Posté : ven. 17 juin 2005, 18:53
Bon eh bien pas grand-chose à dire, ça ne fait pas parti des Bisounours, ça s'est sûr, mais voilà...
Je suis un éphémère qui batifole, se révolte et se lamente
Qui n’a que dans sa vie l’espoir de sa mort
Je suis là où le vent souffle sa colère, là où les hommes me font honte
Je suis dans le ciel la nuit, les fleurs et l’or
Je n’ai plus rien, on m’a déjà tout pris, c’est à peine si je peux encore respirer
Mes enfants sont voués à la mort, moi je suis vouée à la douleur
C’est à peine si je suis en vie, à peine si je peux encore pleurer
Je suis dans les feuilles, la mer, la terre et le cœur
Je ne peux que regarder de mes yeux salés par les larmes
Ces hommes absurdes qui tuent, égorgent et y prennent plaisir
Leur télévision est rouge de sang et leurs enfants jouent avec des armes
Je ne suis ni dans le sang, ni dans vos veines, ni dans vos rires
Je ne fais que pleurer pour mes enfants et pour ma peine
Pour ces hommes battus et tués, qui rampent sur le sol de faim
L’égoïsme coule comme du sang dans les veines
Et se répand en flots tourmentés sur toutes les mains
Je ne suis que désespoir espérant un peu d’amour
Je ne suis que couleurs voulant être préservées du sang
Je ne suis que larmes brillantes au milieu du jour
Je ne suis qu’un monde qui veut se bercer d’illusions.
Je suis un éphémère qui batifole, se révolte et se lamente
Qui n’a que dans sa vie l’espoir de sa mort
Je suis là où le vent souffle sa colère, là où les hommes me font honte
Je suis dans le ciel la nuit, les fleurs et l’or
Je n’ai plus rien, on m’a déjà tout pris, c’est à peine si je peux encore respirer
Mes enfants sont voués à la mort, moi je suis vouée à la douleur
C’est à peine si je suis en vie, à peine si je peux encore pleurer
Je suis dans les feuilles, la mer, la terre et le cœur
Je ne peux que regarder de mes yeux salés par les larmes
Ces hommes absurdes qui tuent, égorgent et y prennent plaisir
Leur télévision est rouge de sang et leurs enfants jouent avec des armes
Je ne suis ni dans le sang, ni dans vos veines, ni dans vos rires
Je ne fais que pleurer pour mes enfants et pour ma peine
Pour ces hommes battus et tués, qui rampent sur le sol de faim
L’égoïsme coule comme du sang dans les veines
Et se répand en flots tourmentés sur toutes les mains
Je ne suis que désespoir espérant un peu d’amour
Je ne suis que couleurs voulant être préservées du sang
Je ne suis que larmes brillantes au milieu du jour
Je ne suis qu’un monde qui veut se bercer d’illusions.