La Couronne de Cuivre

[Quête]Un créancier très énervé

Dans les rues du havre bourgeois se cache une maison à trois étages et dont l'aspect ancien contraste avec les façades fraichement repeintes et entretenues dans grands domaines.

C'est dans cette maison que se cache Sonaria Zirë. Elle a toujours pensé que la milice la protégerait dans ces quartiers nobles. Mais rien ne peut contrer la colère d'un créancier.

La porte de la maison est en fer forgé et il y a une grosse serrure et certainement plusieurs cadenas à l'intérieur.

Arthas se permit un sourire devant l'aspect peu accueillant de cette bâtisse.

"Et bien l'ami, cette elfe ne me semble pas a priori encleinte au dialogue, vois cette porte, tout indique qu'elle craint que Duorok n'envoie des mercenaires la déloger de son nid douillet."

Arthas regarda fixement son compagnon.

"Mais là où elle se trompe, c'est que Duorok n'a pas envoyé n'importe quels mercenaires, et ce n'est ni ces murs ni quelques rustaud qui vont la protéger."

Sur ce, Arthas observa plus avant la maison : les accès semblaient réduis, Sonaria Zirë semblait vraiment s'être barricadé dans cette demeure et en avoir bloqué les entrées, celles-ci méritaient un examen rapide...

Tout en jaugeant la maison, se fiant à ses sens que ses talents d'assassin avaient développé pour évaluer rapidement les approches possibles, il interrogea Ben-j :

"Tu as des préférences sur la manière d'appréhender cette mission ?"

HRP : Quelles sont les entrées possibles, les passages pour une approche discrète, y a t-il des gardes ou miliciens à proximité dont il faut se méfier ? etc

"Mmm, cela m'étonnerait que la manière diplomatique soit efficace. Je propose donc que nous allions directement au but en étant les plus discrets possibles. A voir la lumière au troisième étage, on peut supposer que notre cible s'y trouve. Je propose donc que nous entrions par la fenêtre du troisième en passant par les toits à partir de cette maison plus petite là-bas. Ben-j désigna une coquette maison plus petite que celles qu'elle jouxtait. Elle permettait d'atteindre rapidement le toit de la bâtisse de l'elfe. (trop d'imagination sur ce coup là le Ben-j )

Ben-j ramassa un bout de bois qui traînait par terre. Il se rendit ensuite discrètement dans une propriété de ce district bourgeois qu'il avait repéré en arrivant. Cette propriété avait la particuliarité de possèder un puit tari. Ben-j y récupéra la corde accrochée au seau.

Ben-j retourna auprès d'Arthas et attacha la corde au bout de bois.

Voila qui facilitera notre ascension" dit-il.

"Je n'aurai pas dit mieux, allons-y !"

Les deux compagnons se hissèrent rapidement et sans aucune difficulté sur le toit de la petite maison jouxtant la retraite de l'elfe. Après s'être assuré que personne ne les avais surpris, Arthas s'approcha discrètement de la fenètre éclairée en prenant bien garde de ne pas se trahir et observa.

Au fait, on est de jour ou de nuit?

Arthas indiqua donc à Ben-j que la fenêtre était fermée et que leur cible leur tournait le dos.

Ben-j pris la parole: "nous ne pouvons pas rester éternellement perchés sur ce toît... Après de longues secondes d'effort intellectuel, Ben-j semblait avoir une idée, il ota sa chevalière de saphir de son doigt. Tenez, en vous cachant dans l'ombre et en étant le plus silencieux possible, peut-être pourriez-vous réussir à découper une rondelle de verre proche de la poignée et donc d'ouvrir la fenêtre de l'interieur en passant le bras? N'ayez pas peur de l'abimer, cette chevalière n'a aucune valeur affective pour moi."

On va dire la nuit, c'est plus simple !

Arthas prit la chevalière que lui tendait Ben-j et l'examina rapidement.

"Du saphir ? Je pourrais éventuellement faire cela mais ça risque d'être long. Quoique, cela me donne une idée... Je n'aime pas *la* montrer, mais je crois que je peux vous faire confiance, et ce sera plus rapide..."

Arthas écarta alors un pan de son manteau capuchonné et y prit quelque chose que Ben-j ne put distinguer. Après quelques instants, il vit très nettement la lueur ombrée d'une lame de rapière. Arthas chuchota :

"Une rapière d'ombre, elle peut traverser certaines matières comme du beurre, de plus elle est assez silencieuse, je peux m'en servir pour couper le verre, ce sera plus rapide et plus aisé.

