La Couronne de Cuivre

Quelle chance que ce ne soit plus le cas, songea Arthur avec un pincement au coeur.
" Alors on pourrait chercher Arthéolis... si ces bouquins ont un semblant d'organisation..."
Ce n'était pas toujours le cas, malheureusement, il était bien placé pour savoir que le concept d'index ou de classement alphabétique ne faisait pas encore l'unanimité...
" Ou même Lothian, en fait. Quelqu'un a peut-être écrit un livre sur ce grand héros, et alors, on trouvera sûrement un chapitre sur la bataille d'Arthéolis !"

Arthur put s'estimer satisfait en constatant la présence, sur un rayon à sa hauteur, d'un ouvrage sur les figures emblématiques locales dont les différents volumes étaient découpés en fonction de l'ordre alphabétique. Hélas, la satisfaction n'était pas complète : lorsqu'il en eut tiré un premier ouvrage, force lui fut de constater qu'il n'y avait pas d'index : il lui faudrait tourner les pages à la recherche du bon chapitre, s'il existait. Il lui revenait donc de choisir s'il débutait par le tome contenant les A ou celui contenant les L, et si, pendant sa recherche, il confiait l'autre à la prêtresse ou la laissait chercher d'éventuels autres ouvrages.

Arthur décida d'entamer par les A et proposa à la prêtresse de lire le tome sur les L. Si elle trouvait mieux, libre à elle de faire autrement, il n'était pas du genre directif, ni dans ses rares domaines d'expertise, ni dans les choses auxquelles il n'entendait rien. Avec un peu de chance (bénie soit Tymora), ils finiraient bien par trouver quelque chose : sans ça, il leur suffirait de persévérer, et persévérer encore, jusqu'à la fermeture de la bibliothèque.

La prêtresse commença à lire le livre qu'Arthur lui tendit. Toutefois, ce fut lui qui trouva quelque chose le premier. Apparemment, il y avait bien eu une famille appelée « Arthéolis » dans la région. qui avait possédé des domaines à l'extérieur de la ville – l'emplacement n'était guère précis. Le livre détaillait la vie de quelques membres de ladite famille, mais celui qui les intéressait, s'il en faisait bien partie, n'y était mentionné, ni, en fait, aucun qui ait vécu au cours du dernier siècle. Ce livre semblait, pourtant, bien plus récent que celui que la lliirane leur avait présenté plus tôt ; et l'ouvrir au hasard suffisait à se rendre compte que des personnalités bien plus récentes y étaient évoquées.

" C'est bizarre, dit Arthur. Il y a plein de choses sur sa famille... et rien sur lui... Comme s'il avait été effacé de l'histoire. Ou effacé de leur histoire. Ou alors qu'il s'était effacé lui-même. Ils avaient peut-être trop honte de lui... Est-ce que vous trouvez quelque chose sur le chevalier, de votre côté ? On a peut-être plus de chance que ses hauts-faits soient restés intacts..."
Tout en terminant sa phrase, il chercha des yeux un livre plus récent, et peut-être plus précis...

« Malheureusement pas. Mais ce livre a l'air de parler essentiellement des gens qui soient venaient d'ici, soit s'y sont établis. Il me semble que les gardiens sont plutôt nomades, non ? Même un grand héros n'intéresse pas tous les historiens s'il n'est que de passage, j'imagine… »

L'air déçue, elle reposa le livre, avant de se diriger vers les recueils de cartographie.

« S'il est bien d'une famille noble, même si plus personne n'en a entendu parler depuis un moment, on devrait bien pouvoir retrouver la localisation de leur domaine quelque part, non ? »

Arthur tenta de ne pas montrer sa déception trop clairement. Ils n'étaient pas sortis de l'auberge.
" C'est à espérer, sinon nous perdons notre temps."
Il la suivit donc quand elle changea de rayon.
" C'est quand même bizarre que cette famille soit mentionnée avec aussi peu d'informations sur la localisation de son domaine. Bref. Artheolis, donc."

