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Posté : dim. 20 mars 2005, 21:31
par Morgana LeFay
Midi s'annonçait. La sorcière et le paladin arrivèrent sur les quais. Ils cherchèrent le bateau indiqué par le capitaine du port et le trouvèrent sans peine. L'Etoile de Flammerige était à quai. C'était une caravelle à l'air majestueux qui embarquait des marchandises et quelques voyageurs.

Le couple se présenta au capitaine et embarqua après s'être assuré qu'il acceptait les chiens et les chouettes. Gray, niché dans le havresac du paladin, ne représentait qu'un problème minime.

A midi le navire leva l'ancre et s'éloigna lentement dans le port, puis, prenant la haute mer, d'Helonna.

Posté : mar. 28 juin 2005, 19:06
par dunhallym
En arrivant sur le quai, Dunhallym eut l'agréable surprise de voir qu'un navire était prêt à partir pour Manost et qu'une place avait été réservée à son bord pour elle. Les dirigeants luméniens avaient tout prévu. Elle n'eut donc qu'à se présenter devant le capitaine pour embarquer.
Une heure plus tard, le navire avait atteint la haute mer...

Posté : jeu. 21 juil. 2005, 20:47
par Garance Trégastelle
Kerdän arriva sur les docks peu après son passage devant le Rôdeur Accompli, et il se mit tout de suite en quête de trouver le navire affrété par Garfield pour les besoins de la mission vers Mélandis. Les docks étaient calmes à cette heure, les bateaux de pêche étaient déjà partis, la marée étant désormais basse, et le trafic des marchandises tournait au ralenti... Solinab volait entre les mâts, comme s'il découvrait les bateaux pour la première fois.
Le rôdeur ne tarda pas à trouver le navire en question, une caraque de commerce de bonne taille, élégamment nommé le
"P'tite Annick". Un marin était nonchalamment accoudé à la rambarde de la proue, en-dessous de laquelle on pouvait voir une statue en bois d'une jeune fille. Kerdän mit ses mains en porte-voix.

- Ohé ! Je voudrais parler au capitaine !

Le marin lui jeta un regard distrait, puis disparut sur le pont. Un homme arriva bientôt sur la passerelle, portant la barbe *traditionnelle* de tout capitaine qui se respecte... Kerdän s'avança pour aller à sa rencontre, se présenter, et être sûr que c'était le bon navire.

- Bonjour, je suis Kerdän Grandlord, et je crois que le haut-conseiller Garfield a affrété ce navire pour notre périple, à moi et mon compagnon, qui devrait arriver sous peu...
- Ouep, c'est ça. Ravi d't'rencontrer moussaillon. Cap'tain Le Goanec à ton service, gamin. Bienv'nue à bord...

Posté : jeu. 21 juil. 2005, 22:37
par Taliesin
D’un pas tranquille, tenant sa monture par la bride, Taliesin s’avança sur les docks. Il venait directement de la Taverne de la Bienveillance : il ne s’était détourné de sa route que pour passer aux douanes afin de faire ôter les chaînes de neutralisation qui avaient été apposées sur ses armes, lors de son arrivée. Bon, il avait également fait quelques emplettes, notamment pour restaurer ses réserves d’herbe à pipe : le voyage s’annonçait long et on ne se refaisait pas... Mais il était à l’heure au rendez-vous, voilà l’essentiel.

Le barde examina les environs et, après quelques instants, repéra le jeune soldat qui allait l’accompagner dans son voyage : il était tout près d’un navire, en pleine discussion avec un homme qui, selon toute vraisemblance, en était le capitaine. Taliesin pressa quelque peu le pas dans leur direction ; arrivé à leur hauteur, il les salua. Kerdän fit alors brièvement les présentations puis la discussion s’engagea sur les modalités de l’expédition.


