La Couronne de Cuivre

Bonjour.

Quand un film dure plus de 1 heure et quart; on peut le qualifier "d'enfant voulu"; loin du blanchissement de pépètes des films sous coupoles de la mafia.

Trois heures de film et vous vous plaignez... MOI j'ai des problèmes de vessie dus à mon âge et que je ne bois pas assez de thé vert pour les contrer...

Pfff..! P'tites natures. A votre âge on en enchaîne deux de suite

Enjoy.

Le concombre masqué

Galathée a écrit :Bon, je me rends compte que je ne raconte rien, au final.

C'est normal puisque tu parles d'un film qui ne raconte rien.
(pardon pour le troll )

Vel Cheran a écrit :C'est normal puisque tu parles d'un film qui ne raconte rien.
(pardon pour le troll )

C'est du pur troll, en effet...

Pour en revenir aux vessies et aux films très longs (il fallait le savoir, que ça allait durer trois heures ! moi je ne savais rien ), un petit article sur une App qui sert juste à ça : prévenir le spectateur quand il est opportun de s'éclipser... https://www.theguardian.com/film/2019/m ... long-films

Oh. Mon. Dieu.
Désolé de faire mon grincheux mais je ne peux pas blairer les gens qui font des allers-retours en cours de séance. En plus, une telle appli est un manque de respect envers les créateurs des films en question.

Ce avec quoi j'ai le plus de mal au cinéma, ce sont les gens qui mangent bruyamment et ceux qui commentent Pour l'immersion, c'est un peu loupé à chaque fois

Sinon, le dernier film que j'ai vu, c'est "Fighting with my family" qui raconte l'histoire (vraie) d'une jeune femme britannique issue d'une famille de catcheurs et qui intègre la grande ligue. Encore une fois, c'est une comédie sociale. Cette fois, elle montre le sport comme facteur d'intégration et de développement, surtout chez les jeunes. C'est assez rigolo parce qu'à la fin, on voit une interview de la vraie famille en question et des images d'archive. Cerise sur le gâteau, on a Nick Frost (Shaun of the dead, Hot Fuzz) en père de famille.

Althéa a écrit :Ce avec quoi j'ai le plus de mal au cinéma, ce sont les gens qui mangent bruyamment et ceux qui commentent Pour l'immersion, c'est un peu loupé à chaque fois

Je me souviens précisément de la séance où j'ai vu À la poursuite de demain (Tomorrowland) : une fille mangeait du pop-corn à côté de moi, et s'est levée en cours de séance pour aller en racheter.

Althéa a écrit :Cerise sur le gâteau, on a Nick Frost (Shaun of the dead, Hot Fuzz) en père de famille.

Alors, c'est forcément bien.

Mon dernier ciné, c'était John Wick 3. Autant le 2e était un peu redondant par rapport au premier (le début du film, notamment, est identique), autant le 3e arrive à se renouveler parfaitement, les scènes d'action sont toujours aussi bien mises en scène (avec toujours l'influence visible du cinéma de Gareth Evans) et les nouveaux acteurs sont au poil, Halle Berry en tête. Pour ne rien gâcher, on y voit Yayan Ruhian (co-chorégraphe des scènes d'arts martiaux chez Gareth Evans, la boucle est bouclée) dans un rôle secondaire, où il doit manifestement brider ses capacités pour que Keanu Reeves ne soit pas perdu. (pour vous donner une idée, c'est le petit avec une queue de cheval dans cette séquence. La qualité de la vidéo YouTube ne rend pas trop hommage au film, hélas)

Bon j'ai regardé Le parfum de Cupidon.


J'ai ris alors que je pensais vomir en regardant ce film. Je trouve que le film est très bon, avec peu de défaut et surtout bien joué et filmé très dans l'esprit de City Hunter.


Après avoir vu le trailer, j'ai tout d'abord pensé à un truc de fan qui faisait un faux trailer puis j'ai cru à une grosse purge et les avis positifs de connaissances m'ont donné envie de le voir pour me faire une idée.


Du coup, j'ai adoré certains passages, comme celui de la baston en vue subjective ou encore la scène du lit


Par contre, malgré un bon jeu d'acteur de la part de celui qui joue Ryo et de celle qui joue Kaori, je trouve que l'acteur en lui même est trop mince pour jouer Ryo. Il a l'air d'une crevette là où Ryo fait dans le 1m80 avec pleins de muscles.


