La Couronne de Cuivre

Les nouveaux coéquipiers de Léandre accueillirent le nouveau venu avec un léger signe de tête. Puis la jeune femme lui demanda.

"Alors, d'où venez-vous ? J'espère que vous avez de bonnes chaussures et des vêtements chauds parce que vous allez beaucoup marcher avec nous. L'avantage, c'est que vous allez connaître la ville dans le moindre détail."

Marquant une petite pose pour mieux identifié mon interlocutrice que je venais à peine de rencontrer et avec qui j'aillais devoir partager la tache de la sécurité de la ville et ses habitants, je la regardai droit dans les yeux et lui répondit :

- Je vous remercie de votre sollicitude gente dame, et pour répondre à votre première question je viens tout droit de la Cité des Splendeurs ; Eauporfonde.
Pour répondre à la seconde, je vous dirais que tout ce que je possède je l'ai actuellement en ma possession sur moi, du coup vous pouvez juger vous même si mon équipement convient.

Je portais à ce moment là des vêtements de nobles, chemise blanche et pourpoint et culottes pourpres, le tout surmonté d'une armure en cuir, mes bottes, faites elles aussi en cuir, étaient de bonne facture, solides faites pour marcher.

- A l’ouïe de vos paroles je peux en déduire que les nuits sont fraiches par ici, n'est ce pas ? Lui demandais-je.

La jeune femme hocha la tête.

"Oui, les nuits sont fraiches mais surtout humides. Il pleut très souvent sur Manost. Sinon, as-tu un pied à terre pour dormir ? Je veux dire pour te reposer le jour après une nuit de garde bien remplie ? Sinon, nous allons te trouver une place dans notre dortoir."

J'eu un petit moment de réflexion, j’étais nouveau en ville seul Rodrick aurai pu m’héberger quelque temps mais etait-il juste de profiter ainsi de lui ? Non ! Je ne possédais par ailleurs que 100 PO dans ma bourse, certes suffisant pour me loger, mais c’était une ressources limitée, de plus il serai certainement plus aisé de dormir non loin de mon poste... finalement je lui répondit :

- Je ne connais pas grand monde ici, la seule personne et l'homme qui m'a accompagné depuis Eauprofonde, bien qu'il soit un Manostien et qu'il possède certainement une demeure en ville, je ne tient pas à m'imposer chez lui.

Rodrick m'avait accompagné jusqu'ici je n'allais pas aller lui demander de me loger, c’était une question d'honneur et de probité... même si cela s'annonçait déjà rude et peu agréable je préférais partager, avec mes futur compagnons, les dortoirs du guet...

- En somme si vous disposez d'un endroit où je puis loger, je vous en serai gré...

Vos quatre compagnons d'infortune hochèrent la tête. C'est l'un des jumeaux qui vous adressa la parole.

"Nous allons arranger cela. Venez donc avec moi."

Sans plus attendre, il vous conduisit à l'intérieur du bâtiment et vous refit longer un grand nombre de couloirs. Enfin, il stoppa dans une vaste pièce nantie de plusieurs paires de lits superposés. Il stoppa devant l'un d'entre eux, au bout d'une rangée, l'un des seuls à ne pas être équipé d'une couverture.

"Voila, tu seras très bien. Il ne fait pas très chaud ici mais avec des couvertures tu seras bien. Il faut que tu en demandes à l'intendance. De toute façon, il faut que tu passes par là-bas pour avoir ton uniforme et une arme de service."

Je le suivis dans ces long couloir, mémorisant le chemin qui me menais au dortoir. Lorsque je vis ma paillasse, je pensa à ce qu'aurai ceux de mon rang face à un tel spectacle, ils se seraient certainement moqué mais peu importe celui qui a fondé notre maison a bien du supporter les immondices d'Eauprofonde, lors de la mission qui l'a mener à la gloire, je pouvais bien supporter ce genre de désagréments et puis de toute façon j'aurais accepté nombre de vexation pour redoré le blason familiale. Je répondis à Rodrigue... ou bien Trevor (le grand problème des jumeaux) :

- Je vous remercie messire, puisque vous m'en parler je vais me rendre tout de suite à l’Intendance au moins toutes ces formalités seront réglées le plus rapidement possible.

Autant que cela soit fait, je préférais ne pas être pris de court, du coup j’enchainai sur une question :

- Pouvez-vous m'en indiquer le chemin ?

"Bien sûr, si vous voulez bien me suivre."

Il vous conduisit donc vers une nouvelle volée de couloirs et vous fit cette fois escalader un escalier en colimaçon. En haut, il frappa à une porte. Une voix masculine ébréchée répondit.