-Le Haut Conseiller Garfield vous a sans doute informé du but de notre voyage…

-Ouaip, l'a dit que vous alliez à Mélandis… J’préfère pas imaginer c’qui peut vous amener là-bas… Enfin, c’est pas mes affaires, comme qui dirait. "Le P’tite Annick" va pas jusque là, r’marquez, vous d’vrez faire une partie du chemin à pieds… Mais c’est pas les ports mélandiens qui manquent sur la côte est de Dorrandin. Suffit d’me dire vers lequel vous voulez aller…

-Et bien… Je ne connais que très peu la région… Il faudrait un lieu relativement proche de la cité, mais qui nous permette de passer assez inaperçus…

-Oubliez Avarelis alors. C’est près de Mélandis, mais c’est là qu’là plupart des navires s’rendent. Du coup, pas moyen d’faire un pas sans être surveillé… Plus au sud, c’est mieux… Y a un fleuve qu’on peut r’monter assez loin, avec pas mal de p’tits ports sur les berges. C’est dans la région du Corridor du Souffle, si ça vous dit quelque chose…

Posté : ven. 22 juil. 2005, 02:01
par Garance Trégastelle
Les trois hommes montèrent sur le pont où Kerdän et Taliesin s'installèrent à une sorte de table improvisée, pendant que le capitaine rentrait dans ce qui semblait être sa cabine, après s'être excusé. Kerdän héla un matelot non loin de là.

- Dites, pourquoi sommes-nous ici et pas en intérieur ?
- Le capitaine est un homme très maniaque, il n'accepte personne dans sa cabine, et considère qu'il n'a pas sa place dans les autres intérieurs... Il délègue une bonne partie des tâches à son second, Mandralisca. Vous verrez bien pendany le voy

Il s'interrompit, voyant que le capitaine allait ressortir, et repartit précipitemment vaquer à drisser les écoutes ou souquer les artémuses. Le Goanec, en effet, surgit de sa cabine avec des plans des mers environnantes et des endroits navigables près des côtes.

- V'là c'qu'on va faire. Là, on est là. Voyez le fleuve qui s'finit en delta ? On peut r'monter l'cours et s'rapprocher d'Mélandis. Y'a un p'tit port où qu'faut qu'on s'arrête, dans l'embranch'ment nord. Normal'ment, c'est l'plus porche d'la ville. A vue d'nez, ça pourrait p'têt prend' une bonne semaine, on s'rait ralentis par le fleuve qu'est pas large par moments.
- Vous pensez qu'à partir du delta le voyage sera plus rapide par le fleuve que par la terre ?
- Dame, oui ! On n'aura pas grand'chose à transbahuter, mais on passe par là, et j'peux vous dire qu'même si c'était plus long, ce s'rait quand mêm' moins dang'reux.

Tout semblait réglé, et le capitaine refit un passage dans sa cabine pour ranger ses cartes et sortir un alcool raffiné dont vous m'direz des nouvelles...

- C'est... spécial, dit Kerdän en prenant une petite gorgée, ça me rappelle quelque chose.
- Ca vient des terres d'un d'mes cousins, au sud d'Athkatla.
- Pourtant Le Goanec est plutôt un nom du nord, non ? Pas spécialement de l'Amn...
- Not' famille vient d'Port Llast.

Posté : ven. 22 juil. 2005, 23:09
par Taliesin
Taliesin avala une gorgée du breuvage odorant que leur offrait le capitaine. C’était loin d’être l’alcool le plus raffiné qu’il lui avait été donné de boire (il avait notamment en mémoire un cordial elfe qu’il était dangereux de goûter tant il vous ravissait les papilles), mais il avait une saveur indéniable… Il vida donc son verre et adressa un large sourire au capitaine :

-Votre cousin est un maître distillateur, capitaine !

Le Goanec le regarda, étonné, puis sourit à son tour :

-Dame, v’là qui est étonnant, messire l’elfe ! D’habitude les gens d’vot’ peuple font la grimace d’vant nos bonnes vieilles boissons… Préfèrent des choses plus distinguées, qu’ils disent ! Une fois, j’en ai vu un, dans une taverne, qui commandait une chope d’ambroisie adoucie d’une gelée royale tiédie au feu de bois, où un truc du genre… M’enfin, heureux d’voir qu’vous êtes pas d’ceux là ! Allez, un aut' verre pour fêter ça !

Il resservit à boire à Taliesin et s’apprêta à en faire autant pour Kerdän : mais ce dernier déclina l’offre, ayant son verre encore à demi plein. Il haussa alors les épaules et se versa une généreuse rasade. Les trois hommes continuèrent à boire tout en discutant gaiement. Puis le capitaine rapporta la bouteille dans sa cabine.

