La Couronne de Cuivre

[Temple des richesses]

L’homme répondit aussitôt par l’affirmative. Que pouvait il faire d’autre ?

Les autres gardes arrivaient enfin, guidés par la cohue entourant toujours Eldora. Sur le passage de la femme menaçante, les gens s’écartaient et c’est quand elle franchit la porte que l’autre groupe de soldat, composée comme le premier de 5 hommes et d’un sergent, qu'elle les vit. Le gradé aboya ses ordres. Il s’adressait à ses hommes mais aussi à ceux restés dubitatif depuis quelques minutes :

« Arrêt… euh… tuez la ! »

Puis dans un rictus, il rajouta aux hommes s’élançant déjà :

« Tuez les deux si nécessaire…. »

Alundra qui avait avancé sur quelques dizaines de mètres dans le désert s’étendant au-delà de Mélandis, toujours à l’écoute, posa la main sur son épée et prévint Orlant l’accompagnant :

« Tu as entendu? Bon, dès qu’il y a du grabuge, on fonce… tant pis pour la garde Mélandienne. Un peu d’animation dans sa ville ne déplaira pas à Talos ».

Vers Eldora 5 hommes chargeaient sans peur alors que les 3 autres avançaient à reculons sous les insultes de leur nouveau chef. La foule s’agitait encore plus et demandait du sang à grands cris. Certains allaient même jusqu’à encourager Eldora :

« Vas’y sorcière, tue ces ripoux ! »

L'ambassadeur se retrouvait enfin seul. Mais pour une courte durée : quelques quinze minutes plus tard, il atteignait déjà le poste du Loup Hurlant, aux abords duquel une certain animation règnait. Il n'en avait cependant cure, trop fatigué et soucieux de réintégrer sa chère cité, aussi avisa-t-il Frindal du coin de l'oeil, et s'en approcha.

"Salutations, Frindal. Je rentre enfin d'une mission des plus détestables à Lumenis, et je me rends vers un petit repos bien mérité. Pas de formalités à remplir, je pense ?"

Le garde maugréa quelque chose d'incompréhensible, puis répondit, de mauvaise grâce :

"Ambassadeur". Il ponctua ce simple mot d'un signe de tête, peu soucieux des conformités d'usage. "Non, juste une signature ici, pour signifier votre accord sur la déclaration."

Foin de toute ces corvées administratives ! Le garde s'empressa de griffonner quelques mots sur le retour de Mornagest, puis tendit le papier et la plume à l'ambassadeur.

Eredef, constatant que Melandis était une cité corrompue aux moeurs dépravés et où toutes les races étaient admises, dissipa le sort d' illusion qui l'entourait et lui donnait bonne apparence pour redevenir le tieffelin aux yeux verts avec des iris de chat et à la mèche blanche traversant ses cheveux de jais qu' il avait toujours été.
Quand il arriva devant la porte mélandienne il donna sans faire d' histoire 5 po aux gardes corrompus; en recherchant pas encore les ennuis.Comme il l'avait fait à Lumenis il déclara ses diverses possessions:une simple dague d'argent, 300 po; ainsi qu' une chevalière incrustée d'un saphir et détail qu' il avait caché aux gardes lumeniens mais sentant que ceux de Melandis étaient beaucoup plus experimentés; un talisman composé d' une pierre étrange, légerement verte, en forme d' une étoile à cinq branches avec une sorte de losange brisé au centre et une colonne de flammes en sortant.
Les gardes ne lui trouvant rien de suspect (à part son apparence elle même le laisserent passer sans faire d' histoires et il se dirigea vers le bureau de nationalisation

Tous les signes avant-coureurs de l'irritation profonde et hargneuse se lisaient sur le visage de Frindal, qui venait d'abattre une besogne des plus ardues et exaspérantes : accueillir les manants qui voulaient tenter leur chance en ville. L'immense majorité de ceux-ci périssaient le soir même, quelque part dans les bas-fonds, ou directement dans les cryptes, dévorés vivants par une troupe de vampires assoiffés de sang...

Aussi, lorsqu'il vit les deux suivants se présenter à lui, il ne les gratifia même pas d'un signe de bienvenue. Il bougonna :

"Noms ? Prénoms ? Motifs de votre présence à Melandis ?"

