La Couronne de Cuivre

Quête : Maux croisés

La bretteuse fit un pas en arrière et instinctivement dégaina son épée. Son regard était rivé vers la trappe. Le coup puissant qui c’était fait entendre avait fissuré le panneau de bois et avait même déplacé la meuble. L’ensemble n’allait pas durer très longtemps, mais il fallait pourtant retarder le plus possible l’instant ou il céderait.
Les deux gardes renforcèrent la barricade avec tous ce qu’ils trouvèrent. Les bruits de grattements et de gémissements redoublèrent. Au moins il y avait un coté positif à tous cela : si les créatures se pressait toute dans cette sortie exigüe, c’était qu’il y avait bel et bien que deux entrée. Elles étaient prisent au piège… mais pour combien de temps ?
Si Furvan ne revenait pas très vite avec des renforts, les deux compagnons devraient livrer bataille. Doucement, Furvan et Thémis se rapprochèrent et ensemble ils firent face.

Quête : Maux croisés

La barricade renforcée, la position était plus facilement tenable mais ne manquait pas de poser des questions : celle qu’ils avaient érigée à la seconde issue tiendrait-elle sous l’assaut alors que celle-ci avait facilement cédée. Hagen le fit remarquer. Il stabilisa l’ensemble de meubles et planches bloquant la trappe pendant que Thémis laissait un mot pour indiquer aux renforts leur intention de regagner l’autre maison.

Puis les deux soldats effectuèrent encore une fois le trajet entre les deux bâtiments des conspirateurs espérant ne pas arriver trop tard. Lorsqu’ils s’approchèrent de la seconde bâtisse, Hagen prit les devants jusqu’à la porte défoncée. Il dut la vie sauve à ses réflexes mais fut tout de même ébranlé par un coup violent de gourdin qui l’atteignit à l’épaule. L’un des monstres se tenait dans l’embrasure de la porte…

Quête : Maux croisés

Thémis eu juste le temps d’apercevoir un éclair de lumière que déjà l’arme fendait sur Hagen. Celui-ci, grâce à ses réflexes, réussi à l’éviter mais ne put contrer le second qui le toucha à l’épaule. Son essayant apparue enfin, dans l’embrassure de l’ouverture. Son aspect était identique au monstre qu’il avait vu plus tôt et à la main qui avait émergé de la trappe. Pourquoi diable la barricade n'avait pas tenu? Et que faisait donc Furvan?
Mais elle ne perdit pas de temps à tergiverser et s’élança en avant, se trouvant entre son compagnon et la créature. Si celle-ci décidait d’avancer elle gouterait au tranchant de son épée.

Quête : Maux croisés

Si la peau de la créature présentait les mêmes caractéristiques que le monstre qui avait tenté une sortie place des corbeaux, il était évident qu’il y en avait plusieurs de même sorte car les reliquats de son visage humain différaient du monstre aperçu tantôt dans les souterrains. Il y avait donc bon espoir que l’autre barricade ait tenue et mobilise toujours une partie des créatures. Cela signifiait-il que les monstres s’étaient égayés au hasard sur les deux sorties ou était-ce un présage d’un signe d’organisation, de séparation des tâches pour éprouver les limites de leur prison ? Thémis n’en savait rien et n’avait guère le temps de s’en soucier. La créature lâcha son gourdin et se jeta sur elle avec une rare violence qui envoya la frêle bretteuse bouler plus loin dans la rue. Alors qu’elle aurait pu l’achever facilement, elle se redressa et partit en titubant dans la rue, blessée à l’abdomen par la lame de la garde.

HRP : désolé de vous interrompre... On en a juste pour quelques posts (f)

Quête : Un désir de crépuscule

Après son départ du temple, Taliesin avait mis le cap droit sur les taudis. Emmitouflé dans son manteau, la tête rentrée dans les épaules, il avait marché d'un bon pas à travers le dédale désert de ruelles crasseuses, ne relevant les yeux qu'aux intersections pour ne pas s'écarter de la bonne direction. Grâce aux indications que lui avait données le dénommé Nils, il n'avait eu guère de mal à s'orienter et, à présent, il était tout proche de la planque des Sharites. Bien sûr, il n'y trouverait rien. Rien de rien. Mais cette expédition vouée à l'échec lui avait paru essentielle. D'abord, elle lui offrirait la satisfaction du devoir accompli, celle d'avoir tout tenté, jusqu'au bout. Et puis, surtout, elle l'empêchait de s'arrêter, de trop réfléchir. S'il cessait un instant d'agir, s'il réfléchissait à ce qui l'attendait, il avait l'impression qu'il ne pourrait jamais repartir.