La prêtresse passa un instant à observer les différents livres, cherchant manifestement celui qui serait le plus ancien du lot. Elle finit par sortir, avec précaution, un atlas qui semblait d'un âge certain, qu'elle posa sur une table proche pour en tourner les pages. Il contenait une carte de la région suffisamment grande, une fois dépliée, pour qu'ils puissent s'y pencher tous deux. Ils passèrent quelques instants à l'étudier ; et Arthur fut le premier à remarquer, à quelque distance en direction de Lumenis, mais à l'écart de la route, la présence du nom d'Artheolis. Le domaine semblait de taille assez modeste.

" C'est là ! s'exclama-t-il. En route ! Est-ce que ça vous dit quelque chose, cet endroit ? Vous saurez le replacer sur une carte ? Ou bien on doit faire une copie ? Moi je suis pas très bon dessinateur, mais je suis sûr que ça fait partie du cursus de n'importe quel clerc, par contre, de copier des trucs ! Pas seulement des Oghmans !"
Mais sans doute suffisait-il de prendre quelques points de repère pour ensuite les reporter sur une carte actuelle...

La prêtresse semblait avoir eu la même idée, car elle entreprit, après l'avoir félicité pour sa trouvaille, de choisir une carte beaucoup plus récente. Celle-ci dépliée, ils ne tardèrent pas à localiser l'endroit : la version à jour indiquait, toujours au milieu de champs, la présence d'une ruine qui ne portait désormais plus aucun nom. Manifestement, la famille d'Arthéolis avait disparu de la mémoire collective locale.

« Je pense que ce ne sera pas trop dur à retrouver. »

" Bon. On prévient la garde, on va chercher Alurtil, et on organise tout ça."
Il rangea aussitôt les livres qu'ils avaient compulsés.
" Est-ce que vous allez venir avec nous ? Un clerc, c'est toujours utile quand on doit combattre des démons ou des gens qui se prennent pour des démons. C'est dommage que mes confrères sont partis vers Bortheias. Ça nous aurait fait des renforts bienvenus. Sire Othon — c'est mon chef — il mange des démons au petit déjeuner."

« Eh bien, en principe, je ne suis pas censée être de service auprès de la garde aujourd'hui, mais… comme je vous aime bien, on va dire que je dois pouvoir voir ce que je peux faire. »

Elle avait prononcé la seconde partie de la phrase avec un sourire taquin.

« C'est dommage que vos camarades ne soient pas là, en effet ; mais je suis sûre que Sire Othon aura de quoi être fier de vous. »

" Je vais déjà me faire sérieusement enguirlander quand ils vont revenir. J'étais censé rester à l'auberge."
Il accompagna la jeune femme vers la sortie.
" Non, la meilleure chose qui puisse arriver, c'est que tout soit réglé avant leur retour et qu'ils n'en sachent jamais rien ! Qu'ils entrent dans la salle de l'auberge alors que je suis en train... de cirer mes bottes, voilà. Aaargh ! N'en parlons pas ! Je vais de nouveau avoir des hésitations et me dire que je ferais mieux de vous laisser tout ça et d'obéir à mes ordres... Je suis déjà en sursis, en plus, c'est pas comme si je pouvais me permettre ce genre d'écarts... Ah misère. Dépêchons-nous."

« Mais vous avez fait votre devoir de paladin, non ? Combattre le mal quand il se présente devant vous, tout ça… Moi, je pense qu'ils devraient être fiers de vous. »

Elle semblait assez surprise de ses dernières paroles, mais ne formula aucune question. Et c'est sans encombre qu'ils purent quitter la bibliothèque et se diriger vers la garde.

HRP : on peut continuer la conversation si tu veux ; sinon, Alurtil n'est pas présent quand tu arrives, mais on t'emmène sans difficultés voir le gradé auquel tu as déjà eu affaire.