Pareil pour Umibozu, il est trop petit et son accent limite racaille de cité ne lui va pas du tout.


Sinon j'ai bien aimé et j'ai ris tout le long comme dans un épisode de City Hunter.


Une très bonne surprise.

J'avais peur de le voir, mais ça y est c'est fait. J'ai regardé Battle Angel Alita, qui est censé être le film live inspiré du manga/OAV Gunnm.

C'est de la daube. Une horreur. Une honte, pour un tel chef-d'oeuvre du manga.
Tu me diras, ça colle bien avec le film Ghost In The Shell, lui aussi saccagé par Hollywood. (du coup je suis TRES TRES heureux de voir que Akira est en standby, voir annulé)

J'ai passé 2h à hurler des "Mais bordel c'est n'imp !", "Mais non !", "Oh bordel ils ont osé !", "Mais wtf ?!!".
Si vous ne connaissez pas le manga, alors ça devrait encore passer pour vous (à condition que vous aimez les blockbuster façon Transformers).
Si vous êtes fan du manga, comme moi......paix à votre âme alors.

Je ne vais pas lister toutes les trahisons/incohérences du film mais : Enfin bref. Le film n'a rien à voir avec le manga. Une honte !

D'ailleurs, puisqu'on en parle, j'ai jamais compris pourquoi les ricains avaient changé le nom de l'héroïne qui est Gally dans tous les autres pays du monde (si je ne me trompe pas). Encore une histoire d'actrice X qui porte le même nom ?

Apparement, Gally est un péjoratif pour une fille du Sud ou un truc du genre.
A la limite, okay pour les USA...mais quittes à faire, ils auraient pû nous remettre Gally et Gunnm pour notre version française.

Les changements de noms, ça il faut très souvent s'y attendre pour coller au public ciblé : après tout, nous on a bien Olivier à la place du capitaine Tsubasa.
Ou pire, la nouvelle et ignoble série Netflix des Chevaliers du Zodiaque....ou Saori est appellée Sienna et la soeur de Seyia est appellée Patricia.

Anios a écrit :Ou pire, la nouvelle et ignoble série Netflix des Chevaliers du Zodiaque....ou Saori est appellée Sienna et la soeur de Seyia est appellée Patricia.

...

Anios a écrit :Apparement, Gally est un péjoratif pour une fille du Sud ou un truc du genre.
A la limite, okay pour les USA...mais quittes à faire, ils auraient pû nous remettre Gally et Gunnm pour notre version française.

Les changements de noms, ça il faut très souvent s'y attendre pour coller au public ciblé : après tout, nous on a bien Olivier à la place du capitaine Tsubasa.
Ou pire, la nouvelle et ignoble série Netflix des Chevaliers du Zodiaque....ou Saori est appellée Sienna et la soeur de Seyia est appellée Patricia.

Ouais....enfin... franchement les changements de noms c'est pas le pire....
Ca choque un peu au début mais on s'y fait...

Non parce que pour reprendre l'exemple cité, le plus horrible c'est d'avoir transformé Shun en fille !!!!!!!

Disons que les noms ça titille un peu (comme un "Rayon Magiiiiiiique" de Gohan au lieu d'un "Maseeeeeenko").
Et le "top", c'est que Shun en fille, c'est pas du tout le pire, quand tu compares au reste de la série Netflix.


Je crois que pour moi, mon âme est morte quand ils ont voulu nous mettre une bouche d'égoût qui parle comme "mascotte". Voilà le niveau hein.

Mais sinon, mis à part les changements par rapport au manga, est-ce que c'est bien ou pas ?

Tu parles de Battle Angel Alita ou la série CdZ de Netflix ?