"Oui, c'est pour quoi ?"

L'homme qui vous accompagnait eut un mouvement de recul. Il vous poussa du coude.

"Si vous voulez bien lui répondre. Il n'aime pas qu'on le fasse attendre."

Je n'aimais pas ce genre de familiarité, ou plutôt je n'y étais pas habitué, mais en tous cas je préférai ne pas y répondre, mais plutôt avancer et enchainer sur le motif de ma venue :

- Hum... Je suis navré de vous déranger dans votre travail messire, je me nomme Léandre et je suis une nouvelle recrue. Je suis ici pour obtenir mon uniforme et mon arme de service, et comme je vais emménager dans les dortoirs, il me faudrait aussi un couverture.

Je préférai aller droit au but et demander directement ce dont on a besoin et ainsi épargner le temps de cet homme aussi bien que le mien.

Un drôle de bonhomme ouvrit la porte. Petit, court sur pattes, la chevelure blanche et éparse fine comme du duvet. Il portait d'immenses lunettes. En guise de vêtements, il portait une sorte de robe de bure usée et visiblement sans cesse raccomodée. L'homme sentait le graillon et la sueur. Rien de bien agréable.

Il jaugea l'inconnu avec une réelle méfiance avant de s'éloigner. Il revint portant des braies, un pourpoint de laine, des chausses, une tunique. Tout était gris avec des nuances plus ou moins claires. L'armée manostienne tout comme sa ville ne s'encombrait pas de couleurs. L'homme demanda à Mortis

"Avec quoi avez-vous l'habitude de combattre ?"

Je répondit directement à la question du vieille homme, je tint mon visage plus neutre possible faisant mine de ne pas être dérangé par l'odeur qui agressait mes narines délicates, qu'il était loin le temps des parfum exquis des salons Aquafondien où toute la noblesse venait s'y consacrer aux divers plaisirs courtois... enfin bon peu importait à présent.

- J'ai déjà manié au cours de mon instruction plusieurs types d'armes : épée longue, masse, dague, hache... mais celle avec laquelle je possède la plus grande expérience c'est la rapière.

J'en possédait déjà une moi même donnée par mon maitre d'arme lors de son dernier cours, celle-ci possédait un enchantement la rendant plus puissante et plus solide... chose que je partagea avec cet homme, après tout cela avait peut-être une importance me dis-je alors...

- D'ailleurs j'en possède une moi même, si cela peut aider.

A mesure que vous parliez, l'homme vous avait fait signe d'accélérer votre discours. A la mention de la rapière, il bougonna.

"Ben voilà. On y est. Pas la peine de faire tous ces détours. Quant à votre rapière je m'en fiche. Il vous faut une arme réglementaire."

Et il alla vous chercher l'arme convoitée. La lame ne possédait aucun ornement mais paraissait solide et bien équilibrée. L'homme vous tendit un registre.

"Maintenant, si vous voulez bien signer ici et déguerpir."

Voilà un homme fort peu courtois me dis-je, cette incorrection, me fit naturellement adopter une petite moue de dégout. Je me retrouvait bien mal récompensé de ma délicatesse envers ce malotru, on ne m'y reprendra plus...
J'ai beau respecter mes supérieurs, pour mes ainés ainsi que mes camarades, j'ai toujours eu une sainte horreur qu'on me manque de respect. Je répondis donc calmement au vieil homme.

- Très bien. Aucun problème.

Je pris donc délicatement mes affaires et pris mon temps pour signer le registre, si celui-ci avait été plus amène j'aurai certainement pressé le pas mais devant tant d'impolitesse... je pris mon temps. Lorsque je vis que l'homme était sur le point d’éclater... je lui rendit son formulaire et dit avec un grand sourire :

- Merci de votre si chaleureux accueil.

Et enfin me tournai vers celui des deux jumeaux qui m'avait accompagné ici, m'avança vers lui et dit :

- Avons-nous d'autres formalités d'usage ?

Le jumeau hocha la tête.

"Ensuite, il y a la partie la plus importante : la prestation de serment. Bon, ce sera après l'entraînement et avant le repas de midi. Après ça, tu recevras ton insigne et tu seras en mesure de patrouiller. En attendant, repose au maximum tes pieds."

Tout en parlant, il vous ramena au terrain d’entraînement. Les miliciens vous jetèrent des regards curieux. Visiblement, la rumeur de votre arrivée s'était propagée.

Le serment n'est-ce pas ? voilà qui allait m'engager sur l'honneur, autant dire m'engager tout cours je n’étais, je ne suis pas homme à revenir sur ma parole.
dans le sourire que je voulu le plus aimable possible, je lui dis :

- Je vous remercie.