HRP : bien reçu, je vais donc au gradé

Une fois devant l'officier, Arthur essaya de rassembler ses idées et lui exposa, de son mieux, ce qu'ils avaient découvert, non sans jeter des coups d'oeil inquiets vers la Lliiranne, craignant de raconter une grosse bêtise.
" Et donc, dès qu'on a trouvé Maître Alurtil, on pourrait y aller ? C'est sans doute un gros morceau, mais en même temps, on n'est pas sûrs qu'il est vraiment là... Donc je ne sais pas s'il faut mobiliser la cavalerie lourde... métaphoriquement parlant... ou peut-être pas... ou s'il faut juste envoyer un groupe de reconnaissance. Evidemment, si on envoie juste un groupe de reconnaissance et qu'on tombe sur lui, on risque de se faire frire. Enfin. Vous voyez ce que je veux dire. D'un autre côté, si on envoie tout le monde là-bas et qu'il est ailleurs, il pourrait en profiter pour nous faire des misères ici. Mais bon... Le stratège, c'est vous, pas moi, donc je devrais peut-être vous laisser décider."

Arthur s'aperçu cependant, lorsqu'il termina son discours, que la lliirane, ayant sans doute confiance en son exposé, avait discrètement quitté la pièce en cours de route.

« Stratège, peut-être ; mais pas du tout spécialiste de ces histoire de démons ni de ces fichus magiciens, aussi, votre avis m'intéresse. Maître Alurtil est passé nous voir un peu plus tôt, il cherchait un rôdeur. Il se trouve que nous en avions un sous la main, et ils sont retournés tous les deux sur les lieux de l'intervention d'hier soir. Je peux envoyer un de mes hommes les chercher. Pour les envoyer directement là-bas, si vous préférez partir sans les attendre. À moins que vous ne vouliez aller retrouver votre collègue vous-mêmes ? Dans tous les cas, je vais renforcer les patrouilles et la défense des lieux les plus importants, mais je dois pouvoir détacher quelques hommes pour vous accompagner si vous estimez cela utile. »

C'était quand même un manque de bol spectaculaire qu'Alurtil soit une fois de plus reparti sur les lieux de leur intervention. Et sans le prévenir, en plus. A croire que le nain essayait de se débarrasser de lui... pas qu'Arthur ait pu le blâmer, cependant. S'il avait été le gardien confirmé et Alurtil le paladin débutant, sans doute aurait-il agi de la même manière. Mais soit.
" Heu... Vu que la dernière fois que nous avons tenté ce genre de choses en comité restreint, nous avons été sauvés in extremis par... la garde, j'aurais tendance à proposer que vous veniez d'emblée, non ? Parce que le poisson est plus gros encore que la fois dernière... Alors si on n'était pas à la hauteur contre le petit invocateur maladroit, j'ai un peu des doutes contre le démonologiste de grade 5. Si vous voyez ce que je veux dire... N'importe quel bras à prêter est bon à emprunter ! Mais c'est sûr que ce serait bien qu'Alurtil nous y rejoigne. Si c'est pas sur le chemin, on peut se retrouver à mi-parcours. J'aimerais autant ne pas me retrouver sans lui là-bas."

HRP : c'est grosso-modo pour ça qu'il était parti au moment de votre séparation, hein

« Je comprends. »

Il donna aussitôt quelques ordres pour qu'on envoie chercher le nain et qu'on lui indique le point de destination.

« Bien. Il reste à voir de qui d'autres vous avez besoin pour vous accompagner. Nous n'avons, malheureusement, aucun paladin ni gardien, et notre rôdeur le plus expérimenté est déjà en compagnie de Maître Alurtil, mais je dois pouvoir vous trouver quelques prêtres. J'ai d'ailleurs cru comprendre qu'Enora comptait vous accompagner ? »

HRP : il devait trouver un rôdeur, pas suivre la piste tout seul ensuite

Quelques prêtres, c'était bien un militaire, ça, d'estimer qu'ils étaient quantité négligeable. Arthur était bien placé pour savoir qu'un clerc entraîné valait deux rôdeurs et dix-huit guerriers.
" Enora... ah... oui..."
Il hocha la tête.
" Tous les prêtres que vous avez sont bons à embarquer !"

