La Couronne de Cuivre

Il ne changea donc rien à son plan et, quelques instants plus tard, exhalait sa première bouffée de fumée à l'extérieur.
Il refusa de songer au retard pris sur l'horaire habituel : c'était la première fois qu'il s'était attelé à pareille tâche, s'en sortir bien d'emblée avait donc tenu de l'impossible. En revanche, il ne put s'empêcher de penser à l'incident avec Mathieu. Bien sûr, le gosse avait fait un caprice et, en pareille cas, à moins de se résigner à l'abandonner jusqu'à ce qu'il se calme, faire preuve d'autorité était presque incontournable. Toutefois, la colère, les larmes et le soupçon de frayeur entrevu sur le visage du petit Merlu l'avaient indéniablement ébranlé.
Il soupira, prt la décision, avant de rentrer, de ranger quelque part les "bateaux" du garçonnet, afin qu'on ne les éparpille pas ou qu'on ne les jette pas par mégarde. Sans doute même irait-il jeter un coup d’œil du côté de la marre afin de voir si, sans s'y hasarder, il parvenait à retrouver la fameuse "frégate". Cela accroîtrait encore son retard, mais au point où il en était... Et puis, aussi dérisoire - et sans doute ridicule - ce geste puisse-t-il être, il lui ferait du bien.

Il gagna donc le jardin après avoir fumé un moment. Il y avait une multitude de morceaux de bois dans et autour de la mare, aussi avait-il l'embarras du choix. Il put en rapporter certains et les ranger avec les autres — en prenant cependant bien soin de ne pas les mélanger, c'était plus prudent. Il put ensuite regagner l'intérieur de la ferme et la salle à manger, où se trouvaient Guillhem, Mathilde, Antoine et Galathée, attablés autour d'une tasse de tisane et de quelques parchemins. On lui servit de l'infusion. Apparemment, la discussion n'avait pas commencé.
" Alors, tu as survécu ?" demanda le fermier, apparemment sincère.

Il repensa à la discussion qu'il avait eue avec Guilhem juste après le repas, à la manière dont ce dernier avait présenté les opérations, à son propre étonnement, à son début d'inquiétude... Maintenant qu'il avait expérimenté la chose, il devait reconnaître que son ami n'avait en rien exagéré. Il était même possible que les colères de Mathieu soient proverbiales, comme les duels de Victor et Félix, la réticence de Benoit et Jehan dès qu'il s'agissait d e mettre un pied dans la salle d'eau...
-Oui, mais il ne faut pas crier victoire trop vite, répondit-il avec une légèreté qui n'était pas que jouée. Je crains en effet que mon image ne soit sortie sérieusement écornée de l'épisode et que demain dès l'aube, tu sois assailli par une horde de pétitionnaires réclamant ma destitution.

Guillhem eut un sourire désolé.
" Ah, mais c'est le lot des adultes, Taliesin. Je n'ai pas meilleure réputation, je le crains. Ils ne sont pas rancuniers, tu verras, mais c'est nécessaire, de passer par ces oppositions. Nous ne pouvons malheureusement pas être uniquement leurs copains : nous sommes leurs parents."
Il haussa les épaules.
" Quand c'est dur, il faut se souvenir de tous les moments où c'est merveilleux. Mais la mise au lit a généralement la palme de la pénibilité."

L'elfe acquiesça. Il n'était pas certain d'être très doué ou très à l'aise pour faire preuve de sévérité ou d'autorité mais... C'était parfois nécessaire, il ne pouvait contredire le fermier sur ce point.
-En tout cas, j'ai bien conscience de certaines des erreurs que j'ai commises et je ne les referai pas. Les soirs à venir ne peuvent donc qu'être moins pires, conclut-il, tranquille, avant de boire une gorgée d'infusion.
Il n'avait pas l'intention d'exposer en détails ce qui s'était produit : Guilhem et ses aînés avaient pour une fois échappé à cette fameuse mise au lit, alors il n'allait pas leur en infliger le récit...

