Page 4 sur 17

Posté : lun. 14 mai 2007, 06:06
par Saiko
Quete : le Festival de Cojum

Le rôdeur fut satisfait de voir que les gardes coopéraient. Il se retourna et fit à Calawen et au Dunadan le signe de se rapprochaient pour qu'ils partagent également leurs expériences.

- Mmh... Je crois bien qu'il s'agisse de la même personne. Il a fait une apparition à la forge de Manost. J'ai vérifié, il est aussi "traversable" qu'un courant d'air. Il à ensuite parlé de personnes que je ne connaissais pas telles que Kevin, Albert, Clara et même Neige, qui m'a semblé être en fait un animal qui hurlait pour je ne sais quelle raison... Kevin lui semblait être un artisan, un fabricant de quelque chose. C'est par ce nom qu'il s'est adressé à moi. Quand je lui ai dit qu'il faisait erreur, il a crié quelquechose qui hurlait, et il m'a attrapé par les poignets. J'ai eu une vision puis j'ai suivi le fantome jusqu'ici.

Posté : lun. 14 mai 2007, 12:19
par Kasumi
Quête : le Festival de Cojum

N’ayant pas compris que le type en noir s’adressait avant tout à ses amis, le garde écouta les explications de Saiko, un froncement de sourcil se dessinant progressivement sur son visage. La situation, simple au départ dans son esprit, commençait à le dépasser. Des artisans, des animaux, des fantômes… Il ne voulait cependant pas à nouveau paraître imbécile devant ses collègues aussi se raccrocha-t-il à une attitude à sa portée. Poser des questions, voilà ce qu’il savait faire. Ces énergumènes devaient apprendre à s’expliquer clairement après tout.

– Reprenons voulez-vous ! Vous dîtes qu’il s’est rendu à la forge, Maître… Il laissa sa phrase en suspens pour laisser à Saïko le soin de s’identifier. Puis s’adressant aux trois compagnons :
– Et vous l’avez vu aussi je suppose ? Etait-ce la première fois que vous croisiez cet homme, un parent à vous peut être ?

Posté : lun. 14 mai 2007, 18:13
par Saiko
Quete : le Festival de Cojum

Aïe aïe aïe... Voilà que le garde révélait à la fois une sorte de bêtise et une grande curiosité ajoutées à un besoin d'impressioner.

- Je suis Maître Saiko, forgeron par intérimaire de Manost. Et je laisserai les autres se présenter : Calawen...

Posté : mar. 15 mai 2007, 10:15
par Calawen
Si le vieil homme était venu dans la forge puis dans sa boutique, était-il allé à la rencontre de son ami Le Dúnadan ? C'est ce qu'elle n'allait pas tardé à découvrir.

- Calawen Ancalimë, tenancière de la constellation des arcanes. Il est entré et m'a parlé comme si nous ne connaissions depuis des années. Il m'a appelé Clara et m'a ordonné de me rendre avec lui à une fête où se trouveraient aussi Albert et Kelvin. Je ne l'avais bien entendu jamais vu auparavant. Si il s'est adressé à Maître Saiko on l'appelant Kevin je suppose que vous êtes (Elle se tourna vers Le Dúnadan) Albert ?

Posté : mar. 15 mai 2007, 10:48
par Le Dúnadan
Quete : le Festival de Cojum


- C'est ce que j'ai compris, Albert. Oui. Je ne sais pas où il été chercher un nom aussi extravagant ?

grimaça Le Dúnadan en se tournant vers Calawen.

Puis à l'adresse du garde :

- Mais mon vrai nom est Gimilkhâd Nimruzîr dit Le Dúnadan. Citoyen de Manost et libraire aux Arcades, pour vous servir. Ajouta-t-il avec un soupçon d'ironie. Manifestement ce garde n'avait pas dû ouvrir beaucoup de livre dans sa vie, c'était déjà miraculeux qu'il sache lire et écrire.
Moi aussi j'ai reçu la visite de ce vieillard, et moi aussi il m'a conduit jusqu'ici. Il me semble avoir compris que nous devons nous rendre à un village, puis à une tour et enfin à une fête qui se tiendrait à Cojum, du moins si je n'ai pas tout rêvé... cela vous évoque-t-il quelque chose ? Y a t-il une tour dans les environs ?

