La Couronne de Cuivre

Confère au défi de Zayn. L'histoire sera légèrement modifier pour correspondre en fait à l'histoire de livre que j'écris. Bonne lecture

Titre : Journal de Balduran

J'ai trouvé ce livre vierge dans un étrange laboratoire. Mon habitude d'écrire n'a pas été touché par les atrocités que j'ai subit il y a peu. Je n'avais jamais songé à écrire ma propre histoire. Mais les évènements qui vont suivre paraissent incertains. J'ai bien peur de vivre une vie encore plus mouvementée que celle passé à Baldur's gate.

Je me présente. Balduran Lavidah, ancien scribe et moine de la secte de Château Suif, jadis mon foyer. J'ai par la suite accompli quelques actes héroïques qui ont évité la guerre entre les cités de la côte des épées. Est-ce mon destin d'avoir ensuite été nommé Comte de Baldur's Gate ? Avoir obtenu cette place légalement contrairement à mon frère Sarevok qui avait trahi les siens pour avoir du pouvoir à engendrer ce qui m'arrive aujourd'hui en ce premier jour de l'été 367 du millénaire d'Eau Profonde.
Alors que je me dirigeais à Amn en compagnie de quelques amis d'armes pour une mission diplomatique, nous avions été attaqué par un groupe de golem d'argile relativement puissant. Nous étions impuissant face à cette horde. J'ai que c'était une chance que d'avoir été capturé vivant ... Je me trompais. Le maître de ces créatures, un homme relativement âgée vêtu d'un étrange amure de cuir noir, pratiqua d'horribles expériences sur moi et mes compagnons. L'une des nôtres n'a pu survivre à ce traitement.
Minsc, un ranger des terres du nord, était en larme quand on jeta le corps de Deanaïr dans une fausse commune rempli d'un liquide visqueux et répugnant. Il jura au sorcier qu'à la première occasion il fera tout pour obtenir vengeance. Celui-ci ne prêta aucune écoute à ses menaces. Son regard fixait Khalid, un guerrier elfe ménestrel. Il demanda qu'on l'emmène à son laboratoire. Notre groupe craignait pour sa vie comme pour celle d'Imoen ma cadette qu'on ne revit pas depuis l'embuscade.

J'étais fatigué, enchaîné des heures entières par les bras. Mes pouvoirs de mage étaient annihilés. Que faire ? Mais avant que je songe à prendre un peu de repos malgré la douleur, le sorcier revînt d'un pas vif. Il me dévisagea. Je fis de même. Cet homme semblait n'avoir aucune expression. On aurait dit qu'une grande sagesse le contrôler. Ou bien qu'il était dépossédé de tout sentiment. J'ignore pourquoi je pensais ça. Mais cette idée disparut quand il m'interrogea brutalement. Je me rappelle encore de ses mots.
" Te voilà réveiller ? Il est temps de pratiquer de nouvelles expériences. "
Une vague électrique traversa mon corps. On aurait dit une sonde magnétique. Je pense qu'il essayait d'analyser mon corps. Ce choc était peu douloureux mais m'avait complètement sonné.
" Est-ce à peine croyable ? Quand je pense à tout de le mal que je me suis donné alors que je venais de capturer quelques choses d'aussi grande valeur. Sais-tu ce que tu es ? "
Il posa sa main sur mon torse. Un froid envahit mon corps en un instant. Cette fois j'avais eu un mauvais pressentiment. Je me concentrais pour le résister. Il ne devait pas réveiller la créature qui était en moi. Mon simulacre maléfique issu de l'essence de Bhaal, le seigneur de meurtre.
En effet. Je suis l'un des enfants de la prophétie. Je suis l'un des enfants du seigneur de Meurtre tout comme Sarevok et Imoen. J'ignore s'il y en a d'autres. Avant que mon frère meurt, il me laissa le supposer. Quand à ma sœur, personne d'autres que moi, Khalid et Jaheira ne connaissent la vérité. Ce qui est une chance pour elle. Cependant, est-ce que le sorcier a percé le secret ? J'espère de tout mon cœur que non.
Après ces quelques séances de tortures, mon bourreau me laissa. L'une de ses créatures semblait lui avoir annoncé une mauvaise nouvelle. Peu de temps après son départ, nous avions eu la visite d'un curieux personnage étrangement habillé. Avant de savoir qui c'était, un piège fut activé et son corps avait été désintégré. C'est alors qu'Imoen sort par une autre porte et nous délivra tous.

C'est ainsi que commence cette nouvelle aventure.

Chapitre 0 : L'antre du sorcier

Ces dernières années, je m'étais préparé à vivre dans ce monde malgré le fardeau qui reposaient sur mes épaules. Cependant, est-ce que je pouvais imaginer un tel scénario ?

Imoen était venue à notre secours. Elle avait réussi à s'échapper grâce à son incroyable don de furtivité. Il faut dire qu'elle aimait jouer à la sourie dans les couloirs de Château Suif. C'était notre chance. Tous les gardes golems étaient en chasse pour combattre l'envahisseur. Jaheira et Minsc libre à leur tour nous pouvions nous mettre en route pour retrouver Khalid.
Cependant, sans nos armes, nous n'étions pas de taille pour essayer de nous frayer un chemin. Imoen nous conduit à une salle où se trouvait quelques affaires. Malheureusement pas les nôtres. L'épée que je tenais en main n'avait pas la même fierté que ma fidèle Furie. Et le confort de mon armure elfique me manquer. Mais je n'avais pas le choix. Nous devions donc compter sur nos compétences et expériences pour vaincre nos adversaires.
Ce donjon était étrange. Je pouvais sentir une forte magie qui circulait de toute part. Mais pas seulement. Certaines constructions me rappeler le musé de Baldur's Gate sur la technologie. C'était peu ordinaire. On aurait dit que la mécanique et les arcanes s'unissaient pour fonctionner ensemble. Deux univers diamétralement opposée ne faire qu'un, Voilà qui remettait en question tous les théorèmes des grands savants qui disaient que le mariage était impossible. Même si l'ensemble paraissait chaotique, j'étais en admiration. Ceci ne faisait aucun doute que le sorcier possédait des connaissances hors normes. Comme j'aurai aimé en apprendre plus. Pourquoi a-t-il fallu que nous soyons ennemi avant même de nous connaître ?

Ma soeur m'apprit plusieurs choses sur notre hôte. Un peu inquiétantes. Elle n'aurait pas subit des tortures physiques mais psychologiques. Pour une raison que j'ignore, cet homme dénommé Jon Iranicus avait montré des scènes horribles à Imoen. Il lui demandait d'être plus courageuse et d'affronter ses peurs dans le but de la renforcer. Même si cela semblait étrange, il paraissait évident qu'elle avait changé en peu de temps. Je pouvais sentir sa détermination pour nous sortir d'ici. Et même je fus étonné. Là où Ulraunt le "médiocre" gardien des écrit de Château Suif avait échoué dans son apprentissage de la magie, Iranicus avait réussi à lui apprendre des sortilèges très avancés. Même moi j'aurai été incapable de les exécuter aussi brillamment malgré mon don d'imitateur. Pourquoi avoir fait une telle chose ? Peut-être que si l'invasion du donjon n'avait pas eu lieu, il comptait lui reprendre le pouvoir qu'il lui avait enseigné. Ce que j'espère, c'est qu'il n'a pas découvert le secret d'Imoen.

Nous arrivions à un disque de téléportation pour nous emmener vers des étages supérieurs. Les monstres que nous avions affronté n'était pas aussi fort que ceux qui nous avaient capturé. De plus, Imoen nous a incroyablement aider. Jaheira en était la première surprise. Mais le sort de son mari l'inquiété davantage pour le moment. Avant de passer le portail, quelque chose me retient. J'entendis un échos un appel. Je ne pouvais pas partir sans. J'ai demandé à mes compagnons d'avancer. Je pouvais me débrouiller seul. Ceci me conduit dans une étrange salle boisée. L'air était plus pur. Ce lieux était aménagé pour de pauvres dryades enfermés dans cette prison dorée. Également, elle possédait l'objet qui m'avait appelé : La Lame de Sarevok, mon frère mort dans le temple de notre père. Je l'avais gardée en son nom pour peut-être lui trouver un moyen de rédemption. Car je me sentais fautif de sa mort. Si j'avais pu contenir mon simulacre, nous aurions pu trouver une solution.
Les dryades acceptèrent de me rendre l'épée mais à une condition. : les aider. Ceci me portait à coeur. Je ne pouvais les laisser éternellement ici. Elles me confirent des graines que je devais remettre à leur mère dans un bosquet reculer de Amn. Je leur ai donné ma parole. Cette fois, j'étais près à quitter en fin cette endroit. Mes compagnons devaient certainement s'inquiéter.

Première partie donjon terminé. Suite prochainement

Me revoici de retour devant le portail. Mais quelques gardes gobelins m'attendaient. Ces créatures compensent toujours leur faiblesse par le nombre ce qui est tactiquement correct. Mais ils ne firent pas le poids face à mon adresse au combat et mes quelques sortilèges. Pourtant, même victorieux, je ne ressentais aucune gloire à mon acte. Ses pauvres bougres auraient pu vivre plus longtemps si ils n'avaient pas été invoqué dans ce lieu. Voilà encore un forfait de mon ravisseur qui ne mérite aucune pitié.

Au fond de moi, je lui en voulais pour Deanaïr et les tortures sur tous mes compagnons. Ses crimes ne pouvaient rester impuni. Alors pourquoi ai-je pitié de lui ? Son regard sans vie ne cesse de me hanter. Il possède quelque chose qui m'oblige à altérer mon jugement. Et toute cette installation si moderne ... Je l'enviais également. Cet homme ne doit pas mourir. Il possède un savoir immense et il serait sage de lui demander conseil. Pouvait-il se repentir, tout comme Sarevok le pouvait ? Temps de questions et de mystères. L'objectif serait de le capturer vivant et de le juger selon la loi. C'est avec cette conviction et détermination que je franchissais le portail.

A peine sortie du "Warp" que je fus assailli. Une personne tenta de m'immobiliser. Je pus cependant le repousser et me mettre à distance. C'est alors que quelques choses m'intrigua. L'homme face à moi possédait un sabre magnifique et ouvragé. Un travail parfaitement réalisait comme pour Furie Céleste, ma fidèle épée. Mon adversaire vit la lueur dans mon regard et en fus intrigué. Il m'interrogea pour savoir qui j'étais et pourquoi sa lame me passionnait autant. C'était un homme des contrées de l'Est par ses attributs physiques. Ses yeux étaient bridés et sa peau légèrement dorée. Il s'agissait d'un chasseur de prime en quête d'aventure dénommé Yoshimo de la cité millénaire de Kara-tur. Je me rappelais d'avoir déjà rencontré une personne de cette cité. Yoko, la dernière compagne de Sarevok que je n'ai plus revu depuis ce jour fatidique.
Cet homme me renseigna sur sa mission. Il devait enquêter sur Jon Irenicus mon ravisseur et avait malheureusement été bloqué ici voilà depuis plusieurs jours dans ce souterrain. Il me renseigna que nous étions à la capitale d'Amn, Athkata. Mais avant d'en savoir plus, un bruit coupa notre conversation. Mes compagnons étaient en danger.

A quelques pas du portail dans une salle voisine, mes amis luttaient contre d'étranges lutins. Minsc en écrasait plusieurs mais d'autres revenaient. Yoshimo se jeta dans la mêlée, mais sa lame ne visait pas les créatures. Il brisa plusieurs jarres. L'effet était rapide. Chaque jarre avait pour correspondance un lutin et ils disparaissaient un par un. Ce fut seulement à la fin de la bataille que je venais de me rendre compte que Jaheira pleurait devant une table où était allongé le corps de Khalid profané.

Les lutins avaient pour objectif de disséquer le corps de notre compagnon. Même si leur travail était ignoble, ils le faisaient avec le plus grand soin. Chaque organe était mis dans un récipient stérile et congelé. Comme s'il pouvait être réutilisé. Je m'abstenus de toute remarque de peur de blesser Jaheira. Imoen tentait de la réconforté. Mais elle parvenait à se calmer d'elle même. Selon les lois des ménestrels et druidique, il y avait un temps pour les larmes. Un moment éphémère qui ne devait pas les écarter de leur mission. Elle venait de dire ses adieux à son époux et l'embrassa pour la dernière fois. Elle brûla ensuite le corps et les organes. Seulement, il en manquait trois.
Le coeur et les yeux de Khalid n'étaient pas ici. Jaheira ne pouvait partir sans les avoir également purifier. Son regard vengeresse se tourna vers un couloir légèrement éclairé. Sans hésitation, elle s'y dirigea, étant certaine de les trouver par là. Nous arrivâmes dans une autre salle encore plus sinistre et plus moderne que les autres. Dans plusieurs cuves alimentées par une tour centrale, des corps endormis y étaient baignés. Des êtres difforment mais qui se ressemblaient légèrement. Mon ventre venait de faire un tour. Mes sentiments d'horreur et de fascination étaient encore plus étiré. Cet Irenicus pratiquait des expériences incroyables. Mais celle-ci devait être sa plus grande création.
Jaheira chercha dans la pièce. Mais elle tourna son regard vers une cuve. A l'intérieur était étendue le corps d'une jeune femme elfique inanimée. Il n'y avait pas le produit vital comme pour les autres. Elle allait mourir si nous n'intervenions pas. Jaheira brisa la cuve et la sortit délicatement de là. Elle lui retira un étrange masque qui devait lui permettre de respirer et récita un sortilège de rénovation.
La jeune femme reprenait quelques couleurs. Ses yeux étaient bandés ainsi que son torse. Sa chevelure était d'un éclat doré et ses membres étaient affinés par manque de nutritions.
Mais d'un coup, Jaheira se mit à trembler. Sa main caressa les bandages et ses frissons s'agrandir. Elle était à deux doigts de prendre son poignard si je n'étais pas intervenu. Je l'avais malheureusement compris. Cette femme avait reçu le coeur et les yeux de Khalid pour pouvoir vivre à son tour. Jaheira aurait voulu finir son travail. Cependant elle savait que je l'en empêcherai. Elle s'écarta et s'isola pour se calmer. Puis la jeune fille reprit peu à peu connaissance.

Son visage avait des traits magnifiques. Elle était belle. Une beauté envoûtante. Elle devait être la femme que notre ravisseur voulait reproduire. Tout son oeuvre était pour satisfaire ce désir interdit de donner vie à un être perdu. Le rêve de nombreux mages et sorciers qui échouèrent tous. Mais Irenicus avait réussi. Il n'y avait aucun doute sur ces capacités. Mais son oeuvre est un crime. L'un des plus grave que l'on puisse réaliser. Sacrifier des êtres innocents, donner la vie contre nature, torturer par caprice ... Une folie !
Pourquoi devait-il être pardonné alors ? Je ne pouvais toujours pas le haïr. Comme pour Sarevok. Ce sentiment n'avait jamais été le mien. C'est alors qu'une crainte immense m'envahit. La bête se nourrissait-elle encore de moi ? A l'époque, je sentais sa présence dans de tel moment. Aujourd'hui, je ne l'entends plus. Depuis que Sarevok est mort, sa voix avait disparu. Comme s'il avait été détruit. Mais ce vide au fond de moi m'inquiétait et je devais rester sur mes gardes. Tel était mon fardeau.