Guillhem opina du chef.
" Je pense honnêtement que par souci purement pratique, il vaut mieux être deux. Si Mathilde et Antoine tiennent absolument à écouter ta saga, l'un des deux restera chaque fois pour t'épauler. Ce sera quand même toi qui devras hausser la voix et jouer le rôle de l'adulte, mais au moins, il y aura d'autres mains pour enfiler les tuniques de nuit et ranger la salle d'eau. En échange, je ferai le lever.
- A ce sujet, intervint alors Mathilde, qui les avait écoutés jusque là. Il n'est pas nécessaire de leur donner un bain chaque soir. Un rapide débarbouillage suffit amplement. Surtout s'ils ont été à la rivière... En général, le bain, c'est réservé aux jours très crasseux... une ou deux fois par veille, maximum. Enfin... Tu fais comme tu veux, mais c'est ce à quoi ils sont habitués."

L'embarras le fit légèrement grimacer.
-Hum, je m'en doutais et à la base, puisqu'ils étaient allés à la rivière, j'avais envisagé de simples ablutions. Mais voilà, quand je suis remonté après avoir dû batailler pour faire sortir Mathieu de la marre, j'en ai trouvé deux dans des baquets, j'en ai donc déduit que le bain était la règle et par souci d'équité, j'ai logé tout le monde à la même enseigne, par souci d'équité...
Pour se donner contenance - il était conscient d'avoir été très bête, sur ce point -, il but une nouvelle gorgée.
-N'aies crainte, cependant : cela fait partie des erreurs que j'ai identifiées et qui ne seront plus de mise.

Guillhem se leva et ouvrit le buffet voisin. Il en sortit une bouteille contenant un liquide clair, ainsi que deux petits verres. Il en servit une rasade à Taliesin, non sans lui décocher un clin d'œil.
" Ne te morigène pas. Ce sont de sacrés diables et c'était ton premier soir. Essaie de ne pas en faire une histoire d'amour-propre. Demain, ils seront peut-être sages, puis ils seront ingérables pendant trois jours, et ainsi de suite... Ainsi vont les choses."

-Bien sûr, répondit-il, désireux de dédramatiser. Et puis, il faut aussi, simplement, que je m'habitue à ce genre de responsabilités. C'est assez nouveau, pour moi.
Cela ne lui était donc en rien naturel. Mais, en attendant que cela le devienne, il suffisait de se dire qu’il s’agissait juste d’un nouveau rôle à endosser. Or, jouer des rôles, c'était dans ses cordes.
-Pour l'heure, toutefois, l'essentiel est qu'ils soient endormis, ce qui va nous permettre de discuter sereinement des nombreux chantiers à entreprendre...
S'ils ne voulaient pas se coucher trop tard, mieux valait commencer les discussions sans tarder.

Galathée et Antoine se tournèrent donc vers eux.
" Bon, les moissons commenceront après-demain, dit Guillhem. Pendant ce temps, toutes les autres activités seront mises en sourdine... sauf ce qui doit absolument être fait, bien sûr. Les œufs, le lait, les repas, ce genre de choses...
- Il y a des conserves à faire d'urgence. Il faudra une équipe pour s'en charger, intervint Mathilde.
- Ça ne peut pas être réglé demain ?
- Nous sommes tributaires de la nature... Oui, on peut en régler une partie, je suppose. Mais deux personnes...
- Toi et une petite main. Mathieu.
- Jehan.
- Hum. Il sera déçu.
- Baptiste, alors."

-Je suis certain qu'il t'aidera avec plaisir. Néanmoins, si tu as besoin de davantage de monde, et si tu ne crains pas de devoir expliquer le travail à plusieurs personnes, je peux aussi venir te filer un coup de main.
Il se tourna vers Guilhem.
-Enfin, je dis ça, mais j'imagine qu'il y a d'autres tâches qu'il vaudrait mieux mener à bien avant que nous soyons tous appelés aux champs...