Posté : mar. 15 mai 2007, 21:22
par Kasumi
Quete : le Festival de Cojum

Le garde se balança d'un pied sur l'autre. Voici que ces citoyens se mettaient à poser des questions alors que c'était son rôle !

- Cojum dîtes-vous ? Jamais entendu parler ! Mais vous savez, nous autres gardes des portes ne sortons pas souvent des murs de la ville.


Soudain conscient que cette dernière remarque le ferait passer pour un complet ignare, il se cru bon de préciser : - Notre devoir n’est pas de courir la campagne après des fantômes après tout. Le mieux que vous puissiez faire à propos de cette tour est de rechercher sa trace dans vos bouquins ou alors où vous pensez qu’elle se trouve… Veuillez m’excuser, je dois reprendre mon service.

Voilà une façon intelligente d’échapper à de nouvelles questions embarrassantes. Sur ce, le garde leur tourna le dos, un geste apparemment sans appel. Il avait trop eu d’ennuis pour aujourd’hui et se promettait de noyer tout ça dans la bière du Loyal dès la fin de son service.

Posté : mar. 15 mai 2007, 23:32
par Saiko
Quete : le Festival de Cojum

Il était clair qu'ils ne tireraient rien de plus des gardes. Pourquoi le fantôme les avait-il attirés à l'extérieur de la ville sans leur donner plus d'indications que cela ? Visiblement Le Dunadan avait au moins obtenu un nom, Cojum.

Cojum. Le rôdeur n'en avait jamais entendu parler.

Il se tourna vers Calawen.


- Eh bien il semblerait que ces visions dont Le Dunadan a parlé soient nos seuls indices. Pour ma part, j'ai rêvé d'un chemin disparaissant dans un bois, partant d'une clairière sentant la lavande. Et vous Calawen, je ne crois pas vous avoir entendu parler d'une vision, cela vous dit quelquechose ?

Il tenta avec peu d'espoir de reconnaître sa propre vision en scrutant les alentours, au cas où il reverrait ce chemin.

Posté : mer. 16 mai 2007, 18:33
par Le Dúnadan
Quete : le Festival de Cojum

- De la lavande, dites-vous ? si je me souviens bien, les plus beaux spécimen de cette plante se trouve précisément sur les Côtes du Sud... On y trouve des étendues violettes et odorantes qu'aucun voyageur ne peut plus oublier. Voilà qui pourrait confirmer que la bonne direction serait vers cette région, et donc aussi vers Cojum... qui est réputée pour ses parfums et ses liqueurs de lavande, justement !

Posté : mer. 16 mai 2007, 19:16
par Saiko
Quete : Le Festival de Cojum

Le rôdeur fut surpris de constater que le Dunadan en fait connaissait Cojum. Il avait cru que Le Dunadan avait prononcé ce nom juste comme ça.

- Ainsi, vous connaissez cet endroit, Cojum... Et il serait lié comme vous le dites à l'odeur de la lavande. Ma vision en était empreinte. Calawen ? Qu'avez vous vu ?

Posté : jeu. 17 mai 2007, 14:33
par Calawen
Quête : le Festival de Cojum

- Ma vision est bien différente de la vôtre. J'étais dans une chambre aux murs de pierre avec pour seul meuble, un lit recouvert d'une couverture de laine blanche. Notre fantôme était à mes pieds, dans la même position qu'il était dans la réalité. Ses toussotements se mêlaient aux sifflements des oiseaux. Je n'ai pas perçu d'odeur, ni vu de lavande. Peut être était-ce une maison de Cojum ? Ou un autre endroit ? Qu'importe. Je pense que nous n'avons pas d'autres idées pour le moment. Nous irons à Cojum, à moins que quelqu'un ait une objection ?

Posté : jeu. 17 mai 2007, 17:39
par Saiko
Quete : le Festival de Cojum

L'aventure lançait à nouveau un appel irresistible. Un appel auquel le rôdeur n'essaierait même pas de résister. S'offrait à lui un voyage dans la nature, dans le grand air, un retour dans son élément.