Ses questions semblaient être devenues une litanie qu'il récitait sans plus y réfléchir.

Le travail du garde paraissait le ravir prodigieusement ; l’elfe répondit donc promptement à sa monocorde liste de questions, afin de ne pas dégrader d’avantage son humeur.

-Je me nomme Taliesin et je suis barde de mon état. Quant au jeune homme que vous voyez ici - il désigna le rôdeur d'un geste de la main - il s'agit de mon garde du corps, Kerdän. Nous sommes venus à Melandis car je souhaiterais y séjourner quelques temps, afin de pouvoir y exercer mon art.

Frindal jaugea un instant le couple de nouveaux, puis grogna :

"Un barde, hein ? Mouais... Ca va, on n'a pas trop de gens de votre espèce. Enfin, selon moi, si, mais bon, ce que j'en pense... 'Pouvez passer, mais pas d'embrouilles !".

Il leu fit signe de poursuivre leur chemin, d'un geste peu amène.

Taliesin le remercia d’un bref mouvement de tête et talonna doucement sa monture qui repartit au trot, suivie par Rossinante et son cavalier silencieux. L’Elfe se demanda où ils allaient bien pouvoir se rendre dans cette cité inconnue. Une auberge paraissait la meilleure des solutions : elle leur offrirait gîte, couvert et, avec un peu d’optimisme, peut-être même du travail.

Tous deux s’engagèrent donc dans les rues déjà fort animées de Mélandis, à la recherche d’une taverne susceptible de les accueillir. Ils ne le savaient pas encore, mais ce serait la Mélandienne d'Argent.

[Temple des Richesses]

Puisque la plèbe voulait du sang, Eldora ne pensait avoir d’autres choix que de lui en donner pour ses cris. Après les ordres du nouveau gradé, son otage était devenu plus encombrant qu’utile et elle s’en débarrassa aussitôt en répondant sa substance sur le sol boueux des portes de la ville.

Elle avait à peine quelques secondes de réflexion pour établir une stratégie avant que les cinq gardes soit sur elle. Elle pensa aussitôt à prendre un nouvel otage parmis la foule, peut être que les gardes auraient plus de remords… ou prendre un des gamins qu’elle voyait en premier rang pour le jeter sur les garde et les ralentir. Elle s’approcha en direction de l’un d’eux mais… peut être risquait-elle de se mettre la foule à dos si elle…

Trop tard, les soldats étaient sur elle. Le premier utilisait une épée et l’avait levée haute pour pouvoir lui fracasser la tête, une tactique efficace… mais seulement s’il avait le temps de la mettre en pratique. Avant qu’il ne soit à porté, Eldora couru à sa rencontre et lui perça les tripes de son cimeterre avant qu’il n’abaisse la lame. Elle lui laissa son arme dans le ventre au passage car un autre était déjà sur elle qu’elle du parer de son autre main, la gauche.

Elle para difficilement un deuxième coup et de sa main droite sorti l’avant dernier poignard qu’elle cachait sur elle. Elle le lança à l’aveuglette en direction des autres gardes qui arrivaient, car celui qui était sur elle était de plus en plus agressif.

Son poignard était tombé sur le pied du garde et cela l’avait fait tomber… ainsi que celui qui était derrière lui.

Eldora, entre deux parades, passa son cimeterre dans la main droite. Elle tenta un geste vers sa dernière arme mais elle était attachée à sa cuisse et elle n’eut pas le temps de l’atteindre. Une autre parade et, instinctivement, Eldora cracha au visage de son adversaire. Elle rata sa cible et la bave vint s’écraser sur le cou du combattant. Sauf que cela eu malgré tout l’effet escompté car le garde, craignant que la salive d’Eldora la sorcière fût empoisonnée, essuya précipitent son cou d’un revers de la main. Ce qui laissa le temps à celle-ci de lui trancher proprement le cou en question.

Pendant se temps, le garde avait réussi à se relever avec l’aide de son camarade alors que le troisième arrivait enfin sur les lieux. Il n’avait pas l’air d’être rapide.
L’homme qui avait le pied ensanglanté semblait pris de convulsion. L’effet de la douleur… ou celui du poison qui était sur la lame.