" Je te garde aux champs. Baptiste aidera Mathilde si jamais on doit poursuivre les conserves pendant la moisson. Demain, il faut vérifier la grange... dit Guillhem.
- Je m'en charge, fit Antoine.
- Contrôler l'outillage et la charrette. ça c'est pour moi. On commencera par le blé.
- Pour le reste, on peut voir ensuite, non ? demanda Antoine.
- Pas complètement. Je voulais parler à Taliesin de l'école.
- Ah oui, c'est vrai, l'école.
- Taliesin, ces mômes ne sont plus scolarisés depuis une éternité. Avec l'automne qui approche... Est-ce que tu te sentirais de gérer leur instruction ? Ou bien faut-il les inscrire à l'école de Pré-aux-Sources ? Je dois dire qu'on s'en est peu soucié, cette dernière année, mais ce n'est pas bon pour eux..."

Il eut un sourire amusé.
-Dire que je croyais que ma cote de popularité auprès d'eux ne pourrait pas tomber plus bas...
Il redevint sérieux.
-Je leur ferai volontiers la classe. Néanmoins, il faudrait peut-être leur demander s'ils ne préféreraient pas aller à l'école. Ils pourraient en effet avoir envie d'avoir davantage de contacts avec le monde extérieur, de côtoyer d'autres enfants, d'autres adultes... Mais s'ils préfèrent étudier ici, alors, je le répète, je m'en occuperai avec plaisir.

Galathée parut songeuse.
" Ils ont quand même des âges forts différents... et certains pourraient entrer en apprentissage... Sans douter de tes capacités à leur donner une formation de base, je pense que ce n'est pas complètement la panacée..."
Antoine jeta un coup d'œil furtif à son père, lequel poussa un bref soupir. Apparemment, c'était un sujet difficile dans la famille Merlu. La rôdeuse y fut sensible mais Taliesin lut dans son regard qu'elle ne lâcherait pas le morceau et reviendrait à la charge tôt ou tard.
" Mais bon, si tu te sens de gérer tout ça... Tant mieux. Ce sera pour après la moisson."

Voilà qui lui rappelait certaines des discussions qu'il avait pu avoir, sur Dorrandin, avec Galathée, Guéric et les Moandrins. Comme lui, et même si les raisons étaient peut-être différentes, le fermier trouvait manifestement rude la perspective de voir avant longtemps certains de ses enfants quitter définitivement le foyer.
Mais ce n'était pas le genre de pensées sur lesquelles l'elfe avait envie de s'attarder dans l'immédiat, et il s'empressa donc de changer de sujet.
-Pour revenir à des considérations plus immédiates... Hormis la grange à vérifier et les conserves à préparer, y a-t-il certaines choses qu'il faudrait faire, demain ?

" Gérer la marmaille, dit Guillhem avec le sourire.
— Idéalement, il faut aller nettoyer le potager, ajouta Mathilde. Retirer les mauvaises herbes et surtout la vermine : limaces, escargots, chenilles... Il faut traiter les courges et les potirons. Cueillir les dernières tomates, je pense.
— Galathée, on avait pensé que tu pourrais jeter un coup d'oeil à la chèvre rousse qui boîte... J'ai l'impression que ça empire.
— Bien sûr, dit la rôdeuse.
— Et nous commençons à avoir un retard de lessive conséquent..."

Il voulait bien le croire. Et comment.
-Affectez-moi là où vous pensez que je serai le plus utile, dit simplement Taliesin. Si c'est au potager, je ne suis pas sûr d'être très doué mais je devrais quand même arriver à me débrouiller. Si c'est pour la lessive, j'ai davantage d'expérience.
Il ne rebondit pas sur la gestion de la marmaille : cela, il le ferait de toute façon, puisque c'est ce qui soulagerait le plus ses amis. Mais ça ne lui prendrait pas toute la journée.

