite ile de ce que j'ai pu comprendre.Des illmites dites vous capitaine?Cela ne m'étonne qu'a moitié."

Ajouta un Kyrone qui fît du trait d'humour légérement douteux du demi elfe,a vrai dire il en avait cure,On l'avait déja appelé de façon bien plus insultant comme "Le noiraud,L'engeance maudite,L'esclavagiste et voleur d'enfants."Quand il se rendit au royaume du Tashlar il y a un peu plus de 15 ans maintenant...

Quete : Peste

- Je ne sais pas trop comment prendre cette nouvelle...

La nouvelle l'avait perturbé, elle se reposa sur le dossier de son siège. Le demi elfe afficha de nouveau un petit sourire en coin avant d'ajouter :

- Je dirai avec philosophie... mais ce n'est pas tout, l'apparition de cette maladie, semble être survenue en même temps qu'ici, apparemment à Manost il y a des personnes qui ont "survécu" mais personne ne sais pas trop comment... le rapport ne donne pas plus détail à ce sujet.

Le capitaine Isolda fit un bon sur son siège et expectora un retentissant :

- QUOI ?

<!!>...Kyrone en haussa un sourcil très surpris...si des survivants il y avait,ils pourraient peut-être décrire comment ils en sont venus a être malades...Toujours est t'il qu'ils semblent être une piste a ne pas négliger...

"Que savez vous de plus sur ces...miraculés?"

Demande un Kyrone d'autant plus intéressé...

Quête : Peste

L'officier demi elfe répondit

- Le rapport n'est pas très fournis à ce sujet, mais apparemment il s'agit de trois jeunes chanteurs ou musiciens, il est dit aussi qu'ils doivent leur salut à l'intervention d'une Ilmate, présente lors de leur crise. Mais que leur état reste très grave. sinon pas d'autre information sur les survivants.

Le capitaine Isolda se gratta le crane, et commença à réfléchir à haute voix.

- Hum, le manque d'informations hein ? Il faudrait que nous nous rendions à Manost pour en savoir plus, mais au vu des tensions entre les trois cités, un contingent d’enquêteurs luméniens risqueraient de mettre de l'huile sur le feu. Il faudrait être un peu plus discret.

Elle adressa un regard à Kyrone

- Peut-être pourriez vous y aller et mener l’enquête là bas pour nous ? Je ne suis pas tres emballée à l'idée de faire appel à une aide extérieur, mais encor une fois, au vue de la situation je pense que nous n'avons pas tellement le choix.

Ron le demi elfe afficha un petit sourire, et acquiesça du chef.

C'est une option, au moins il sera plus difficile de faire le lien entre Lumenis et notre amis...

"Si il m'est possible de prendre avec moi mon compagnon félin,Je pars dès que possible Capitaine,Une Ilmate...Savons nous de qui s'agit t'il?

Dit alors un Kyrone fin prêt a partir de toute manière,il lui faudra juste d'aller chercher Neige du matin,qu'un bâteau les acceptent...et avoir également quelques renseignements sur l'Ilmate en question....

Quête : Peste

- Non, aucune autre information.

Répondit le capitaine Ron, pendant que sa collègue fit une petite moue désabusée.

- J'imagine qu'il ne s'agit pas d'un "simple" chat... bon... je vais me débrouiller pour que vous puissiez faire rentrer l'animal, mais vous devrez l'attacher et éviter qu'il ne fasse n'importe quoi. Quant au bateau...

Le demi elfe prit la parole.

- Moi, je connais un vieux loup de mer, Arnak Capitaine de la Carpe Rugissante, qui pourra vous faire passer, vous et votre fauve, à Manost, par contre une fois là bas il vous faudra faire avec les autorités locales... Vous pourrez prendre contact avec l'un de nos informateurs là bas : Un prêtre de Kelemvor, Radageist L'Oeil-Noir. C'est lui qui s'occupe de... disséquer les corps.

le capitaine Isolda leva un sourcil et dit :

- Tu en connais du monde !

Le demi elfe répondit sur le temps de la plaisanterie

- Jalouse ? Héhé je bosse aux renseignements, dans le fond c'est assez normal.

"Nul besoin d'attacher mon compagnon,il sait parfaitement se tenir et il n'attaquera personne dans la cité je peux vous le garentir,*puis au demi elfe.*Et ou se trouve ce loup de mer actuellement?je pourrais m'atteler a le rencontrer,je n'ai que peu de possétions a prendre de toute manière,Je peux partir pour l'Ile de Dorrantin dès qu'il en sera possible."