Le garde observait l'incessant ballet des gueux qui tentaient d'entrer en ville afin d'y chaparder quelque nourriture ou objet de valeur. Il soupira devant la tâche qui l'attendait encore...

Vint le tour d'un homme défiguré. Il semblait avoir parcouru une longue distance pour venir ici, ce qui était assez courant en ce moment. Les transfuges manostiens étaient légion, depuis ces attaques dans la Cité Bénie.

Impassible, brusque, Frindal demanda à l'homme :

"Nom ? Prénom ? Raison de votre passage à Melandis ?"

Le garde était comme il l’attendait. Impassible, brutal. Celui-ci devait royalement s'ennuyer dans cette tache ingrate qui était de compter le flot incessant des migrants quotidiens. Une sympathique tache en somme pour un fier soldat mélandien. Son attitude arracha un sourire à l’inconnu. Des soldats comme celui-ci, il en avait croisé des dizaines. Avec un peu de chance, c’était un aventurier qui avait réussi à s’en sortir. Mais il devait souvent se retrouver aux corvées des latrines celui-là.

"Alaster Glensigh pour vous servir. Quant à mes raisons, bien qu’elle ne vous regarde en rien, quoique, je suis là pour affaire mon brave. J’espère réaliser quelques affaires dans cette ville. Et pourquoi pas m’installer."

Manostien ?:8:

Frindal soupira. Encore un utopiste, sans doute. Ils cherchaient tous à faire fortune... La plupart ne faisaient que trépasser.

"Mouais. Bon, 'pouvez passer." Il inscrivit le nom du nouveau dans le registre, et lui montra du pouce, la porte de sortie.

Ben oui les traîtres de chez vous qui viennent chez nous :notme:

[Quête : un soleil sombre sur Manost]

Astaldo, et sa monture fraichement "empruntée" en allant jusqu'aux portes de la ville, était le premier à atteindre le lieu de rendez-vous. Il espérait vivement que Zéphirah serait ponctuelle elle aussi, la recruter n'avait pas été des plus aisés. Pas difficile non plus mais, car il n'y avait entre eux aucune hostilité, mais il avait fallut aborder plusieurs thèmes autour de sa table, dans cette auberge bondée.

Pour lui la jeune fille était digne d'un grand respect et attirait toute son attention, mais ça n'avait décemment pas suffit à la convaincre, les motivations mêmes de cette expédition avaient été décortiquées, puis le modus operandi, et même la question des récompenses, à percevoir au retour où à prélever sur place.

Zéphirah avait dit venir au rendez-vous, mais il souhaitait en son fort intérieur que sa détermination monte de quelques crans, et il fallait également attendre Chaos, tu Temple cyricien, auquel il avait fait parvenir un message.

Astaldo était plus que satisfait de cette équipe, et ne doutait pas que les Manostiens n'aient rien à leur opposer de concret, mais ils auraient certainement à faire du repérage pour se loger et autour de leur cible.

[Quête : un soleil sombre sur Manost]

Chaos était partit du temple dès que le message lui était arrivé, il ne mit que quelques temps a traverser la ville pour pouvoir rejoindre le poste du Loup Hurlant. Comme tous les jours, une foule était agglutinée devant cette entrée dans l'espoir de pouvoir rentrer dans la ville. Il repéra Astaldo situé un peu en retrait mais ne vit pas la troisième personne censée les accompagner.
Il dirigea sa monture vers Astaldo et l'arrêta à côté de la sienne et ils attendirent l'arrivée de la troisième personne...

[Quête : un soleil sombre sur Manost]

Zéphirah finit par les rejoindre, exacte au rendez-vous et vint se joindre à Chaos et Astaldo.
Ce dernier fit mettre pied à terre à ses compagnons et, à demis-mots, entreprit de les initier à quelques moyens simples de passer inaperçus. Tout d'abord il s'affaira un peu sur leur tenue, avec leur consentement bien entendu, et arrangea ce qu'il trouvait un peu trop suspect à ses yeux, même s'il savait pertinemment que c'était pure paranoïa chez lui. Dans l'ensemble cela se résuma à une tenue un peu plus lâche pour Chaos et au contraire plus stricte pour la jeune femme ; leur aspect de voyageurs éviterait bien des questions stupides de la part de gens trop bavards sur le moindre détails qui les touchait peu ou prou.