"Est-ce toi créateur ? Est-ce toi qui me prends pour celle que je ne suis et qui m'a faite si vide ?"
La jeune elfe parlait dans sa langue d'origine. Je compris parfaitement ses paroles que j'ai traduit sur ces lignes. Elle me prenait pour Irenicus. Je lui répondais dans son dialecte que je n'étais pas son créateur et que je ne lui voulais pas de mal. Cependant elle tenta de se débattre. Lui avoir parlé en elfique ne devait pas être une preuve convaincante. Notre ravisseur parlait certainement ainsi aussi. Mais elle n'avait pas assez de force pour rester davantage éveiller. Minsc se proposa de la porter le temps de sortir d'ici. Yoshimo offrit son aide pour l'évasion et nous ne pouvions la refuser. Quand à Jaheira, elle m'adressa seulement un regard provocateur pour m'avertir que mon choix de laisser vivre la fille serait cruelle et contre nature. Je pouvais parfaitement la comprendre, mais elle était aussi une innocente.
Imoen profita d'un moment pour me parler de la jeune femme. Contrairement à son ton de curieuse, elle semblait être certaine de quelque chose. Le visage de l'elfe lui rappelle une personne. Comme si elle l'avait déjà vu. Cette remarque n'était pas fausse. Moi aussi j'avais cette impression. Mais où et quand ? Je ne serais le dire. Quand nous pourrions lui enlever ses bandages et qu'elle sera apte à parler, nous en saurions certainement davantage.

Les longs couloirs étaient déserts. Parfois quelques mécanismes dangereux auraient pu nous être fatal. Yoshimo parvenait sans peine à les dépister et à les désamorcer. Il était vraiment compétent dans ce domaine. J'étais heureux qu'il ne soit pas un ennemi. Mais je n'étais pas certain de ses attentions. Les chasseurs de prime sont par nature d'une grande loyauté quand il s'agit d'exécuter un contrat. Je me souviens de Coran dans la forêt de l'araignée. Il m'avait raconté que les meilleurs de la profession était par nature sournoise et pouvait facilement changer de camps une fois le travail terminé. Je me demande d'ailleurs s'il continue toujours à courtiser les femmes qu'il rencontre.
Alors que notre progression était de plus en plus rapide, nous entendîmes du bruit. Cela venait d'en haut d'en bas et sur les côtés. Parfois le sol tremblé. Nous avions de la chance pour le moment. Mais les rencontres ne tardèrent.
C'était dans une imposante pièce que nous vîmes enfin un homme. Il était vêtu comme le pauvre curieux dans la prison. Mais ses intentions étaient agressives. Il nous ordonna de jeter nos armes et de nous rendre. Jaheira ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Elle était encore dans sa rage et elle n'avait pu résister à la provocation. L'homme était trop confiant de lui. Nous pouvions le sentir. Notre amie frappa avec son arme de contenance contre un mur dans un bruit sourd. Il n'y avait pas de doute qu'elle avait repéré un roublard qui attendait une bonne occasion pour une attaque sournoise. Pour les autres, j'ai brisé leur couverture avec un sortilège de brume ardente. Ils suffoquèrent tous sans avoir le temps de répliquer. Jaheira immobilisa le négociateur. Cette fois, il proposa à ses hommes de déposer leur arme.
Avant d'entamer une discussion plus calme, le bruit d'une explosion se fit entendre. Il fut suivit par un étrange signal qui m'y en alerte nos prisonniers. Ils nous conseillèrent de fuir le plus vite possible avant que des problèmes plus grave arrivent. Sans entourloupe, ils nous conduirent vers un passage d'évacuation qui nous amena vers des égouts. Quelques souvenirs des entrailles de La Porte de Baldur surgir aussitôt. Vraiment pas les meilleurs. Rapidement, nous atteignîmes une échelle qui nous conduisit dans ce qui semblait être un magasin. J'étais parmi les derniers quand une explosion plus importante fit tout trembler. La demeure allait tomber en ruine et l'un de nos assaillant fut frappé par des gravas. Ne pouvant le laisser mourir ici, je le pris sur mes épaules et nous tira de cet enfer. Ce fut une rude épreuve qui m'obligea a me servir de quelques sortilèges de protection. Quand nous empruntions la porte de sortie, un souffle nous éjecta sur les pavés d'une place. Mon corps ne pouvait plus bouger, mais nous étions tous en vie. C'est alors que notre ravisseur réapparaît au centre du cratère béant provoquer par l'effondrement.
Comme si ce qui l'entourait ne pouvait l'interrompre. Il se tient fièrement contre les hommes qui l'avaient attaqué. En un instant, avant même pouvoir approcher, ils furent tous exterminé sans pitié. Avant que notre ravisseur est eu le temps ensuite de s'occuper de nous à moitié inconscient, Imoen, la première évacuée, se dressa devant sa route. Elle était la seule à pouvoir tenir debout et à pouvoir agir. C'était à ce moment là que j'ai réalisé qu'elle n'était définitivement plus la jeune fille timide de Château Suif ...

Fin du chapitre

Merci cher lecteur d'être resté fidèle à mon récit légèrment déformé. J'espère que cette interprétation vous plait et que vous attendiez la suite. Pour vous rassurez, je suis bien plus loin dans ma partie sans reload. J'en suis au palais et cours royal. Je vais d'ailleurs sauter volontairement des étapes pour rester fidèle à mon idée de roman. Je vous dirais si j'ai failli à ma mission, mais je compte continuer au maximum l'histoire dans cette version résumée "journal d'aventure".
Bonne lecture !

Chapitre 1 : La mission diplomatique

J'ai attendu une journée pour me remettre à réécrire. Ma pause précédente est sans doute bien mal placé. Mais avant de continuer le récit de ma survie contre le mage, je vais commencer par ma mission en temps que Comte de la Porte de Baldur.

J'eus peu de temps pour me remettre de mes dernières émotions. Je n'avais plus rien qui m'appartenait. Mes habits de Comte, ma bourse, mes pièces d'identité, mon armure elfique, mais surtout ma fidèle lame. Les fouilles dans l'arène ne semble pas donner de grand résultat. J'espère qu'elle n'était pas perdu à jamais. Par chance, je possédais toujours la lettre officielle qu'avait pu cacher Jaheira. Je me dirigeais donc au district royal, escorter par le peu de compagnon qui me restait. Mais cette fois, j'avais deux motifs pour y aller.
Un garde me conduit vers le Chambellan de la famille royale, maître de cérémonie et juge officiel de la cité. Il commença par me congédier au vu de mes habits de guerrier que je portais. Réaction tout à fait normal. J'avais du prouver mes intentions avec des phrases justes et surtout le ton de la noblesse. En temps qu'envoyait, je ne devais pas faillir à ma mission. Le Chambellan me testa à plusieurs reprises avant de gagner sa confiance. Il semblait apprécier ma volonté et mes manières de noble dans notre discussion. Il était vrai que les délégués Comtes de la Porte de Baldur n'avait du sang de noblesse dans leur veine. Je devais beaucoup à mon éducation en temps que moine de Château Suif dans ce monde de diplomatie.

Compte tenu des problèmes que j'avais subi, le Chambellan m'offrit une demi-journée pour me préparer avant de rencontrer la princesse du royaume d'Amn. Malgré les désaccord entre nos deux royaumes de la côte des épées, les Amniens semblaient vouloir la paix tout comme nous. Il était vrai que nous avions tous les deux subis de grave problème lors de la pénurie de fer. Quelques escarmouches avaient eu lieux pour cela. Mais l'arrivée d'une invasion barbare de pays du nord était proche. Et nous ne pouvions laisser notre querelle continuée au risque de tout perdre...

( Quand on prend trop confiance en soit, c'est dans ces moments que l'on risque de tout perdre. Je vous rassure, mon héros n'est pas mort ! Mais j'ai perdu l'un de mes personnages créés en partie multi-joueur. Mon druide métamorphe, Alias Griswolf, vient de tomber suite à une pétrification

dans un piège non détecté par malheur. Il a ensuite subit un souffle de boule de feu ce qui l'a réduit en pièce. " Ainsi mort le brave loup à la toison grise. Lui qui aimait se transformer, il fut pétrifié et piétiné. Ce qui reste est soufflé par une faible brise." Il est temps pour moi de continuer sans lui le périple et trouver un pnj pour le remplacer. Je dois avouer que le fait de ne pas revenir en arrière est FRUSTRANT ! Je vais devoir faire beaucoup plus attention maintenant. Si c'était mon héros, j'aurai perdu la partie)

Griswolf, métamorphe humain mort par pétrification et destruction. Lvl atteint 12

Avant de partir me préparer, je devais parler immédiatement d'une autre affaire qui me portait à coeur. Juste après mon évasion, le scénario tourna au drame.
Le sorcier Irenicus se tenait face à nous. Imoen répondit en se présentant comme un mur infranchissable. Cependant, malgré son courage, il était évident qu'elle n'était pas de taille. Avant la confrontation, des hommes sortirent de l'ombre pour assiéger le sorcier de tous les côtés. Ils portaient tous le même blason que ceux que nous avions rencontré. Mais leur adversaire ne leur adressa qu'un regard ... Dévastateur. Ils furent tous balayés. Un véritable carnage. Les corps étaient tranchés ou calcinés. Des sortilèges que je ne connaissais pas et que j'aurai beaucoup de mal à copier avec mes compétences. Alors qu'il s'apprêtait à nous récupérer, Imoen l'attaqua sans hésitation avec un sortilège de projectiles magiques. Irenicus fut légèrement blesser. Avant qu'il ne répliqua à son tour, de nombreux portails magiques s’ouvrirent. Et je ne pus suivre davantage la scène des yeux...

Je perdis connaissance un moment. On m'avait allongé sur un lit et soigné mes blessures. On me raconta ensuite la fin du combat. Irenicus avait tué plusieurs mages qui tentaient de l'arrêter. Il fut cependant abattu par le nombre et arrêté. Je pensais un moment que le cauchemar était terminé... Le pire venait juste d'arriver.
A Athkatla, capital de la monnaie, l'usage de la magie est prohibé. Même si c'est pour se défendre. Imoen fut arrêtée pour un misérable sort de projectiles magiques. Les mages Cagoulés, comme ils se nomment, étaient là pour gérer l'ordre de la magie dans la ville et le moindre sortilège était passible de lourde peine. C'était pourquoi je voulais retenir le Chambellan un instant de plus. Et il fut très surpris et très gêné.
Il m'annonça tout de suite que c'était une affaire difficile car les mages Cagoulés n'étaient pas sous les ordres des magistrats et la noblesse. Leur présence était toléré par leur action : défendre la ville contre les mages et sorciers. Leur juridiction était mise à part et il était impossible de les appeler pour s'entretenir avec eux. Le Chambellan me conseilla de ne pas chercher à les provoquer sous peine de créer un conflit. Chose totalement contraire à ma mission diplomatique. Je m'y attendais. Du moins on m'avait prévenu. Je vais donc peut-être accepté l'offre qu'on m'avait proposé il y a peu : celle de la Société de l'Ombre.

Le Chambellan m'offrit de quoi me changer. Quelques heures passèrent et la réunion allait commencer. Nous étions une douzaine autour d'un importante table ovale cuivrée et ornée. Plusieurs gardes se maintenaient en position. La princesse Bylanna d'Amn était la personne la mieux protégée de la ville. Elle s'occupait des tâches de la noblesse du pays mais aussi du poste de magistrat. Toutes les importantes décisions passaient par elle. Cependant, elle était limitée dans ses mouvements. Je sentis très vite que les autres personnes à la table étaient là pour lui imposer des règles. Et pire encore, les mages cagoulés n'avaient pas besoin d'être présent pour porter leur influence. Un tableau au fond de la pièce servait d'intermédiaire et de poste du surveillance. Pensait-il que derrière mon dos je ne l'avais pas remarqué.

Selon les règles de diplomatie, la séance s'ouvrit en direction de l'inviter. Je récitais à la lettre le discours que j'avais préparé et je jouais mon rôle de représentant de la cité de la Porte de Baldur. A la fin de celui-ci, le débat était ouvert. Comme prévu, les représentants de Amn étaient d'un avis favorable à cette paix entre nos deux royaumes. Et l'alliance proposée fut parfaitement accepté à l'unanimité. Alors que tout semblait être au mieux, une question allant dans le sujet sotie :
" Est-il vrai que vous avez pris la place de Comte à votre frère que vous aviez tué ? "
Je savais que les rumeurs pouvaient aller loin. Mais elle n'aurait jamais du intervenir dans le débat. Bylanna allait stopper la séance. Mais d'autres questions suivirent de la part d'autres représentants. C'était tous les barons et comtes qui étaient curieux de savoir comment j'ai pu arriver à un tel poste. Il restait cependant la question la plus délicate : suis-je l'un des enfants du Meurtre ? A la porte de Baldur, mes actes héroïque m'avaient épargné. Ici, c'était tout autre chose. Et la question fut sortie de la part d'une baronne, certainement la plus importante de la société de Amn. A ce moment là, ils attendirent tous la réponse. Ils voulaient que je dise oui ou non. Les yeux du tableau derrière moi dégager davantage de magie. Il était donc évident qu'il saurait s'il y avait un mensonge ou pas.

Mais un moine de Château Suif connaît toutes les ficelles du métier dans l'art de la réponse :
" Je comprends votre intérêt sur mes origines. Vous vous demandez aussi pourquoi j'ai pu devenir Comte avec de tel soupçon sur mon dos. Peut-on me faire confiance ? Et bien, laissez moi vous compter cette petite histoire. A l'origine, les Comtes Barons Princes ou Rois sont des élus divins ayant à l'origine du sang bleu dans les veines. C'est grâce à ce sang qu'ils ont eu le droit de diriger les hommes vers leur apogées. Cependant, qui peut affirmer que ce sang vient bien d'un dieu noble ou chaotique ? Le droit des hommes est d'être libre de ses actes et rien n'a empêché un ange de devenir un démon vengeur.
Maintenant, si on se tournait vers moi. Si je suis bien un enfant divin, que cela soit celui d'un dieu démoniaque ou pas, mes actes me précèdent il me semble ? Je suis un homme qui a sauvé la cité portuaire de la Porte de Baldur, qui a permis d'éviter la guerre entre nos deux royaumes et qui aujourd'hui apporte la parole d'une alliance fortement approuvée. Et l'ironie du sort, je porte le même prénom que le fondateur de la cité. Oui, on peut vraiment parler d'une influence divine dans cette histoire. Et je doute que l'on puisse me rattacher à une funeste tragédie. Comme par exemple, les mauvaises rumeurs de la prophétie d'Aloundo le Sage, mal retranscrit à cause de la peur."

Alors, le tableau se mit à me poser une question. Les mages Cagoulés intervenaient enfin à la discussion.
" Et que croyez-vous avoir compris à ce poème qui annonce l'arrivé d'un retour du dieu du Meurtre ? Vous qui venez justement de Château Suif ! "
Le ton était salé. Les autres représentants étaient silencieux comme pétrifier. Tous sauf un qui était parfaitement à l'aise dans une tel ambiance. Un certain maître du commerce dénommé Aran. Je me levais et je fixais le regard du tableau.
" Vous voulez savoir ce que j'en pense. Comme pour la plus part des légendes, elles sont vraies. Elles ont permis de voir d'incroyable phénomène qui ont changé Toril à tout jamais. Mais elles ne sont pas toutes terminées en tragédie. Je dirais même qu'elles ont davantage été bénéfique pour notre monde. Et si je peux y participer pour une juste cause, alors je ferais tout mon possible qu'elle engendre un monde libre. Même si le Marnasse* ne pourra jamais exister."