Pour le cas de Alita, je dirais....c'est passable/moyen, si on ne connaît pas le manga. Dans un sens le film est beaucoup plus proche de l'OAV déjà.
Pour ma part, ma grosse appréhension était les yeux de Gally Alita qui étaient énorme (pour coller au style manga)...finalement, je n'ai pas trouvé ça dérangeant, perso. Le film est très beau sinon. Techniquement, c'est correct, même si je trouve le côté cyberpunk crade vraiment très très en retrait (même sans comparer à l'oeuvre originale). En tout cas, les effets spéciaux pètent bien et la phase motorball est propre.
Après c'est un ressenti perso, mais je n'ai pas eût spécialement d'attachement pour les personnages, malgré un casting en or. J'ai même été ultra déçu de Chiren, qui est une grosse potiche sans intérêt (dommage, car jouée par une actrice que j'aime beaucoup, J. Connelly).
J'ai particulièrement peu aimé les voix FR, surtout celle de Alita qui résonne comme une ado teubée ("du chocolaaaaaaat").

En somme, je dirais c'est un film de SF banal, avec une fin plutôt rushée (et bien sûr ouverte, histoire d'essorer l'oeuvre originale).


Pour ce qui est de la série CdZ de Netflix par contre.....C'est à éviter au possible !
Il n'y a RIEN à garder. Techniquement, c'est à la ramasse ; de la 3D bas de gamme avec quand même quelques effets spéciaux sympatoches. Le problème venant surtout du manque d'impact que l'on ressent énormément (surtout pendant les combats, qui sont d'une lenteur et lourdeur anémique).
Malgré quelques raccourcis narratifs wtf, l'histoire s'approche de celle de la série.....mais le souci, c'est le même que pour le film 3D de Saint Seiya : comment veux-tu compiler une série avec autant d'épisodes en quelques heures ? La saison 1 de la série de Netflix est censée racontée la première partie de l'arc narratif du Sanctuaire, à savoir le combat contre Ikki et les chevaliers noirs.........en 6 épisodes de 22 minutes ! Je te laisse donc imaginer comment ça rush sévère.
Je ne sais même pas comment quelqu'un qui ne connaît pas CdZ peut comprendre ce qu'il se passe...Les persos ne sont pas développés (à part Seiya), les relations on en parle même pas.

En conclusion, c'est une série qui est faite pour les gosses, condensées à mort et donc totalement incompréhensible. (sans même avoir à comparer avec l'originale)

Je viens de m'essayer au 1er épisode de la version netflix de Saint Seiya. C'était beaucoup plus douloureux que je le pensais.

Ça a réussit a tuer mon envie de vivre pendant un moment

Ce truc est dangereux.

Vu Once Upon a Time in Hollywood..., le dernier film de Quentin Tarantino.
C'est très bien, vraiment : à chaud, peut-être l'un de ses meilleurs.
Tout se passe pendant l'année 1969, en suivant un acteur et son cascadeur attitré (avec qui il s'est lié d'amitié), acteur qui se trouve être le voisin de Roman Polanski et Sharon Tate. Autant vous le dire tout de suite, ça dure 2h40 mais ça parait durer 1h20 tellement c'est bien rythmé. Un bel hommage au cinéma de ces années-là, américain mais aussi italien au passage (ce qui me parle beaucoup, étant un grand fan de westerns italiens des années 60), tout en affirmant assez clairement en fin de film qu'au cinéma, on raconte l'histoire qu'on veut, peu importe qu'elle soit ou non raccord avec la réalité. Rapport à son traitement de la Famille Manson et des événements d'août 69.
Je précise (mais est-ce utile quand on connaît Tarantino ?), le film a ses passages de violence graphique, qui personnellement ne me choquent pas (voire me font rire puisque jamais traités sérieusement) mais pourraient choquer les plus sensibles...

Je viens enfin de voir le Avengers : Endgame.

J'aime pas mal les Marvel. Les films sont pour moi en dent-de-scie, avec parfois des bons, parfois des trucs indigestes.
J'ai énormément adoré le Avengers : Infinity War, qui pour moi est le point culminant du MCU. Du coup, j'étais très excité par ce Endgame (dont je n'avais rien vu/lu et j'ai même réussi à éviter tous spoils depuis sa sortie ciné !).