Dès qu'il avait pris sa lame en main, Arthas s'était senti différent... Beaucoup plus puissant, beaucoup mieux. Il s'accroupi dans l'ombre près de la fenètre et introduisit la lame qui traversa sans peine le mince rempart que constituait le verre, comme si elle faisait fondre la matière. Arthas découpa sans difficulté un rond de verre, puis il ouvrit la fenètre de l'intérieur, le tout dans un silence quasi-parfait. Les deux compagnons s'engoufrèrent dans l'ouverture ainsi faîte, sans bruit. La silhouette ne semblait n'avoir rien remarqué.

Euh s'il vous plaît, vous décrivez juste vos actions, ne dites pas les conséquences sinon j'ai plus de boulot !

Les mercenaires se faufilèrent par la fênetre. La pièce était sous les combles, et la cheminée était au milieu d'un mur. Un fauteil lui faisait face avec assise dedans, un silouhette que les melandiens ne pouvaient distinguer puisque qu'elle leur tournait le dos. De l'autre côté de la pièce, un lit près de l'autre mur et une armoire. En face de la fenêtre, toujours derrière le fauteil se trouvait une trappe dans le sol. Probablement le moyen d'accès au rez-de-chaussée.

Arthas aprouva d'un sourire la pantominie de ben-j, et se dirigea à pas de loups vers la silhouette en prenant bien garde de ne pas se trahir. Quand il fut au niveau de sa victime, le mercenaire, vif comme l'éclaire, plaqua sa main sur la bouche de la personne, placant sa lame juste au niveau de sa gorge en chuchotant :

"Surprise ! ne tentes rien et tour se passera bien, alors, pas de gestes inconsidérés d'accord ?"

Désolé Duorok, ça va comme ça ou c'est encore trop anticipé ??!

La situation semblait difficile, mais Arthas ne put s'empêcher de laisser transparaître un vague sourire sur son visage. En réalité, tout celà l'excitait : l'imprévu, le stress et les problèmes, voilà ce qu'il attendait dans une mission, celà égayait au moins son morne quotidien.

En attendant, ils s'étaient tous deux fait avoir comme des débutants "c'est trop bête" se dit Arthas en réprimant un rire nerveux. Un piège, il aurait dû s'en douter...

Il jaugea le garde du regard... Celui-ci le tenait fermement à terre... Difficile de s'en dépétrer...

"Dis-moi l'ami, tu n'aurais pas l'intention de te rendre non ? Ca nous éviterais un carnage inutile, d'autant plus que je ne compte pas m'épuiser avec un rustaud de ton espèce !!"

La remarque sardonique, Arthas l'éspérait, aurait son effet. Si le garde était du genre colérique, il enverrait probablement quelques coups de pieds à l'assassin, qui forcerait le mouvement de façon théâtrale et récupérerait sa rapière.

Je comprends pas très bien la situation, il y a deux gardes?

Le garde tenait Ben-j en joue. A la manière dont il tenait son épée, Ben-j vit qu'il n'était pas très expérimenté, s'il voulait, il pouvait le désarmer et inverser les rôles, mais Arthas était en plus mauvaise posture que lui, Ben-j attendit donc de voir ce qu'allait faire Arthas avant d'intervenir.

L'action de Ben-J avait déstabilisé le garde de telle sorte que Arthas se trouvait désormais moins entravé par ses mouvements. Il attrapa le pied qui le maintenait mollement à terre, puis joua de son corps pour se déloger et faire perdre l'équilibre au garde en lui faisant un croc en jambe. le garde s'étala en jurant, et le temps de réagir, Arthas avait déjà abattu sa botte contre sa gorge, lui coupant le souffle net.

Arthas regarda Ben-J, puis sa rapière d'ombre d'un oeil inquiet. Le jeune moine comprit et lui rendit l'arme.

Alors que le garde suffoquait faiblement, reprenant doucement son souffle, Arthas s'approcha de lui et lui enfila la rapière en travers de la gorge. Dans son dernier souffle, il entendit faiblement...

"Je t-avais prévenu imbécile !"


Désolé si le mouvement que je décrit est peu clair, je l'avais en tête après l'avoir vu dans un jeu, mais j'ai du mal à le décrire !!