La petite maison qu’avait investie les Sharites se trouvait, comme l’avait dit le prisonnier, dans un quartier glauque mais déserté à cette heure tardive. Il s’était mis à pleuvoir, en grosses gouttes humides, et les pavés de la ville rutilaient en dépit de la déréliction des demeures qui les surplombaient. Sur sa route, le barde avait néanmoins pu observer les signes discrets mais omniprésents des tentatives du gouvernement d’agir dans ces ruelles étroites. La méfiance congénitale que les habitants des taudis vouaient à leurs dirigeants ne facilitait pas les choses, mais petit à petit, doucement, des initiatives émanaient du peuple ou d’en haut, trouvaient soutien et financement, et Taliesin dépassa ainsi les thermes, deux lavoirs fraîchement construits ainsi qu’une ribambelle de nouvelles maisons. La voirie avait été refaite en plus d’un endroit, et certaines rues étaient presque propres. Mais le barde était trop profondément plongé dans ses pensées pour réellement s’étonner ou se réjouir de ces détails.

Il ouvrit la porte, qu’on avait laissée ouverte, et pénétra dans un petit vestibule. Il eut vite fait de faire un premier tour de la maison : au rez-de-chaussée se trouvait une petite cuisine, une salle à manger munie d’une vaste table et un petit salon qui donnait sur une cour sale. L’ameublement était des plus spartiates, et on n’y avait rien laissé de particulier. Taliesin soupçonnait que peut-être, on n’y avait jamais rien amené, en réalité. La vaisselle était toujours là, ainsi que les casseroles, et on ne s’était pas donné la peine de les nettoyer. Tout avait été laissé en vrac sur la table. Il restait aussi des victuailles dans les placards, pas grand chose, mais on n’avait manifestement pas cherché à empaqueter quoi que ce soit. Des pommes bosselées côtoyaient un morceau de jambon entamé, il restait un fond de bière plate dans un pichet, des miettes de pain rassis et un pot qui avait dû contenir du miel mais semblait vide. Le salon n’était pas plus intéressant, si ce n’est que des braises rouges terminaient d’y crépiter. L’elfe crut y discerner beaucoup de cendres volatiles, du genre que dégage le papier en brûlant, mais c’était difficile d’en être certain et de toute façon, il n’en restait rien. L’étage comprenait quatre pièces : trois avaient manifestement servi de chambres car les paillasses étaient toujours présentes, et on y avait même abandonné des couvertures un peu râpées, la dernière salle avait eu une fonction bien moins reluisante. Les deux fenêtres en étaient occultées par des planches en bois et aucune lumière du dehors n’y filtrait. Taliesin discerna cependant les contours d’une table à laquelle étaient rivés des cordages divers, et l’odeur d’urine et de sang séché qui y régnait était suffocante.

Taliesin grimaça, fit un pas en arrière, songea à quitter la pièce et à claquer la porte derrière lui. Mais il se reprit. Il n'était pas venu jusqu'ici pour battre en retraite, pour se laisser rebuter par des traces macabres, aussi affreuses fussent-elles. Il avait vu pire. Fait pire. Ce n'était pas le moment de flancher.
Il ferma un instant les yeux, prit une profonde inspiration, puis se lança dans la fouille minutieuse de la pièce. Peut-être n'irait-il pas jusqu'à sonder les murs et soulever toutes les lattes du plancher. Mais il examinerait cette salle aussi précisément que possible. Et il referait de même pour chacune des autres. Et peu importe si cela devait le conduire jusqu'à l'aube : il ne quitterait la planque qu'une fois convaincu que rien ne lui avait échappé.
Il y avait quelque chose d'irrationnel dans cette détermination, il en était bien conscient. Mais après tout, c'était devenu sa manière de tenir le coup lorsqu'il se sentait mal : se perdre dans une activité frénétique pour ne pas penser...