Ensuite vinrent ses recommandations, plus spécifiquement pour l'entrée à Manost mais qui pouvaient s'avérer utile après. Eviter les réponses trop longues ou trop courtes, toujours regarder à côté de ce qu'on voulait voir et se servir de sa vision périhpérique car il n'y aurait rien de très important à contempler à ce moment-là, ne pas se montrer conciliant mais toujours garder son ton un cran en dessous de celui de son interlocuteur.
D'après sa propre expérience ils passeraient plus facilement ainsi pour des voyageurs de long trajet qui ont plus envie d'un bain et d'un lit que d'un dîner mondain.

Quand l'heure choisie vint, le trio se remit en selle et partit vers la candide Manost.

Le Temple des Richesses


Sur les remparts on entendit le cliquetis caractéristique d’arbalètes qui s’arment. Bien sûr avec le bruit de la cohue et des invectives de la foule, Eldora était dans l’impossibilité d’avoir entendu ce déclic. Concentrée, elle ne vit point les deux archers pointer leurs armes dans sa direction, visant sa poitrine. Alors qu’ils se concentraient pour faire mouche, une ombre se faufila derrière eux. L’ombre sortit une dague sertie d’un pan de sa cape à capuche couvrant son visage. D’un geste vif et expert, le nouvel arrivant trancha la gorge du premier arbalétrier et fit basculer le second par-dessus les créneaux.

Dans un grand cri ce dernier vint répandre sa substance sur le sol au milieu de la foule. Le danger venant désormais du haut, les badauds s’écartèrent subrepticement afin d’éviter d’être mêlés au conflit.

Le brigand sur les remparts se saisit de l’arbalète et abattit l’un des agresseurs d’Eldora d’un carreau en plein dos. Avant de disparaître dans les ombres des remparts, soucieux d’éviter les dizaines de gardes qui allaient les investir il hurla toutefois d’une voix puissante.

« Toi la ribaude au sang chaud
Criant le nom de ton Dieu tel un fléau
Ne vois-tu pas que cette vierge effarouchée
Va se faire lapider ?


Lance-toi au combat
Et offre leur le trépas
Car nous sommes dans la cité du Chaos
Et le sang ne pourra que réjouir son Hérault

Ne te soucie point de la loi
Car elle n’est rien comparée à ta foi
Si ces mécréants dépérissent aujourd’hui
C’est qu’il n’était pas digne de leur vie ! »

L’ombre tourna légèrement la tête et vit l’éclat de lances dans les escaliers menant aux remparts. Son coup d’éclat n’était pas resté inaperçu et bientôt de nouveaux gardes viendraient voir ce qu’il se passait ici. Il était temps de disparaître. Mais avant…

« Allons donc Compagnons ! l’aventure nous appelle ! Les trésors nous attendent ! et les monstres se lassent de ne pas avoir affaire à forte partie ! Nous nous en voudrions de prendre retard par la faute de ces mécréants ! Hatez vous d’en finir que nous puissions partir ! »


Ceci dit, une étrange énergie coula dans les veines d’Eldora, d’Alundra et d’Orland… Leur sang bouillonnait d’un courage inouï, leurs armures et armes leurs parraissaient plus légères, ils se sentirent invincibles ! De quelques gestes cabalistiques l’inconnu libéra une énergie magique qui le fit disparaître aux yeux des gardes qui investissaient les remparts.



HRP : hop me revoilou. Si Eldora ne peut pas poster, Alundra et moi finiront le combat et laisseront une porte de sortir pour qu’Eldora puisse choisir si elle préfère nous rejoindre ou laisser ici la quète en raison de ses disponiilités réduites.

- Il est temps de partir!

S’invectiva-t-elle. D’un bon elle rejoignit le cadavre dans lequel son cimeterre était resté. Dans un soudaine énérgie qu’elle ne pu s’expliquer, elle se mit à fendre la foule à toute allure en direction des portes de la ville.

Une nouveau corps de garde chargeait vers elle, tentant de lui barrer le passage. D’un bond souple dont elle ne se savait pas capable, elle sauta par-dessus leurs rangs et se rétabli lestement une fois de l’autre côté.