" Bon, mais c'est très bien. Taliesin, lessive. Galathée, la chèvre...
— Je m'occuperai aussi du potager.
— Et moi je m'occupe des conserves pendant que vous préparez les moissons."
Le fermier regarda à nouveau en direction du barde.
" En parlant de moissons. Les enfants me persécutent à propos d'une fête des moissons, de danses, de chansons... Je me demandais... dans quelle mesure nous pourrions organiser ça ici... Je veux dire... Juste pour les voisins les plus proches. Des fermiers du coin. Ou si ça te dérangerait..."

Pris au dépourvu, il ne sut d'abord que répondre. Mais il ne tarda pas à se ressaisir.
-Moi, ça ne me dérangerait pas du tout. En revanche, il faudrait au préalable en discuter avec le capitaine de Rivecendre, puisque cela risquerait lui compliquer sérieusement la tâche. De plus, certains invités pourraient mal prendre les mesures de sécurité en vigueur ici : les gardes autour du domaine, l'obligation de voir son aura sondée à l'entrée... Après, si tous les partis sont d'accord, cela ne me pose vraiment aucun problème.
Dans le cas contraire, une telle fête pourrait fort bien s'organiser dans une ferme voisine et, si ce devait être le cas, il encouragerait fortement toute la maisonnée à s'y rendre.

Galathée jeta un regard en coin à Taliesin puis sourit. Le fermier acquiesça.
" Nous verrons. Je pensais à quelque chose en petit comité. C'est vrai que je n'avais pas pensé au fait que Rivecendre voudrait fouiller tout le monde. Pour le reste, les voisins savent bien que nous avons des gardes... Ils n'ont pas besoin d'en savoir davantage... Il faut juste que ça ne mette personne mal à l'aise."
Son sourire s'élargit.
" Bon, mais c'est bien, nous avons réglé pas mal de problèmes. Il faudra que nous nous voyions pour discuter de la sorte relativement souvent... Mais assez pour le travail. La journée a été chargée et elle le sera encore demain..."

-Et ensuite, ce seront les moissons, répondit-il en rendant son sourire à Guilhem. Beaucoup de travail en perspective. mais nous en viendrons à bout !
Il était sincère. Aussi harassant soit-il, le labeur ne l'effrayait pas. C'était même tout le contraire. Néanmoins, dans l'immédiat, il s'autorisa à goûter au verre que lui avait servi son ami - le contenu en serait fort, il n'en doutait pas. Bien sûr, il aurait pu rappeler cette histoire de toit à vérifier, ou la pénurie qui menaçait leur garde-robe. Néanmoins, ces points seraient assurément abordés lors de leur prochaine réunion, d'ici quelques jours.

C'était fort, mais l'arrière goût était fruité. Sans doute une eau de vie maison, peut-être à la pêche.
" Tu sais déjà ce que tu vas raconter, demain ? demanda Antoine d'un ton faussement dégagé. Je veux dire... le style... le thème... Je ne sais pas..."
Il haussa les épaules.
" C'est sûr qu'on est en manque de belles histoires..."

-Pas encore, avoua-t-il. Et le choix promet d'être ardu, car il faut quelque chose de long, que l'on peut facilement découper en épisodes, qui soit adapté à tous les publics et, par conséquent, qui ne soit pas trop sanglant, qui ne prête pas à faire des cauchemars... Mais je connais un certain nombre de sagas et j'ai toute la journée de demain pour y réfléchir : je devrais donc être prêt dans les temps.
Il le serait quoi qu'il advienne, surtout qu'il était particulièrement heureux à la perspective de distraire ces deux-là, qui n'arrêtaient pas de l'aube au crépuscule, qui n'avaient guère l'occasion de souffler...