Et le résultat est.....catastrophique ! Ma déception est encore plus immense que pour Battle Angel Alita, c'est dire !
Je n'ai globalement rien aimé de ce Endgame. Déjà, l'erreur la plus grossière à mes yeux, c'est d'utiliser comme toujours l'excuse : Les 3/4 du film c'est ça, donc autant dire que je me suis bien ennuyer (à l'opposé complet de IW). Mais le pire, c'est que même les scènes de combats ne sont pas aussi entraînantes. Je n'ai globalement ressenti aucune émotion dans le film, aucun attachement pour les personnages. Du fait de la non-causalité de la mort (cf mon premier spoiler), je n'ai pas vraiment eût de peur sur les personnages...surtout que déjà de base, il y en a pas mal dont je m'en tamponne....et pas mal d'entre eux sont mis en avant sur ce Endgame (Black Widow, Hawkeye, Antman...franchement osef pour moi ces persos).
Petite mention sur Captaine Marvel, qui est horripilante. Déjà que j'aime pas l'actrice et son jeu avec le personnage, en mode "je vous méprise tous"...mais vu son bousin de film (que j'ai bien détesté aussi), elle est censé être d'une puissance brute légendaire (ou un joli Deus Ex Machina, si on préfère)...Du coup, introduire ce perso pété dans les Avengers, c'était mal barré. Vu qu'elle avait largement la puissance pour défoncer Thanos en mdoe easy. Donc, ils se sont foutus de notre tronche en l'esquivant du film ("J'vais défoncer Thanos !...."mais on sait pas où il est !"...."ah. bon ben écoutez finalement démerdez-vous, j'vais sauver d'autres planètes super loin. LOL").
Franchement, une escroquerie ce film pour moi. J'avais pré-co le Blu-Ray, j'ai annulé. Heureusement que j'ai juste payé une location VOD pour le voir, donc ça m'a pas coûté trop cher...mais quand même je suis ultra déçu.
Je regarderais sûrement encore plusieurs fois IW (déjà vu une bonne dizaine de fois)....et sûrement jamais une seconde fois ce Endgame.

Je viens de visionner dans l’avion « Un amour impossible », film sorti fin 2018 dont je n’attendais rien. Un drame français situé dans les années 50 et avec Virginie Efira, c’était même un peu suspect. Hé bien quelle claque. Le titre est une fausse piste : ce film ne parle pas d’amour contrarié par la vie ou la société, mais de la passion amoureuse, perdurant sur des dizaines d’années, d’une femme de milieu modeste pour un jeune homme qui nous apparaît d’abord charmant, beau, cultivé, attentionné, avant de révéler progressivement sa vraie nature, toxique, perverse et manipulatrice, d'abord lorsque la femme tombe enceinte, puis doit élever seule leur enfant, jusqu’au choc de la révélation finale.

Le tout est traité avec beaucoup de justesse et de pudeur, jusque dans le jeu des acteurs, le montage, le choix des scènes.
Un film émouvant qui aborde par ailleurs beaucoup de sujets essentiels ou difficiles comme l’amour non réciproque, la relation mère-fille, les tensions de genre ou sociales, la relation d’emprise, l'inceste…

Grand film dont on ne ressort pas indemne, et que je recommande tout particulièrement à tous ceux qui n’ont pas encore identifié ce qu’est un pervers narcissique, et de quoi ce genre d’individu est capable quand il tient une proie aimante et crédule qu’il pense pouvoir détruire.

Efira est une bonne actrice lorsqu'elle est bien dirigée

Si je trouve que c'est un vrai beau film, OUI.
Je regrette bien la longueur inutile de certaines scènes, un maquillage du vieillissement peu crédible pour quelques uns, c'est un peu dommage et pourrait être anecdotique et pinailleur par rapport à la qualité globale du film, seulement voilà, l'explication de fin entre mère et fille vient tout gâcher : un résumé du film pour débile, doublé d'une leçon pour crétin, inutilement vindicative et moralisatrice. Cette scène n'est pas inutile mais manque franchement de finesse et détonne dans la qualité générale du film. Quel dommage !

D'accord avec la bonne impression et l'analyse de Lothringen à 98% (2% pour mon côté empapaouteur de mouches), et je recommande de voir cet excellent film, mais d'éviter cette scène afin de rester dans la fascination sans l'arrière goût qui gâche tout.