Machinalement me sentant observé je pris l'initiative de me présenter après tout j’étais le nouveau ici. Je fis mon habituel salut et dis :

- Je me présente pour ceux que je n'ai pas l'honneur de connaitre, je me nomme Léandre de Brise-Haut, j’espère que je m’intégrerai au mieux parmi vous et que nous feront du bon travail ensemble.

Maintenant que j'avais cet uniforme, je me dis qu'il valait mieux que je le mette, la question me taraudant je préférai demander directement au jeune homme qui m'avait accompagné :

- Je suppose que pour des raisons cérémoniales et pratique je devrai mettre mon uniforme ?

Plusieurs commentaires à vois basse fusèrent autour du paladin quand il se présenta. Léandre put en saisir des bribes plutôt élogieuses sur son maintien et sa façon de prendre la parole en public. Plusieurs soldats osèrent même un : "Bienvenue" en retour. Quand il posa la question sur son uniforme et la cérémonie, c'est le deuxième jumeau qui répondit.

"Oui, il est important que vous le portiez. Ainsi, vous montrerez que vous faites partie des nôtres."

Je baissai simplement la tête pour remercier ceux qui m'avait souhaité la bienvenue, préférant rester sobre, la familiarité n’étant pas mon fort. Ensuite après avoir écouté la réponse de l'autre jumeau, je répondis :

- Et bien ma foi si vous le permettez, je vais m’éclipser quelques instants, histoire de me mettre en tenu tout en préservant la bienséance, ainsi que de déposer mes affaires.

Sur ces mots je fis la même petite révérence que d'habitude à mes camarades et partis en pressant le pas vers les dortoirs, je m'étais assuré d'avoir bien mémorisé le chemin, qui me menait jusqu'au dortoir...
Un fois arrivé Je me déshabillai prestement déposant délicatement une à une mes diverses possessions sur le lit qui avait été désigné comme étant le mien ; mon armure en cuir qui était plus la pour un aspect esthétique qu'autre chose, mon pourpoint pourpre, ma chemise blanche, mes culottes pourpres, peu à peu se dévoilait une musculature imposante, fruit d'un travail intense et d'un entrainement régulier : Biceps, triceps, abdominaux etc... tout ceci était le fruit de mon entrainement et de mes effort, j'en étais fier... après tout le temps et l’énergie dépensés ne l'avait pas été pour rien !
Une fois cela finit, j'enfilai mon nouvel uniforme à la hâte, prenant soin que tout soit à sa place, je déteste que que les choses ne soit pas à leur place et rien ne fait plus négligé qu'un uniforme mal enfilé...

Prenant garde à ne pas oublier mon arme de service, je repris donc le chemin de retour vers le terrain d'entrainement et pressa le pas, mes compagnons devaient certainement m'attendre.

Le moment du serment est venu. Me dis-je.

Je m’étais préparé tout ma vie pour une cérémonie de ce genre, j'avais rêvé d’être paladin mais je n'ai pas pu à mon grand désarroi et pour la plus grande honte de mes parents et aïeux... C’était une revanche en quelque sorte que je vivais là. Un récompense après tant d'efforts ! J'avançai, un pas après l'autre, droit, la tête haute, la main sur le pommeau de mon épée comme mes parents me l'avaient appris autrefois lorsqu'il espérait me voir rentrer dans la chevalerie.

J'avais tellement répété cette scène pendant des années qu'elle était devenu un trace indélébile sur la trame de ma pensée, une série d'images qui ne quitterait jamais ma mémoire, et c'est presque mécaniquement, comme happé par ces souvenirs, devenant un spectateur, que j’exécutais chacune de ces actions, le silence et tout les regards m'auraient d'ordinaire un peu dérangé, mais à ce moment précis tout ceci ne m'affectait pas ! J’étais comme dans une sorte de transe qui m’immunisait à tout traque et je n'en sortis qu'en face de la grande épée...

Le capitaine vous fit lever la main gauche au dessus de l'épée avant de vous demander.

"Léandre, jures-tu d'être en toute circonstances le garant de la loi et de l'ordre, d'être un exemple pour tes concitoyens, de ne pas hésiter à être ferme pour ferme pour imposer la loi, de ne céder à aucune tentation, de respecter nos codes ?"

Je me trouvais la main tendue au dessus de cette large épée, j’écoutai les paroles du capitaine en le regardant droit dans les yeux et lui dis :

- Je tiens d'abord à dire que j'ai parcouru la mer depuis Eauprofonde pour servir la cité de Manost, tout au long de mon voyage ce que me partageait mon compagnon de voyage sur cette ville me laissait pensé que j'avais trouvé une patrie de cœur.