En plus de cela, sa curiosité avait été réellement piquée par cette rencontre inattendue avec le vieillard.


- Par Obad Haï, quand vous voudrez !

Posté : jeu. 17 mai 2007, 18:15
par Kasumi
Quete : le Festival de Cojum

L'aventure oui… Quelque chose poussait l’ensorceleuse et le rôdeur hors des murs de la Cité. Une force qu’aucune entrave ne pouvait brider trop longtemps. La curiosité, l’attirance pour l’inconnu mais surtout l’assurance de laisser de côté certains soucis qui fondraient sous le soleil et le vent des grands espaces inexplorés.

La route qui quittait Manost se dessinait devant leurs pieds. Une force inconnue les avait attirés jusqu’ici. Une plus grande encore les enjoignait de poursuivre plus loin. Cependant, ils étaient suspendus à la décision du dernier arrivant. Le clerc était le seul à posséder au moins une vague idée de la route à emprunter pour atteindre Cojum.

Bien sûr il fallait suivre la route partant vers la Cordillère du Faucon mais fallait-il contourner les montagnes par l’Ouest en suivant la voie la plus facile ou chercher à gagner du temps en coupant par les cols encore praticables. Ils n’avaient pas emportés de vivres pour un long voyage à pieds. Il était peut être temps d’y penser avant de quitter la Cité trop inconsidérément. Les fantômes n’avaient pas à se nourrir mais eux, si. De plus, les esprits avaient tout leur temps.

Posté : mer. 23 mai 2007, 16:00
par Le Dúnadan
Quete : le Festival de Cojum


Le Dúnadan regarda ces deux compagnons qui semblaient prêts à prendre la route sur le champ. Il fronça les sourcils :
- Je suis disposé à me lancer sur les chemins en votre compagnie mais... pas sans avoir fait le plein de provisions, ni sans quelques effets indispensables à une vie nomade ! Je vous invite à faire de même, sous peine d'endurer des privations de confort qui seraient préjudiciables à notre entreprise.
Donnons-nous rendez-vous ici dans deux heures, le temps de constituer notre paquetage.


Ce disant, il tourna les talons et repris la direction du centre de Manost sous le regard médusé des gardes.

Posté : mer. 23 mai 2007, 22:24
par Saiko
Quête : le Festival de Cojum

Le rôdeur ressentit une légère frustration à l'idée d'un délai avant leur départ. Il avait été piqué par l'envie de partir promptement comme ça, à l'improviste.

- Je te remercie, Le Dunadan, mais je suis un rôdeur ! Mon équipement et mes provisions m'attendent en quantité sur le chemin. Je resterai ici à vous attendre.

Le rôdeur s'allongea sur le sol et apprécia le moelleux du sol herbeux.

Posté : sam. 26 mai 2007, 13:59
par Kasumi
Quête : le Festival de Cojum

Voilà une demi-heure environ que Calawen et son ami avaient repassé les portes pour chercher du matériel.

Saïko s’ennuyait ferme aussi resta-t-il allongé pour observer les nuages cotonneux traversant le ciel bleu de la mi-journée. Il laissa son esprit vaquer à quelque rêverie. Il se sentait toujours si bien au grand air mais il avait soif d’action. Il appréhendait un peu l’idée de faire un voyage en pleine nature avec ce qu’il considérait encore comme des citadins. Mais ces deux là étaient expérimentés et avaient eu l’occasion de passer du temps en dehors des murs d’une cité.

Alors qu’il s’énervait de devoir patienter encore une bonne heure, ses perceptions aiguisées détectèrent une présence fugitive. Il se releva d’un bond se tournant dans toutes les directions. Sur sa gauche, il sentit plus qu’il n’entendit un frottement derrière une haie…

Posté : sam. 26 mai 2007, 20:34
par Saiko
Quête : Le Festival de Cojum

Les sens du rôdeur se mirent en semi-alerte. Alertes parceque les instincts animaux du rôdeur le voulaient, semi parceque si des bêtes dangereuses rôdaient près des portes de Manost, ça se saurait.

