Je n'ai pas répondu car je n'ai pas trouvé de réponse qui me convienne, désolé
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Pour en revenir à BG, j'ai longtemps, très longtemps juré que par Baldur's Gate et sa suite. Que dire sans répéter tout ce qui a été dit : Je trouve moi aussi que le scénar est franchement banale ( désolé pour les fans
), liser un manga vous en croiserez des demi-dieux qui découvrent leurs pouvoirs. Mais ça suit l'évolution du moment, les perso banales qui deviennent soudains des super héros.
Mais bon comme on dit, il y a un bon scénar et un mauvais traitement ou l'inverse, et ici c'est de ça qu'il s'agit : Si le scénar en soit même n'est pas le meilleurs, j'ai l'impression, comme ils l'ont fait sur KOTOR, qu'ils ont su capter ce que désirer alors les joueurs : Tout y était dans le premier volet, des grands arbres envahis de bestioles diverses et merveilleuxses, des parterres de fleurs à la Lord of the rings ( le livre... et le film en fait
), ainsi que des tonnes de rencontres et de lieux archétypaux, mais sans tomber dans le caricatural. Je me souviens l'avoir vu avec les yeux d'un enfant de dix ans ou un peu plus ( j'ai dix sept ans maintenant, faîtes le calcul pour ceux qui connaissent la dâte de sortie du premier volet
), donc il est vrai que j'ai vraiment été émerveillé par ce petite univers. C'était un peu annonciateur de l'effet que m'aura fait les trois bibles du Seigneur des Anneaux quand je les ai lues.
Pourtant même maintenant, quand j'y rejoue, je me laisse facilement séduire par des personnages comme Xan, Montaron, Khalid, Dynaheir ou, evidemment, Minsc ! Il fallait le faire pour créer des personnages comme eux dans ce qui me semblait être une période morose du jeu vidéo, surtout dans un univers ( celui de Féérune ) que je détèste ( en effet, j'aime pas du tout les livres
)
Puis j'ai joué au deux, et franchement, ce fut un autre choc : Je pensais avoir vraiment atteint ce qu'il y avait de meilleurs avec BG1, et bien BG2 a repoussé les limites, des personnages plus adultes, plus torturés ( sans tomber dans l'éxcés, comme dans un certain KOTOR 2 ), des lieux moins beaux, plus humains, plus décadents. Finis les jolies lucioles qui bourdonnent, bonjours les rats, la peste, les voleurs et les vampires : Une autre ambiance, parfaite, avec des quêtes intelligentes , réfléchis : JE me souviens, quand j'ai joué à Icewind Dale II, avoir vite commencer à penser que j'étais pas la ménagère du coin, ni le larbin lors des quêtes dans Targos. Ca ne m'ai jamais arrivé en jouant à BG2. Tout semble logique presque.
Quant au perso, on peut critiquer Aérie parce qu'elle pleure beaucoup, Anomen car il est prétentieux et arrogant etc... mais en fin de compte, il y a des PNJs pour preque tous les joueurs, et tous se tiennent.
Je pense franchement que si les Deux BGs sont tellement bons, en plus de la question du Gameplay que je trouve carrement géniales ( j'ai jamais été la vue à la tomb raider... sauf dans Kotor, bizarrement
), c'est grâce à l'ambiance qu'ils ont su y mettre. Dans Icewind Dale, comme dans la première campagne de NeverWinter Night ou dans Gothic je crois, il y a un vide quand on joue... On se dit : Pourquoi est-ce que je fais ça ? Dans BG, la question se pose pas je trouve. On sent vraiment que ce sont des vrais rôlistes, des vieux de la vieille qui en ont rêvé qu'ils l'ont fait.
Enfin tout ce petit discours pour dire que même s'ils sont posés les bases d'un gameplay qui pour moi aurait du rester ( je veux parler par là du moteur de jeu ), mais qui malheureusement ne l'ai pas.... côté ambiance et côté scénar, ils se font clairement mangé par Planescape Torment.
C'est difficile de décrire Planescape Torment à part dire qu'il faudrait pas grand chose pour prendre çà comme un postulat philosophique à part entière. Tout le long d'un scénario dure, fourni et vraiment bien ficellé ( contrairement à BG ), la question posée est telle : Peut on changer la nature d'un homme ? Dans un monde fou, où tout change, où du jour au lendemain on peut se retrouver Crâne volant, Démon repenti, armure vivante de l'Harmonium, culte sacrée de la justice, où en clignant des yeux on peut se retrouver dans une dimensions démoniaques, de l'autre côté du monde, en pleins air à voltiger bêtement, peut on changer notre nature ?
Bien sur ça reste vague pour ceux qui ne connaissent pas le monde de Planescape, mais il suffit de savoir que l'action, enfin plutôt la trame, car ici les combats sont remplacés par des phases de discutions remarquablement travaillées, un des seuls jeux de rôles où il vaut vraiment mieux augmenter son intelligence, sa sagesse et son charisme pour avoir l'impression d'avoir vraiment fini le jeu. Et ce n'est pas parce qu'on va avoir quelques bonus ou Pxp, mais juste parce qu'on a vraiment envie de savoir pourquoi Morte, le crâne volant, est un crâne volant, qui on est ( oui on est amnésique ), ou pourquoi cette succube repentie ne veut pas vous laisser ouvrir son journal intîme, ou au moins son corset..
Je n'ai pas envie de raconter le scénar, c'est clairement une expérience unique dans tout le paysage vidéoludique actuel, jamais rien ne m'a autant scotché devant l'ordi, tout ce que vous devez savoir c'est que vous commencez dans une morgue à Sygil, la ville où tous les plans se croisent, et que vous êtes nues, moches et amnésique et que Morte donc vous casse les oreilles.
Pour ceux qui connaissent, j'ai senti une ambiance et un engouement presque similaire dans Sanitarium par exemple, et en série, je dirais que Carnival possède certaines qualités de ce siuper jeu
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Edit : Et c'était un long poste...désolé
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