Je posai ma main droite sur le cœur et enchainai.

- Cependant à mon arrivé je me suis retrouvé attristé d’appendre les événements qui l'on frappé il y a plusieurs mois (Hrp la guerre avec Melandis et la défaite de Manost) et que je n'ai pas pu me porter à son aide face au désordre d'une cité décadente, et que c'est par là même un honneur que d'avoir la possibilité de servir cette grande cité et ses concitoyens.

Je pris une petite pause pour reprendre mon souffle, et je fit le même salut militaire que d'habitude, peut-être avec un peu plus de rectitude encor et prêta serment d'une voix forte et claire :

- Moi Léandre de Brise-Haut, jure d’être en toutes circonstances garant de la Loi et l'Ordre, de me montrer exemplaire dans toutes les taches qui me seront confiées, de montrer la plus grande fermeté pour imposer la loi de la cité et la faire respecter, de ne céder à aucune tentation, Je le jure sur mon nom , mon sang, mon honneur et sur tout ce qui m'est cher.

Je ne m'attendais pas des applaudissements ou ce genre de choses, je n’étais ni un élu de la plèbe, ni un comédien ou un artistes de foires, en admettant bien sur qu'il y ai une réelle différence entre les deux... mais le fait qu'ils répondent à mon salut me fit sentir qu'il m'avait bien accepter et que mon discours sans forcement les émouvoir au larmes, les avait à ce moment là touché sans nuls doutes...

Mes nuits successives en tant que garde de nuit avec mes camarades ne fut pas de tout repos, même si Manost était une ville d'ordre il existe toujours une frange de la société qui s’évertue pour diverses raisons à en perturber le calme... Nous avons au cours de la semaine eu mes camarades et moi même, l'occasion plusieurs fois répéter de rappeler certaines personnes à l'ordre, peut-être que ma rectitude ou ma carrure y étaient pour quelque chose mais je semblais relativement efficace dans mon travail, bien que certain récalcitrant ai du subir un rappel à l'ordre un peu plus musclé... les cellules de dégrisement sont là pour ça.

Cependant la plupart de mes camarades et de mes supérieurs semblaient être satisfaits de mon zèle au travail. Bien que la longueur parfois impressionnantes de mes rapports semblaient parfois les déranger... charge de travail supplémentaires sans doutes.

Soudain l'un des jumeaux vint me chercher alors que j'allais me consacrer à la tache Ô combien peu ragoutante du nettoyage des latrines du fort, Siamorph semblai me venir en aide, c’était Trevor... ou peut-être Rodrigue... il faut dire qu'ai toujours eu un peu de mal à savoir qui était qui au point, que je me demandait s'ils ne le faisaient pas exprès... Peu importe !

- Léandre ? Désolé de te déranger, mais peux-tu me suivre ? Les supérieurs veulent te parler.

Je n'ai jamais beaucoup supporter la familiarité, parce-que j'estime que celle ci n'est pas un gage d'amitié, on peut se montrer aimable avec quelqu'un tout en respectant une certaine distance, mais baste j'y étais un peu habitué et l'objet de sa visite m'interessait beaucoup plus.

- Que me veulent-ils ? Demandai-je un peu surpris.

- Je ne sais pas ! Dit-il j'ai juste entendu de vagues rumeurs de mission, mais rien de concret.

- Fort bien je te suis. Répondis-je.

Siamorph sois louée, j'ai temporairement échappé au nettoyage des latrines me dis-je intérieurement, pendant que je suivis mon camarade jusqu'au bureaux des généraux, je regardai... Trevor ... (ou Rodrigue ?)et un peu anxieux, frappai à la porte. On me dit d'entrer et je pénétra.

(Hrp désolé je le fais parler un peu ce brave Trevor (ou bien Rodrigue))

"Entrez"

Le bureau du capitaine était petit et meublé sans aucunes fioriture. Il vous fit signe de vous asseoir en face de lui sur une chaise droite autant qu'inconfortable et commença sans attendre.

"Vollo, un poète ou je ne sais quoi effectue une tournée entre Dorrandin et Helonna ... Un poète ... Quelqu'un de subversif. Vous devez savoir autant que moi à quel point ils sont dangereux. En un tour de main, ils font passer des idées dangereuses. Nous ne pouvons tolérer cela. Du moins, nous devons l'encadrer. Vous êtes la rigueur et la discrétion même. Cette mission est faite pour vous. Accompagnez le dans sa tournée et soyez nos oreilles. Rapportez-nous chacun de ses propos. Vous partirez demain pour Luménis."