Si je spoil un peu c'est qu'en revoyant ce film pour la deuxième fois cela passerait peut-être mieux, je préconise donc pour la première fois, de prétexter d'aller alimenter l'heuro-dateur ou une envie pressente due à un soda trop frais et cela fera l'affaire.

Pour compléter sur le sujet des pervers narcissiques, la RTBF avait diffusé ces deux courts-métrages, le premier qui présente le sujet et le second qui montre qu'on peut s'en défaire.

Pour ma part, j'ai enfin vu "The Dead don't die" qui comme son nom l'indique parle de zombies. C'est un hommage aux films du genre (y compris à ceux de Ed Wood). Les créatures en question ont l'originalité de se balader en remâchant les vieilles obsessions qu'ils avaient de leur vivant ("café", "jouets", "wifi"). Parmi eux, on trouve Iggy Pop qui a plus que jamais la tête de l'emploi et un bon panel d'acteurs (Bill Murray, Tilda Swinton). Comme la plupart des autres films de zombies, le mal est associé au capitalisme qui transforme les gens. Il y a aussi une mise en abîme assez intéressante à la fin.

C'est un film assez lent et conceptuel, plutôt intéressant.

J'ai vu Once upon a time in Hollywood après m'être volontairement spoilée sur le déroulement de l'histoire parce qu'il y avait certaines choses que je n'avais pas du tout envie de voir. Je suis plutôt partagée concernant Tarentino en général. Le dernier que j'avais bien aimé c'était Django Unchained après avoir détesté Unglorius Basterds. Au final, j'ai trouvé Once Upon a time ... in Hollywood très beau avec une certaine nostalgie lumineuse. J'ai adoré le films dans les films, les acteurs qui réalisent que l'époque qui les a vus au sommet de leur carrière est révolue. Et puis la fin. C'est peut-être un peu naïf de raconter une autre histoire, mais quelque part, j'ai trouvé ça assez beau et touchant.

J'ai vu Woman at war de Benedikt Erlingsson. Le film raconte l'histoire de Halla qui est officiellement cheffe de choeur dans la chorale locale et officieusement éco-terroriste à ses heures perdues. Arc à la main, elle détruit les pylônes qui transportent l'électricité à la manufacture d'aluminium dont la pollution menace l'équilibre des hautes terres d'Islande. Si vous voulez un film d'aventure et d'espionnage avec des drames, fuyez vite et loin. Woman at war, c'est plutôt un feel-good movie peut-être à la conclusion un peu simpliste mais avec lequel on passe un bon moment.

Avant Star Wars, je suis allée voir... Libérée, Délivréééééééée ! Enfin non, cette fois-ci, c'est... Into the Unknown, je suppose ?
J'en sais rien. Bref. La Reine des Neiges 2, avec ma grande ado nostalgique, c'était comique. Mais on n'était pas les plus vieilles de la salle, donc l'honneur est sauf.
C'était plein de défauts et scénaristiquement assez foireux, mais vraiment joli au niveau esthétique, assez drôle par moments. Le premier était plus original, ici c'est un peu comme si on en remettait une couche et une triple. C'est sûr que je ne suis pas le target group mais je ne regrette pas d'être allée le voir.

TEMPS DE CHIEN

Jean (Philippe Rebbot - ex compagnon de Romane Bohringer pour situer) est capitaine de bateau-mouche sur la Seine qui enchaîne les galères. Entre son travail, son divorce, son alcoolisme et ses plans foireux genre partager son appartement entre ses enfants et des hôtes airbnb il a du mal à s'y retrouver.
Ejecté par sa propriétaire, il trouve refuge chez sa filleule absente. Là-bas, il croise Victor, un jeune musicien squatter, avec qui va débuter une relation forte entre deux poètes paumés qui essaient de s'en sortir dans un Paris aussi beau qu'inabordable.
J'ai trouvé ça drôle et attachant par moments
A noter dans les seconds rôles: Elodie Bouchez, Laure Calamy (10 pour cent) et Jean-Luc Bideau (H)

Erreur, à supprimer, sorry

1987,Le "Batave fou"débarque a Hollywood,Avec un film qui de par son titre annonce un solide nanar...Et qui aura été l'un des films de S.F/Cyberpunk/Dystopique formateur pour le Brutus.