(Marnasse équivaut à l'Utopie, c'est à dire un paradis sur terre)

(L'aventure continue. Tant bien que mal, j'avance de quête en quête mais je reste sur mes gardes. J'ai failli une fois mourir. Deux points vies qui me fit défiler toute cette nouvelle aventure. Etrange comme la vie du héros ressemble à une vie réelle parfois. Sinon j'ai recruté Aérie pour combler mon manque. Un personnage que je n'utilisai pas trop. Mais je ne lui donne pas cher de sa peau [si fragile d'ailleurs] )

Le tableau cessa d'émettre toute pulsion magique. Pour moi, cela signifier qu'ils se retiraient pour un moment. Mais je pense que nous ne tarderons pas à discuter à nouveau. Je dois à tout pris savoir ce qu'ils ont fait d'Imoen et également de mon ravisseur Irenicus.
Avec le départ des mages, l'assemblé ne posa plus de question à mon sujet. Et même, on pourrait penser qu'ils ont été manipulé par magie. Mon origine n'était plus mis sur la table comme la question n'avait pas été posé. Si c'était le cas, je dois me méfier des mages cagoulés.
Le débat fut terminé. L'accord d'une alliance des royaumes de la Côte des Épées pour repousser l'invasion barbare va permettre à nos deux factions de retirer les barrières qui nous séparaient. Je m'étais même dit que c'était trop facile. Une impression qui ne tardera pas à être justifié.

Je retournais à l'auberge où m'attendez mes compagnons. Minsc fut le premier à m'interroger pour savoir si nous allions pouvoir retrouver Imoen. Jaheira le reprit tout de suite, car l'affaire qui m'amenait à Amn était la priorité. Elle fut contente d'apprendre que l'alliance était à l'ordre du jour. Un poids en moins qui nous offrait maintenant des libertés. Avant de poursuivre notre discussion, une chose me titiller dans l'auberge. Et à voir l'état de mes amis, j'avais tout de suite compris qu'il y a eu de remue ménage pendant mon absence.
La Couronne de Cuivre situé entre les bas fonds et le haut district venait de changer de propriétaire. Celui-ci fut tué par un esclave d'arène (totalement interdit de nos jours selon les accords internationales d'Eau Profonde). La personne qui mit le feu au poudre était Jaheira. Elle n'avait pas approuvé les atrocités qui se passait ici. D'ailleurs le nouveau propriétaire, le gladiateur, la remercia en offrant gratuitement à vie le droit de séjour dans la taverne. Ce qu'elle refusa cependant. Elle ne supporte pas dormir dans un lieu clôt même si les chambres proposées étaient luxueuses. Elle approuva par contre la tourner générale en son honneur. Et les cinq choppes vides témoignèrent.
Entre temps, Yoshimo, notre nouveau compagnon, voulut s'entretenir un moment avec moi. Il voulait savoir si j'allais accepter la proposition de la guilde de l'Ombre. Il me mit en garde. En temps que chasseur de prime, il avait l'expérience de ce genre d'alliance. Pour lui, il n'y avait pas de doute qu'ils allaient essayer de profiter de nous. Cependant, moi aussi je connaissais cette société de voleur. Elle m'avait aider autre fois à la Porte de Baldur et je dois avouer qu'ils sont efficace.

Mais cette fois, le service ne sera pas gratuit. 20 000 pièces d'or (P.O.). Une somme que je possédais pas sur moi. Et le temps jouait contre nous. J'avais un mauvais pressentiment. Alors que je réfléchissais à une solution, une personne s'invita à notre table. Est-ce un hasard ? Je ne pense pas. Cet homme richement vêtu voulait discuter d'une affaire, alors que nous avions justement besoin d'argent.

Chapitre 2 : Le Seigneur Jeirdan Firkraag

Je ne pensais pas que je repartirai réellement à l'aventure et à la chasse aux monstres aussitôt. Mais la vie nous joue parfois des tours qu'on préfèrerait éviter.

Le seigneur qui se présenta au comptoir de La Couronne de Cuivre était un noble des provinces d'Amn dénommé, Jeirdan Firkraag. Son royaume était proche des frontières Est. Cet homme avait besoin de l'aide de bras puissant pour combattre orcs ogres et autres créatures robustes. J'étais toujours méfiant. Car nous proposait 10 000 p.o. pour une simple chasse ne pouvait que être louche. Ou une simple chance. Dame Tymora jouie souvent à ceux dans le besoin. J'aurai refusé si deux conditions ne s'était pas présenté : le besoin d'argent ; Jaheira. J'ai pensé que pour elle une aventure nous ferait du bien et qu'elle pourrait tourner à moitié la page. Elle avait besoin de se défouler.

Avant de partir, nous profitâmes de la soirée pour nous reposer. De plus, la jeune elfe que nous avions trouvé chez le sorcier ne s'était toujours pas réveillé. Elle dormait paisiblement depuis plusieurs heures malgré le remue ménage. Quand ce fut mon tour, après une longue attende pour le sommeil réparateur, ma nuit commença à s'agiter. Une forte angoisse m'envahit. Ce genre de rêve, je ne l'avais plus fait depuis ce jour fatidique. Les rêves ... Ou plutôt des visions que me faisaient parvenir mon Simulacre, l'essence de Bhaal. Mais ce ne fut pas lui qui m'accueillit cette fois. C'était quelqu'un d'autre. A mon grand étonnement, Imoen intervînt dans mon esprit tourmenté.

Je me réveilla en sursaut. Je transpirais de tout mon corps. La vision glaciale que j'avais eu cette nuit me rappela les sensations de douleur et de tristesse que j'avais oublié. Autrefois ce fut mon double qui me les transmit. Aujourd'hui c'était Imoen. Je ne savais comment, mais je crois que les essences de Bhaal léguer à tous ses enfants doivent se communiquer. Comme mon double fut vaincu, un autre prend sa place. J'osais peu imaginer les douleurs que devait subir Imoen pour me transmettre ce cauchemar. Elle me montrait deux chemins à suivre. Une vers une voie de faiblesse, l'autre vers la puissance. Que devais-je comprendre ?
Alors que je nageais en pleine confusion une personne m'en sortie avec douceur et soin : La jeune elfe. Elle essuyait ma sueur avec son le pansement qui recouvrait ses yeux. Ils étaient vert émeraude. Il n'y avait aucun doute que c'était ceux de Kahlid. L'opération qu'elle avait subit ne laissa aucune trace. Le travail était parfaitement soigné, parfait. Comment peut-on être en admiration cependant ? Sa beauté m'enchantait, mais je ne pouvais oublier qu'elle doit son existence au sacrifice de mes compagnons.
Je l'a regardé. Quelque chose, un souvenir enfui en moi voulait sortir. J'avais déjà vu ce visage quelque part.

La jeune elfe semblait gêner par mon regard inquisiteur et arrêta de m'essuyer. Elle s'excusa. Mais je n'avais aucun reproche à lui faire, mais plutôt de la gratitude. Elle partit sans que j'ai eu le temps de lui poser des questions. Au petit matin, moi et mes compagnons nous nous retrouvâmes à une table pour faire le point. Nous avions besoin d'or et l'offre qu'on nous a faite hier était de bonne augure. Minsc et Jaheira étaient également d'un même avis. Yoshihito resta un peu en retrait, mais il resta tout de même favorable à la proposition. Pendant que nous discutions, une femme déboula dans la taverne. Elle était plutôt de grande taille avec des traits propres, marque incontestable de la noblesse. Elle cherchait de l'aide auprès des aventuriers qui semblaient trop occuper à boire leur hydromel. Un événement inattendu se produisit. La jeune elfe s'approcha d'elle et lui pris les mains. Elle souriait pour la première fois et ce n'était pas un sourire forcée. On aurait dit qu'elle l'envoûtait pour l'apaiser avant de la conduire à nous. Jaheira montra légèrement ses crocs.
Nalia De'arnise se présenta selon la tradition de la noblesse et demanda notre aide. Sa demeure provinciale était assiégé par des Trolls et sa famille était en danger. En analysant la situation de plus près, le Château du Duc De'arnise était sur le trajet du voyage vers le royaume de Firkraag. Nous pourrions bénéficier d'un moyen de transport grâce à elle et gagner du temps. Une journée voir deux. Dame Tymora semble nous aider encore plus que je ne l'avais imaginé. Et au allure riche de Nalia, il y a des chances que nous récupérions la deuxième partie de l'argent que nous avions besoin. Après quelques négociations, la jeune duchesse accepta de nous aider en retour si nous parvenions à sauver sa famille. Cependant, elle nous mit en garde à propos du Seigneur Jeirdan Firkraag. Elle ne lui fait pas confiance et les rumeurs circulent que cet homme pactise avec de vils créatures.

Alors que nous nous préparions à partir d'Athkatla, Jaheira prit sous son bras la pauvre elfe. Je connaissais cette méthode. Telle une mère protectrice, on peut imaginer qu'elle allait la conseiller. Mais sa démarche était tout le contraire. La demi elfe lui faisait un sermon et lui lançait de nombreux représailles. Même si ça ne va l'aider à s'intégrer, j'étais ravi que Jaheira est retrouvé ses vieilles habitudes.
Comme nous l'avions prévu, la duchesse possédait des diligences et de chevaux rigoureux. Le voyage allait être assez agréable pour une fois. Cependant, j'étais étonné de voir que des gardes à part nous. Pas un seul autre aventurier ou chercheur de fortune et de gloire. Je sais que combattre des trolls n'était pas des plus simples, mais nous pouvions en venir à bout plus facilement à plusieurs.

Le soleil commençait à ce coucher quand nous arrivâmes au Château De'arnise ... Enfin de ce qu'il en restait. Une partie des murs était couverte de sang. Des têtes de gardes avaient été ornés sur des piques. Un véritable carnage s'était produit ici.

Nous avions rejoint un campement secret dans la forêt au nord du Château. Il n'y avait pas beaucoup de survivant qui avait pu rejoindre ce point stratégique. Au final, nous étions une vingtaine. Deux fois plus que le nombre de troll dans le donjon. Mais même à deux contre un, un troll restait un adversaire redoutable.

Nalia De'arnise disposa d'un plan d'infiltration qui pourrait nous donner l'avantage. Le campement était relié au donjon à l'aide d'un souterrain. Ce passage avait permis à la jeune duchesse de fuir trois jours plutôt. Et l'ennemi ne semblait pas avoir découvert son entré. Cependant Minsc n'était pas d'un même avis. Son expérience ne le trompait jamais. Un troll dispose d'un flair aussi développé qu'un chien. Si nous prenions ce passage, c'est l'embuscade assuré. Yoshihito proposa alors d'envoyer un petit groupe pour faire descendre le pont-levis et de frapper au front en profitant de notre nombre. Nous devions donc nous hâter et prévoir notre offensive. De plus nous disposions d'arme efficace contre les trolls, à savoir des fioles d'acide et d'huile à feu.

Pour la mission périeuse d'infiltration, Yoshimo, Minsc et deux combattants De'arnise doués pour l'espionnage allait nous ouvrir les portes. Le temps passa et nous avions aucun signe de nos compagnons. Avait-il échoué ? Puis soudain un hurlement de fureur retenti dans le château. Suit après le pont-levis qui tombe dans un immense fracas. Minsc avait brisé les chaînes d'acier à coup de rocher car les trolls avaient bloqué le système d'ouverture. Un troll était à terre pendant que les autres membres de l'équipe d'infiltration se battaient contre deux autres. En nous voyant arriver, les deux créatures tentèrent de prendre la fuite mais ils furent abattu par une pluie de flèches de feu.
Avant de continuer, l'un des espions légèrement blessés à l'épaule nous débriefa la situation. Il semblerait qu'il n'y ait pas que des trolls dans le donjon. Trois monstres au corps de serpent et des ombre roches (des insectes humanoïdes géants capable de creuser d'immense tunnel) avait organisé l'embuscade à la sortie du passage secret. Minsc fut alors d'une puissante aide et régla leur compte en peu de temps. Les prisonniers étaient à l'étage et le seigneur De'arnise devait être retenu dans les sous-sols en compagnie du chef de l'assaut troll. Le capitaine de la garde nous indiqua un chemin pour les atteindre. Deux autres trolls furent abattu avant d'arriver ... Trop tard. Beaucoup trop tard.

Contre une statue, le corps profané du Comte servait de dînée à trois immenses Trolls. Ils furent surpris de notre arriver. Celui qui était le chef s'adressa à nous demandant comment nous étions arrivé jusqu'ici. Mais avant d'entamer davantage la discussion, l'un des gardes fut tué en traître par un homme en armure. Il s'agissait du Commandant de la garde, le meilleur ami du Comte. Ses yeux étaient rouges. Signe distinct d'une manipulation mentale par un haut prêtre. Et le marionnettiste était une créature mi-serpent mi-humaine. Le combat était loin d'être gagné. Je pris pour cible l'homme serpent afin de rompre le sortilège. C'était un adversaire redoutable. Il avait à la main un fléau qui brisa ma lame en un coup. Et mes sorts n'avaient presque aucun effet sur lui. Pour finir, le Commandant était aussi sur mon dos. Jaheira me prêta main forte pour repousser les coups ennemis. Les gardes quand à eux prirent l'avantage sur les trolls qui se consumait. Voyant qu'il allait perdre en nombre, le serpent tenta une action désespérée en utilisant comme bouclier humain sa marionnette. Il fit exploser son corps afin de nous aveugler. Une méthode cruelle mais efficace. Alors que nous allions être balayé par des coups de fléau, une flèche de feu transperça le crâne de la créature.
"Meurs misérable ! Tu as assez souillé les armoiries de mon père !"
Nalia De'arnise venait de venger son père.

Quelques heures passèrent. Les carcasses des trolls et autres monstres furent brûlées. Les corps des vaillants soldats tombés furent lavés et purifiés et des tombes honorables furent creusés à l'entrée du donjon . Dame De'arnise réorganisa toute la demeure et relança le travail afin de tout réparait. Le soleil se levait lentement au-dessus l'horizon. Nous étions reposé et près pour le départ. Cependant, avant de continuer notre aventure vers le donjon du seigneur Jeirdan Firkraag, une réunion importante eu lieu.

La tante de Nalia partit quand nous fûmes convoquer. Elle était particulièrement folle de rage. Minsc se frottait encore la joue endoloris car cette noble dame l'avait remercié à sa manière quand il l'avait délivré. Dame De'arnise avait fait préparer une fortune pour nous remercier de l'aide apporter. Soit milles pièces d'or par personne environ (soit 5000 p.o.). Cependant, elle nous demanda une autre faveur. Une histoire relativement compliquée compte tenu de la situation. Nalia était devenu la duchesse supérieure du domaine à la place de son père, mais la tradition veut qu'un homme soit toujours à la tête d'un fief. Par conséquent, elle allait devoir trouver un prétendant et un époux dans les jours qu'il allait suivre. Et il n'y avait que deux solutions.
La première lui déplait au plus haut point. La seule personne qui soit en tête de la liste des mariages est le fils du Seigneur Farthington Roenal, un certain Isaea. Elle appréciait le père, mais le fils était ce qu'elle qualifiait d'ordure de la pire espèce. Arrogant, sans scrupule, il était à l'origine de la fuite des autres prétendants. Et elle savait que cet homme ne l'aimait pas. Il voulait juste le titre de Comte et obtenir du pouvoir.
La seconde possibilité était un moyen d'empêcher la perte totale du contrôle et de gagner du temps. Une ancienne tradition voulait qu'une personne possédant des titres de noblesse et sauvant un donjon pouvaient devenir le nouveau maître des lieux. Et je remplissais parfaitement les critères de cette solution. Évidemment, Nalia resterait toujours maîtresse des lieux et pouvait à tout moment me reprendre le titre de Duc à sa guise.
La conclusion de cette histoire fut rapide. Me voici donc intendant du duché De'arnise. Ceci était que favorable dans la relation entre la Porte de Baldur et Amn. Et Nalia allait pouvoir éviter le mariage de complaisance. De plus, je disposais d'une garde personnelle qu'il allait pouvoir m'aider dans ma prochaine mission.

Un jour venait de se passer entre mon départ du château De'arnise et mon arrivé dans le territoire du Seigneur Jeirdan Firkraag. Nous pensions aller directement voir le maître des lieux avant d'aller en chasse. Mais il semblerait que le gibier ne voulait pas attendre ...