Il roula cependant et s'accroupit en scrutant le buisson, immobile. Il attendit de voir si d'autres mouvements se produiraient, ou d'autres bruits, et huma l'air pour essayer de détecter une odeur familière.

Il était patient, patient et aux aguets.

Posté : sam. 26 mai 2007, 20:56
par Kasumi
Quête : Le Festival de Cojum

Le vent tourna soudain et le rôdeur pu percevoir l’odeur d’un lapin associée à une forte odeur de lavande. De fait, une seconde plus tard un lapin effrayé jaillit du fourré d’où était parvenu le bruit. Il ne se souciait pas de Saiko dans sa fuite éperdue. Ce dernier aiguisa ses sens, excluant le petit animal de ses pensées et de ses perceptions pour se concentrer sur la chose qui avait pu le mettre dans un état de panique aussi incontrôlée.

L’odeur de lavande se fit plus forte. Or, cette plante ne poussait pas dans les environs immédiats. Plus inquiétant, une brindille craqua de façon presque imperceptible pour le commun des mortels et un frisson parcourut à nouveau l’échine du rôdeur. Alors qu'il s'apprâtait à contourner aussi discrètement que possible le fourré, le rôdeur sursauta en entandant une voix familière :


- Neige, reviens vite, cesse un peu de terroriser ces pauvres lapins ! Ce n'est pas l'heure de chasser.

Posté : sam. 26 mai 2007, 21:28
par Saiko
Quete : Le Festival de Cojum

Dès que le rôdeur avait senti la lavande, il avait repensé au vieillard et à sa vision. C'est pourquoi il ne fut pas surpris de réentendre la voix du vieillard.

Il laissa de côté la prudence, sachant qu'il avait déjà vécu une expérience avec le vieillard et qu'elle s'était passée sans aucun danger.

Il marcha donc à travers le buisson, d'un pas calme mais alerte, près à bondir. Il s'attendait à revoir le vieillard, et peut-être quelqu'un d'autre ?

Posté : sam. 26 mai 2007, 21:45
par Kasumi
Quete : Le Festival de Cojum

Traversant le buisson sans grand ménagement, le rôdeur s’attendait à retrouver le vieil homme inoffensif du matin et ses énigmes agaçantes. Il revint vite à une plus grande prudence en voyant ce qui l’attendait à peine quelques mètres plus loin : il n’y avait nul vieillard en vue mais un loup de bonne taille qui devait peser dans les cent livres. Celui-ci s’était ramassé sur ses pattes avant, prêt à bondir, quand le rôdeur avait traversé la végétation. Il montrait les dents de façon menaçante tout en grondant attendant un geste de l’intrus pour agir.

Puis la voix s'éleva de nouveau émanant d'un lieu hors de vue du rôdeur :


- Neige, reviens, je t'ai dit, qu'as-tu encore trouvé ?

L'instant d'après, le vieillard se matérialisa à côté de Saiko sans toutefois sembler le remarquer.

Posté : sam. 26 mai 2007, 22:12
par Saiko
Quete : Le Festival de Cojum

Le lapin avait eu raison de fuir, se trouvait à quelques pas de l'homme-panthère un loup de bonne taille, d'un type que le rôdeur n'avait jamais vu.

Le loup avait d'abord eu l'air prêt à bondir, puis il avait rugi, ce qui signifiait qu'il n'était encore qu'au stade de la menace.

Le rôdeur n'hésita pas, et lança un sort de charme-animal, sans se soucier pour l'instant de la présence du vieillard qui venait de se matérialiser.


Saiko > >> > Charme-Animal > >> > Loup arctique

Posté : sam. 26 mai 2007, 22:32
par Kasumi
Quête : Le Festival de Cojum

Le sort sembla fonctionner durant un instant : le lien avec l’animal se forma lentement mais l’esprit du loup rejeta l’injonction. A la place, des pensées étrangères se formèrent à la limite de la conscience du rôdeur. Elles exprimaient des sentiments de colère et de lassitude puis des mots se formèrent, le lien se faisant plus fort, échappant presque à la volonté de Saiko :

– Que cherches-tu à faire humain !? Je ne suis pas ton animal de compagnie ! Je ne sens pas la marque de la Dame en toi et pourtant, il y a quelque chose de proche… Où se trouve ta meute, qui est ton chef ? Réponds ou nous combattrons.