Il en ressortit quelques instant plus tard et commença à donner ses ordres : il était grand temps d’appareiller. Les matelots se mirent à l’ouvrage et, bientôt, le "P’tite Annick" s’éloigna doucement des quais pour son périple vers les côtes de Dorrandin.

Posté : mar. 20 sept. 2005, 08:04
par Astaldo tarkil
[Quête : le Châtiment de l'Aube]

Sur les quais de Luménis, l'agitation qui régiant n'avait rien d'anormale, mais celle qui étreignait le mendiant faisant les cent pas si. Tout le monde le connaissait ici, un bon bougre qui ne refusait jamais un verre et ne ferait pas de mal à une mouche. Pas plus que l'on ne s'aviserait à lui faire du mal, c'était une mine de renseignement pour tout ce qui touchaint au port et à ses petits trafics illicites.

Cependant il allait et venait, jetant des coups d'oeil nerveux vers le navire qui terminait d'accoster. Il avait entendu les rumeurs qui couraient parmi la vermine et savait que quelqu'un faisait le ménage dans les informateurs en tout genre, et il avait pris la décision de partir pour Manost un temps.

Une fois le bateau en position le long du quai une passerelle fut placée entre la terre ferme et le pont et les pasagers embarquèrent. Ses maigres économies avaient tout juste suffit à payer sa place mais le capitaine lui devait une faveur aussi n'avait-il pas été trop regardant.

S"aventurant sur la mince planche de bois il voyait s'approcher de lui la liberté et la vie sauve que lui promettait son départ. Un pas, il voyait les marins s'affairer. Encore un autre pas, un marin apparut derrière lui, portant une corde sur l'épaule pour embarquer à son tour. Trois pas, il était à mi-parcours...

Quatre pas...Un cordage lui fut passé autour du cou et le mendiant sentit qu'on le poussait dans le vide. La corde, trop courte pour aller jusqu'à l'eau et attachée au bateau d'une part et erminée par un noeud coulant freina brutalement sa course vers la mort d'un coup sec accompagné d'un craquement au niveau des vertèbres.

Ce n'est que plusieurs minutes après le drame qu'un autre passager remarqua que le navire avait un pendu qui lui battait les flancs.

Posté : sam. 08 oct. 2005, 21:11
par Drydo
L'elfe noire se fraya un chemin à travers la foule, se retenanr de distribuer de furieux coups de coudes dans les côtes des passants qui ne se poussaient pas assez vite.
Elle ne savait pas par où commencer ; comment allait-elle reconnaître ce vaisseau, le Harpon Gris ? Qu'est-ce qu'il pouvait avoir de si spécial ? A ce qu'elle avait compris, les navires portaient leurs noms gravés sur leur coque....mais sa culture maritime étant très limitée...
Bon, il n'y avait plus qu'à vérifier cette rumeur, en cherchant le titre d'Harpon Gris sur une coque...

Posté : sam. 08 oct. 2005, 22:59
par Garfield
[Quête: meurtres en série]

Au milieu des autres navires marchands se trouvait un navire de taille moyenne et d'aspect particulièrement lugubre. La voilure était grise et reprisée par endroits. La figure de proue, qui représentait une sirène guerrière brandissant un trident, était ternie par le temps et le sel de la mer. Pas de doute, c'était bien le Harpon Gris...
Difficile de croire que c'était un des navires marchand les plus riches d'Hélonna. Et pourtant, ses cargaisons étaient toujours précieuses, jamais les pirates ne l'attaquait, et il passait à travers les tempêtes.

Drydo emprunta le ponton qui menait sur le pont. Alors qu'elle observait le pont du navire, une voix rauque mais féminine la héla:


Alors gamine? Tu sais pas que les femmes sont mal vues sur les navires?

Voila une réplique bien singulière de la part d'une femme. L'auteur de la répartie était une femme, humaine, d'une trentaine d'année. Elle avait un visage carré, de grand yeux aussi noirs que ses cheveux. Elle portait un bandeau qui maintenait sa crinière tressé au dessus de son visage. Ses vêtements était simples: une chemise de toile blanche, une large ceinture en cuir à laquelle était attaché une corde enroulée et une dague, des braies de navigation relativement moulante, et des bottes de cuir qui semblait avoir vécu le Temps des Troubles.
Elle regardait Drydo en haussant son sourcil droit, coupé d'une cicatrice; le poing droit resseré, posé sur la hanche, dans une attitude des plus désinvoltes...