( Fin du 2eme chapitre. Bonne lecture ! )

Chapitre 3 : Les écailles écarlates :

Nous barrant la route, six monstres nous menacèrent. Nous avions l'avantage du nombre, mais cela ne les effrayer pas. Quelques choses étaient suspects. Ils nous défiaient sans hésitation. Et selon Jaheira, ils étaient tous là et aucun d'eux n'étaient en embuscade. A moins de tromper les talents d'un druide et autres compétences de ranger de Minsc, ses créatures n'avaient pas la moindre chance. L'un d'eux s'avança. C'était un être imposant richement vêtu, démontrant les traits caractéristiques d'un ogre mage. Il nous proposa que deux solutions : une mort lente ou une mort rapide avec rédemption. Le dernier mot avait mal sonné à mon oreille. Rédemption n'avait jamais été dans le vocabulaire d'un ogre, qu'il soit intelligent ou non. Je tentais un dialogue pour en savoir plus, mais ils nous laissèrent peu de choix et se jetèrent sur nous.
Le combat n'était pas simple. Le groupe de monstre se battait en formation de manières synchronisés. Le premier sang ne tarda pas à tomber de notre côté et du leur. La fatigue se sentait et nous prenions l'avantage. Alors que nous allions les terrasser, la jeune elfe sortie de la caravane et lança trois pierres entre nous. Suite à cet effet, les pierres s'avèrent être des graines qui se changèrent en peu de temps en de magnifiques plantes géantes et des premières fleurs sortirent de élégante dryades. Cette scène avait stoppé notre combat et nous étions tous en admiration face à un tel spectacle.
Les dryades adressèrent des remerciements à notre compagne. Puis elles exécutèrent une danse. Des rideaux de pollen envahir notre escarmouche et brisa un sortilège qui nous avaient tous bernés. Les monstres étaient en réalité de fiers combattants humains sous le blason de Heaume le Vigilant.

Tout ceci était une mascarade dans le but de nous entretuer et salir nos honneurs respectifs. Mais ce qui me terrifiait le plus dans tout ça était que quelqu'un d'assez puissant avait trompé nos sens ainsi que ceux des prêtres de la Sentinelle. Qui pouvait vouloir notre mort à tous ?
Parmi les hommes qui faillir mourir de notre main, l'un d'eux s'agenouilla devant moi et élança d'innombrable excuse. C'était Ajantis Ilvastar, un noble paladin qui était sous la direction de la Porte de Baldur envoyé ici comme missionnaire. Respectant son rang en vers le mien, il implora ma pitié que je lui offris avec une poigné de main. Nous remerciâmes les Dryades d'avoir levé le sort. Mais avant d'aider nos pauvres adversaires, ils furent criblé de flèches et lances. Seul Ajantis n'était pas touché. Leurs assassins avaient pris la fuite avant même d'avoir eu le temps d'agir. Ils ne laissèrent pas la moindre trace.
Nous étions sur le choc. Pourquoi les avoir tués sans nous y compter ? Les jeunes femmes se mirent à pleurer face à un tel scène de violence et furent écartées. L'un de nos soldats inspecta les corps. La mauvaise nouvelle ne se fit pas attendre. Les flèches utilisés portaient la marque des De'arnise et les lances étaient faites par les ouvriers de la Porte Baldur. La conclusion était évidente, On voulait nous faire passer pour les assassins. Ajantis comprit tout de suite pourquoi il fut épargné. Il était le seul à être d'un autre régiment. Ses compagnons étaient tous d'Eau Profonde. Il allait devenir un traître aux yeux de tous et être déchu. Le plus préoccupant allait être les conflits politiques qui seront engendrés. C'était un acte qui pouvait conduire à la guerre entre plusieurs Cités de la Côte de Épées.

Et puis un espoir s'offrit à nous. Une tiers personne fut témoin de la scène.

( Voilà la petite suite après ma semaine de vacances. Entre temps, j'ai beaucoup avancé dans ma partie sans recharge et je fais des quêtes auxiliaires pour compéter mon équipement. Je ne vais pas tarder à choisir mon camps pour la suite du jeu

)

Un forestier déboula d'un seul coup devant nous. Mes gardes s'empressèrent de mettre leur lance en avant pour pouvoir lui demander son identité à bonne distance. Il respecta le protocole et s'identifia sous le nom de Garren Lancevent. Un des soldats le reconnu alors et confirma. Il précisa aussi qu'il était l'ancien maître de ces collines avant l'arrivé du Seigneur Jeirdan Firkraag. Garren précisa qu'il avait vu la scène depuis le début. Il avait cru voir un champs de bataille de monstres avant l'arrivé prestigieuse des dryades. Et il fut également témoin de l'attentat contre les représentants du Coeur Radieux. Avant de discuter davantage, il nous invita chez lui.
Les jeunes femmes avaient séché leur larme et allaient partir de leur côté maintenant libérée de leur prison sous terre. Quand elles furent éloignées, je m'étais souvenu d'une chose. Elles avaient besoin que je ramène les graines à leur doyenne dans un bosquet reculé. Comment se fait-il que notre ami ait pu les libérer ? Découvrait-elle ses pouvoirs cachés ? Un don qui la ralliait à la nature semblait se réveiller.

Une fois chez Garren Lancevent, il nous invita à sa table pour discuter à coeur ouvert sur le sujet précédent. Même s'il avait perdu ses titres de noblesse, il avait encore des liens avec la société. Et en particulier avec les membres du Coeur Radieux. Il proposa d'aller voir l'église la plus proche (à une demi-journée de marche) pour aller témoigner en notre faveur. Chose que nous pouvions pas refuser. Afin d'assurer sa sécurité, Minsc et quelques gardes allaient l'accompagner.
Le soleil se coucha et le décors s'étincela de couleurs chatoyantes. L'ancienne captive admirait ce paysage dans un coin isolé. Pour la première fois, je m'étais décidé à lui parler.

"_ Magnifique n'est-ce pas, demandais-je ?
_ ... C'est beau, répondit-elle avec hésitation. J'ai l'impression d'avoir déjà vu ce genre de chose. Pourtant j'existe que depuis quelques jours.
_ Je ne peux peut-être pas comprendre tes sentiments après les expériences que tu as vécu, mais mon père me disait toujours que d'en parler soulage un peu de son fardeau.
_ Un père ?
_ Mon instructeur dans ce monde. Il s'appelait Gorion Lavidah. Il m'a enseigné les bases et c'est grâce à lui que j'en suis là. Il m'a légué un grand héritage et savoir.
_ Alors mon père serait cet homme qui vous a torturé et tué vos amis, dit-elle tristement. Et maintenant, il a été jugé pour ses crimes. Vais-je devenir comme lui ?
_ Peut-être ... Nous sommes libre de choisir cette destinée."

Elle resta silencieuse un moment. Le soleil venait de disparaître derrière les collines et tout devînt légèrement plus sombre.
"_ Pourquoi ce monde est si cruel, sanglota-t-elle. Je suis née à partir de sacrifices inutiles et je ne suis même pas mon propre chemin.
_ Ses sacrifices n'étaient pas inutile, dit une voix derrière nous."
Jaheira venait d'entendre notre discussion. Elle semblait avoir retrouvé son calme depuis la tragédie.
"_ Saches jeune enfant que tu as hérité de la vie de mon époux et de celui d'une noble dame. Le sang qui coule en toi est mêlée à celui de personnes exceptionnelles. Si tu ne tiens pas à salir leur nom, relèves toi et marches !"
Elles se regardaient un long moment comme si une grande vérité venait de tomber. La jeune elfe semblait avoir retrouvé le goût de vivre un instant. Elle fixa l'horizon avec un léger sourire au lèvre.
"_ Merci, dit-elle. Merci de me montrer le chemin. Si cela ne vous dérange as, j'aimerai vous appeler ... Mère."
Les mots avaient surpris. Jaheira semblait profondément toucher. Elle s'approcha et la serra dans ses bras.
" _ Oui ma fille, commença-t-elle. Après tout tu as hérité des yeux émeraudes de celui que j'aimais le plus au monde et tu seras notre enfant.
_ Je propose, pour célébrer cet évènement, de te trouver un prénom, dis-je après un petit moment. Car depuis que nous nous connaissons, nous ne t'avons jamais nommé.
_ Très bonne idée Balduran, s'exclama Jaheira. Tu veux en choisir un, demanda-t-elle ?
_ ... Je n'ai pas vraiment une connaissance des noms, s'inquiète-t-elle. Le seul qui me vient et celui dont me nommait cet homme. Eli. Et je ne veux plus être nommé ainsi.
_ Alors je te propose "Cydine", intervînt Jaheira. C'était le deuxième prénom de Dynaheir dont tu as hérité du coeur. En souvenir de cette noble femme.
_ Oui mère, répondit-elle. J'aime beaucoup ce nom."

Nous avions tous le sourire dans ce petit moment de paix. Puis Yoshimo nous appela pour le souper. La maîtresse de maison et fille de Garren, Anya, nous avait préparé un bon repas. C'était une jeune femme énergique. Elle était contente et fier de voir que son père agir pour aider autrui. Elle nous raconta un peu leur passé et la tragédie familiale qu'avait produit l'arriver du Seigneur Jeirdan Firkraag. Malgré tout, ils ne perdirent pas espoir et que de meilleurs jours arriveront. Anya me demanda si j'étais un parent de la famille des De'arnise. Elle avait reconnu le blason sur la caravane mais aussi le légendaire fléaux de l'éternité de la famille (Nalia me l'avait confié pour preuve de mon rang). Je lui racontais alors notre petite aventure précédente. Elle fut bouleversée d'appendre la mort du noble Duc De'arnise. Elle était par contre contente de voir qu'il existait toujours de braves aventuriers capable de sauver les plus démunis.
Cependant, il existe toujours des personnes sans scrupules qui n'hésitaient pas à profiter de la situation. Et nos véritables assaillant ne tardèrent pas à dévoiler leur masque.

Une épaisse fumée envahit la maison, nous plongeant dans l'obscurité. Nous nous attendions à ce genre d'attaque et nous avions réagi juste attend pour nous mettre en défense. Yoshimo fut le plus vif et attrapa le premier assaillant. Une petite personne qui n'était pas assez discret. Alors que la fumé se dissipait, nous avions deux camps qui se formaient de part et d'autres de la pièce. Et chacun de nous avait son prisonnier. Malheureusement, la fille de Garren était l'otage. Un homme en capuche l'attrapa et s'adressa à nous. Sa voix était familière, mais je ne parvenais pas à l'identifier. Il nous lança le défi d'aller à la rencontre du Seigneur Jeirdan sans tarder. Sinon, la prisonnière serait tuée. Ils disparurent au travers d'un portail magique.
Je partis en compagnie de Jaheira, Yoshimo et Ajantis. Le hobbit nous avait amené à la demeure du nouveau maître des lieux. Un imposant château taillé dans la roche se dévoilait au travers des collines du Lancevent. L'entrée était orné d'une tête de dragon finement sculptée. Le portail se ferma derrière nous. Notre prisonnier se mit à rire.

"Bienvenue dans la demeure du seigneur aux écailles pourpres, annonça-t-il gaiement !"

Le Hobbit tenta de fuir sans succès. Jaheira avait posé une graine de plantes rampantes qu'elle activa au premier faux pas. Les lianes qui l'immobilisèrent se mirent en mouvement et nous avancions prudemment dans les couloirs du donjon. Étrangement, les murs devenait moins lisses et nous avions cru que nous étions dans une grotte. Nous arrivâmes dans une immense salle qui confirmèrent nos impressions. D'immenses stalactites formaient un barrage naturel et ils découvrirent une profonde crevasse donnée accès à l'extérieur. Une entrée difficile à trouver de l'extérieur et le bruit d'un cours d'eau laissait imaginer que cet environnement était naturel. Cependant, Yoshimo fut inquiet. Il perçu une légère odeur. Jaheira se mettait à trembler quand elle aussi huma cette odeur. L'air ici était malsain.
Alors que nous étudions les lieux, une personne nous interpella. Je n'aurais jamais cru en voir un jour. C'était un être mystique aux milles pouvoirs que l'on nommé Rakasha. Un homme avec une tête de tigre qui travers les plans. Ses êtres étaient par nature des voleurs de trésor, mais également des serviteurs des êtres les plus puissants dans le monde. Ça présence confirmait nos craintes : le seigneur aux écailles pourpre devait être une personne très puissante et non un simple seigneur de province. Le Rakasha se présenta à nous et se proposa d'être notre hôte dans ce lieux. Il nous invita à le suivre pour rejoindre son maître. Il fit disparaître en un instant le hobbit dans un nuage de fumer pour nous prouver qu'il pouvait nous tuer si il le désirait. Nous n'avions pas le choix.
Les murs étaient à nouveau façonné. Nous traversâmes plusieurs salles. Puis le Rakasha nous interpella. Il nous avoua que son maître est plutôt joueur et que nous devions nous préparer au spectacle. L'instant d'après une porte nous sépara. Nous étions piégés dans une salle cubique et particulièrement sombre. Mais Jaheira nous prévînt à temps grâce à sa vision nocturne. Deux parties de la salle était percées de fentes. Des archers postés derrière se mirent à nous tirer à l'aveugle à l'affût du moindre bruit. Nous déjouâmes nos ravisseurs en utilisant leurs propres armes. Lorsqu'une flèche sortit nous attaquions juste après pour terrasser nos adversaires. Lorsque que tout redevînt, Yoshimo entreprit avec succès de crocheter la serrure. La porte ouverte, le Rakasha nous attendait d'un être réjoui, un verre de vin à la main. Il nous félicita et déposa sa coupe sur un plateau d'argent qu'un petit troll transportait. Il portait un étrange chapeau et tablier blanc et disparut dans une salle. Le Rakasha nous proposa de la suivre à nouveau. Jaheira n'était plus d'humeur et lança une menace à notre hôte. Celui-ci sourit et ajouta qu'il ne fera plus de surprises pour les prochaines épreuves. Ajantis analysa la situation de son côté. Plus nous avancions et plus le décors confirmait une hypothèse. Moi aussi, j'avais un étrange pressentiment. Cela me rappelait une vieille histoire que mon père et mon maître Dan Winsthrop m'avaient raconté. Eux aussi avaient subit des épreuves lors d'une de ses expéditions pour les agents ménestrels. Ils me racontèrent qu'ils avaient combattu la plus redoutable des créatures de leur vie. Il ne savait pas ce que c'était. Mais ils furent récompensé. C'était d'ailleurs à ce moment là qu'ils avaient récupéré l'incroyable minerai des étoiles qui avait servi à forger la lame de Fury Céleste(*).
Le Rakasha nous présenta notre nouvel épreuve. La salle était ronde au centre un étrange socle vide se présentait. Le tigre nous lança alors le défi. Nous devions reconstituer un objet sacré afin de pouvoir vaincre leur nouvel adversaire. Il se mit à planer dans les air et frappa de main. Neuf Djinn apparurent autour de nous. Ils avaient dans leur main un fragment de l'objet que nous devions reconstituer. Avant d'entamer la construction de l'objet, le maître du jeu nous dit que parmi les neufs morceaux l'un d'eux étaient piégé et qu'il fallait le maître en dernier. Car au premier contact, leur adversaire invisible les tuerait en un instant. C'était un jeu très risquer. Nous ne pouvions assembler l'objet sans le toucher. Car la première pièce pouvait être piégé. Et la confiance du Rakasha ne nous laissait aucun doute de la duperie de cette épreuve. Ajantis proposa alors que nous essayons de visualiser l'objet et tentant d'en faire un dessin. Une excellente idée, mais relativement compliquées. Le temps passa et joua contre nous. Notre hôte se fit apparaître un nouveau verre de vin qu'il entama avec délectation.
C'était alors qu'une vision frappa mon esprit. La forme de la coupe en verre finement ouvragé me donna la solution car retourner il formait un casque. Le dernier dessin correspondait parfaitement à mon idée. Et Yoshimo reconnut même les formes d'un heaume de son pays. Par contre, l'épreuve n'était pas fini. Il fallait reformer l'objet avec le risque d'activer le piège. Jaheira trouva la dernière solution. Il suffisait d'utiliser la magie pour l'assemblage. Mais ce ne fut pas aussi simple. Les génies n'étaient pas là pour rien. Il fallait leur dérobé le fragment des mains. Et ils n'étaient pas aisée de les voler sous leur yeux. Ajantis essaya quelques choses. Les Djinn étaient des commerçants. Il troqua le fragment contre de l'or. Le premier accepta l'échange et il disparut. Le Rakasha applaudissait voyant que nous étions sur le bon chemin. Quand tous les Djinns Disparurent, je m'étais lancé dans la reconstitution de heaume. La télékinésie n'était pas mon domaine de prédilection et cela me consommait énormément mes réserves. Mais j'y parvenus. L'objet se posa alors sur le socle.
La visière lança un rayon lumineux qui frappa une étrange créature. On aurait dit un être fait d'air et de tissu transparent qui s'agenouilla devant. Il implora notre pardon et avoua sa défaite. Chose que nous lui avions accordée. Il nous remercia et déposa alors un objet au sol en guise de troque contre sa vie. C'était une épée ouvragée dont la lame était difforme. L'ensemble était parfaitement équilibrée et j'appréciais davantage cette arme à la main que le fléaux de la famille De'arnise.
Notre hôte fut ravi de notre victoire encore une fois et applaudit de plus belle. Cette fois, il nous prévenu que nous étions proche de son maître et de la fille Garren Lancevent. La prochaine épreuve sera la force. Il se mit à rire et il parla d'une vieille connaissance. Une magnifique arène se dressa devant nous. Le sol était fait de sable fin et nous pouvions en juger que cette endroit avait particulièrement servi. Le Rakasha salua d'un seul coup le dos plier et la tête en bas. Son maître était effectivement le Seigneur Jeirdan Firkraag. Il était accompagné par le sorcier en capuche et sa prisonnière. Il me regarda un long moment puis il ordonna de faire entrer notre adversaire. Un être imposant sortit d'une entrée face à nous. Je ne m'y attendais vraiment pas. Celui que nous allions combattre était ... Tazok le demi ogre l'ancien compagnon de mon frère Sarevok.