Le capitaine sourit.

« Tous, je ne pense pas : je vais vous épargner le jeune débutant un peu trop enthousiasme. Mais en complément d'Enora, j'ai deux prêtres tout à fait capables qui sont en mesure de vous rejoindre rapidement. Davantage si nous prenons le temps de faire le tour des temples de la ville : chacun compte au moins un de ses occupants qui travaille de temps à autres avec nous. »

La question était, encore une fois, de savoir si Arthur préférait privilégier la vitesse ou prendre le temps de recruter une armée.

« En dehors des prêtres, de combien d'hommes estimez-vous avoir besoin ? »

" Ecoutez, le mieux ce serait d'avoir quelques hommes et puis surtout de disposer d'un cavalier très rapide qui pourrait venir chercher des renforts au besoin... les chevaux rapides, c'est votre spécialité, bien sûr, et vous allez me dire qu'ils sont tous rapides... mais c'est sans doute stupide de déplacer une force énorme s'il n'y a personne là-bas... donc quelques clercs, quelques hommes d'armes, le rôdeur, Alurtil et moi, et ce cavalier en cas de besoin... J'imagine que ça devrait aller. Mais la vérité vraie, c'est que je n'y connais absolument rien. Je n'ai jamais dirigé ou monté ce genre d'expéditions. En général, moi je suis l'homme d'armes que quelqu'un d'autre réquisitionne..."
Et s'il devait se fier à sa dernière expérience en matière de mission d'infiltration d'un lieu dangereux... Elle s'était soldée par sa capture par les Mélandiens. Donc... bof. Il n'avait pas envie d'en tirer de grands enseignements.

« Malheureusement, en dehors de maître Alurtil, qui semble du genre loup solitaire, personne ici ne s'y connaît réellement… Mais jusque là, vous vous en tirez on ne peut mieux. Je vais vous faire réunir ces hommes, et nous nous tiendrons à disposition si vous envoyez chercher de l'aide. Si vous voyez autre chose, n'hésitez pas à demander. »

Le capitaine quitta alors son bureau pour joindre le geste à la parole. Le temps que tout le monde soit prêt à partir, Arthur avait sans doute quelques minutes devant lui.

Mais ces minutes, Arthur entendait bien les mettre à profit pour aller s'équiper au mieux, seller son cheval, revêtir un semblant d'armure et ceindre son épée. C'était une chose de musarder entre les étagères d'une bibliothèque, une autre d'aller traquer le démon, aussi fila-t-il jusqu'à son auberge au plus vite, espérant ne pas perdre trop de temps. Il partirait ensuite vers le domaine qu'Enora avait localisé et ils y attendraient Alurtil, pas trop près, pas juste sous les yeux d'un éventuel démoniste, avant d'aller y faire un tour.

Lorsqu'il revint à la caserne, il trouva ses équipiers prêts à partir. La prêtresse lliirane – Enora, donc – avait remis l'uniforme qu'elle portait lors de leur première rencontre, la veille au soir. Maintenant qu'il savait à quoi s'attendre, Arthur put toutefois repérer aisément les liserés de couleurs, discrets mais assurés, indiquant sa confession. Celle des deux autres prêtres n'étaient pas évidente au premier coup d'œil, mais il n'y aurait sans doute guère de difficulté à se renseigner sur le sujet si besoin en était. À leur côté, trois autres soldats, l'un d'entre eux moins lourdement armé que les autres – vraisemblablement celui qui serait chargé de partir chercher les renforts si besoin.

« On dirait que nous sommes prêts. »

Chacun avait son cheval, et l'on semblait attendre que le luménien donne le signal du départ.