Pour vraiment pouvoir examiner la pièce en détail, Taliesin dut allumer quelques chandelles qu’il trouva dans la cuisine. Il avait beau jouir d’une meilleure vue que les humains dans l’obscurité, il faisait noir comme dans un four et dégager les planches des fenêtres aurait irrémédiablement attiré l’attention des voisins.
A la lueur des bougies, il put plus facilement détailler la salle. Elle ne contenait que deux chaises, des draps tachés et la table sur laquelle ils avaient dû attacher leur suppliciée. Ce qui la marquait était éloquent, et Taliesin réalisa que le plancher était couvert de sang encore frais. D’après Belenn, il s’en souvint, la Sélunite n’avait été tuée que la nuit même : la scène de crime était encore chargée de ce qui s’y était déroulé. L’elfe avait l’impression d’en saisir quelque chose, mais ce n’était peut-être que son imagination, les ombres et les odeurs.
Par contre, les murs étaient couverts d’inscriptions griffonnées, certaines écrites en lettres minuscules, d’autres magistrales, comme un immense livre mural, reprenant des prières et des suppliques à Shar. Un cercle noir, symbolisant la déesse, avait été tracé sur le mur qui faisait face à la table, et les mots qui figuraient en son centre, rouge sombre, puants, annonçaient simplement l’évidence : La nuit règne en tout lieu.
Taliesin prit le temps de décrypter ces imprécations et autres louanges, mais n’y découvrit rien sinon la liturgie d’une déesse ivre de haine et de vengeance.
Les ténèbres vaincront, tueront, soumettront, gommeront l’espoir, renverseront le soleil, et lorsque la nuit tombe, chaque jour, chacun sait que la mort est partout, qu’elle frappe tout le monde, et qu’elle est ombre, ombre souveraine qui fauche, triche, ment et détruit.
Mais il ne restait rien d’autre que ces textes fervents.
Les autres pièces ne le renseignèrent pas davantage. Hormis les lits et les draps, les chambres étaient vides. Taliesin trouva des vêtements anonymes oubliés dans un coin, ainsi qu’une petite bourse contenant quelques piécettes du Cormyr. Savoir d’où étaient arrivés les Sharites n’avait pourtant pas grande importance.
Comme l’avait dit Nils, ils étaient bel et bien partis, sans réellement se soucier de ce qu’ils laissaient derrière. La fouille de l’elfe lui prit la nuit entière et lorsqu’il termina de retourner la cuisine, il découvrit le soleil pâle qui s’était levé sur la ville, déjà menacé par d’épais nuages de pluie. Nuiteuse venait de commencer. L’hiver était sur eux. Il avait pris froid et éternua plusieurs fois en contemplant l’aube grise.

Epuisé, déprimé, Taliesin s'adossa un instant contre la porte de la maison. Comme prévu, cette expédition nocturne ne lui avait rien appris, ne lui avait apporté aucun indice sur l'endroit où avaient pu se retirer les Sharites et leur prisonnier. Mais elle lui avait occupé l'esprit, quitte à y graver quelques nouvelles images d'horreur et de sang. Et à présent, il était si fatigué qu'il avait du mal à aligner deux pensées cohérentes d'afilée.
Il était trop tard pour rentrer chez lui : vu l'heure, Galathée et Victor en seraient déjà partis. Le mieux à faire était de retourner directement au temple afin d'y faire son bien maigre rapport. Il se mit donc en route d'un pas légèrement chancelant. Avec un peu de chance, songea-t-il, on lui prêterait un lit, là-bas...

Quête: Maux croisés

La bretteuse regagna doucement ses esprits suite au formidable coup du monstre. Quand elle redressa la tête, elle constata que sa lame avait trouvé sa proie: le monstre titubait au milieu de la rue, vulnérable. Il était à sa portée. Thémis ne se fit pas prier et elle se releva d'un bond. Elle se jeta sur la créature et après une courte lutte, elle enfonça son épée dans sa chair. Il s'écroula au sol, son corps parcouru par de légère convulsion.
La jeune femme ne perdit pas de temps et rejoignit son compagnon d'arme. Tout les deux se repostèrent à l'entré attendant les éventuelles intrus. Mais une chose était sur, si Furvan ne se dépêchait pas, ils ne tiendraient pas longtemps...

Quête : Maux croisés

Hagen titubait mais avait repris une partie de ses esprits. Le coup à l’épaule lui avait engourdi tout le bras gauche mais il s’en remettrait. Le courage de Thémis avait finalement eu raison de la créature pataude, qui, ne bénéficiant plus de l’avantage de la surprise et d’un espace confiné, avait rapidement succombé.

- Vite, entrons à l’intérieur, il faut renforcer la barricade avant que d’autres ne sortent !