Avant de continuer, je tiens à demander votre pardon. Je suis un grand fautif ! Je vous fais lire une abomination ... Je tiens chers lecteurs réclamer votre indulgence à mon égard, moi qui vous fait vivre une si belle aventure. Mais tout ceci est gâché par ma main droite et par la partie gauche de mon cerveau qui commande celle-ci (quoi que, sur un clavier d'ordinateur, les deux mains et les deux cortex sont fautif... rha la misère). Je suis un misérable 0/20 de l'orthographe ! Je viens juste de faire une correction par mon correcteur. Un échec cuisant ! Et tout n'est pas parfaitement corrigé (si vous relisez, je pense que vous trouverez encore des ratures :c) . Je ne peux pas en vouloir à mon Word pad. A l'avenir, je vais me forcer à ne plus écrire directement sur le blog et utiliser avant le traitement de texte pour alléger la quantité de fautes orthographiques que je laisse derrière mon passage. Les enfants ! Ne faîtes pas la même bêtise que moi ! Les gens apprécieront votre travail que si il est bien fait !
Merci chers lecteurs, vous qui êtes si nombreux à lire le pauvre aventurier avec si peu d'intelligence. Je vous fais la promesse de ne plus vous décevoir (simulacre "c'est raté" ). En espoir que vous êtes plus attachés à l'aventure et que celle-ci vous fasse rêver. Suite prochainement. Dénouement du chapitre 3 !

PS : Laurent Z. recrute un nègre de correction. Priez de me contacter par message privé. Négociation garantie !

De tous les adversaires que j'aurai pu affronter dans une arène, il fallait que cela soit Tazok. Il avait donc survécu à cette incroyable chute dans le temple souterrain de Bhaal. Aujourd'hui, il semblait en soif de vengeance. Il me regarda fixement avant de demander une faveur à son maître.
"_ Seigneur Firkraag, vous m'aviez dit que je pourrai combattre en duel ce misérable avorton. Que font ces cloportes avec lui ?
_ Calmes toi Tazok, demanda le suzerain ! Ces compagnons n'interviendront pas. De toute façon, ils n'ont pas le choix."
Le sorcier prit par la gorge la fille de Garren. Elle pleurait et suppliait à voix basse. J'étais malheureusement muselé. La moindre erreur et nous pouvions tous y passer. Mais l'un de mes compagnons ne voulait pas que cela passe ainsi.
"_ Vil Seigneur et usurpateur, injuria Ajantis ! Si vous aviez un quelconque honneur, vous devriez respecter les ordres hiérarchiques. C'est à moi de combattre cet homme monstre et non le Comte Balduran Lavidah."
Amusé, Firkraag répondit à la provocation et accepta que le combat commencerait entre Ajantis et Tazok. Le demi ogre était furieux. Mais lui non plus ne voulait pas contester les ordres. Je pouvais voir qu'il était effrayé par son nouveau maître. Le Rakasha se positionna au milieu et demanda aux deux adversaires de s'avancer. Tazok avait une énorme épée comme à ses habitudes. Le moindre de ses coups, même parer, pouvait être fatal. Ajantis en était conscient. Mais il avait foi en la justice qu'il représentait. Il voulait laver son honneur face à un tel adversaire. Et si il devait mourir, alors cela ne sera pas sans utilité. Il comptait affaiblir au mieux Tazok. C'était son principal objectif.
Au premier signal, le Demi ogre chargea et élança sa lame de manière précise, assurant être à bonne distance d'attaque. Ajantis ne pouvait approcher au risque des feintes et se contenta de reculer. Le chevalier chercha ensuite les flancs de son adversaire, mais celui-ci était vif. Sa célérité était l'un des plus grand avantage au combat. Après les premiers échanges de coup d'épée dans le vide, la confrontation s'entama. Tazok fut le premier à toucher son adversaire. L'armure d'Ajantis résista et supporta le tranchant de la lame. Cependant, le paladin comprit trop tard la technique de son adversaire. La lame de Tazok n'était pas acérée. C'était davantage une masse lourde. Son objectif était de sonner son adversaire pour ensuite l'écraser avec son poids. Il posa sa botte sur le côté opposé de son arme et fit tomber Ajantis avec la surcharge. A terre, il était à sa merci. Le demi ogre prit sa lame et transperça le plastron et le corps du paladin. Il se mit à rire et laissa agoniser son adversaire. Puis il pointa son doigt dans ma direction.
"_ A ton tour avorton ! Mais contrairement à la dernière fois, ne penses pas utiliser ta pitoyable magie sur moi. Car aucun sortilège ne fonctionnera pas.
_ Tu n'es qu'un imbécile Tazok, je lui criais ! Ta trop grande confiance en toi sera ta perte cette fois-ci."
Il venait de se faire transpercer à son tour dans le dos. Ajantis venait de se relever. Il avait utilisé à temps un de ses dons de guérison que lui conférait son dieu. Tazok n'aurait jamais cru qu'il auvait trouvé la volonté de se guérir après un tel coup. Ses jambes ne lui répondaient plus. Puis vînt le corps entier. Il tomba à genou et vit la dernière chose de sa vie. Comme un éclair ardant, l'épée du paladin s'abattit sur lui et perça le front de part en part. Cette fois, ce fut la fin de Tazok, le bandit de la Côte des Épées.
Cependant la victoire était amer. Ajantis finit par s'écrouler à son tour. Jaheira l'avait attrapé au dernier moment. Elle examina la blessure partiellement cicatrisée. Le demi ogre avait visé des organes vitaux que même les meilleurs prêtres pouvaient soigner (d'où la grande confiance de victoire de Tazok). Je lui pris les mains et il serra très fort en me regardant.
"_ Mon seigneur, j'espère ... Avoir racheté ma faute de ... Vous avoir attaqués ...
_ Oui Ajantis ! Tu avais déjà mon pardon bien avant. Accroches toi mon ami. Nous n'avons pas encore fini.
_ Il est trop tard pour ... Je le sais ... Ce fut un honneur ... d'avoir pu mourir pour vous ... Mon seigneur ... Mon ami... Mon frère ..."
Ses yeux se refermèrent.
J'ignorais pourquoi, mais comme quand Sarevok était tombé, comme quand cette première nuit d'automne où il avait tué l'un des nôtres, une larme perlée sur mon visage. Mais il n’était pas l‘un de mes frères. Il avait un vrai père et lui ressemblait. Je sentis un profond chagrin en moi. Comme le signe que les sentiments réservés à mon double m’appartenaient au fil du temps.
Je me redressais en essuyant mon visage. Puis je regardais le Seigneur Firkraag. Le désignant, je m'adressais à lui. Je lui demandais si il était satisfait. Que toutes ses vies tombaient avait su l'amuser comme il l'avait réclamé. Et il se mit à rire. Puis, comme si il avait répondu à mon défi, il sauta dans l'arène. Un saut incroyable et irréalisable. Il atterrit derrière moi et fit trembler le sol. Mon corps était paralysé. Je n'osais même pas me retourner. Mais il le fallait. C'était à ce moment là que je compris pourquoi il était surnommé le seigneur aux écailles pourpres. Car il était en réalité un dragon ... écarlate.Le rire fit des échos. Les murs en tremblaient. Nous étions impuissant fasse à un tel adversaire. Parmi toutes les créatures, le plus redouté et le plus puissant, qu'on aurait tous souhaité que cela ne soit qu'une légende, il fallait que cela soit ce dragon. Je savais que j'étais un pion depuis le début dans l'échiquier. J'avais peur. Vraiment peur.
Frikraag s'adressa à moi. Il se rappela alors d’un évènement du passé assez semblable. La fois où il avait affronté un sorcier et un maître d'arme, Gorion Lavidah et Dan Winsthrop. Révélation dont j'avais peine à croire. Même plus jeune, jamais mes maîtres n'auraient pu l'affronter. Ou bien, je me trompais. Car si c'était le cas, je me montrais indigne de leur enseignement. Je repris courage et j'interrogeais le maître des lieux. Celui-ci fut ravi de voir que j'avais repris mon sang froid. Il allait m'offrir ma dernière épreuve. Celle qui allait libérer la fille de Garren. Elle était prisonnière dans une cage magique. Le sorcier encagoulé me fit face. C'était mon adversaire à présent. Ce combat allait déterminer si j'étais vraiment digne ou pas aux yeux du dragon.
A peine lancé, que mon adversaire prépara des sortilèges de protections. J'en fis autant de mon côté. Maintenant, le vrai combat allait commencer. Le duel de mage consistait à percer les défenses de son adversaire tout en assurant les siennes. Mon adversaire lança des sortilèges liés au évocation et au arcane du feu. Ce fut sans effet. Il contra à son tour mes pouvoirs offensifs. Puis il se mit à rire. Il ajouta qu'il était sûr de gagner car il connaissait mon point faible : je n'étais pas capable de lancer des sorts en permanence. Mes réserves s'épuisaient vite. Cette remarque me fit alors réagir. Et je reconnus la voix. Après tout ce temps, je venais de réaliser pourquoi j'étais la cible de tout ce scénario. Tous ses sacrifices étaient de ma faute. Alors que je songeais à cette révélation, mon adversaire en profita pour m'attaquer à nouveau, mais cette fois au corps à corps. Sa main cachée dévoila des griffes qui transpercèrent mes barrières magiques, illusions ... et moi.
Le sorcier fut choqué. Il pensait que j'allais reculer voyant le coup venir. Puis il comprit trop tard la supercherie. Celui qui avait tué était un simulacre qui disparaissait dans le vide. Sur son flanc gauche, je le frappais de mon poing et il tomba. Ensuite ma lame se posa sur son cou. J'avais gagné.
Le perdant se mit à rire et me félicita. Il ne savait pas que depuis notre séparation, j'avais réussi à maîtriser mes sortilèges et que les simulacres que j'invoquais n'étaient plus ce double avide de sang. Il enleva sa capuche. Son visage paraissait plus jeune que celui de Frikraag et également son père. Il n'y avait plus de doute. C'était Ardam, mon ancien familier à qui j'avais rendu la liberté avant le combat final contre Sarevok. J'aurais du m'en souvenir. Le petit dragonné rouge que j'avais invoqué grâce au enseignement de Thalantyr le Conjurateur de Bérégost.
Le seigneur Frikraag regarda son fils d’un air déçu. Car l’échec signifiait qu’il allait perdre à jamais sa liberté et qu’il restait mon familier. Cette mise en scène n’avait pour but de trancher les liens qui nous unissaient. Mais Ardam n’était pas mécontent de son sort. M’avoir pour maître ne serait pas un fardeau qu’il disait. Mais moi j’avais mon mot à dire. Même si c’était un dragon rouge, je ne pouvais pas laisser passer les crimes qui avaient été commis. Jeirdan se mit à rire. Il approcha sa tête devant moi. Cette fois, tout sentiment de peur avait disparu. Il m’avoua qu’il était tenté de me dévorer pour se venger de l’humiliation que mon père lui avait faite (il l’avait donc vraiment battu). Mais il était trop intéressé par mon avenir. Il évoqua le nom d’Irenicus et notre prochain affrontement. Ceci m’interpella. Le sorcier capturé par les mages cagoulés d’Amn était prisonnier. Comment diable je devrais le combattre ? S’était-il échappé. Le dragon n’en ajouta pas plus. Il reprit une forme humaine et s’approcha d’Ajantis. Jaheira ne fit rien. Jeirdan se mordit la main et laissa couler un peu de son sang orangé sur les lèvres du paladin. Au bout d’un moment, il ouvrit ses yeux. Il venait d’être ressuscité. Le Sang des dragons étaient de grande vertu. Et nous venions d’assister à un miracle.
Je lui demandais pourquoi il avait fait cela. Sauvé une vie après tout le mal qu’il avait fait dans cette région et le meurtre des prêtres de la Sentinelle. Il me regarda et me fit quelques révélations. Si il avait pris le contrôle des Collines du Lancevent, c’était parce que la région allait être attaqué par une horde barbare qu’il éradiqua. Les sentinelles étaient des traîtres en quête de pouvoir. Et il avait amener Tazok ici et organiser cette mise en scène pour voir si j’étais digne d’être le maître de son fils. Après tout, rares étaient les êtres qui pouvaient plier un dragon à sa volonté. Il libéra la fille de Garren, qui nous remercia infiniment de l’avoir sauvée. Maintenant, elle sait que les héros existaient toujours dans ce bas monde.
Le seigneur Frikraag nous dit de nous retirer de son domaine et me souhaita bonne chance dans ma quête. Le Rakasha nous apporta un imposant sac qui contenait notre dernière récompense, dix milles pièces d’or.
Une fois dehors, le donjon se transforma et redevînt ce qu’il était à l’origine : le château de Lancevent. Garren était de retour en compagnie de mes soldats, Minsc, de quelques prêtres et évêques. Le vrai seigneur n’en revenait pas. Cette histoire était trop incroyable pour être vraie. Il nous offrit une nouvelle nuit dans, cette fois-ci, sa vrai demeure. Ajantis réintégra à nouveau l’ordre du Chœur Radieux. Le lendemain, nous repartîmes vers la demeure des De’arnise en compagnie de Garren Lancevent. Nous allions participer à l’enterrement du père de Nalia.