Ce qu'il fit. Mais comme il ne connaissait pas le chemin, il laissa aussi quelqu'un d'autre prendre ensuite la tête de leur petite colonne. Arthur avait l'intention qu'ils procèdent avec célérité, mais il ne servait à rien de foncer alors qu'Alurtil était peut-être à l'autre bout de la campagne. Il profiterait du trajet pour se renseigner sur le nom de chacun, a minima : il était plus facile de s'adresser aux gens et d'éventuellement leur donner des conseils ou des consignes (Arthur n'allait bien sûr donner d'ordres à personne) quand on savait comment ils s'appelaient...

Les soldats avaient emporté une carte, et il fut possible, sans trop de difficultés, de trouver le chemin. Tout en avançant, il put sans difficultés interroger ses compagnons sur leurs noms : les deux prêtres se nommaient Ronan et Olier, et les soldats Tristan, Lug et Erwan. Ce dernier était, lui indiqua-t-on, celui qui connaissait le mieux cette partie des environs et qui se chargerait d'aller chercher de l'aide en cas de besoin. Après avoir galopé un moment sans rencontrer d'ennuis, ils parvinrent au point de ralliement qu'ils avaient choisi, en bordure des champs qui avaient jadis formé le domaine Artheolis. À quelque distance de là se dressaient les ruines de la demeure, qui avaient dû à l'époque être assez somptueuse, mais ne semblait désormais plus servir qu'à agrémenter le paysage…

Comment ça, mes prénoms sont localisés ?

Arthur proposa à ses compagnons de chercher un endroit abrité où s'arrêter, pour ne pas qu'on puisse les voir depuis les ruines. La campagne de la Trouée n'offrait généralement pas beaucoup de cachettes, mais ils pouvaient sans doute trouver un bosquet, un amas de rochers ou un repli du terrain où se dissimuler. Ensuite, ils attendraient patiemment Alurtil, en gardant bien sûr l'oeil sur les vestiges de la demeure où se terrait peut-être leur sorcier malfaisant.

Faute de relief, la végétation était suffisamment abondante aux alentours pour que le petit groupe, chevaux compris, puisse se dissimuler aisément, une fois que les cavaliers eurent mis pied à terre. Dans le lointain, aucun signe d'activité, et les ruines de la demeure étaient trop distante pour qu'une détection du mal donne quelque résultat que ce soit. Étaient-ils venus en vain, ou leur cible se trouvait-elle sur place ?

« J'aimerais quand même savoir s'il se passe quelque chose là-dedans.
– Je pourrais m'approcher un peu, pour voir, l'air de rien, quitte à faire demi-tour au galop s'il y a quoi que ce soit qui bouge. »

C'était Erwan qui venait de parler.

" Non, c'est trop risqué, dit Arthur. Attendons le rôdeur. Si quelqu'un doit s'approcher de cet endroit, c'est lui... mais ce ne sera peut-être pas nécessaire. Peut-être qu'Alurtil pourra détecter quelque chose... Il a l'habitude de ce genre de choses."
Il réalisa qu'il avait parlé comme s'il était le chef du groupe, une position qu'il n'avait absolument pas l'intention d'occuper.
" Enfin, c'est mon avis. On peut voter, si vous préférez."

Mais personne ne sembla trouver à redire au fait qu'il réagisse en chef de groupe, et Erwan resta en place sans protester.

Un certain temps s'écoula alors sans que rien ne bouge ; puis ce même Erwan, qui guettait aux alentours, leur fit silencieusement signe. Au loin, un petit groupe approchait. Trois chevaux, qui semblaient éviter délibérément de rester sur la route et avançaient à allure modérée. Lorsqu'ils se furent suffisamment rapprochés, il fut possible de constater que deux de ces chevaux portaient des hommes en uniforme de la garde de Rohan, l'un d'entre eux ayant également un nain en armure lamellaire avec lui. Le troisième cheval portait un homme en tenue sombre qui guidait le petit groupe et semblait affairé à suivre une piste. Aucune de ces quatre personnes ne paraissait particulièrement les chercher du regard.

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Rohan