Que voilà un jeu intéressant dont je me propose de vous faire une petite fiche de présentation !
- Plates-formes :
A ma connaissance, seule la version Windows est disponible. Tourne PEUT-ÊTRE sous Linux, vu qu'on arrête pas le progrès, mais j'ai un gros doute.
- Editeur
Bullfrog, une filiale d'Electronics Arts
- Année de commercialisation
1999
- Elements techniques
Vu les bêtes informatiques qui sortent à l'heure actuelle, peu de personnes disposent encore d'une machine incapable de faire tourner la chose. Je dispose d'un Pentium II 350 MHz avec 192 Mo de RAM, avec une carte graphique d'origine, le tout fonctionne assez bien, malgré quelques saccades lors des gros combats
- A quoi ça ressemble ?
Ca nous change des RPG ou des jeux d'aventures tels la série des Heroes of Might and Magic Ici, pas de personnage principal, sinon vous-même, et votre sadicité pour muse. Vous possédez un coeur de donjon souterrain, vous avez sous votre contrôle quelques lutins esclaves qui obéissent au moindre de vos ordres (creuser dans la roche, extraire de l'or, prendre possession de nouveaux territoires, ...) et vous devez étendre ce donjon afin d'accueillir des créatures qui vous permettront de récuperer les gemmes aux bons héros (les méchants gentils qu'il faut tuer ).
- Plus précisément ? pasque là euh...
Vos lutins peuvent prendre possession de territoires, mais aussi de portails qui assurent la liaison entre votre donjon, et les plans démoniaques desquels viendront vos créatures. Chaque créature est attirée dans votre donjon grâce à un type de salle que vous aurez construit : la bibliothèque attire les sorciers, par exemple, tandis que l'atelier attire les trolls.
Chaque créature a ses spécificités, bien sûr si les chevaliers noirs sont des combattants purs et durs, les trolls sont excellents pour construire des pièges aussi vicieux que crapuleux, tandis que les sorciers étudient de nouveaux sortilèges que vous pourrez utiliser à vos fins maléfiques, moyennement un coût certain en mana (soins des créatures, éclairs, tempête de feu, voire gallinamorphose dans le mode Escarmouche (trèèèès drôle ça )).
D'autres créatures cumulent les fonctions : les démons bilieux peuvent construire des pièges, mais sont très résistants au combat, les anges déchus étudient et combattent très bien également.
Alors bien sûr, vous pouvez entraîner vos bébêtes, grâce à une salle d'entraînement, et par la suite, une arène, pour les faire devenir monstrueusement puissants. A titre d'exemple, une maîtresse noire de niveau 4 pourra étourdir les ennemis avec des éclairs plutôt violents Le niveau maximal est de 10 pour toutes les créatures.
Tout ça c'est bien joli mais ça fait pas très méchant... Oh que si ! La salle des tortures vous permet de passer votre rage sur les ennemis capturés au combat, et permet même de convertir des ennemis à votre cause, si la torture est assez longue et vicieuse. A cette fin, soignez votre victime et délectez-vous des cris de douleurs qu'il pousse en se faisant électrocuter, ou chatouiller par les maîtresses noires
Reste aussi l'option : convoquer Horny... Horny est au massacre ce que je suis à la bêtise : le maître incontesté. Convoquez-le (coût en mana élevé, attention !) et regardez les créatures adverses se faire laminer au sens propre du terme
Il existe trois modes de jeu : la campagne solo, l'escarmouche solo et l'escarmouche multijoueurs. La campagne vous propose d'envahir les mondes de la surface (avec plein de héros très drôles à massacrer) tandis que les escarmouches vous opposent à d'autres gardiens de donjon, qui disposent donc des mêmes ressources que vous.
Voilà pour l'idée générale du jeu
- Mon avis sur la chose
Même si le jeu n'est pas tout récent, il reste LA référence en matière de gestion de donjons, aucun autre jeu ne propose une jouabilité si aisée, un humour aussi noir et absurde : quand la voix off lâche : "UNE HORDE DE COCHONS NAINS ATTAQUE VOTRE DONJON !!!" :hein: :rigoler: ou, quand vous avez beaucoup de maîtresses noires dans vos effectifs : "Vous avez trop de maîtresses noires... Il existe un mot pour décrire les gardiens comme vous" faut avouer que ça détend
Mais ma préférée reste celle-ci, dédicacée à notre Moggou national : "Votre donjon est plein de yahourt !" :rigoler: :rigoler: :rigoler:
Outre l'humour, le jeu est réellement en 3D, on peut pivoter de 360° sur la carte, zoomer sur le champ de bataille, prendre possession de l'esprit d'une créature et se la jouer Doom-like, etc etc.
Les graphismes sont assez bien réussis, pour l'époque, et la maniabilité extrème (vous pouvez prendre n'importe quoi avec votre main, que ce soit une créature, voire toute votre garnison, ou des tas d'or laissé à terre, pour tout relâcher où vous voulez sur votre territoire), les différentes anières d'aborder une mission (alors cette fois, je prends que des brutes sanguinaires ou je place des pièges herse partout pour emplaer les héros ? ), la cruauté somme toute sobre mais reposante font de ce jeu un must toujours inégalé.
Comme points faibles, je ne soulignerai que la linéarité un peu trop monotone de la campagne, soit on tue un chevalier pour s'emparer d'une gemme, soit on défait un gardien ennemi toujours pour s'emparer d'une gemme, mais pas d'artefact à trouver ni quoi que ce soit... dommage.
Il faut compter en gros une trentaine d'heure pour la campagne, mais certains niveaux sont alternatifs, et des niveaux secrets sont accessibles (vous pourrez alors vous exercer au bowling, en écrasant des héros avec des boules géantes hi hi hi ), mais les escarmouches vous promettent d'autres moments agréables à passer sur Dungeon Keeper II
Ma cote générale : 16/20