Petite note : J’avais demandé à Ardam, si il était vrai que les dragons de couleurs avaient un alignement mauvais et que les dragons métalliques était du bien comme le racontait Elminster dans l‘un de ses ouvrages. Il me répondit que oui. Alors pourquoi son père avait-il agit contre sa nature de dragon rouge. Il se mit à rire. Il ajouta ensuite que eux, les dragons au écailles écarlates (et non rouge orangé), étaient de la famille des dragons métalliques.

( Je me garde le suspence pour le choix de mon camp. D'ailleurs, le chapitre 4 est la référence au dilem

. En attendant, Lvl 13 en moyenne avant SpellHold. Ca va passer comme dans du beurre. Préparez moi des tartines ! )

Chapitre 4 : Choisir son camps

Dans le donjon, de nombreuses personnes assistaient à l'enterrement de Duc De’arnise. Comme Nalia le redoutait, Seigneur Farthington Roenal était venu avec sa famille. Et elle évita le plus possible son fils Isea. Plusieurs personnalités d'Amn avait fait le voyage. Beaucoup s'intéressèrent à moi, le nouvel intendant des lieux. Ils voulaient entendre les exploits héroïques que j'avais mené. Et Garren Lancevent enrichit mon épopée avec ce qui c'était passé sur ses terres. Les dames m'entourèrent régulièrement pour savoir si j'étais libre. Les seigneurs me racontèrent un peu leur jeunesse. Je ravivais certains souvenir pour les plus anciens.
Afin de pouvoir m'éclipser, je demandais de l'aide de la part de Minsc. Il joua son rôle à la perfection et détourna l'attention. Nalia aussi semblait très prise par les conversations. Elle trouva aussi un moyen pour sortir du hall. Elle voulait se reposer. Elle n'en pouvait plus de fuir. C'était un point commun entre nous. Je lui demandais si ce genre de réunion se passer toujours comme ça. Elle me répondit que oui. Même dans le cas présent un enterrement. Les nobles n'étaient pas spécialement intéressés au deuil, mais à la succession. Et il n'y avait pas de doute qu'il voulait savoir quand aura lieu le mariage. Évidemment, la majorité pensait que j'allais épouser la jeune Duchesse comme le voulait la coutume. Après tout, j'étais un bon parti. Je possédais le titre de Comte à la Porte de Baldur, j'étais un héros dont mon courage devenait populaire sur la Côte des Épées et j'avais attiré les bonnes grâces De'Arnise. Même la tante, qui avait pour favori le fils Farthington Roenal, commençait à changer d'avis sur mon sujet. Mais ceci ne serait qu'un mariage de complaisance. Le genre de mariage que ne voulait pas Nalia. Elle voulait du temps et faire son propre choix. Et moi aussi.
Il fallait donc essayer de changer le sujet et revenir sur le principale. Le prêtre de Lathandre invita tout le monde à le rejoindre vers le cercueil du Duc. De longs discours eurent lieu. La première à faire ses adieux était Nalia. Suivit ensuite du seigneur Roenal le meilleur ami dans le monde politique et les autres succédèrent. Tout aurait pu se finir après cela. Mais Isea profita de la fin des discours pour parler à Nalia. Il usa de l'influence de son père pour ne pas qu'elle s'échappe à nouveau. La discussion semblait corser et j'y intervenus. Le jeune prétendant me regarda d'un air hautain. Il me rappelait quelqu'un que je n'appréciais pas ce qui n'allait pas nous aider dans le dialogue.
Le père était curieux de me connaître. Il faut dire que j'étais le rival de son fils pour la main de Nalia. Mais il le prenait du bon côté. Pas comme Isea. Celui-ci commença avec quelques provocations. Il étala sans crainte ses fonctions au sein d'Amn. Il était commandant en second de la police. Un détail auquel j'ai répondu. Je lui parlais d'un certain Angelo à la Porte de Baldur. Lui aussi avait des visions de grandeur. Cependant, il se croyait au-dessus des lois. Au final, tout ceci finit par le rattraper et il se trouva en prison. Isea eut un rictus. Cette histoire ne lui avait pas plu. Nalia en profita pour se moquer de lui en ajoutant qu'il avait peut-être des choses à se reprocher. L'homme se sentit offenser et il partit en me lançant un défi. Son père était même inquiet face à une telle réaction et s'excusa à sa place. La duchesse les accepta.

La journée était terminée. Nous allions passer une nouvelle nuit au château ce qui fut agréable. Demain de nouvelles affaires m'attendaient. Car il me manquait encore une partie de la somme dont j'avais besoin pour pouvoir retrouver Imoen. Et les dires du dragon m'avaient rendu inquiet. Car si Irenicus s'était évadé, ma soeur courait un grave danger. Le lendemain, Nalia fit préparer une diligence pour moi et mes amis. De nouveaux soldats furent mis à ma disposition.
De retour à Amn, je retournais vers la couronne de Cuivre en suivant les conseils de Jaheira. Il devait y avoir de nouveaux travaux disponibles. Et la dernière partie allait être certainement plus facile à trouver. C'était alors qu'une femme en cape s'approcha de nous. Elle délivrait un message pour moi. Elle regarda autour d'elle et me parla d'une guilde de voleur concurrente à la société de l'ombre. Une organisation qui pouvait m'aider à un coup réduit. Ceci était surprenant. Si cette femme disait vraie, cela signifiait que la société de l'ombre avait une faille. Car notre relation était secrète. Si tel était le cas, ma confiance était ébranlée. Elle m'invita à rejoindre ses maîtres au cimetière de la ville durant la nuit. Elle disparut aussi vite qu'elle était apparue.
Jaheira était divisée tout comme Minsc. Il fallait peut-être accepter l'invitation. Cela ne coûter rien. Yoshimo n'était pas d'un avis favorable à cette idée. Trahir la société de l'ombre pour un concurrent signifiait un arrêt de mort. Même une simple visite était risquée. Ardam ne s'intéressait à cette affaire et il n'avait aucun jugement. Mais ce qui me fit prendre un vrai choix était la réponse de Cydine.

( j'ai actuellement fait une pause pour l'aventure sans recharge. Je me suis fait retirai mon âme par Irenicus et je suis dans le jeu de Bhodi. Je vais attendre d'avoir atteind cette partie de l'histoire dans mon journal avant de reprendre. Enfin , j'ai pas trop le courage en fait. Je me rappelle qu'il existe un piège horrible ! Mais j'ai ... oublié où :x . Imanienn va mettre du cuir pour faire du repérage et elle remettra sa belle armure en plaque une fois la première salle terminée...
Bonne lecture ! )

La femme que nous avions croisée n'était pas digne de confiance. Beaucoup moins que nos premiers collaborateurs. Elle ne semblait pas vraiment maître de sa raison. On aurait dit une marionnette. Contrairement à la société de l’ombre, leur messager n’avait pas de volonté propre. Ce genre de comportement inspirait la crainte. J’avais décidé de continuer mon chemin vers les bas fonds, pour retrouver Gaelan Bayle, le premier contacte avec la guilde des voleurs de l’ombre. Comme si sa vie se résumait à un poste, cet individu était assis dans un luxueux lit accompagné par quelques demoiselles. Il semblait ravi de me voir et demanda à ses dames de compagnie de l’attendre un petit moment.
Bayle savait tout. Je n’avais même pas eu besoin d’évoquer l’autre offre et m’avait avoué que j’avais fait le bon choix. La femme qui m’avait interpellé était un agent d’une guilde rivale qui voulait m’avoir dans leur camp. Si j’avais décidé d’aller au cimetière, j’aurai été certainement pris dans une embuscade. Ou un truc dans ce genre me dit-il d’un air penseur. Mais le fait que j’étais ici et non là-bas changea la donne et prouvait que j’étais digne de confiance. Pour preuve de bonne fois à mon égard, il diminua la somme pour le sauvetage d’Imoen. Je n’avais plus besoin que de trois quarts de celle-ci. Une coïncidence, car je disposais justement de quinze milles pièces d’or.

Cependant Gaelan Bayle n’était pas le vrai cerveau de l’opération. Il était le bras droit du maître de la guilde. Il me proposa alors de rejoindre son maître pour lui amener directement l’or en personne. Une idée que j’appréciais. Cela prouvait leur confiance et, même si il s’agissait d’un seigneur du crime, le fait de le connaître m’intéressait beaucoup. Cependant, tout ne se passerait pas comme prévu.
Avant de sortir, un bruit de siffler retentissait. Des gardes défoncèrent la porte et les femmes se mirent à crier et tentèrent de s’enfuir. Mais en vain. Plusieurs soldats pointèrent leur lance devant ma direction et celle de Bayle. Au vue de leur blason, il s’agissait de la milice du peuple. Chose qui me fit comprendre qui était derrière tout ça.
Dehors, le même scénario. Mes compagnons et mes soldats étaient désarmés et notre chariot mis à nu. Plusieurs gradés examinèrent les sacs et coffres. Ils ne semblaient pas trouver ce qu’ils cherchaient. Et pour cause : l’or pour le sauvetage d’Imoen tenait dans une minuscule bourse de cuir que j’avais hérité de Gorion. Un sac magique capable de contenir une infinité de pièces que moi seul pouvait ouvrir.
Un homme s’approcha de nous. Il me regardait tout particulièrement en tirant sa petite moustache de temps à autre. Puis il nous révéla le pourquoi de cette arrestation. D’après des informateurs anonymes, Bayle serait accusé de travailler pour le compte de gredin (en le regardant d’un air sévère) pour une quelconques affaires douteuses. Il cita quelques crimes, voles, enlèvements ... Mais ce qui mit en colère le voleur, c’était l’accusation d’avoir fait de l’esclavage. Car de tout les méfaits de la guilde des voleurs de l‘ombre, le seul qui n’avait jamais été réalisé pour des raisons de principe était l’esclavagisme. L’honneur de la guilde voulait qu’un voleur était libre d’agir à sa guise car leur cible l’était tout autant.
Mais il n’était pas le seul à être accusé. En temps que personne présente durant l’arrestation, je fus désigné à mon tour pour complicité. Soit disant que je lui achetais des esclaves. Mon mobile était que j’allais les faire travailler sur les terres De'Arnise pour m’enrichir. Cependant, leur preuve monétaire n’était pas présente. Il me demanda où était l’or de la transaction et qu’elle en était la quantité. Une preuve de bonne fois pouvait alléger ma peine. Je lui répondus honnêtement que je ne savais pas de quoi il parlait et qu’il n’avait aucun droit de nous arrêter avec seulement des accusations anonymes. Ce qui était vrai, avoua-t-il. Sauf que Bayle était depuis longtemps surveillé. La milice éventra la demeure d’un autre bâtiment à quelques pâtés de maison. On aurait dit un étrange navire qui avait échoué dans la ville basse. Quelques minutes plus tard, les soldats ressortirent avec des suspects. Derrière eux, des femmes et des enfants enchaînés venaient de revoir le soleil après plusieurs jours de captivités. C’était des esclaves.

Bayle était sur le choc. Il ignorait totalement ce type de commerce aussi proche de chez lui. Il cria qu’il était innocent à tout ceci. Mais parmi tous les suspects, un esclavagiste le nomma comme étant le cerveau de toute cette affaire avant qu’il ne soit enfermé dans un chariot de la milice. Face à de telle preuve, le contrebandier paniqua. « C’est un coup monté » rugit-il plusieurs fois. Le gradé moustachu semblait au ange. Avec un large sourire, il nous annonça que nous étions tous mis au arrêt. Ne pouvant rien faire, il ne restait plus qu’à chercher la vérité au près de la cour d’Amn. Il fallait prouver notre innocence au près de la loi. Chose que je comptais bien faire. Alors que l’on nous conduisait à un chariot, Minsc se mit à crier et frappa l’un des miliciens sans retenu. Il fut projeté à dix mètres. D’autres se mirent à lui sauter dessus mais sans succès. Ce qui avait énervé mon compagnon était la maladresse du soldat qui avait voulu lui prendre son petit sac … Dans lequel Bouh y nichait. Connaissant ce genre de crise, je m’étais mis à aider les miliciens pour tenter de le calmer. Alors que la panique envahissait la rue, un autre évènement se produisit. La ville se mit à trembler. Un fracas rugit un peu plus loin. Des maisons s’écroulaient avec un épais nuage brin qui envahit les lieux. Quand celui-ci se dissipa, la milice avait réussi à menotter Minsc. De toute manière, le bruit de l’éboulement l’avait calmé de sa rage. Il avait même oublié pourquoi il était en colère. Nous voyions alors ce qui s’était produit.
Une immense sphère vînt prendre place au milieu de la cité. Un bâtiment si étrange qu’il échappait à mes connaissances en architecture. Dans toute cette confusion, un milicien alerta une évasion. Bayle Gaelan s’était enfui.

Ce n’était pas la première fois que j’étais en prison. Et toujours pour les mêmes raisons : pour rien. Était-ce une fatalité ? Quoi qu’il en soit je m’en suis toujours sorti.
Les geôles étaient proches de l’ambassade. Peu de temps passèrent depuis mon arrestation. Un homme se mettait à rire. Il arriva fier et hautain devant les grilles de ma cellule : Isea Roenal.
« _ Ça était plus vite que nous l’aurions espéré. N’est-ce pas ? Vous aviez cru que je vous laisserai continuer prendre la place qui me revenait de droit. Grave erreur ! Je ne renoncerai jamais à la main de Nalia. Quand à vous, vous avez signé votre perte. »
Je ne répondais pas à ses provocations. Je le laissais débiter tout ce qu’il voulait me dire. Pourquoi me rabaissais à lui ? Cependant, à un moment, quelques choses m’avait intrigué.
« _ … Savez-vous que l’esclave est l’un des crimes les plus sanctionnés ?
_ Ah bon, je lui réponds ? Vous avez l’air de bien vous y connaître.
_ Vous êtes curieux de connaître votre sort après un tel crime ?
_ Je pense que nous savons tous les deux qui a commis un crime. »
Isea eut un léger rictus. Mais il ne se laissa pas abattre pour si peu. Il me regarda bien en face avec un énorme sourire aux lèvres.
« _ Je savais que vous l’auriez compris. Mais demain, tout ce que vous dirait ne changera rien. Vous êtes en mon pouvoir. Je dispose de preuve et vous en avez pas. Quand vous serez pendu, je serais le dernier à rire dans cette histoire. »
Il partit d’un air confiant. Il était vrai que j’étais dans la gueule du loup. Mais pour ma part, j’avais encore une dernière carte à jouer. Bien que celle-ci soit encore plus dangereuse pour moi.

Chapitre 5 : Le procès

Dans un immense amphithéâtre, j’étais assis au centre de la pièce sur un siège encadré. La place du détenu. Il avait beaucoup du monde, des gens du peuple, des témoins et mes compagnons. Je n’avais eu que trois visites avant cela.
La première était celle d’Isea. La seconde fut celle d’un homme encapé qui se proposa d’être mon défenseur durant le procès. Je ne l’avais pas reconnu au premier coup. Il était là le jour du comité pour l’alliance entre Amn et La Porte de Baldur, Aran Linvail le riche commerçant. Et la dernière visite, ce fut Nalia. Elle savait que je n’avais rien avoir avec ces crimes et elle ferait tout pour me sortir de là. Mais le temps joua contre nous. Et contrairement au plan d’Isea, je n’avais aucune preuve pour me défendre. Toutefois, mon adversaire ne pourrait pas m’accuser sans preuve trafiquée. Par conséquent, si je parvenais à rendre raison dans la véracité de ses propos, je pourrai obtenir un litige et gagner du temps. Sauf si le milicien avait le juge dans sa poche. Ce qui pouvait toujours se produire.