Mathilde sourit, rêveuse, puis son visage se contracta une seconde, comme si quelque chose d'un peu désagréable lui était passé par la tête. Elle retrouva cependant rapidement sa mine réjouie. Antoine, quant à lui, se leva en bâillant.
" Bon, ben, moi, je vais me coucher, dit-il. Bonne nuit à tous."
Et il s'éclipsa.
" Je comptais sortir un moment, fit Galathée à l'intention du barde. Je ne l'ai pas fait hier soir et je voudrais... reprendre contact avec Plume. Je ne serai pas très longue, cependant..."
Guillhem regarda Taliesin et souleva la bouteille.
" Encore un ?"

-Volontiers, mais seulement si tu m'accompagnes.
Il se tourna vers Galathée.
-Sors l'esprit tranquille et, surtout, prends tout ton temps : nous gardons le fort.
Et de songer à ce lien étrange qui avait uni la rôdeuse à son familier, à ce lien qui ne s'était pas rompu malgré les épreuves, la distance et qui se renforcerait à novueau, au fil des jours... Ce lien dont, désormais, il avait une vague idée de la nature, pour l'avoir expérimenté lorsqu'il s'était retrouvé dans la peau d'une certaine belette...

Guillhem leur servit deux verres, tandis que Mathilde les saluait à mi-voix et s'éclipsait sur les traces de Galathée. Le fermier savoura un moment son eau de vie, puis soupira.
" Je n'étais pas armé pour votre débarquement dans nos vies."
Son sourire se fit personnel.
" Entends-moi bien, sans vous, notre famille n'existerait plus... mais j'étais fermier. L'horizon, c'était les champs, les bois, le village voisin... Aujourd'hui, tout ça est bouleversé. Les enfants... Leurs aspirations sont devenues démesurées, et comment les blâmer ? Mais c'est une adaptation difficile, pour moi."

Il l'observa une seconde, surpris par ces paroles inattendues. Puis il acquiesça doucement.
-Je comprends, dit-il simplement.
Il songea a ajouter quelque chose mais s'en abstint. Le fermier semblait avoir besoin de parler, non de l'entendre. Pas tout de suite, en tout cas. Alors, tout barde et bavard invétéré qu'il soit, il en dirait le moins possible et lui prêterait une oreille attentive.

" Je me rends bien compte que je ne peux pas casser ce mouvement... Ils ont de la chance, finalement... Mais il y a trois ans, je me demandais comment j'allais diviser ma ferme en sept, et aujourd'hui, je me rends compte qu'aucun d'entre eux n'a envie de la reprendre. Et ça tombe bien, finalement, parce que ce n'est pas ma ferme."
Il pinça les lèvres.
" C'est étrange. J'exploite ces lieux pour les nourrir en attendant qu'ils s'envolent..."

Il se sentit encore plus décontenancé que tout à l'heure. Décidément, son ami semblait en avoir gros sur le cœur.
-Je me doute que ce n'est pas évident... dit-il doucement.
Oh oui, il s'en doutait. Il n'avait pas la prétention de savoir exactement ce que ressentait Guilhem, puisque ce dernier, en plus de tout le reste, avait été arraché à sa terre, à ses racines et, désormait, s'échinait à mettre en valeur un domaine qui n'était pas le sien, dans une région qui lui était étrangère. Néanmoins... Il y avait des similitudes entre leurs réflexions.

Il finit par soupirer à nouveau.
" Enfin. Ce n'est pas très grave. C'est ça, le progrès, pas vrai ? Pourquoi devraient-ils travailler la tête jusqu'à s'en user les mains, s'ils peuvent devenir chevaliers ou magiciens ? Ta femme a raison : je ne peux pas les empêcher de poursuivre leurs rêves. Et je suis forcé d'accepter que si j'empêche Antoine ou Mathilde de partir bientôt, ils auront manqué leur chance. Ce qui serait injuste, bien sûr."
Il regarda le barde.
" Désolé de t'ennuyer avec ça. Je ne peux que me réjouir de ce qui s'offre à eux aujourd'hui. Et ce sont de bons gosses. Ils n'oublieront pas leur vieux père même s'ils fraient dans d'autres sphères."

La Couronne de Cuivre

[Lieu] La ferme Desmoulins