Le vieux garde s’empressa de prendre les devants et de pénétrer dans la maison d’un pas titubant. Déjà des grognements se faisaient entendre en direction de l’endroit où la trappe donnait accès aux souterrains. Le meuble qui avait servi à en bloquer l’accès était couché sur le flanc non loin. Plusieurs traces de pas marquaient la poussière de la pièce. Certaines, plus petites, se dirigeaient vers l’escalier montant à l’unique étage de la bâtisse.

Quête: Maux croisés

Thémis n'attendit pas d'avantage et suivit Hagen. En pénétrant dans la maison elle entendit des grognements et des grattements, la barricade avait-elle donc cédée? Son idée se confirma quand elle vit sur le sol des traces de pas. Les deux compagnons furent encore plus sur leurs gardes. Ils faillaient essayer de les repousser une nouvelle fois mais ils ne pourraient pas continuer comme ça. Comme Furvan ne semblait pas revenir avec du renfort il fallait prévoir un autre plan. Si ils se séparaient tout les deux, chacun pourrait surveiller un endroit mais cela serait très risqué... Il restait la solution extrême: fuir. Mais cela n'était pas envisageable, un soldat ne fui pas mais affronte le danger coute que coute.

Quête : Maux croisés

Les deux soldats consolidèrent rapidement l’ouverture béante afin d’éviter que de nouveaux monstres ne s’échappent et se répandent en ville. Alors qu’ils pensaient avoir jugulé le danger, un sinistre craquement se fit entendre en direction de l’escalier. Trois des créatures se tenaient entre eux et la porte. Une voix se fit alors entendre depuis l’escalier. Une voix que Thémis ne connaissait que trop bien :

- Vous auriez mieux fait de vous tenir à l’écart ! Nous ne prélevions que quelques gueux du quartier miséreux mais il a fallu que vous vous en mêliez, bien sûr. Maintenant je suis obligé de vous tuer. Vous en avez trop vu.

Sur ces paroles, les monstres avancèrent pesamment vers les gardes encerclés. Ces derniers s’apprêtaient à livrer un combat perdu d’avance quand des bruits de chevaux se firent entendre au dehors.

Quête: Maux croisés

Thémis et Hagen s'apprêtaient à repartir de la maison quand trois monstres apparurent, non sans fracas, près de la porte. Ils étaient pris au piège. La bretteuse put entendre la voix trainante de la vieille dame venant du passage et cela lui suffit à attiser sa colère. Ils étaient obligé de combattre, même si cela était perdu d'avance. Lentement elle se prépara, si c'était la fin alors autant se battre de toutes ses forces... Mais elle n'eut pas le temps de mettre sa pensée en pratique, car son intention fut captivée par autre chose. Un léger bruit de sabot résonnait en écho à l'extérieur... Ce pouvait-il que Furvan revenait avec les renforts? Elle jeta un rapide coup d'œil à son compagnon, lui aussi semblait indécis. Si c'était le cas, la garde n'avait pas encore crié forfait et l'affrontement ne faisait que commencer. La jeune femme fit un pas en avant et déclara avec malice à l'attention de la femme:

- Eh bien, nous attendons votre sentence avec beaucoup d'impatience, mais veuillez vous dépêchez car je crois que les rôles vont s'inverser d’ici très peu de temps. Cela est bien dommage qu'on se soit mêler de vos affaires, mais que voulez-vous, c'est notre métier !

Tout en disant ses mots, elle se jeta sur les créatures, l'épée dégainer, ils fallait qu'ils se fraye un chemin jusqu'à la sortie.

Quête : Maux croisés

Thémis n’eut pas l’occasion de se réjouir alors que la bataille commençait avec rage. Une des créatures se précipita violemment contre Hagen le forçant à reculer. Le vétéran se ressentait encore de son coup reçu à l’épaule, réduisant la portée et la force de ses coups contre la créature qui le menaçait.

Les deux autres monstres s’en prirent à Thémis alors que la vieille dame se précipitait vers la porte et la barrait, fermant l’accès aux renforts providentiels. Alors que les gardes au dehors essayaient d’enfoncer la porte... Son méfait accompli, la vieille femme se dirigea vers la barricade de fortune alors que les deux gardes étaient aux prises avec leurs assaillants.