La décennie 80's...Ma décennie de naissance,Et également une sacrée décennie pour le cinéma,Bien qu'a vrai dire depuis 1976 environ,Hollywood envoie de sacrées pépites,Pourtant en cette décennie qui voit énormément de changements technologiques se produire,Paul Verhoeven,Après un Chair et le Sang tourné en 1985 et qui aura été le "passeport"Américain pour ce dernier mais qui aura pas fait péter la baraque,D'autant et surtout qui aura été d'autant plus éprouvant pour le copaing Polo,D'autant plus que Rutger Hauer après avoir eu littéralement le rôle de sa vie sur Blade Runner,Cette boule de charisme pure qu'était Roy Batty,Après un gentillet navet sur Ladyhawke,ou il incarna un preux chevalier maudit,Voila que Rutger,Est préssenti pour jouer le chef d'une troupe de mercenaires,Martin guerre...étant plutôt copains avec Polo et compatriotes,On pourrait se dire que la relation entre les deux soient au beau fixe,Surtout qu'ils avaient fait cinq films ensembles...Que nenni malheureux!Entre des caprices de diva de l'Ami Rutger qui aura eu le melon qui aura un chouilla bien gonflé depuis Blade Runner,Et qui entraine les autres acteurs dans ses caprices,Ajoutons a ça,Des emmerdements liés aux conditions de tournage....(Espagne,Tournage tout en anglais,tout ça tout ça....)

Polo et Rutger se sont un brin fâchés a la fin de tournage,Et ce fût la fin de leur collaboration au cinoche...Dommage car Rutger aura certainement eu un des tout derniers rôles réellement bons de sa carrière.

Toujours est t'il qu'en 1986,aux USA,C'est un Polo qui se remets d'un Chair et le Sang qui si il lui a ouvert les portes de l'Amérique,Aura sans doute été bien éprouvant pour ce dernier...Pourtant,La Orion productions,Qui avait produit aussi bien le premier Terminator comme La chair et le sang,Envoie au Batave fou,Le synopsis d'un possible film de SF qui a malheureusement un nom a sérieuse connotation nanarde: Robocop,Après en avoir lut une vingtaine de pages max,Polo balance le Script,La SF,Bof ça l'intéresse pas des masses,en plus qu'il avait été proposé a David Chronenberg et a quelques autres avant le Sire Polo,Bref ça partait pas spécialement bien pour le dit projet,Pourtant et pour notre plus grand plaisir,Ms.Verhoeven récupère le dit script aux ordures..Le lit et l'épluche un peu,Parvenant a convaincre son mari que,Le Script est pas si mauvais que ça et qu'au final,Il pourrait faire quelque chose de réellement pas mal et solide avec ce script.

Convaincu,Ayant un budget de 13 millions de dollars(Pas mal du tout pour l'époque.),Bossant pour la seconde fois avec le Maestro Basil Poledouris pour la musique,Et une sérieuse galerie d'acteurs de solides films de série B(Peter Weller,Nancy Allen et bien d'autres.)...Le Sire Polo allait accoucher d'un film ayant bien des grilles de lectures différentes,Actionner bourrin Reaganien en diable pour certains,Satire acide et féroce sur l’Amérique des années Reagan pour d'autres,Film d'autant plus visionnaire sur les travers de notre société et sur la condition humaine pour votre serviteur ainsi que pour d'autres Certainement,Robocop est un film coup de poing,Au sens propre comme au figuré,Outre l'Ultra violence et le gore,Le Cynisme a toute épreuve qui se dégage de l’œuvre...On peut y voir une certaine réflexion visionnaire sur le tout sécuritaire,Les mégacorporations qui rachètent a tout va,qui privatise les corps de police et les armées...dont les cadres des dites mégacorporations n'hésitent pas a envoyer au casse pipe des policiers en sous effectif dans des zones tellement craignos dans l'espoir que l'un des officiers de police se fasse plomber comme un lapin,Les luttes de pouvoir entre ces cadres qui sont de belles petites pourritures et qui font tout pour devenir calife a la place du calife ainsi que de se faire un max d'argent et dont l'une des lois tacites qu'ils suivent peut se résumer ainsi:"hésite pas a bouffer l'autre si il mets le genou a terre."