« Le soir »

Je n’aurais jamais pensé que le procès aurait fini aussi vite. Il faut dire aussi que celui qui m’avait défendu était certainement la personne la plus qualifiée dans le domaine.
A peine commencé que les preuves contre moi furent balayées. Les témoins qui appartenaient au groupe des esclavagistes s’étaient rétorqués. Isea fut furieux mais il retînt son calme. Par la suite, d’autres témoins apparurent en ma faveur. Le nouveau dirigeant de la couronne de cuivre, autrefois un gladiateur esclave, avait plaidé en ma faveur et surtout celle de Jaheira. D’autres suivirent dans cette cause comme par exemple Nalia ou Garren pour mes faits héroïques et que je n’avais pas besoin d’homme soumis pour restaurer la demeure des De'Arnise. Les seuls qui m’accusèrent à tord, c’étaient les miliciens. Les partisans de Roenal. Aran les laissa longuement parler sans ajouter un mot ou chercher à les faire avouer de leur mensonge. Le riche commerçant avait une bien meilleurs idées. À la fin discours, il applaudit avec un large sourire. Juste après, il sortit sa carte maîtresse : Bayle Gaelan. Les soldats l’avaient encerclé au moment même il avait apparu. Il tenait à la main plusieurs parchemins. Roenal Isea reconnut rapidement ce qu’il possédait et il demanda l’exécution immédiate de l’individu. Grave erreur, la cours ne toléra pas son comportement et accepta la requête d’Aran pour introduire de nouvelles preuves dans le procès. Bayle Gaelan avoua son crime : il s’était introduit par effraction chez le capitaine de la garde milicienne pour dérober les véritables documents de l’affaire présentée à ce jour. Tous les documents étaient signés ou cachetés par Roenal Isea. Le procureur lut en détail certains parchemins. Pas de doute, le véritable esclavagiste et chef même de tous ces méfaits était bien le capitaine Isea. Il ordonna l’arrestation du milicien corrompu et la libération des accusés. Nous avions gagné.

Roenal cria qu’il se vengerait. Nalia s’approcha de lui et le gifla devant tout le monde. Pour couronner le tout, elle joua la comédie en disant que cet homme avait cherché à avoir sa main et ses titres avec tout son hypocrisie. Elle feinta même l’évanouissement ce qui attribua la haine de l’assemblé. Il était certain que l’héritier du seigneur Farthington Roenal n’aurait plus jamais sa place dans la noblesse après un tel fiasco. Il paya aujourd’hui pour ses crimes.
Nous avions fêté l’évènement à la Couronne de Cuivre afin de remercier Hendak de son témoignage. Le lendemain nous fûmes conduit par Bayle pour rencontrer son supérieur. C’était dans les sous-sols des docks de la ville. Après plusieurs couloirs sombres, la rencontre de personnes relativement sinistres, nous arrivions dans une magnifique chambre richement décorée. Dans un immense fauteuil s’y tenait avec son incroyable sourire : Aran Linvail le seigneur du crime d’Amn.

Fin du chapitre

( A l'origine, cette partie aurait du être plus long que prévu. Mais après m'être emmêlé dans des réflexions judiciaires, j'ai résumé de résumé ! Je pense que dans la version finale de ce chapitre, j'utiliserai un vrai système judiciaire avec du vocabulaire technique rendant la scène très réaliste. Je vous remercie toujours de votre fidélité, chers lecteurs et lectrices !! )

Chapitre 6 : le pacte des ombres

L’homme le plus puissant d’Amn venait enfin de se dévoiler. Ou plutôt s’identifier à mes yeux. Linvail me regarda d’un air amusé. Il aimait voir l’étonnement sur mon visage. Après tout, je n’aurais jamais imaginé que l’homme qui me sauva la corde était aussi le souverain des voleurs de la cité d’Amn. Mes compagnons ne savaient pas quoi dire. Aran ria pendant un moment avant de s’expliquer.
C’était un homme bien renseigné. Son post de chef de marchant parmi les conseils d’Athkatla lui offrait une bonne position. Il était le leader idéal d’une guilde de voleur. Au-dessus de tout, omniprésent et un homme de l’ombre, c’était le roi des brigands par excellence. Voyant que les présentations étaient inutiles, Aran alla directement au but. Il demanda à un de ses hommes d’apporter une carte et une boîte. Sur le plan qui représentait le royaume, il y posa deux statuettes de la caisse sur une étrange île appelée ‘’Brinnlaw’’. Chaque figurine représentait une personne : Imoen et Irenicus.
Aran m’annonça qu’il n’avait encore personne sur place. Pour cause, c’était un endroit où les voleurs de l’ombre n’y avait pas de quartier général. Une partie de l’île appartenait à une bande de corsaire et l’autre au mage cagoulé. Il ajouta deux statues pour les représenter. L’argent que j’avais récupéré allait servir au voyage. Si celle-ci était important, c’était pour graisser des pots de vins. Il déposa une figurine représentant un agent de la ville et une autre pour le passeur sur la zone portuaire de la ville. Il exposa son plan en complétant sa carte au fur et à mesure.

Tout semblait être bien préparé. Aucun détail n’était oublié. Pour assurer le voyage, un groupe de voleur prendrait les devants. Dans une semaine, nous allions pouvoir embarquer pour Brinnlaw. Un temps que je trouvais particulièrement long. Aran m’assura que c’était pour le bien de tous. Si je voulais sauver Imoen, il fallait être patient. La moindre erreur pouvait être fatale. Étant donné les risques, la prudence était de rigueur. Jaheira était de cette avis. Même si cette semaine allait être longue, nous ne pouvions pas nous précipiter tête baissée. Par la suite, Yoshimo et Minsc furent du même avis. Cydine resta muette. Pourtant, j’avais la certitude que plus on attendrait plus nos chances diminueraient. Mais je n’avais pas le choix que d’accepter cette offre.

La nuit fut courte. Mes rêves me torturaient à nouveau. L’image d’Imoen ne cessait de me hanter. Pourtant, elle me demandait de devenir plus fort et plus puissant. D’obtenir plus de pouvoir pour terrasser mes ennemis … Ou même mes amis. Ce qui me tira de ma torpeur était un chant doux et léger. Un sentiment de réconfort après ce qui s’était passé dans mon cauchemar.
Cydine chantait une douce musique. Sa voix résonnait dans tout l’auberge, de l’ancienne arène jusqu’aux chambres. Elle offrait un divertissement en échange des services rendu de la part de Hendak qui nous hébergeait gratuitement. Ce chant était magnifique. Rien de comparable avec le quatuor de Château Suif qui récitait les prophéties d’Alaundo. Je crois même n’avoir jamais entendu de chant aussi beau. Plus je la regardais, plus un sentiment fort m’envahissait. Comme quand je l’avais vu la première fois.
Encore quelques jours avant le départ en mer et je n’avais de cesse de me sentir coupable d’être mis au arrêt. Imoen était en danger. Être si impuissant dans un moment pareil me frustrait. Jaheira me voyait tourner en rond. Elle arrivait à garder son calme, malgré les derniers évènements subis. Elle avait pourtant une rancune qui la rongeait. Ou bien c’était moi qui le pensait. Jaheira avait toujours su faire face au perte de ses proches. Même quand j’avais disparu dans les mines de Nashkell, elle avait continué son voyage avec son mari. Elle m’avait dit que même si j’avais succombé, elle aurait fait son deuil. Tel était la loi de la nature et, de même, ses convictions. J’aurai pourtant pensé que la perte de Khalid l’aurait davantage émotionné. Je me trompais.
Minsc aussi avait fait son deuil. Son orgueil était blessé et il avait échoué dans sa mission. Il ne baissait pas les bras même après cela. Il ne cessait de parler de sa revanche et de son légendaire coup de botte tout en attendant l’heure du départ. Bouh aussi semblait être patient … (une partie du récit est effacée)… Me voilà en train de parler du hamster comme d’une personne. Je devais être vraiment désespéré pour avoir écrit ça.
Yoshimo était revenu de sa promenade. Par la suite, il me questionna un peu. Il voulait savoir des choses de mon passé, qui avait été mes maîtres dans l’art des armes et de la magie et qu’est-ce que je comptais faire après avoir sauvé Imoen. Beaucoup de question auxquels j’ai répondu. En échange, il me raconta son histoire. J’appris qu’il avait une sœur au Kirintor (dans les terres de l‘Est du royaume). Elle serait souffrante depuis peu et qu’il essayait d’obtenir un remède pour la soigner. D’après ce que j’avais compris, elle serait dans un état second suite à un traumatisme psychologique. Il n’en ajouta pas plus.
Enfin Ardam resta le plus muet de tous. Le jeune dragon n’avait pas vraiment apprécié d’avoir été mis en cage et attendre sans rien faire. Il voudrait abandonner un moment son apparence humaine pour aller faire un peu d’action (comme il disait si bien). Et au bout d’un moment, il perdit patience et me harcela en me demandant de chercher une affaire intéressant. Son flair ne le trompait pas pour dire qu’il y avait des choses à faire dans la ville. C’était alors qu’Ardam prêta l’oreille dans ce qui se passait dans la ruelle. A travers les vitres de l’auberge, on pouvait voir une marche de moine. Le dragon sortit pour en savoir plus. De peur de le voir sautait à corps perdu sur quelques choses, j’avais décidé de le suivre.

La suite la semaine prochaine. Cette semaie est trop chargé pour moi pour écrire la suite ... Qui va se passer dans le quartier des églises ! A votre avis ? Qu'est-ce que Balduran va faire là-bas ? Celui qui trouve aura droit à un dessin à la main de son héros d Baldur's Gate (son Charname

)

(Deux réponses ont été proposées par message privé. Mais aucune ne fut la bonne. Pas de chance. Peut-être que la prochaine vous trouverez lorsqu'il y aura un autre mini jeu. En attendant, voici la bonne réponse )

Le défilé était composé d'homme et de femme en habit de moine. Plusieurs bannières représentant un oeil clôt arborait la ruelle. Ardam était curieux de voir de plus prêt ces pèlerins. Mais il eut un léger dégoût. Il avait le tin pâle lorsqu'il revînt vers moi. Il se grattait légèrement son oeil gauche alors qu'il cherchait ses mots.
" Ces pauvres bougres se sont ablaté leurs globes oculaires. "
En des termes plus courants, ils s'étaient arrachés leurs yeux. Les passants commencèrent à chuchoter de tous les côtés, à la fois horrifiés et curieux d'en savoir plus. Avant même de retourner dans la taverne, la rumeur était déjà installée. D'après un roturier, il s'agirait d'un nouveau culte divin dédié à "L'oeil aveugle".

( des pages de l’histoire ont été arraché. L’auteur semble avoir réécrit cette scène pour une raison X )

L’affaire fut suivi le lendemain. Un messager d’église fut envoyé quérir des aventuriers. Le culte de « l’œil aveugle » se répandait de manière profanatoire. Une dizaine de amnien s’était retiré les yeux publiquement pour rejoindre cette ordre. Ne pouvant laisser un tel groupe sans surveillance, les dirigeant de Helm le vigilant avaient décidé d’intervenir. Ai-je vraiment fait le bon choix ? Car j’ignorais, à ce moment là, quelle avenir m’attendait. Mais après quelques jours de réflexion, j’avais décidé de reprendre cette partie du récit.

Chapitre 7 : Le culte de L’Œil Aveugle
Ce ne fut pas très difficile d’infiltrer l’ordre. Ils avaient besoin eu aussi d’aventurier pour établir des recherches. Les dessous de Amn recelaient d’histoire. Comme pour La Porte de Baldur, la ville s’était construite au dessus d’une autre et des trésors du passé avaient été oublié avec le temps.
Gaal qui était le Haut prêtre de l’ordre ne tenta pas de m’initier à celle-ci. Il avait juste besoin de moi et de mes compagnons pour déterrer une relique sacrée pour son dieu unique. L’Œil Aveugle, où Celui-qui-voit-tout comme il le disait, l’avait guidé jusqu’ici, dans un sous terrain protéger par des seaux. Ils avaient même découvert le temple où devait reposer la relique. Mais ses hommes s’étaient attaqués par un vil créature qu’ils ne pouvaient combattre : un félon. Ce qui fit rire Jaheira et Ardam. Les prêtres devaient être capable de repousser les démons grâce au pouvoir divin de leur dieu. En fin de compte, L’Œil Aveugle ne pouvait pas prétendre à son titre de divinité.
Nous aurions pu refusé de les aider. Après tout, nous étions ici pour enquêter sur leur compte. Mais Cydine m’interpella. Elle ignorait pourquoi, mais elle pensait que nous devions aller à ce temple. Quelques choses semblaient l’appeler. Suivant son instinct (ce qui énerva légèrement Jaheira qui ne supportait pas cet endroit), nous allions à la recherche de ce temple.
Par la suite, alors que nous avions quitté le repaire de Gaal, un homme se présenta. Il avait subi l’ablation oculaire, cependant, il n’appartenait plus au culte. Il se nommait Sassar. Il était autrefois le grand prêtre de l’ordre. Mais après les atrocités qui s’étaient passé dans leur quête de la relique, il comprit trop tard l’erreur et son égarement. L’Œil Aveugle était autrefois une branche parallèle à Illmater le dieu de la souffrance des hommes. Le symbole de l’ablation était un moyen d’offrir sa chair pour pouvoir compatir. Il s’agissait de l’ultime recours des condamnés à mort. Cette vieille tradition était reconnue avant les Temps Troubles. Mais depuis ce jour, une vile créature Tyrannoeil profita de la confusion pour se promouvoir le titre de dieu. Il avait corrompu l’ordre en offrant un nouveau sens à ses fidèles leur permettant de voir même après l’ablation.
Sassar était un ancien condamné à mort qui avait fait don de sa chair. Il ne savait pas qu’il était manipulé. L’œil Aveugle sut la trahison et lui retira son sens. Aujourd’hui, lui et d’autres fidèles erraient dans les tunnels, en survivant. Malgré son sort, sa foi s’était en réalité révélée. Il avait compris le vrai but d’Illmater dans le monde. Il attendait ici dans l’ombre, la chute prochaine du faux dieu. Et ce jour était arrivé.

Après le récit de Sassar, j’avais l’impression d’être l’arme vengeresse d’Illmater qui allait sévir. Cette affaire devenait de plus en plus intéressante. Même si j’étais un pion dans l’échiquier, j’étais également un homme qui marchait pour modifier le cours du destin. Un être capable de décider de l’avenir d’un dieu. Était-ce là le devoir de mon sang souillé ? La suite allait être révélateur.