Quête : Maux croisés

Thémis eu a peine le temps de comprendre ce qu’il se passait que déjà deux monstres arrivaient sur elle. Sa réaction fut immédiate et elle contrattaqua mais la force des créatures était surprenante. Un rapide coup d’œil lui appris que Hagen s’en voyait lui aussi, son coup à l’épaule l’avait affaiblit. Soudain la bretteuse vit la vieille femme se diriger vers la précaire barricade. Après les avoir enfermés comme des rats pensait-elle vraiment pouvoir libérer le passage ? Il fallait l’en empêcher. La jeune femme réussit à se dégager des griffes de l’un de ses assaillants et elle cria à son compagnon :

- Hagen, il faut que l’un de nous arrête la femme avant qu’elle réussisse à ouvrir l’entrée ! Pendant que l’autre ouvrira la porte qui retient les renforts à l’extérieur !

Quête : Maux croisés

Hagen réussit à éloigner le monstre qui l’assaillait par un coup vicieux à la jambe. Il en profita pour courir en direction de la porte qui tremblait déjà sous les coups de boutoir des renforts. Rapidement, il s’aperçut que la clé n’était plus sur le verrou mais plusieurs coups d’épée en eurent finalement raison. Pendant ce temps, la vieille femme avait atteint le panneau de bois et s’était enfuie dans les caves.

Thémis n’eut pas le loisir de l’intercepter, peinant déjà à maintenir à distance les trois créatures blessées. Heureusement, les craintes de la garde ne se justifièrent pas et aucune créature ne sortit des tunnels puants. Au lieu de ça, la petite pièce fut vite remplie de garde avec Furvan à leur tête et le combat tourna court. Mais sans trace de la prêtresse ennemie, la victoire ne saurait être complète.

Quête : Maux croisés

Thémis n’eu put retenir la veille femme qui s’enfuit à travers les tunnels. Mais quelle ne fut pas sont soulagement quand elle ne vit aucun monstre se déverser par l’ouverture béante. Les gardes pénétrèrent bientôt dans la pièce et eurent raison des quelques créatures restantes. Furvan eu droit à une petite tape dans le dos de la part de Hagen, signifiant qu’il avait fait du bon boulot. Mais il n’était pas encore temps de se réjoui car il fallait rattraper la fuyarde. Sans elle il ne pourrait savoir le fin mot de l’histoire.
La bretteuse prit alors la parole :

- Ecouter moi tous ! Nous n’avons pas encore triomphé complètement de la situation. Nous devons impérativement capturer celle qui a préparé toute cette affaire. Elle c’est enfuit par les souterrains. Je pense qu’elle n’est pas seule et que ses acolytes doivent lui tenir compagnie. Je propose donc que nous nous séparions en deux groupes : un qui patrouillera à la surface et qui veillera à garder les deux entrées sous bonne surveillance. Quand à l’autre il ira dans les tunnels et feront leur… travail.

Thémis marqua une pause et passa son regard sur les visages blême de ses compagnons.

- Furvan si tu es d’accord je te confis la responsabilité du premier groupe. Tu veilleras à être le plus discret possible : il ne faut pas que les habitants des Taudis se doutent de quelques choses, cela pourrait provoquer des émeutes. Quant à moi et Hagen nous irons sous terre.

Les gardes acquiescèrent tous et se répartirent équitablement dans les deux équipes. Une fois que tout fut finit, la bretteuse constata qu’il n’était pas très nombreux. Pourvu que tout se passe bien.

Quête : Maux croisés

Un sourire se dessina sur les lèvres d’Hagen malgré la douleur qui lui vrillait le bras. La nouvelle recrue avait pris les choses en main sans qu’un seul des soldats ne songe à remettre en cause son autorité.

Le vétéran était trop blessé pour accompagner Thémis dans les souterrains et il lui céda donc le commandement de l’opération tout en lui recommandant de ne rien tenter de stupide, affirmant que la vieille femme ne présentait plus une menace pour les civils et que la situation était sous contrôle.

Le groupe de recherche prit le temps d’allumer des torches avant de descendre dans les sinistres bas-fonds. Arrivé en bas des escaliers sans difficulté, les soldats, une demi douzaine à peine, attendirent les directives de Thémis.

Quête : Maux croisés

Une fois que le petit groupe fut descendu en bas du tunnel, Thémis s’adressa à eux :

- A partir de maintenant il faudra faire très attention. Peut-être qu’il y a encore des monstres qui se cache ici. Nous devrons donc rester ensemble quoi qu’il arrive et être très prudent.

Elle marqua une pause et rajouta :

- Notre mission est de capturer vivante la vieille femme, nous ne devons prendre aucun risque… Alors allons-y.

Les gardes se mirent en route, l’épée dégainés. La bretteuse les guidait, reconnaissant quelques couloirs. Ils les parcoururent sans encombre, aucune créatures ne vint troubler leur tranquillité. Que se passait-il donc ?