En somme,Robocop n'a pas vraiment de héros...Et si il en a un,Cela sera bien malgré lui car et malheureusement...Outre le sergent Reed ou encore Lewis,Le cyborg sera confronté a une sacrée belle brochette d'ordures et ce a de nombreux niveaux..

âme humaine et corps de titane.

Synopsis:

Détroit,Michigan,Toute fin de la décennie 90/Tout début 2000...L'ex bastion du secteur automobile des USA est pourri jusqu’à la moelle par le crime et la violence,La ville étant au bord de la faillite purement et simplement a du accepter que L'OCP,(ou l'Omni Cartel des Produits)rachète le département de la police de la ville pour le restructurer...En réduisant drastiquement les fonds alloués au département de police,Sérieusement en sous effectif,Quasiment payés au lance pierre par l'OCP,Ayant un équipement correct mais c'est pas le Pérou et des commissariats vétustes,Les "Blues"de l'ancienne Détroit sont aux portes de la rupture et de la grève!Et il y a de quoi car depuis déjà plusieurs mois,Les Flics de Détroit se font littéralement démolir par la bande mafieuse de Clarence Boddicker qui ont déjà l'incroyable palmarès de 31 Flics descendus....

Pendant ce temps au QG de l'OCP,Le Directeur général a convier plusieurs cadres a une réunion,Car le numéro 2,Richard"Dick"Jones désire montrer aux dits cadres dont deux provenant de la branche "sécurité concept"de la boite,Son nouveau projet: Le Robot Policier ED-209,Après que le numéro 1 ait montrer aux dits cadres,Son "rêve",La ville Idyllique de Delta City qui doit régénérer et remplacer une ville de Détroit a deux doigts de la faillite et des mots du numéro 1 de L'OCP,étant sérieusement malade d'un cancer: Le Crime,C'est au vieux lion Jones de présenter son projet...Qui sera un fiasco total,Car le robot lourdement armé aura littéralement réduit en pâté pour chat,Un jeune cadre de la boite qui aura été assez neuneu pour accepter de jouer le cobaye.

C'est alors qu'un des deux cadres de la branche "sécurité concept",Bob Morton,Jeune loup aux dents aussi longues qu'aiguisées,En profite pour présenter son "contre projet"de Cyber policier,Le projet Robocop au directeur général de L'OCP qui envisage favorablement le dit projet en question,En demandant au jeune Morton,quand est ce qu'il pourrait livrer un premier prototype fonctionnel,Morton avec un Cynisme a en faire froid dans le dos...Lui répond que les candidats potentiels ont tous été transférés dans des zones a très haut risque et que ses équipes se tiennent prêts,Après "réception"d'un des candidats,Le dit prototype serait livré sous une date de 90 jours.

Au même moment,Arrivant dans son nouveau district appelé Metro West ou par les vétérans du commissariat "la porte de l'enfer",L'officier de police Alex James Murphy arrive pour prendre sa dite affectation,Il est l'un des dits candidats sélectionnés pour le projet Robocop grâce a ses 12 ans de service et un solide dossier ayant de nombreuses citations.

Découvrant son nouveau lieu de travail,et une partie de ses collègues qui envisagent sérieusement de faire grève,Se préparant pour prendre sa journée de boulot,Alex comme les collègues présents au vestiaire découvrent avec amertume pour beaucoup,que Fréderickson,Un collègue qui avait été sévèrement blessé par la bande de Boddicker,Est mort il y a visiblement quelques minutes,Le Sergent Reed et son secrétaire,Cecil venant vider son casier.Sachant très bien que la colère et la révolte grondent dans les rangs,Reed dit a ses subordonnés que les flics ne sont pas des plombiers...Et qu'ils ne font pas la grève.

Prêt pour sa première journée de boulot,Murphy se voit confié a une des vétérantes du Métro West,Anne Lewis,Les deux flics font ainsi le tour du secteur en apprenant a se connaitre...C'est alors qu'après une très courte pause café,Les deux collègues se mettent a répondre a un braquage de banque avec délit de fuite...Sans savoir qu'il s'agit de Boddicker et de sa bande.