Je fut assez surpris, marquant d'ailleurs un temps d’arrêt et dis :

- Vollo ? Celui qui écrit des guides ? hum je le connais de réputation il a tendance à être mêlé à nombres d’événements invraisemblables... Enfin malintentionné ou pas cet homme est un aimant vivant à problèmes.

Il est vrai qu'il était assez connu, je ne sais si tout ce qui est dit sur cet homme est vrai ou ou faux, mais on ne pouvais assurément pas laisser pareil énergumène sans un minimum d’encadrement et de surveillance. Le désordre que lui ou sa malchance présumée pouvait causer ne me plaisait pas plus qu'a mes supérieurs.

Lumenis ? Je me rappela que Manost lors de la guerre contre Melandis, ait trouver un allié avec cette cité, je me dis que je verrai à quoi cela ressemble un fois là bas.

Je répondis donc au capitaine avec mon habituel salut :

- A vos ordres, comptez sur moi Capitaine ! Sinon où puis je le trouver et comment vous contacterais-je ?

Le capitaine opina, satisfait de votre enthousiasme.

"Vous nous contacterez toutes les semaines par courrier officiel. Inutile de cacher à cet ... artiste que vous nous rendez des comptes. Cela le forcera peut-être à se montrer moins loquace. Lorsque vous serez avec lui, évitez que les problèmes de cet homme retombent sur notre ville. Au contraire, qu'il en reste bien loin."

J'avais la réponse à ma deuxième question au moins je n'aurai pas à me cacher du barde cela m’arrangeait ce genre de choses ne plaise pas en général. Pour ma première question je supposait que le capitaine ne connaissait peut-être pas l'emplacement du dénommé Vollo à Lumenis et que je devrai peut-être le trouver moi même me dis-je à cet instant...

- Fort bien Capitaine, je ferai selon vos ordre.

Exécutant à nouveau mon salut, le bruit du choc de mes talons résonnant dans le petit bureau, je me retournai ensuite de manière très militaire vers la porte et m’apprêtai à l'ouvrir et la franchir à moins que le capitaine ne m'interpelle bien entendu.

(HRP:Le prologue de quète commence pour Léandre.* *)

Prologue de quète:La morsure du Cobra Calimshite,Léandre.

Après avoir saluer son superieur et quitter la pièce,le jeune noble devenu simple soldat se retrouve dans les longs couloirs du fort de Manost,a une certaine distance,il arrive a entendre de façon assez distinct une conversation de deux soldats qui s'éloignent.

"Ah oui?il y a deux soldats en planque qui le garde a l'oeil ce type?"

"Ouais,se ferait appelé Hulfrik,il est arrivé il y a déja deux bonnes semaines,il reste au loyal paladin,parfois il est sur les marchés entrain de demander aux crieurs publics de crier ses annonces,parait que c'est Volo Geddarn en personne qui l'aurait embauché et envoyé,Mais bon ordres des huiles on le garde a l'oeil jusqu'a ce qu'il s'en aille...ou qu'il commette un délit."

"Et c'est quoi ses annonces?"

"Paraitrait que Geddarn cherche des aventuriers et ou des mercenaires,il serait a Lumenis actuellement.."

"Ah bon...Ben tu m'en apprend une bien bonne tu sais...."*La discution devient de plus en plus difficile a entendre.*

Telles sont les parôles qu'a pu entendre le jeune soldat tandis que la discution s'éteint,mais les deux gardes semblaient se diriger vers la gauche du couloir ou se trouve le jeune Léandre...

J'écoutais la discutions sans intention de me montrer indiscret mais compte tenu de la mission qui venait de m’être confiée, la discution m'avait interpellé. Je me dis qu'avoir plus d'informations sur le sujet serait utile pour la réussite de ma mission, après tout comment aurai-je pu savoir où trouver Volo Geddarn, une fois à Lumenis sans autre indication sur son emplacement...

-Interessant ! dis-je alors

Je me tournai vers mon camarade qui m'avait accompagné jusqu'ici et lui dis :

- Le capitaine m'a confié une mission : il va falloir que je me rende à Lumenis dès demain, et donc me préparer pour ce voyage, du coup je pense que je vais prendre ma journée... Pourrez-vous le signifier aux autres ?

Un fois ceci dit, sachant bien qu'il ferait la commission, je pris le chemin des dortoirs pour mettre une tenue plus civile non pas que je voulais cacher mon appartenance au guet d'une quelconque manière, après tout le capitaine m'avais lui même dit de ne pas le cacher à ce barde, mais bon les occasions cette semaine de porter autre chose que l'uniforme avais été rares et courtes...