Quête : Maux croisés

Les soldats progressèrent lentement et en silence jusqu’à la salle principale où se dressait l’autel qu’avait aperçu Thémis lors de sa précédente visite. Une voix bien connue se fit rapidement entendre alors que la jeune femme venait de pénétrer seule dans la salle haute de plafond. Les gardes attendaient qu’elle reconnaisse le terrain après qu’elle leur en ait donné l’ordre d’un simple geste.

- Voici donc ma tourmenteuse ! Tu n’en auras donc jamais assez de me traquer et de réduire mes plans en poussière. Tout est gâché maintenant et tu vas le payer de ta vie.

Un bruit de levier fut suivit d’un claquement strident. Une lourde grille barrait l’accès à la salle coupant Thémis de ses renforts. La vieille dame sortit de derrière l’autel mais avant que la jeune garde puisse esquisser un geste, elle incanta :

Prêtresse --->Immobilisation--->Thémis

Cette dernière se retrouva prisonnière de son propre corps, incapable de bouger un muscle alors que son ennemie approchait lentement d’elle, un air satisfait déformant son visage :

- Tu vas souffrir pour ton acharnement pathétique. La dame des poisons n’est guère clémente et tu as sérieusement éprouvé le peu de patience que j’ai. Tu vas entraîner tes amis dans ta chute. Comme ce méprisable serviteur d’Ilmater qui est mort par ta faute.

La vieille dame dépassa Thémis toujours immobile sans chercher à la toucher.

Prêtresse--->Brume acide--->gardes

Les hurlements de douleur de l’escouade vrillèrent les tympans de Thémis sans qu’elle puisse tourner la tête. Du reste, aurait-elle pu bouger que cela ne l’aurait guère avancé, lorsque les mots maudits suivants furent prononcés :

Prêtresse --->Ténèbres--->Thémis

Alors que la Luménienne retrouvait l’usage de ses membres, elle perdit tous ses repères alors que la lueur de sa torche ne perçait plus les ténèbres ambiantes.

Quête : Maux croisés

Tout arriva si vite que Thémis n’eu le temps d’agir. Dans un premier temps la voix de la veille femme rompit le lourd silence qui régnait dans la petite salle. Soudain le bruit d’un levier retentit et une lourde grille barra l’entrée. Réalisant qu’elle avait été piégé la bretteuse voulut se retourner mais ses membres refusèrent de bouger.
La femme passa d’un pas rapide devant elle, s’approchant des gardes. Quand la jeune femme comprit son incantation elle ne put s’empêcher de retenir un cri d’horreur. Dans une tentative désespéré de s’échapper de l’étau qui l’enserrait elle cria à son adresse :

- Arrêtez ! C’est après moi que vous en avez ! Ils n’y sont pour ri…

Mais ses paroles furent recouvertes par les hurlements de ses hommes. Non, non, ce n’est pas possible... essayait de se convaincre vainement la jeune femme, comme si elle voulait échapper à une atroce vérité.
Mais elle n’eu pas le temps de se tourmenter d’avantage. Alors qu’elle retrouvait petit à petit l’usage de ses membres, la voix de la prêtresse résonna encore une fois. Ses yeux furent plongés dans une obscurité totale, perdant ainsi tous sens de ses repères. Dans un geste instinctif elle brandit son épée, l’oreille aux aguets.

Quête : Maux croisés

Alors que ses autres sens s’aiguisaient comme en compensation à sa vue défaillante, Thémis entendit des pas s’approcher lentement d’elle. Elle s’apprêtait à se défendre de son épée en se repérant à la sensation de mouvement quand un sifflement et le bruit d’une flèche heurtant le sol pavé de la cave se fit entendre. Le silence se fit mais la bretteuse ne pouvait savoir si les pas s’étaient réellement interrompus ni où se trouvait son adversaire. Puis la voix se fit entendre toute proche, mais apparemment hors d’atteinte.

- Du calme mes agneaux, votre tour viendra.

Outre le fait de révéler la position de son ennemie, Thémis fut envahie par une vague de soulagement. Apparemment au moins un de ses alliés était encore en état de se battre. Mais elle ne put se laisser aller à se réjouir trop vite. Elle n’y voyait toujours rien et sentit un frôlement sur la peau de son poignet. Elle eut un mouvement de réflexe mais qui ne fit pas mouche. Elle se crut néanmoins tiré d’affaire quand la noirceur se fit progressivement plus pâle. Elle s’apprêtait à porter une nouvelle attaque dans la direction approximative d’une ombre encore floue sur sa gauche quand son bras fut pris d’un tremblement incoercible. Etonnée, elle fut prise au dépourvu par un autre spasme qui faillit la faire vomir par sa soudaineté.