Ajouta Kyrone a la capitaine humaine tout comme a son subalterne demi elfique,Et c'était vrai,Kyrone n'avait qu'a retourner a la taverne de la bienveillance,Aller au petit bois au nord est de la cité pour aller chercher Neige du matin,et revenir pour aller au port de la cité...

Quête : Peste

- Je n'en doute pas un seul instant messire, cependant ce n'est pas uniquement par méfiance que je fait cette demande, même si le cas d'une rôdeuse et de sa chouette voleuse de saucisse nous a déjà valu de subir la ire des charcutiers de la ville. C'est aussi pour limiter l'impact sur la population : sachez le, la plupart des habitants de cette ville n'ont jamais vu un fauve de leurs yeux autrement que dans des ménageries itinérantes et donc derrière une cage... c'est déjà difficile de permettre l'entré d'un animal de ce genre, et selon les procédures en vigueur les fauves pénétrant en ville devraient être en cage.

Elle insista pour enfoncer le clou.

- Considérez donc que le fait de permettre son entrée dans cette ville une corde autour du coup comme un privilège.

Le capitaine Isolda semblait résolue, son collègue adressa un regard compatissant à l'égard de Kyrone et dit :

- Ahlala... navré hein ! Ce sont les règles... et puis ça n'est que temporaire... Pour répondre à votre question, normalement lorsque son navire est à quai ici, il se trouve à la Bienveillance soit assis une chaise entrain de boire et de jouer, soit entrain de rouler sous la table, en fonction de l'heure de la journée...

"Une rôdeuse avec une chouette blanche?*Kyrone légérement surpris*Vous pouvez m'en dire un peu plus sur elle,et surtout elle était accompagnée d'une elfe noire et d'une elfe des bois par hasard,Ces trois jeunes dames ont rendues de façon indirecte service a la cité,en le sachant ou non,Cela n'est guère important.*Au soldat demi elfique.*Je loge a la bienveillance pour le moment,Cela me sera davantage plus aisé pour le rencontrer effectivement*Et de nouveau a la capitaine.*Soit Capitaine,Mon compagnon tigre blanc sera tenu a la corde...Cela froissera sa dignité de seigneur des cimes,Mais il optemperera."

Dit alors un Kyrone un brin curieux sur cette jeune rôdeuse et de la chouette blanche dite chapardeuse...Cela confirmerait bien ce qu'il pensait depuis longtemps sur ce qu'il avait entendu de droite et a gauche sur la jeune fille et son compagnon animal...

Quetes : Peste

Le demi elfe fut assez surpris de la question, mais s'efforça d'y répondre.

- Euh... bah je ne sais pas, il me semble avoir vu passer un rapport sur son passage en coup de vent en ville où elle aurai rencontré le fameux Volo. Des connaissances à vous je suppose ? Sinon cela a-t-il un rapport avec cette affaire ?

Le capitaine Isolda de son coté se leva et fit quelques pas en direction de la porte de son bureau avant de se retourner devant les deux hommes :

- Bon, à moins d'avoir des informations capitales à me communiquer, je m'occupe de toutes les formalités par rapport à votre chat, pendant ce temps faites comme prévu.

"ça n'a pas vraiment de rapport de prime d'abord j'en conviens et oui,Deux des trois jeunes dames sont des connaissances proches,Je peux vous le dire sans honte aucune,ce trio de jeunes dames ont empêchées au sire Geddarn ainsi que ses apprentis d'être tués par des cultistes de Talona venus exprès de faerun en passant par l'archipel des Moonshaées a cette fin...J'ai moi même mis a bas le dit groupe de tueurs chargés de l'assassiner,Vous n'avez rien a craindre a ce sujet,Néenmoins l'étrange maladie qui sévit sur les deux iles me semble apparaitre de façon très impromtue...D'ou mon intéret et la mise en place de mes services envers la cité,Bien,Je vais donc m'en retourner a la taverne de la bienveillance,Je vous remercie de m'accorder votre confiance dans cette sombre histoire dont je ferais tout ce qui m'est possible de faire pour l'éclaircir au mieux voir d'y mettre un terme."

Déclara un Kyrone aux deux soldats et qui était lui même prêt a partir.

Quête : Peste

L'officier pris des notes, en écoutant Kyrone, puis une fois ceci finit il prit la parole :

- Bon je suppose que vous connaissez déjà le chemin, je ne vous raccompagne donc pas. Je vais chercher d'autres infos pendant ce temps.

Kyrone une fois quitter le bureau du capitaine, puis le fort pouvait aller au quartier du port et rejoindre la taverne de la Bienveillance.