Posté : dim. 09 oct. 2005, 11:59
par Drydo
[Quête : Meurtres en série]

Drydo manqua sursauter quand elle entendit la voix féminine ; elle était assez absorbée dans la...."contemplation"....du navire.
Elle se retourna lentement vers l'humaine, et sourit joyeusement avant de lui répondre d'un ton enjoué, les mains sur les hanches :


- J'en avais aucune idée, j'ai jamais pris un bateau, peut-être un jour....En fait, je cherche le cap'taine de ce bateau, tu l'aurais pas vu ?....

Quel plaisir, pour une fois qu'elle pouvait maltraiter les mots de la langue humaine comme le faisaient les humains, sans se soucier de son accent....

La petite elfe noire se demandait si la femme à qui elle venait de parler n'était elle-même pas la "capt'aine", le hasard pouvait jouait bien des tours. En tout cas, cette personne avait une certaine prestance, et le fait qu'elle l'ait appelé gamine lui montrait qu'elle avait vu pire qu'elle.
Ou alors, c'était qu'elle était vraiment petite, comme une enfant. Drydo ne s'était jamais souciée de sa taille, mais là, elle s'inquiéta vraiment.....devrait-elle finir par mettre des échasses ?...
Et dire que je suis en train de me soucier de ma taille au milieu d'une affaire de crime...incroyable...., pensa-t-elle.

Posté : lun. 10 oct. 2005, 17:33
par Garfield
[Quête : Meurtres en série]

Mouarf, tu tombes mal gamine, le capitaine est parti ce matin sur les docks, et à l'heure qu'il est, il doit être en train de décuver dans un caniveau.

La femme arborait un sourire narqouis en évoquant ainsi le capitaine. Puis elle ajouta.
Mais au fait, pourquoi tu veux lui causer à ce vieux saoulard?

Posté : lun. 10 oct. 2005, 17:57
par Drydo
[Quête : Meurtres en série]

Drydo retint un petit rire et se contenta de sourire. Ah, l'alcool....elle préférait ne pas y toucher. Sous ses airs agréables, il était pire qu'une prêtresse de Lolth.

- A ce qui paraît, y a des choses qu'on peut pas dire à tout le monde, la confiance n'est pas la chef ici....Mais d'façon, t'as dû entendre parler de....oh non, p't pas....Tu fais partie de l'équipage du Harpon Gris ?...

Finit-elle sur un ton suspicieux, en penchant la tête de côté pour dévisageait son interlocutrice.

Posté : lun. 10 oct. 2005, 18:22
par Garfield
[Quête : Meurtres en série]

La femme parti d'un grand rire froid.

T'en as de bonnes gamine! Si je suis sur le harpons gris à te parler en ce moment même, a ton avis, est-ce que je fais partie de l'équipage?

L'inconnue commençait a devenir suspicieuse... Qui était cette drow? Pourquoi venait-elle mettre son nez dans les affaires du Harpon Gris?

Posté : lun. 10 oct. 2005, 19:34
par Drydo
[Quête : Meurtres en série]

Drydo savait que maintenant elle devait jouer plus serré. L'humaine devait se demander qu'est-ce qui se passait....
Cette fois-ci, elle parla d'un ton plus grave.


- Deux hommes de l'équipage ont été retrouvés morts....J'ai été chargé de l'enquête - on dit comme ça ? - et comme je ne sais pas par où commencer...je cherchais un point commum....j'aimerais que tu viennes avec moi pour reconnaître les cadavres....et me parler du Harpon Gris, tant qu'à faire, j'apprendrai une ou deux choses sur les bateaux, et peut-être aussi quelque chose d'utile...j'espère que le sang ne te fait pas peur...

Sa dernière phrase fut repris d'un ton enjoué, néanmoins ses yeux verts s'accrochèrent à ceux, noirs, de l'humaine, avec insistance et gravité. La façon dont était morts les deux hommes étaient très inquiétante...

Posté : lun. 10 oct. 2005, 20:32
par Garfield
[Quête : Meurtres en série]

Nouvel éclat de rire de la jeune femme.

Bon, j'arrive, je vais prévenir de mon départ pour qu'on surveille cette coque...