Ses yeux s’accoutumèrent peu à peu à la pénombre naturelle qui remplaça les ténèbres magiques. Mais les tremblements ne cessèrent pas et rendirent ses mouvements gauches. Le contact avec la prêtresse lui avait laissé des séquelles… Celle-ci se tenait prudemment à quelques pas en laissant la magie perverse agir. Cependant, elle n'avait, ne semblait-il, qu'un simple baton pour se défendre.

Thémis a contracté la Tremblote et ses mouvements incontrôlés font chuter sa dextérité à 11.

Quête : Maux croisés

Thémis ne put s’empêcher d’émettre un sifflement de colère. Quand tout cela allait-il cesser ? Après avoir été immobilisé, lui privant ainsi l’usage de ses membres, elle avait subit un sort de ténèbres, lui brouillant complètement la vue et comme si cela ne suffisait pas, voila que son bras droit été parcouru par des tremblements incontrôlable.
La sorcière se moquait bien d’elle, à lui infliger sa magie, mais elle n’osait pas se battre à la loyal.
Soudain la bretteuse le vit, le bâton, que la prêtresse tenait étroitement dans sa main. L’explication était la, tellement simple que l’ombre d’un sourire apparu sur le visage de la jeune femme. C’était une magicienne et non une combattante au corps à corps. Ses aptitudes au combat physique devaient être assez faibles pour que, même atteint d’un sortilège de tremblement, elle réussisse à la toucher.
Mais il fallait faire vite car elle sentait que le sort gagnait au-delà de son bras. Décidément il fallait toujours se presser mais cela n’étais pas pour la déplaire.
Elle fit passer son épée dans sa main gauche, celle qui n’était pas encore atteinte. Ses gestes étaient moins précis mais quand même mieux que de l’autre coté.
Evaluant la distance qui la séparait de la femme, elle prie une grande inspiration et se lança prudemment, évaluant chaque détaille, prêt à riposter au moindre danger.

Quête : Maux croisés

Malgré sa fatigue et les malédictions de la Sharite, Thémis parvint à conserver une partie de sa lucidité et de ses précieux réflexes de bretteuse. Au cours de son entraînement, elle avait appris à faire usage de ses deux mains et cet enseignement lui était maintenant bien utile. Elle se sentait moins assurée de sa main gauche et la maladie progressait rapidement dans son corps. Néanmoins Thémis repéra bien vite une ouverture dans la garde hésitante de son adversaire trop lente. Elle évita sans peine deux coups mal assurés et la clerc récolta une estafilade qui lui arracha un cri de haine et de douleur. Le coup avait été porté sans grande force et n’était certainement pas mortel mais la vieille femme se replia tout à fait dans une attitude défensive.

Quête: maux croisés

La bretteuse avait réussi à porter un dommage à la vieille femme. Comme elle s'en était doutée, elle n'était pas très forte au combat physique. Thémis aurait eu vite raison de l’affrontement, si ses membres n'avaient pas été atteints du sortilège de tremblement. Mais ce n'était qu'une question de temps.
Thémis inhala une autre goulée d'air et repartis à l'assaut.
Cette fois, la prêtresse avait opté pour une attitude défensive, il fallait que la jeune femme se méfie.

Quête : Maux croisés

La maladie et la gêne qu’elle occasionnait sembla atteindre un point culminant pendant lequel la prêtresse put à nouveau placer quelques attaques maladroites dont l’une atteignit pourtant Thémis à l’épaule.

Mais que la douleur stimulât son organisme ou que l’effet touche à sa fin, la bretteuse sentit ses tremblements commencer à s’apaiser. La clerc le sentit aussi car elle recula dans une vaine tentative pour échapper à la jeune femme.

A l’autre bout de la salle, la grille émit un grincement alors qu’elle était soulevée par quelque mécanisme dissimulé. Vraisemblablement, les gardes pris au piège avaient enfin réussi à en venir à bout. La vieille femme jeta son bâton et tenta de profiter de la diversion pour leur fausser compagnie mais Thémis avait recouvré ses moyens et la rattrapa sans peine. Appuyé de son escouade qui n’avait apparemment pas trop souffert et l’ennemie à sa merci, elle pouvait désormais décider de son sort.