Quête*: De Pierres et d’Or Pur

Renonçant à entrer à l'université de la magie, Kmir et Bruno se présentèrent une dizaine de minutes plus tard devant le fort. Deux gardes à l’entrée les saluèrent, et notèrent soigneusement leur identité sur un registre.
"Puis-je connaître le motif de votre visite au fort? Si vous venez déposer une plainte ou signaler un acte délictueux ou un crime, vous pouvez patienter dans le hall, quelqu’un viendra vous chercher. Si vous avez rendez-vous avec un officier, présentez-vous tout de suite à mon collègue que vous trouverez dans le petit bureau juste à droite en entrant. Il ira chercher l’officier concerné."

« On nous a conseillé de voir le Capitaine Berthier, mais nous n’avons pas à proprement parlé rendez-vous. L’affaire qui nous emmène est cependant d’importance. Des vies sont en jeu, je ne serais dire combien. »
Kmir adoptait toujours son calme détaché. En vérité, il se sentait un peu mal à l’aise d’aller dans un tel lieux. Forcément, sa vocation allait à l’encontre de la loi. Pour l’heure, toutefois, il n’agissait plus en tant que voleur, il cherchait à sauver sa peau, et accessoirement celles de deux trois autres personnes. S’il fallait attendre, il attendrait. De toute manière, il n’était en ville que pour ça.

Le garde caressa la petite barbiche qu'il portait au menton, indécis.
" Dans ce cas... adressez-vous à mon collègue du bureau à droite, peut-être. Mais il risque de vous demander de prendre rendez-vous, et en cette saison, ce n'est pas très rapide..."

Il se trompait : , le garde qui siégeait au bureau indiqué ne leur demanda pas de prendre rendez-vous. Du moins, pas immédiatement. Il s'en fut aussitôt en direction d'un escalier en bois, dans un angle de la pièce, qu'il monta d'un pas rapide, pour redescendre trois minutes plus tard.
" Le capitaine Berthier n'est malheureusement pas là. il n'avait aucun rendez-vous ce matin, et il n'est pas de garde... Mais il sera là cet après-midi, c'est certain. Je peux vous programme un rendez-vous, si vous le souhaitez?"

« Oui, s’il vous plait. Nous reviendrons donc cette après-midi. »
Poli, même plutôt aimable, face aux autorités, Kmir reprenait des réflexes de marchands. En son fort intérieur, il avait envie de presser ces gens de la garde mais savait d’expérience qu’il valait mieux ne pas faire trop de vague. Si la garde se montrait compréhensive et les aidait, ils gagneraient énormément de temps, largement de quoi compenser quelques heures d’attente.
Pour ces dernières, n’ayant pas l’esprit tranquille, le gnome ne prévoyait rien de notable. Surtout, ne pas complexifier l’affaire en s’embarquant dans quelque chose de foireux. Cette histoire le bloquait, il le sentait. D’ordinaire, il devrait être à l’affut de bons coups. Vivement que ce soit réglé qu’il puisse s’en retourner à ses pillages de trésors et à ses cambriolages !

Bruno semblait d'humeur plus sombre encore que le gnome. Ce retard supplémentaire lui pesait. Mais il ne contredit pas Kmir, et ils quittèrent tous deux le fort bredouilles.
" On aurait dû demander aux ouvriers du chantier, à l'université, fit-il soudain en fronçant les sourcils. Ils ont peut-être bien un contact à l'intérieur de l'université, un donneur d'ordres... sûrement, même. Probablement un intendant. Et il saurait peut-être nous donner l'adresse de Maëvion en ville..."

« Bruno, si nous parvenons à convaincre la garde que notre affaire est sérieuse, que le danger est réel, alors tout ira vite. Sans ça, on va tout devoir faire nous-mêmes, aller chercher les gens, leur parler un à un... La garde pourra nous mâcher le travail en grande partie. On perd quelques heures, on va peut-être gagner des jours. N’oubliez pas qu’on va demander le soutien de mages ou de prêtres. C’est pas rien. Avec un appui officiel, bien des portes vont s’ouvrir. »
Cela lui faisait encore une fois très bizarre de tenir ce discours, mais après tout, il avait été marchand, il avait déjà dû s’appuyer sur les autorités de certaines villes pour régler certains soucis.

Bruno paraissait hésitant.
" Ce qui m'ennuie... c'est que je ne suis pas vraiment censé divulguer le résultat des recherches de Maëvion. Il avait insisté là-dessus, sur le fait que ça devait rester secret. Bien sûr, là il y a un vrai danger, ça change sans doute les choses. Mais j'aurais voulu sa permission avant d'en parler à la garde..."