Elle repris sa course effrénée vers la sortie. Elle aperçu indistinctement un groupe de soldats sur les remparts, mais ils semblaient chercher autre chose qu’elle-même et assez décontenancés.

La porte était proche.

Le vent s’abattait en furieuses bourrasques sur la ville, porteur d’un froid humide et insidieux.
Transi, les quelques gardes en poste devant les portes de la ville, grelottaient sous d’épaisse cape doublées de fourrure. Les hommes étaient regroupés sous l’arche de la porte, se réchauffant aux feux d’un des braseros allumés à la faveur de la nuit. Tous, sauf un d’entre eux, ombre solitaire recouvert d’un épais manteau a la forme indéfinissable. Le Garde Frindal n’avait jamais eu de chance. Et cette fois encore, la pièce lancée par la Dame de la Chance était retombée du mauvais côté.
Suite à une partie de dé mouvementée où il avait perdu plus qu’il n’avait gagné, il avait hérité sur un jet malheureux, du 1er tour de garde de la nuit. Il se retrouvait donc là, campé devant les portes de la ville, parfaitement ridicule sous le ciel étoilé, et accessoirement changer en glaçon. Jetant un bref regard rageur à ses « camarades » bien à l’abri dans l’ombre de la porte, il se redressa dignement et braqua un regard dur sur la route face à lui, dans une attitude qui se voulait digne et plein de dédain. Vu les rires que cela déclancha, ça n’avait pas bien fonctionné …Alors, qu’il se retournait et s’apprêtait a exploser d’une sainte et légitime colère un mouvement attira son attention à l’orée de son champ de vision.

Un homme à l’allure martiale se tenait non loin. Grand, de bonne constitution, il affichait un air calme mais fatigué contrastant étrangement sur son visage aux traits durs et acérés. Il portait des vêtements de cuir souple, qu’affectionnaient les voyageurs aguerris, le tout harnaché sous une besantine robuste. Enroulé dans sa cape brune, il fixait le garde sans prononcer un mot, attendent que celui-ci parle le premier. Frindal remarqua instinctivement la présence de plusieurs armes sur l’inconnu. Une épée longue de bonne facture pendait à sa taille. Dans son dos, reposant au côté d’un sac de voyage un bouclier au fer déformée. Alors qu’il s’apprêtait à interpeller l’homme, Frindal accrocha du regard une arbalète légère dissimulée sous la cape de l’étranger, et se demanda qui donc s’approchait ainsi de Melandis ainsi armé.

Hrp: Libre a quiconque de suprimer ce poste si il déroge aux regles rp.
Et salut à tous

Frindal observait le nouvel arrivant avec un oeil mauvais. Il allait passer sa sale humeur sur lui, plutôt que risquer une nouvelle empoignade entre gardes. Ithrand avait tendance à châtier les bagarreurs, et il avait des méthodes dissuasives pour éviter les récidives.

Le garde héla l'étranger.

"'Soir. V'nez pourquoi ici ? Votre nom, vos qualités, si vous en avez ?"

Timeras ne se départit pas de son expression impassible et jaugea rapidement le garde face à lui. L'homme affichait un air renfrogné et il ne semblait pas d'humeur joyeuse, dardant un regard noir à Timeras il semblait vouloir le provoquer. Malheureusement pour lui, Timeras avait d’autres chose a faire que de jouer a celui qui aboierait le plus fort, il se contenta donc de répondre d’un ton laconique, proche de celui de son interlocuteur.

"Bonsoir. Mon nom est Timeras et je suis seulement de passage par ici. Je suit guerrier, entre autre chose, comme vous l’avez sans doute remarqué."

En achevant sa phrase, Timeras posa sa main gantée sur le pommeau de son épée et fronça légèrement les sourcils, rivant ses yeux couleurs sable à ceux du garde. Son vis-à-vis ne lui plaisait guère et une réaction déplacée de sa part occasionnerait une réplique cinglante et…définitive.

"Puis-je passer à présent ?"

Le garde sortit un parchemin de la poche de son pourpoint, puis une plume et un encrier, et rédigea à la va-vite un gribouilli indescriptible. Sans doute les informations que venaient de lui révéler Timeras, sans que ce dernier puisse cependant en être certain.