Quête: Maux croisés

Malgré ses nombreuses précaution, la bretteuse ne put éviter un coup rapide de la prêtresse, et celle-ci la toucha à l'épaule. La douleur ne tarda pas à se faire ressentir, mais la blessure n'était pas grave. De plus elle sentait les tremblements de son bras s'estomper, redonnant à ses mouvements leur précision d'origine.
En revanche tout cela contribuer à attiser son désir ardent d'en terminera définitivement de ce combat.
Au même moment, un bruit métallique retentit, ses compagnons venaient l’aider.
La vieille femme du comprendre que la tournure des évènements tournaient lourdement en sa défaveur car elle lança son bâton rageusement à terre et tenta de s’échapper.
Mais Thémis ne lui en laissa pas la chance.
D’un bond elle la rattrapa et abattit le plat de son épée sur son crâne, de façon à l’assommer complètement. Thémis du se retenir pour s’en prendre qu’a sa tête car si elle c’était écouté, son épée serait allé directement se loger dans son cœur. Elle n’avait pas l’habitude de ressentir une telle violence pour un individu mais elle n’aimait pas que l’on se ficha d’elle, et c’était exactement ce qu’avait fais la femme. Depuis le début c’était-elle qui tirait toute les ficelles de cette affaires macabre, elle qui avait enlevé Mahaut et tuer des vies humaine, elle encore qui avait créé ces créatures terrifiante.
Mais Thémis ne pouvait l’achever car c’était-elle aussi qui détenait toute les informations et les clefs du mystère. Sans la femme il ne pouvait savoir la vérité.
Tout en réfléchissant, ses soldats l’avaient rejoint. Ils contemplèrent d’un œil menaçant le corps désormais impuissant du clerc. Les minutes s’emblèrent s’écouler silencieusement dans la grande salle mais elles furent rompu par la voix de la bretteuse :

- Rentrons mes amis, partons de ce lieu maudit pour rejoindre la surface.

Ses compagnons hochèrent la tête et la suivirent. L’un deux pris négligemment le corps de la prêtresse et leur emboita le pas.

Quête : Maux croisés

La prisonnière fut rapidement entravée une fois l’escouade de retour à la surface. Si elle était vaincue, elle pouvait encore se révéler dangereuse et les soldats qui avaient souffert de ses sorts ne voulaient pas prendre de risque. L’un d’entre eux s’en alla prévenir le groupe de Furvan qui surveillait l’autre sortie. Le reste de la troupe accompagna Thémis et escorta au Fort la vieille femme toujours sonnée. Ils ne rencontrèrent pas d’opposition et purent rentrer sans encombre au fort où la prisonnière fut immédiatement menée vers les cachots.

Dans la cour du fort, Thémis fut rejointe par Hagen dont le bras avait été bandé. Le vétéran lui adressa un sourire et lui fit signe de venir le rejoindre à l’écart du groupe :

- Je suis content que tu nous reviennes saine et sauve. Mahaut a repris connaissance et devrait s’en remettre si elle fait un effort pour obéir au médecin et rester tranquille quelques jours. Lyraël a également demandé à te voir et si j’étais toi, je ne le ferais pas patienter trop longtemps.

HRP : tu peux poster la suite au Grand Fort.

Quête : Dans le bain.

De la chapelle d'Ilmater...

La petite maison où résidait Gaspard n'avait rien d'engageante, châssis en miettes, vitres cassées, façade lézardée, reflétant l'extrême pauvreté dans laquelle vivait sans doute le jeune homme. Lorsque Myrhela frappa à la porte, seul le silence lui répondit dans un premier temps, puis une légère battue se fit entendre, et l'huis s'entrouvrit sur une minuscule petite fille, aux grands yeux, qui jeta un regard apeuré sur Myrhela.
" Maman est pas là..." commença celle-ci d'un ton plaintif.
Elle partageait des traits avec Gaspard, indéniablement.
" Sally ! Je t'ai dit d'pas ouvrir, bon sang !" s'exclama alors la voix de Gaspard, loin derrière elle, quelque part à l'intérieur.
C'était la bonne maison, à défaut d'autre chose.

La Couronne de Cuivre

[Lieu] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Quête : Un désir de crépuscule...

[Quête : Un désir de crépuscule]

Quête : Un désir de crépuscule...

[Quête : un désir de crépuscule]

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Re : [Batiment] Les taudis

Quête : Dans le bain