« Et c’est maintenant que vous me dites ça ? Votre compère ne serait-il pas, par hasard, dans l’illégalité ? Ou, à défaut, sur un terrain glissant ? De toute manière, maintenant, c’est trop tard. Si on se ravise, on va attirer des soupçons. Ma tête marque les gens. Et visiblement, cette affaire dépasse votre ami. La vie de votre beau frère est en jeu, la notre également. Ce que désirait donc votre commanditaire n’a plus réellement d’importance. Il vous a mis dans la merde, nous plutôt. On fait ce qu’il faut pour s’en sortir. »
C’était là une version polie de ce qui avait traversé l’esprit du gnome. Maëvion, Kmir s’en foutait ! Il voulait juste régler cette histoire, le plus vite possible, et s’il lui fallait pour cela contrarier le demi-elfe, voir le zigouiller, aucun problème ! Chacun ses problèmes.

Bruno ne répondit pas tout de suite. Il semblait un peu mal à l'aise.
" Je suppose que vous avez raison... Et puis, je ne pense pas qu'il soit dans l'illégalité. C'était plus une question de concurrence entre chercheurs, si j'ai bien compris. Il ne voulais pas qu'on lui vole ses trouvailles. Mais prévenir la garde, c'est différent, je suppose, et vu les circonstances, il comprendra sûrement. Et puis ils sauront peut-être rester discrets... mais je n'y crois pas vraiment."
Il soupira.
" Bon... A quoi occupe-t-on notre fin de matinée, en attendant ?"

« Je vais retourner à la Bienveillance, pour ma part. Je n’ai pas envie de tenter le destin en allant me balader trop loin. Cette histoire est déjà assez compliqué comme ça... Accompagnez-moi. On fera quelques parties de cartes. Vous savez jouer aux cartes ? Il se trouve que j’ai un jeu et que je me débrouille. »
Kmir, d’un pas tranquille, commençait à prendre le chemin de l’auberge.

Bruno parut hésiter, puis poussa un profond soupir.
" Va pour une partie de cartes, alors. Ça ne m'arrive pas souvent, étant plutôt solitaire... Vous gagnerez sans peine ! Mais ça nous occupera l'esprit.Par contre je ne connais que deux jeux, la bravache et la crapette. Mais je suis tout disposé à en apprendre d'autres."
Tout en parlant, il s'était mis en marche d'un bon pas, oubliant pour un temps que Kmir avec des jambes plus courtes que les siennes. Les rues étaient animées à cette heure-ci, mais la Taverne de la Bienveillance n'était pas si loin...

HRP la suite là-bas !

Marchand d'un bon pas depuis l'auberge, Bruno et Kmir parvinrent au fort avec une vingtaine de minutes d'avance sur l'horaire prévu. Deux gardes se trouvaient à l'entrée, qui leur servirent un discours similaire à celui du matin. Ils purent entrer sans encombre et se présenter au petit bureau à droite, où on les renvoya sans aménité dans la salle d'attente : la ponctualité était ici une vertu, mais avant l'heure, ce n'était pas l'heure. Le garde comptait aller chercher son supérieur hiérarchique à l'heure exacte prévue, et pas une minute plus tôt.

Kmir ayant déjà eut à faire à l’administration ou à la garde, il ne s’en formalisa pas. Il resta au contraire très placide et fit en sorte que Bruno ne laisse pas échapper une remarque malheureuse. Il mit d’ailleurs à contribution le temps d’attente pour converser à voix basse avec le rôdeur, lui expliquant quelques méthodes élémentaires pour bien se faire voir.
Il était possible de pousser ces gens à se presser, mais pas en haussant le ton.

Bruno avait en effet un peu de calme à garder pleinement son calme. Impatient, il faisait les cent pas dans la salle d'attente, maugréant que le garde aurait au moins pu aller vérifier si le capitaine ne souhaitait pas les voir tout de suite...
On finit par venir les chercher, et ils suivirent leur guide dans les méandres des couloirs du fort, montant un large escalier de pierre, tournant à droite dans un couloir sombre, puis à gauche. Le capitaine Berthier, un petit homme brun à la*mine sévère, les attendait derrière un bureau de bois sombre rempli d'une pile impressionnante de dossiers. Il les invita à s'asseoir sur les deux chaises en face de lui.
" Expliquez-moi donc ce qui vous amène. Et pourquoi demander à me voir moi, précisément."
Son ton était affable mais ses yeux bleus clairs, inquisiteurs, semblaient les jauger.

La Couronne de Cuivre

[Bâtiment] Le Grand Fort