Je viens m immiscer... koukou
Je vous delivre mon sentiment de neophyte. Il y a tout au long de la saga, des referents au monde de Feerune, qui ne seront jamais veritablement, ni expliqués, ni devoilés, au sens justifiés.
Lorsque je dis justifié, c'est au titre de la mecanique scenaristique.
Vous etes tous pour la plupart des fans du genre, et avaient des connaissances sur l univers en question. Lorsqu une bande de mage en robes rouges sont reunis sur un autel dans une foret au nord de Beregost, et deviennent immediatement agressifs parceque vous n appartenez pas à la faction des sorciers rouges du Thay, pour les connaisseurs c'est parlant; pour ceux qui ignorent tout de ce que cela represente, ce ne sont que des vilains de plus, et n ont pas d autres signifiances qu une bande de kobolds.
Et d ailleurs, à moins d une quete dissimulée pour les vilains dont j ignore l existence, cela n en dira pas plus.
La pletore d ouvrages qui jalonnent le parcours, ne sont pas a proprement parlé des elements scenaristiques tangibles. Ils craient, comme les mages, de l ambiance, mais pour le profane le lien direct avec son charname ne se fait pas.
A force de petites repetitions et quelques dialogues, on comprend qu il y a en plus du Trone de fer, des factions concurrentes, en fond diffus. Mais elles ne participent pas directement de l action / narration.
Au sens au dela du hack and slash et gain d xp basique.
Tout comme les fumeries d opiacés des lieux de perditions. On les identifie à nos propres referents et les integront comme un decor ambiant en rapport avec le genre du lieu. Rarement à une manifestation insidieuse du Zentharim, d infiltration et de destabilisation des etats ...
Parceque l intrigue ne l integre pas.
(merci de me corriger si j ai inverser le thay et le zenth dans leurs emmanations, l idee reste la meme )
Qu elles ne soient pas directement integré n est en rien dommageable au deroulement de la partie. Seul le niveau de lecture du joueur, en fonction de sa propre culture du genre sera differente.
Mais si elle n empeche pas; n est pas dommageable intrinsequement, elle est derangeante malgré tout. Parce toute information est source d indices. L indice est une promesse, et s'il la promesse n est pas tenue, elle genere du mystere. Et le mystere est desagreable.
Il produit un sentiment de rejet qui pourrait sous entendre que le lecteur n est pas digne d etre informé, mis dans la confidence. Au mieux ne se sent pas associé, complice de la narration.
La specificité interactive du charname fait que l on se concentre dessus. Mais c est insuffisant, et quelque soit la densité du reste, cela laissera toujours un gout d inachevé.
Et c est pour ca que Magus reste collé à son idee. Il ne peut accepter que toutes les sollicitations ne soient pas "payes". Et qu elles ne sont la qu en premisse d une suite qui se preparait.
Il est evident que les developpeurs etaient en plus de professionnels, des fans du genre. Que probablement ils ont eu des "envies" plus larges, qui n ont jamais abouties, soit par faute de temps ou par necessité de rationnalisation du produit, et autres contingences techniques.
Que cela donnait au mieux un tissu ambiant, au pire une variation sur les "monsters".
Il est evident qu une partie des intrigues secondaires n ont pas ete developpées à leur terme, et que d autres ont sans doute ete contraintres et reduites.
Plus qu une maladresse, ce qui pourrait laisser entendre qu il y avait une intention plus ambitieuse et une projection.
Ce defaut majeur de BG1 a ete corrigé dans BG2, en generant un identifiant plus fort par la caracterisation des quetes liés aux factions, dans un espace plus localisé.
Il n en demeure pas moins un autre defaut majeur, malgré quelques tentatives, le manque d alternatives gratifiantes pour les alignements antagonistes, bon / mauvais.
Mais quel developpeur voudra reprendre le bébé ? ... Ca ...
Smidge tu sorts ? Attends j'arrive !!
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