La jeune femme s'éclipsa un temps, puis revint, une veste de cuir jetée sur les épaules.

Alors gamine, tu m'emmènes où?

Posté : mar. 11 oct. 2005, 17:57
par Drydo
[Quête : Meurtres en série]

Drydo sourit et bondit hors du navire agilement en tapant du pied, attendant la jeune femme. Elle-même ne fut pas longue.
Drydo désigna du menton la direction des entrepôts et enjoignit à l'humaine de la suivre d'un geste de la main....


- Par là !

Puis elle guida l'humaine à travers la foule....

Posté : lun. 14 nov. 2005, 21:28
par Drydo
[Quête : Meurtres en série]


Son front d'ébène plissé dans un intense effort de réfléxion, la petite elfe noire se faufila encore une fois vers le Harpon Gris. Faisait-elle fausse route ? Serait-il mieux d'attirer un appât et de régler le problème les yeux sur la scène ? Elle saurait ce qui se passait, qui était l'agresseur.....et pourrait peut-être l'arrêter.
Cette idée la fit presque sourire. Elle gardait encore certaines idées égoïstes, qu'elle trouvait même bonnes.
Elle monta de nouveau sur le bateau, et détourna le regard de la direction du soleil. Elle ne s'y ferait jamais. Sa main se porta un instant à son épée, puis se glissa dans une de ses poches.
Drydo avança sur le pont, espérant rencontrer quelqu'un d'autre....il fallait qu'elle trouve quelque chose, et vite....

Posté : lun. 14 nov. 2005, 21:37
par Garfield
[Quête : Meurtres en série]

Et elle n'eut pas à attendre longtemps. Sitot qu'elle eu posé le pied sur le pont du navire, un marin l'acceuilli, sabre au clair:

Non mais ho! Tu t'es crue dans un moulin! Quoi ? Par la gaine de la reine garce! Une drow! Qu'est ce que tu viens faire là? C'est toi qu'a tué nos compagnons dernièrement? T'as fait pareil a Carmélia? Allez, crache le morceau, et vite!!

Posté : mar. 15 nov. 2005, 19:23
par Drydo
[Quêtes : Meurtres en série]

Drydo tourna lentement la tête vers le marin. L'agressivité piquait dans sa bouche, mais ses mots restèrent calmes.
Elle se demandait bien comment ce marin savait que Carmélia était morte....


- Bonjour à toi aussi ! Tu es ?.....Oh, et je répondrai à tes questions quand tu les poseras plus calmement....tu peux m'appeler Drydo.

Posté : mar. 15 nov. 2005, 21:42
par Garfield
[Quêtes : Meurtres en série]

Le marin regarda Drydo, une lueur de haine dans les yeux.

C'est moi qui décide. Mes amis meurent, une nouvelle membre de l'équipage disparait mystérieusement, et toi tu t'pointe ici comme chez ta grand mère, sans invitation. J'dis qu't'es louche, et j'en démord'rais pas tant qu't'aura pas carché le morceau. Pourquoi t'es là?

De la cale montèrent deux autres grands gaillard, arméesde cimeterres dans chacune de leurs mains, la mine patibulaire

Posté : mer. 16 nov. 2005, 14:57
par Drydo
[Quêtes : Meurtres en série]


Drydo jeta un regard impassible aux deux marins qui venaient de sortir de la cale. Visiblement, tout l'équipage n'avait pas fini dans une des tavernes de Luménis. Elle répliqua, les mains sur les hanches :

- Tes amis meurent ?.....Ils ne sont pas deux à avoir disparus, par hasard ? J'ai vu le corps que Carmélia a dit être Osric, le....euh.....l'au-mo-nier. C'est quoi, un aumonier ?

Drydo se surprit elle-même à poser la question. Mais elle revint vite vers le sujet.

- Enfin, bref. Osric était sacrément bien découpé, comme s'il avait servi de petit-déjeuner à un monstre. Les gardes qui ont découvert les corps m'ont dit que les deux victimes faisaient partie de l'équipage du Harpon Gris. C'est pour ça que je suis là. Je sens bien que tu ne me fais pas confiance, et si ça t'arrange, je peux te dire que je suis une servante d'Eilistraee. Et que, quoi que tu fasses, mon enquête est ma seule priorité pour l'instant. D'accord ? Mais assez parlé de moi. Dites, vous ne connaîtriez pas ce signe ?