Après une violente course poursuite,Le duo de flics parviennent a loger la troupe de truands dans les ruines d'une ancienne usine de la ville proche du lac Michigan...Ne voulant pas attendre l'arrivée de renforts,Et se séparant,Murphy tombe rapidement sur la majorité de la bande de Boddicker et de ce dernier,C'est la que l’assassinat ultra violent et Martyr du pauvre policier aura lieu...Pour ensuite renaitre en Robocop quelques mois plus tard,Ayant signé une Décharge légale a l'OCP quand il a commencer sa carrière de flic et offrant de fait son corps a la science,Légalement Mort,Les équipes du projet Robocop ont pu s'en donner a cœur joie pour extraire de la dite"Matière première"tout ce qu'ils avaient besoin: Soit la majeure partie du torse d'Alex,Sa moelle épinière,la majeure partie de son cerveau et de son cervelet,la majeure partie de son visage et même son bras gauche que Morton désire rapidement faire amputer...

Ayant la mémoire purgée de son ancienne identité,Ayant un programme fait de 4 directives prioritaires dont une gardée secrète...Le nouveau cyber policier revient a son ancien commissariat d’où il part littéralement aller casser du voyou,Si au début tout se passe pour le mieux...Assez rapidement et cependant,Les souvenirs fugaces de l'homme que fût Alex Murphy,Désormais Robocop...Refont peu a peu surface,Conduisant le Cyborg a enquêter sur ces troublants souvenirs et sur ceux qui l'ont abattu.

J'en prendrais pour un Dollar!

Film d'Anticipation/SF Dystopique avec un p'tit doigt de Cyberpunk qui a certes mal vieilli pour certains FX,Ayant énormément de grilles de lectures différentes,Ou comme qui dirait le Youtubeur Dirty Tommy:"Y'a a boire et a manger.",Robocop est le premier film Hollywoodien de Verhoeven et le premier d'une "triplette"particulièrement jouissive et caustique,Suivi par Total Recall et Starship Troopers qui seront également a bien des égards tout aussi caustiques.

En bref,Robocop est un solide film qui aura malheureusement une suite directe dans la même veine mais qui commencera a montrer ses faiblesses mais surtout un troisième volet réellement assez indigne,Toujours est t'il que le premier film fait parti de mes madeleines de Prost.

La Critique de Dirty Tommy qui a une grille de lecture assez similaire a la mienne:

https://youtu.be/_h2NikZFakY

A une prochaine les couronniens.

J'avais assisté à une passionnante master class de Paul Verhoeven sur le sujet, et il avait notamment expliqué que Robocop était une figure christique (on notera, lors de sa mise à mort, qu'on lui tire dans les mains et les pieds), qui meurt puis est ressuscité. Il marche même sur un peu d'eau à la fin du film

Ah, le premier Robocop ! J'ai adoré ce film la première fois que je l'ai vu. Outre l'aspect cyberpunk, les acteurs, les scènes et le gag récurrent (j'en prendrais pour un dollar !") j'ai tout particulièrement apprécié la dépiction de l'univers de Robocop à travers les publicités et le journal télévisé : cela instaure vraiment une ambiance, donne le ton général du film. Verhoeven ne parle pas seulement d'un pauvre gugusse qui se fait flinguer par des malfrats et qui a été transformé en super-flic mais dresse le portrait général d'une Amérique futuriste déshumanisée, ultra-violente, où les corporations font la pluie et le beau temps (un des thèmes principaux du jeu de rôle Cyberpunk).

Je vais de moins en moins dans les salles sombres depuis pas mal d'années, et ce pour plusieurs raisons : le cinéma actuel ne me fait plus autant rêver qu'avant, le prix des places, les 15-20 minutes de pub à la con et de bandes-annonces insipides, le couillon qui éteint pas son portable... Toujours est-il que le dernier film que je suis allé voir au cinéma était Joker.

Bilan ? C'est un bon film mais certainement pas le chef-d’œuvre que dépeignent certains (en même temps, vu le nombre de daubes qu'on nous pond chaque année en ce moment, normal que le moindre film allant de "pas trop mal" à "bon" soit vite porté au pinacle) ; je l'ai trouvé pas assez fou, pas assez frappadingue. Je m'étais attendu à un truc à la American Psycho et à la place on se retrouve avec une sorte de pétard de carnaval.