Posté : sam. 26 mai 2007, 22:57
par Saiko
Quete : le Festival de Cojum

Le loup ne s'était pas laissé soumettre à la volonté du rodeur, mais il l'avait quand même accepté en partie pour communiquer.

- Que cherches-tu à faire humain !? Je ne suis pas ton animal de compagnie ! Je ne sens pas la marque de la Dame en toi et pourtant, il y a quelque chose de proche… Où se trouve ta meute, qui est ton chef ? Réponds ou nous combattrons.

Le rôdeur fut rassuré de voir que le loup n'était pas agressif. Méfiant, et sûr de lui, mais pas agressif.

- Je n'ai pas de meute, je suis mon propre chef. Pardonne ma tentative d'intrusion, tu avais l'air prêt à me bondir dessus, alors que je ne te veux aucun mal. Pourquoi cette hostilité ?

Il ne le laissa pas répondre.

- Je ne connais pas de Dame, je ne vois pas de qui tu parles. Es-tu... réel ? Sais-tu qui est cette apparition ?

Posté : sam. 26 mai 2007, 23:22
par Kasumi
Quête : le Festival de Cojum

Le loup se détendit manifestement, prenant une attitude plus neutre :

- Tu sembles sage et avisé pour quelqu’un qui ignore tout de la Dame de la Forêt. Si j’avais eu l’intention de t’attaquer nous serions déjà en train de nous égorger mutuellement. Nous n’avons pas de raison de faire cela, n’est-ce pas ? Comme pour ponctuer sa remarque, le loup leva son regard vers le rôdeur avant de le tourner à sa gauche, en direction de l'apparition :

- Je suppose que tu parles du vieux Courant d’air : un homme de confiance et de bien. Avant sa mort tout du moins, maintenant il se contente de ressasser le passé et de vociférer de tant à autres…

Posté : sam. 26 mai 2007, 23:35
par Saiko
Quête : Le Festival de Cojum

Le loup n'avait pas répondu à une des questions du rôdeur concernant l'existence physique du loup. Il laissa la question de côté.

- Mon nom est Saiko. Je suppose que tu es Neige. Que faites-vous ici, toi et... Courant d'Air ?

Le ton était celui de la curiosité, et non un ton inquisiteur, méfiant ou xénophobe. Juste curieux, interessé, et amical.

Posté : sam. 26 mai 2007, 23:55
par Kasumi
Quête : Le Festival de Cojum

Le loup s’approcha lentement pour renifler le rôdeur avant de se frotter brièvement contre lui. Le contact était chaud et doux :

- Ta dernière question était particulièrement stupide : vous autres humains aimez manifestement un peu trop parler alors qu’il suffit d’utiliser tous vos sens.

On m’appelle Neige en effet. J’accompagne ce vieux grigou depuis bien avant qu’il n’est rencontré celui que vous appelez Kelemvor. Je pourrais me demander ce qu’un humain attend, seul, près d’une cité, à chasser les lapins et les bruits suspects mais quelque chose me dit que tu nous cherchais en réalité.

Posté : dim. 27 mai 2007, 00:03
par Saiko
Quête : Le Festival de Cojum

Le rôdeur sourit sous son masque. Il ne fut nullement vexé par la réflexion du loup sur sa stupidité.

- Et quelquechose me dit que vous êtiez venus me chercher. Qu'allez-vous faire maintenant ? Me guider jusqu'à Cojum ? C'est apparemment l'endroit que Courant d'Air à mentionné.

Il ne jugea pas nécessaire de mentionner que le Dunadan et Calawen étaient encore à l'intérieur de Manost. Ils étaient probablement déjà au courant et puis, le loup n'avait manifestement pas envie de trop parler.