Et Drydo leur décrit le symbole qu'elle avait vu dans l'entrepôt le plus précisement possible.
Sans quitter des yeux le premier marin qui l'avait abordé. Un jour, quelqu'un lui avait dit qu'il fallait toujours regarder les animaux dangereux dans les yeux....

Posté : mer. 16 nov. 2005, 18:29
par Garfield
[Quêtes : Meurtres en série]

Un masque d'horreur s'aimprima sur la face des trois hommes qui tombèrent a genoux.

Reine Garce ait pitié de nous! Qu'avons nous fait pour t'offenser. Valkur, protêge nous de la furuer d'Umberlee.

Drydo avait assisté éberlué a cette pantomyme. C'était donc un symbole sacré q'Umberlee qui avait été gravé sur les bois près du lieu du meutre...
Peut être devrait elle se documenter un peu sur la prêtresse, a moins qu'elle préfère continuer a poser des questions aux marins ou chercher Carmélia?

Posté : mer. 16 nov. 2005, 20:15
par Drydo
[Quêtes : Meurtres en série]

Drydo n'avait jamais entendu parler d'Umberlee, et ignorait totalement la présence de cette déesse dans le panthéon divin. Mais elle devinait qu'elle devait être une personne en rapport avec l'eau, après tout ce qui s'était passé....du moins, elle espérait ne pas se tromper sur cette hypothèse, qui lui paraissait la moins tirée par les cheveux.

- Par contre, je n'ai pas retrouvé le corps de Carmélia....vous l'aurez vu, par hasard ?

Elle posait sa question en entendant déjà la réponse négative dans ses oreilles pointues....dommage, elle aimait bien la pirate.

- Je ne connais pas grand-chose sur la surface, encore moins en navigation et....enfin....qui est Umberlee ? Et ce Valkur ? Et justement, qu'auriez-vous bien pu faire pour offenser cette Umberlee ?

Posté : mer. 30 nov. 2005, 22:23
par Garfield
[Quêtes : Meurtres en série]

Valkur et Umberlee sont deux divinités rivalesdes océans,et Umberlee la Reine Garce semble nous maudire, c'est elle qui envoie ses créatures dévorer notre équipage, mais pourquoi??

Le marin semblait effrayé. Soudain Drydo entendit une marin derrière murmurer:

Je le savais, on aurait pas du... Maudits a jamais... Tous...

********************************

Hors quête:

Pendant ce temps, Garfield, encapuchonné, embarquait comme simple passant sur un bateau, son cheval dans la cale. Il prenait ladirection de Féerune, des contrées du Nord...

Posté : jeu. 01 déc. 2005, 21:37
par Drydo
[Quêtes : Meurtres en série]

- Ah....
Drydo voyait le topo. Un peu comme Lolth et Eilistraee....sauf que pour s'attirer les mauvaises grâces de la Reine Araignée, il suffisait de ne pas tuer quelqu'un dans la journée....

Elle avait assez cru dans Lolth pour en savoir beaucoup sur sa religion, et rapprocha Umberlee de son seul point de repère.


- Mais qu'avez-vous fait pour provoquer son courroux ? C'est peut-être réparable....

Posté : mer. 11 janv. 2006, 15:25
par Drydo
L'elfe noire se tenait nonchalamment affalée sur le bastingage du bateau, cachant sous une grande capuche grise le mal de mer qu'elle subissait depuis quelque temps. Son sourire crispé et figé avait de quoi faire mal au coeur.


Comment avait-elle pu rêver d'une vie libre à la surface ? Quelle gosse naïve elle avait était....
Quelle idiote...
Elle aurait dû rester chez elle : jamais elle ne serait atterie sur ce foutu rafiot !


Elle observait les remous brillants de la mer.
Tout ça, ça ne durerait pas longtemps. Elle allait bientôt atteindre Féerune. le bateau ferait juste un petit détour par Dorrandin pour y déposer des marchandises....où ça, déjà ? Ah oui, Manost. Drydo en avait entendu parler à Luménis.

Elle devrait rester là-bas quelque temps....elle ne savait pas encore combien, elle n'avait pas compris le chiffre...
Puis elle repartirait vers Féerune. Elle avait quelques petites choses à régler là-bas : comme faire quelque visites aux temples d'Eilistraee....