Après avoir règlé leur compte à ces deux zigotos, Arthas et Ben-j comprirent que le piège dans lequel ils venaient de tomber pouvait se reproduire et qu'ils allaient devoir procéder avec prudence.

Ils n'avaient plus rien à faire dans cette pièce, ils entreprirent donc de descendre aux étages inférieurs, seule issue possible.

Ben-j ouvrit la trappe avec une douceur et une patience très monastique afin de faire le moins de bruit possible.
La trappe donnait sur un escalier en bois assez raide (la pièce inférieure est-elle éclairée ou non? Seul le MJ a la réponse à cette question ).
Arthas et Ben-j entreprirent de descendre l'escalier et...

Et ils se retrouvèrent plongés dans le noir total, le feu de la cheminée de l'étage supérieure mangeait ses dernières buches, et il n'y avait aucun signe de lumière.

Dans l'obscurité, on pouvait tout juste distinguer que la pièce était nettement plus grande que celle de l'étage précédente. Les volets des fenêtres empêchaient la faible lueur de la lune d'éclairer les 2 guerriers.

Oah le bourrin !!! :rigoler: (respect... :fleur: )

Dès que Arthas eut compris ce qu'allait faire Ben-J, il prépara sa rapière d'ombre, se préparant à contrer d'éventuelles menaces. Lorsque la lumière vint, il scruta la salle, les yeux plissés pour s'habituer à l'obscurité, prêt à bondir au moindre mouvement suspect... En même temps il écoutait attentivement pour entendre si un bruit pouvait trahir une présence humaine dans les environs...

Quelle est la configuration de la pièce, y a t-il eu du mouvement dans la pièce ou du bruit ?

Ben-j attrappa les bijoux et en donna la moitié à Arthas. Il y avait la de jolis colliers de perles et de splendides bagues en emeraude.

Une fois leur pactole empoché, les deux mercenaires se dirigèrent vers l'escalier. Il n'inspirait pas meilleure augure que le précédent. Les deux hommes descendirent les marches prudemment et sur leurs gardes.

Ils atteignirent enfin la dernière marche et...

Et ben-j tourna un interrupteur et la lumière fut. Arthas et Ben-j débarquèrent en pleine réception d'anniversaire entre officiers de la Wermarch qui sautaient à califourchon sur leurs chaises hay hay hay!! Bon j'arrête mon délire lol.

Ich bin le mari de la patronne .

Il y avait une porte entrouverte. De la lumière s'en échappait, Ben-j put apercevoir une femme. Elle était à genoux devant un autel, serrant un talisme de toutes ses forces, elle pleurait, elle priait. Il eut était impossible qu'elle n'ait pas entendu le raffut des combats au niveau supérieur.

Indifférent aux pleurs de la femme, Arthas se tourna vers son compagnon, souriant faiblement et lui dit :

"Je crois qu'on vient de déloger la demoiselle..."

Arthas s'avança en compagnie de Ben-J, toujours sur leurs gardes *ce serait bête de tomber dans un nouveau piège maintenant...* pensa Arthas. Lorsqu'il arriva à hauteur de la silhouette de l'elfe, il ne put s'empêcher de remarquer à quel point elle était jolie (désolé on peut rêver non ?! ) et vulnérable. il eut pitié quelques fractions de secondes, mais se ravisa. Il ne la menaça pas de son épée, mais la gardait toujours fermement en main, prêt à s'en servir en cas de besoin. il se pencha doucement et dit à la demoiselle d'une voix impérieuse :

"A moins que je ne me trompe, vous devez être Sonaria Zirë... Vous devez savoir pourquoi nous sommes là. Donnez nous tout de suite ce que vous devez à Zaefal, et aucun mal ne vous sera fait... Sinon... Arthas marqua volontairement une pause, et chuchota presque la suite, son visage à quelques centimètres de celui de la demoiselle, la fixant de ses yeux pénétrants. nous avons ordre de vous amener à Duorok, et vous savez de quelle manière il pourrait être tenter de vous extorquer votre or... Alors épargnez ous cette peine."

C'est là que c'est pas elle... La honte !!!

Le regard de la demoiselle inspirait la pitié, enfin pas pour un Melandien. D'un ton implorant elle s'adressa alternativement aux hommes de Zaefal.

"Non je ne... pitié ! Je n'ai pas d'or ! Je ne possède plus rien ! Ne me faites pas de mal !"