"C'est bon, 'pouvez entrer. Pas de grabuge, sinon votre tête sortira de la ville sans le corps..."

[ QUETE : temple des Richesses : fin avant l'heure]

Eldora passa non sans mal les Portes Impériales. le chaos régnait en ces lieux. Soldatesque arrivant de tout horizons, badauds effrayés, chevaux ruants.. Et.. Nulle trace de la Paladine de Kossuth. Visiblement celel-ci avait pris la fuite avec son destrier, laissant la voleuse à son triste sort. Les forts survivent, les faibles périssent. Triste réalité à Melandis. Amis et Alliés se volatilisent dès que la mise est trop haute.

Et sans Alundra... Pas de trésors...Tout ça pour ça.... Elle était désormais recherchée, acculée pour... rien...



HRP : malheureusement la quète s'achève avant même d'avoir commencée. Alundra ne passera plus. ET sans elle, la quète n'a plus lieu d'être car le sujet était une guerre ouverte entre deux dieux. Je présente toutes mes excuses à Eldora et lui rend sa liberté ( si elle arrive à survivre aux gardes )

[Temple des richesses]

Eldora avait réussi à passer les portes de la ville, mais elle n’était pas pour autant sortie de l’auberge. Car avec la disparition de la Paladine de Kossuth, elle se retrouvait sans emploi et sans abris. De plus, elle ne pourrait retourner à Melandis à découvert car il était certain qu’elle serait recherchée par la garde de la ville, au moins pendant le reste du mois…

Toutefois, il n’était pas question pour elle de quitter le ville sombre pour l’instant, d’abord parce qu’elle aurait à traverser le désert des terres du Basilic et que de trop grandes difficultés l’attendraient si elle se lançait presque sans équipements dans cette traversée.
Elle avait en effet abandonné son sac dans sa course pour échapper aux gardes.

Une fois dehors, elle se mit donc en quête d’un abris pour la nuit et prévu de faire le tour de la ville le lendemain pour passer par la porte opposée.

[Quête : Voir Manost et mourir]

Epuisés et tenant à peine debout, deux voyageurs visiblement éprouvés par un long voyage se présentèrent au poste de garde des portes de Mélandis à la tombée de la nuit. Le plus grand des voyageurs s'avança vers le garde, et inclina diplomatiquement la tête avec l'intention ostensible de s'adresser poliment à l'escogriffe armé, lorsque son jeune compagnon prit la parole.

Salut. On est crevés, on vient d'Anarelis voir un ami à nous. Astaldo Tarkil. On peut passer?

Agrippa fut sur le point d'intervenir, puis se ravisa, laissant à Djago le soin de les faire rentrer en ville, et attendit avec un air faussement tranquille la réponse de la brute épaisse.

Frindal n'aimait pas les gosses. Ils étaient pires que les adultes, car ils étaient voués à en devenir, mais on ne pouvait décemment les tuer. Les adultes, quant à eux...

Il grogna quelque peu, puis hocha lentement la tête en demandant :

"Juste b'soin d'vos noms. Et d'vos qualités. A part gamin, tu fais quoi toi ?", demanda-t-il à Djago.

[Quête : Voir Manost et mourir]
Je vends de jolis blousons de cuir... :notme2:

J'm'appelle Djago, j'suis compréhensif, 'achement souple, sociable, j'suis Luménien -quartiers Est-, j'ai plein de sucres d'orge, j'suis mignon à croquer et j'suis célibataire répondit aimablement le kender avec un grand sourire dévoué. Je sais un tout p'tit peu faire la cuisine, j'peux ausi écrire tes lettres pour tes parents si t'as b'soin, j'sais un peu préparer du maquillage, j'sais repasser aussi déclara-t-il ensuite tout d'une traite. J'connais deux-trois chansons sinon et j'sais faire les saltos arrière ajouta-t-il après réflexion. C't'à peu près tout conclut-il. Et toi ?

Presque tenté de gifler le gamin d'un revers de main, il se retint en se rappelant qu'il n'était pas là pour ça. Il se contenta donc de grogner à nouveau, puis lâcha avec pragmatisme :

"C'est bon, passez, avant que j'm'énerve. Pas d'entourloupes, les gardes ont les manants à l'oeil."