Posté : dim. 27 mai 2007, 00:15
par Kasumi
Quête : Le Festival de Cojum

- Je n’y suis pour rien. C’est Courant d’air qui a besoin de toi et de tes deux compagnons. Je lui facilite la tâche car il n’est pas facile à comprendre parfois. Quant à te guider jusqu’à Cojum, je pense que tu es capable d’y parvenir sans mon aide. De toute façon, j’ai bien l’impression que vous rencontrerez bientôt quelqu’un qu’il vous faudra suivre car il vous mènera là où tout se décidera. Nous y avons veillé.

Je ferais mieux d’y aller à présent, j’ai accompli ma mission : la Dame sera contente. Mais Elle ne m’a pas ordonné de te tenir compagnie plus longtemps. Je te reverrai bientôt si Elle en décide ainsi. A moins que tu ne souhaites poser une dernière question avant que je ne retourne chasser les lapins ? Tu m’es sympathique même si tu ne suis pas notre voie.

Posté : dim. 27 mai 2007, 00:42
par Saiko
Quête : Le Festival de Cojum

Le mystère concernant le vieillard et son affaire avec les trois manostiens demeurait complet mais l'homme-panthère fut rassuré de rencontrer au moins une personne censée et raisonnable qui pouvait leur confirmer ce qui les attendait.

En effet il leur fallait bien se rendre à Cojum. Là-bàs ils feraient une rencontre certaine qui les guiderait à la prochaine étape. Le voyage était organisé.

Un seul élément était venu s'ajouter au mystère. Le loup avait fait mention de "la Dame". Probablement une personne influente et écoutée, vu le respect dont le loup faisait preuve dans son discours.


- Je t'aurais bien demandé de m'expliquer qui est la Dame, mais je crois que ce serait une longue histoire et qu'elle viendra probablement en temps voulu. Bonne chasse.

Pour le moment, le rôdeur était fatigué d'avoir maintenu le lien télépathique avec le loup. Son cerveau avait besoin de fraîcheur et en même temps son estomac lui réclama de la nourriture. Il pensa au lapin qui s'était enfui précédemment, mais jugea plus prudent de laisser cette proie qui était probablement déjà pourchassée par le loup.

Il se dit qu'il resterait à distance, observant et apprenant des méthodes de chasse de Neige.

Posté : dim. 27 mai 2007, 00:55
par Kasumi
Quête : Le Festival de Cojum

Juste avant que le lien télépathique ne se rompe totalement, Neige envoya à son interlocuteur une dernière réponse mentale :

- Ton guide sera un autre servant de la Dame. Si tu lui demandes, peut être acceptera-t-il de t’en parler ; s’il est dans un de ses bons jours. Parfois il faut lui arracher le moindre mot, parfois il faut s’enfuir au loin pour ne plus l’entendre.

Neige surprit alors Saiko quant elle se détourna pour gagner l’ombre d’un arbre tout proche et y disparaître subitement. Décidément, les rencontres de la journée n’en finissaient pas de défier les lois physiques communément admises par le forgeron. Un point positifcependant : le lapin n'avait pas encore trouvé preneur...

Posté : dim. 27 mai 2007, 01:14
par Saiko
Quête : le Festival de Cojum

Frustration d'abord quand le loup disparu en se jouant des sens de la panthère. Joie après de ressentir les effluves laissées par les décharges d'adrénaline du lapin qui recommençait à peine à souffler, se considérant hors de danger.

A pas de loups, la panthère s'approcha de sa proie, et à la fin d'un rapide bon parvint à lui briser la nuque dans un couinement mélé de surprise et de douleur.

L'instant d'après crépitaient les flammes, dorant le corps dépecé du rongeur, alléchant les babines du rôdeur qui faisait tourner l'animal au bout d'une pique.

Le festin lui servirait à briser l'ennui qui accompagne souvent l'attente.

Alors qu'il arrachait les muscles du lapin en lambeaux, il se remémora sa conversation d'avec le loup. Il était satisfait de lui-même, satisfait de constater que ses deux dernières rencontres au départ hostiles avec d'autres animaux s'étaient transformés en discussions pacifiques, le pouvoir de l'homme. Les animaux s'affrontaient ou fuyaient, l'humain cohabitait.