Finalement, Drydo ne tint pas plus longtemps ; elle fila vers sa cabine, l'estomac retourné et le coeur mis à mal. Elle ne supportait pas les voyages en mer.

Qu'on arrive plus vite que ça....
Ce n'était pas très ferme, comme demande. Drydo avait perdu de sa cruauté et de son acidité pour devenir une gentille fifille. Une fillette qui savait se battre, peut-être, mais elle n'avait pas eu le temps de le prouver vraiment.

Combien de temps passa ? Drydo ne savait pas le dire. Elle avait l'impression d'avoir toujours était enfermée dans cette cabine....et pour l'instant, elle y restait.

Posté : jeu. 09 févr. 2006, 23:41
par Agrippa
La course à travers la ville avait essouflé Agrippa, qui avait ralenti plus qu'autre chose la Manostienne dans sa progression vers les docks. Ils arrivèrent sur les pontons alors que la nuit était tombée sur Luménis. Les marins avaient disparus des quais, ayant soit rejoint leur bord, soit pris leurs quartiers dans une des auberges du port. Quelques rares dockers finissaient de décharger un navire retardataire, mais l'activité du port était maintenant presque nulle.

Althéa, voyez-vous le navire qui devait vous ramener à Manost? Il semble que plus aucun navire ne doive appareiller avant demain matin...

Posté : ven. 10 févr. 2006, 00:15
par Althéa
Non, ce n’était pas possible. Elle ne pouvait avoir manqué le départ de son bateau. Après la journée qu’elle venait de passer, c’était trop injuste ! Elle allait devoir rester jusqu’au lendemain à Luménis. Mais son désarroi ne fit qu’augmenter quand elle apprit qu’un gros grain se profilait sur mer et que pour éviter tout risque de naufrage, les bateaux à quai le resteraient encore le jour suivant. Ce qui lui faisait …

« … Deux jours à passer à Luménis, dit elle d’une toute petite voix, mais que vais-je donc bien pouvoir faire ? »

Et elle rageait intérieurement contre tous ces bateaux qui ne vous attendaient pas pour partir, contre ces journées qui filaient trop vite, contre ce temps qu’on ne maîtrisait pas, contre la voyante et la transformation, contre le prêtre témoin involontaire de sa déconfiture … contre elle-même surtout …

Posté : dim. 12 févr. 2006, 18:22
par Agrippa
Le navire avait levé l'ancre depuis un moment déjà, et la Manostienne était maintenant bloquée dans une ville qu'elle avait manifestement envie de quitter au plus vite. Ce qui était compréhensible, étant donné la journée mouvementée qu'elle avait eu à subir.

Je peux vous indiquer une auberge accueillante et peu chère, si vous le souhaitez... J'y ai d'ailleurs une chambre. Le tenancier saura bien vous en trouver une. Il sera toujours temps de trouver à vous occuper pour la journée de demain. Il fera bientôt nuit noire, suivez-moi donc.

Agrippa se mit à faire quelques pas en direction de la Taverne de la Bienveillance, puis se retourna pour voir si Althéa avait prit sa décision.

Venez-vous?

Posté : lun. 13 févr. 2006, 18:49
par Althéa
Althéa eût un léger soupir. Retourner s’enfermer dans la taverne où Elissa, Galathée et elle avaient passé deux jours pour cause de mauvais temps. Elle avait besoin d’air, du grand extérieur et ce n’était pas l’excursion au festival qui allait combler le manque. Elle voulait marcher, respirer, découvrir, laisser vagabonder ses pas et sa pensée. Ne pas se laisser enfermer entre quatre murs. S’évader.


Une image lui parvint de l’autre coté du temps. Elle et Angelo se retournant pour regarder leurs empruntent sur le sable d’une plage. A chaque escale, ils s’échappaient tels des oiseaux sauvages et courraient l’horizon. Qu’il pleuve, neige ou vente ils laissaient aller leurs pas, le nez en l’air, allant dans la même direction sans se le dire. Mais à présent, elle était seule. Et rien ne l’avait préparée à cela.

Elle resta quelques minutes, les yeux perdus vers le grand océan avant de répondre
:

« Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais plutôt aller me promener en ville. Ne connaîtriez vous pas un lieu de promenade ? »