Sassar fut notre guide et nous nous étions ses yeux. Nous avancions lentement dans les dédalles de la cité. Chaque nouveau lieu offrait sa vision de l’histoire. Commençant par les galeries ornées de tuyaux, vestiges les plus récents d’Athkata jusqu’à l’apparition de magnifiques colonnes et obélisques datant l’air Mulhorand (capital du monde durant le troisième millénaire avant Eau Profonde). Notre guide ne cessait de nous interpeller en nous demandons si chaque qu’il avait vu dans le passé était à sa place. Je sentais son cœur battre quand on lui répondait oui. Nous gravîmes des marches finement taillées dans la roche même. Et une fois en haut.
« _ Nous devrions y être, s’exclama Sassar. Je le sens. L’arcade qui symbolise l’entrée du monastère d’Illmater. Avançons mes amis. Notre but est proche.
_ Sassar, nous avons un problème, s’inquiéta Jaheira.
_ Qui y a-t-il, interrogea l’aveugle ?
_ Il semblerait que depuis votre dernière visite, quelque chose est venu pour empêcher quiconque de continuer, termina-t-elle. »
Une faille immense et profonde faisait face. L’arcade était en ruine. Sassar voulait savoir à quoi ressemblait les lieux à présent. Suite à nos détails, il se comprit ce qui s’était passé. Auparavant, l’ancien haut prêtre avait rencontré de pauvres malheureux condamnés à vivre et revivre pendant l’éternité dans le temple du dieu. A l’origine, c’était les plus grands fidèles du culte qui avaient fait serment de protéger l’endroit tout en supportant le malheur du monde. La première fois qui les avait rencontré, leur comportement était passif. Ils s’étaient juste ris de son échec, le lançant fuir avec le petit groupe de survivant. Aujourd’hui, il semblerait qui ne veulent plus être dérangé. La faille était dû de leur volonté.
Notre chemin était terminé. Nous n’étions pas suffisamment équipé pour construire un pont. Nous allions devoir rebrousser chemin.
« _ Attendez compagnons, rugit Minsc. Bouh a trouvé un chemin. »
Son rongeur était sorti de sa besace et avait gravi les marches de l’arcade. Il avait ensuite trouvé à travers les décombres plusieurs gravas sur lequel il prit appuis et avait atteint l’autre côté de la faille. Par contre, nous ne pouvions pas faire de même aussi facilement.
« _ Avez-vous trouvé réellement un passage, demanda Sassar avec espoir.
_ Peut-être, répondit cette fois Ardam. Notre petit amuse gueule vient de me donner une idée. »
Ardam prit sa cape à la main, puis changea d’apparence pour prendre son véritable aspect de dragon. C’était la première fois que je le revoyais sous cette forme. Et il avait beaucoup grandi. Il s’envola de l’autre côté pour se poser sur un obélisque. En utilisant son poids il le fit tomber de notre côté. Il amortit la chute en l’agrippant avec son manteau pour pas qu’elle se brise. Nous avions notre pont.
Après l’arcade, nous arrivions enfin au temple. La salle était éclairés par un immense bassin du lumière bleu pâle. Une odeur étrange s’imposait. Yoshimo examina l’eau de plus prêt. C’était de l’eau de mer.
« _ Pas tout à fait, répondit Sassar. Nous sommes dans le sanctuaire d’Illamter le porteur de la souffrance. Ce bassin dédier à son nom est appelé le Lac des Lamentations. Mais plus communément nommé la Fontaine de Larmes. »
Une goutte d’eau venait de tomber un peu plus loin. Le bruit d’impacte émit un son aigu et éphémère. Par la suite, d’autres tombèrent. On comprit très vite pourquoi ce bassin portait le nom de la Fontaine. Le temple face à nous était une architecture bien étrange. Elle avait parfaitement survécu à l’âge et aux effets du temps. Le blason d’Illmater ornait le domaine. Pourtant, quelques choses n’étaient par normal. Je ne savais exactement, mais ce temple dégageait une sorte d’aura différente à celle que l’on s’attendrait dans ce lieu. Alors que nous allions entrer, nous fûmes interpeller par un homme dans l‘ombre.
« _ Te voilà de retour Sassar. Ta première erreur ne t’a pas suffit. ?
_ Agru Tingal, nomma Sassar à son tour son interlocuteur. Au son de ta voix, j’ai l’impression que tu m’attendais.
_ Je ne t’attendais pas, ajouta d’un ton plus haut Agru. Jamais je n’aurai cru ta folie aussi grande. Ta soif de pouvoir sera ta ruine désormais.
_ La dernière fois, je l’admets, c’est le pouvoir qui m‘intéressait. Aujourd’hui, je suis venu payé le prix de mon erreur. Et je sais que je n’échouerai pas.
_ Vous autres, aventuriers, n’écoutez pas ce fou, dit-il en s’adressant à nous ! Ils vous a certainement promis richesse et gloire. Mais il n’y a que mort et désolation. Partez temps que vous le pouvez.
_ Prêtre Agru Tingal, si nous sommes ici, c’est pour empêcher que des pouvoirs maléfiques récupèrent une relique sacrée. Ne nous empêchez pas de continuer, je lui répondis.
_ Vos paroles semblent juste mon garçon. Mais je ne suis pas là pour vous empêcher d’entrer. Je suis venu vous mettre en garde. Que cela soit un cœur pur ou démoniaque, jamais vous ne ressortirez vivant de cette endroit. La bête aura raison de vous. Voyez ce qu’elle m’a fait à moi et aux autres fidèles. »
Il sortit de l’ombre et dévoila son corps malade. D’autres l’accompagnèrent, la chair meurtrit pour l’éternité. Ne connaissant que la souffrance sans mort.
« _ C’est vous-même qui avait abandonné votre foi, répondit Sassar. Vous ne croyez plus en rien. Sauf en cette bête qui vit dans ce temple. Mon dieu m’a ouvert l’esprit. Et je suis venu vous libérer.
_ Alors vas pauvre fou, répondit Agra. Entres et meures ! Jouis de ta liberté pour rejoindre la forteresse ! Ce sera ma dernière mise en garde. »
Au mot ’’Forteresse’’, ma mémoire se mit à réagir. Une telle évocation de ce lieu sacré me rappela une autre divinité. Mais je ne savais plus laquelle. Sassar nous demanda d’avancer avec prudence.
La salle interne du temple était plongé dans les ténèbres les plus profonds. La lueur de nos torches était particulièrement faible ici. Sassar fit halte.
« _ Mes amis, je ne vous ai pas tout dit. J’aimerai que vous me laissiez agir seul maintenant. Mon foi m’a conduit à nouveau dans ce lieu pour venger la mort de mes compagnons et pour détruire à jamais l’œil Aveugle. Je vais accomplir ma première tâche. Je vous confis la seconde. Merci de votre aide. Adieu. »
Il était légèrement en avant de nous. Je compris immédiatement ce qu’il allait se passer. Sassar n’était pas venu seulement pour nous servir de guide. Il voulait aussi se sacrifier. Le prêtre avait créé une barrière magique. Et c’était à ce moment là que la créature fit son apparition.
« _ Odeur … Familière … Oui ! L’odeur du prêtre … L’odeur de souffrance … Toi qui m’a nourri … Viens à moi ! VIENS A MOI !
_ Oui, je suis ici pour te nourrir. Je vais te détruire à jamais. Parles que je suis puisse te blesser avec ma dague.
_ Je suis ici … Viens plus prêt… Approches … Continues … Nourrissons-nous … Dans la souffrance … La DOULEUR ! »
Les griffes de la bête le transpercèrent de part en part. Sassar était soulevé et l’amena face à lui.
« _ Vas … Frappes moi de ta lame maintenant … Souffrons ensemble … Nourrissons-nous … Que … QUE FAIS-TU ?! »
Le prêtre avait fait tomber sa dague et attrapa le visage de la bête sanglante et couvert de blessure. Il sourit en pleurant des larmes. Il récita une prière.
« _ Non … NOOON … ELOIGNES TOI DE MOI ! LÂCHE MOI !
_ Trop tard félon ! Le sort est lancé ! Disparais à jamais ! »
Dans un halo de lumière, la bête fut avalée. Après le flash, le temple reprit des couleurs. L’aura ténébreuse de la créature venait d’être dissoute. Au sol gisait le corps inerte de Sassar. Nous accourûmes à lui, mais il était trop tard. Il était mort. Mais il était mort heureux et libéré de son fardeau. Minsc et Cydine pleurait par compassion. Nous avions mis un temps de silence.
Par la suite, je sentis la présence de quelqu’un dans la pièce. En haut d’une estrade, nous observait un homme roux et à la peau rouge flamboyante. C’était le véritable maître de ce lieu.

Serait-ce interdit de te répondre sur ce topic ? Je n'ai pu voir aucun message à ce propos donc je me permets de le faire.

Au vu de toutes ces lignes je n'ai pas pu me résoudre à tout lire... j'ai néanmoins pu comprendre que tu étais parvenu à te hisser jusqu'à la demeure de Bodhi sans reload (corriges-moi si je me trompe) donc, je dois dire que c'est un bel essai ! J'ai aussi pu remarquer que tu avais pris certaines libertés quant à l'hsitoire originale. Sympa.

Je prends en effet une grande liberté dans la reprise de l'histoire car cela correspondra à ma version de mon roman que j'écris. Actuellement, vous lisez tous le résumer du troisième tome. La version finale mettra du temps à arriver. J'en suis actuellement à le reprise du chapitre 5 du premier tome, soit à la mine de Nashkell. Si tu souhaites lire les premiers chapitres, je veux bien te les envoyer par mail. Je ne suis pas le seul dans le forum a faire le roman. Il y a Smigde qui en fait autant. Il a fini son premier tome (Baldru's Gate 1 entier) et entamer la moitier du tome deux (que je lis actuellement).

Pour ce qui est de la partie sans reload, je l'ai mis en suspent au niveau de Spellhold. Exactement à la fin du 3eme volume. Vu que je n'ai pas le temps de tout faire j'attendrai la fin du récit de ce résumer pour la reprendre.

A la sortie, le prêtre Agru nous attendait avec impatience. Il souriait quand il vit Sassar mort dans les bras de Minsc
<< _ ça devait finir ainsi ! Vous avez échoué et il ne pouvais en être autrement. Personne … Mais ? Qu’avez-vous entre vos mains ? >>
Cette fois, il perdit tout émerveillement. Il n’y croyait pas ses propres yeux. La moitié de relique dans ma main ne pouvait pas sortir. Et pourtant, elle était là.
<< _ Alors … Vous avez … Vous allez … Non je ne le crois pas. Il ne peut en être ainsi ! Vous serez abattu par le pouvoir ! Vous ne reviendrez jamais et ce monde continuera son chaos !
_ Taisez-vous misérable, répondit Jaheira furieuse ! Vous est votre petite existence … Vous tous, hurla-t-elle au malheureux prisonnier du temple ! Vous avez-vous même créé ce monde. C’est votre cupidité qui vous a transformé en monstre éternelle. Vous avez oublié la compassion du passé. Vous méritez votre destin !
_ Calme toi Jaheira, j’intervins en retenant son bras. Inutile d’en dire davantage. Ce n’est pas comme ça qu’ils changeront.
_ Mais il nous a dit …
_ Minsc est du même avis que Balduran, intervint notre compagnon. Ils ont besoin d’une aide extérieur à présent. Notre devoir de héros est de leur apporté la vérité.
_ Au diable la vérité Minsc, rugit Jaheira.
_ Pourtant, nous le ferons ainsi Jaheira, en reprenant l’initiative. Et je pense que Khalid en aurait fait autant.
_ Assez ! Tu n’as pas le droit de parler en son nom ! Tu …
_ Mais je le ferais. Si tu ne veux pas m’entendre, alors ne m’écoutes pas. >>
Jaheira suivit mon conseil et cessa toute discussion. Ce qui se passait ici la dégoûter. Il fallait qu’elle retrouve son calme d’elle-même. Quand à moi je regardais à nouveau le prêtre. Celui-ci c’était entre deux murs extérieurs du temple pour éviter la fureur de notre ami. Il m’observait tapis dans l’ombre.
<<_ Vous ne reviendrez pas … Vous êtes comme tout le monde …
_ Si je reviens, seriez-vous prêt à pardonner et à croire en son nom ? >>
Il ne répondit pas tout de suite. Il était intrigué par une telle proposition. C’était peut-être la première fois depuis sa malédiction qu’il commença à voir un espoir.
<<_ Vous ne reviendrez pas, répéta-t-il … Mais si vous revenez … peut-être … >>
Il se mit d’en une posture presque figée. Il doutait de tout. Son esprit semblait être pris de démence. Il se battait contre lui-même.

(la suite de l’histoire est marqué par une page vierge comme si l’auteur préparait un récit. La suite reprit juste derrière)

Chapitre 8 : Une prison parallèle

Le combat contre le faux dieux fut une rude épreuve. Mais la victoire ne fut pas aussi simple qu’on aurait pu le croire. Après être revenu avec la relique en main, les prêtres de l’œil aveugle me sautèrent dessus. Ils avaient découvert la vérité durant mon absence que j’enquêtais sur eux. Nous trouvâmes refuges dans les entrailles de leur repère. Par la suite, la créature qui se nourrissait des prières se mit à notre poursuite. Lors de notre rencontre, la relique ne forma qu’un comme prévu et nous envoya dans un monde parallèle pour affronter à égalité le monstre. J’ignore pourquoi ce fut entre les mains de Cydine que la relique fusionna. Ni comment je fus choisi pour affronter le tyranoeil seul. Mais j’avais compris très vite qu’il existait des êtres qui avait pour objectif d’empêcher l’utilisation de portail magique dans des lieux parallèles interdits au mortel de Toril. Ces agents m’attrapèrent peu après la mort du faux dieux. Ils m’envoyèrent dans un autre monde afin que j’y sois emprisonné pour l’éternité avec Cydine. Mais Dame Tymora me sourit très vite après.
Nous étions arrivé au bon moment dans cette prison. L’un des captifs qui était insensible au système de contrôle des lieux (une sorte de couronne capable de posséder son porteur) découvrit que le dispositif ne marchait ni sur moi ni sur Cydine. Il se nommait Haer’Dalis. C’était un être de sang mêlé entre celui de l’homme et des démons. Il fut arrêté lui et son groupe de théâtre pour avoir emprunté régulièrement des portails dimensionnels.
Ayant des alliers à sa disposition, il mit son plan en œuvre et prit le contrôle des lieux en peu de temps. Notre geôlier fut renversé et des prisonniers prirent la tête du pénitencier. Mais il était certain que d’autres personnes allaient venir remettre de l’ordre. Haer’Dalis regarda ses compagnons qui nous créaient pour revenir sur Toril non loin de notre lieux de départ. Puis il me demanda si il pouvait m’accompagner. Cette proposition était étrange. Je lisais dans son regard quelques choses d’inquiétant. Mais je ne pus au final lui refuser ce droit. Après tout, il nous avait sauvé la vie.
Une fois de retour, nous étions revenu dans le temps et l’espace à l’endroit même où nous étions parti. Le temps que s’était écoulé durant le combat ne dura qu’une poigné de seconde. Le pouvoir des maîtres des dimensions étaient vraiment impressionnant. Et le semi démon avait d’autre tour dans son sac. Non seulement il était une fine lame, mais disposait d’un puissant psyché capable d’altérer certains souvenir. Il avait intégré notre groupe d’aventure comme il avait fait parti depuis toujours de notre voyage. J’étais le seul avec Cydine à connaître la vérité. C’était peut-être ça à l’époque qui me fit douter de lui. (un ajout dans la marge : Et il réserva d’autre surprise à l’avenir)
Après cette longue et étrange aventure,nous revint au temple comme promis. Agru était là à nous attendre. Mais aussi les dizaines de personnes qui vivait ici depuis une éternité. Plusieurs personnes chuchotèrent dans un dialecte peu compréhensible.
<<_ Vous … Le spectre … impossible !
_ Et pourtant si, je lui répondis avec sérénité. J’ai tenu ma promesse. Tiendrez vous la vôtre ?
_ Je … Nous ne savons pas … Cela fait si longtemps que nous avions oublié le mot espoir et que nous avions oublié son nom. Si longtemps …
_ Venez avec moi dans son temple. Je suis sur que vous vous en rappellerez. Tout ce que vous avez oublié se trouve la dedans.
_ Je … nous … vous suivrons. Venez mes frères et sœurs. Nous devons connaître la vérité. Entrons dans ce temple qui fut autrefois notre demeure. >>
La foule suivit le prêtre d’un pas incertain. Une enfant, une femme qui venait de renaître dans ce petit corps, hésita. Cydine lui tendit la main. Elle la prit et elles entrèrent ensemble. Une fois tous à l’intérieur, des gens commencèrent à paniquer. Ils n’avaient pas oublié bête qui vivait ici. Dans leur démence, ils entendaient parfois son souffle. Leur peur allait faire renaître le démon. Avant que cela ne puissent arriver, Jaheira se mit fasse à eux.
« _ Regardez-vous ! Regardez-vous ! Vous avez peur de vous-même. Réagissez ! Si vous voulez réellement vous libérer, vous devez affronter cette peur. C’est votre dernière issus. >>
Agru la regardait comme hypnotiser. La dernière fois, il s’était caché. Maintenant, il sentait que ses doutes s’effaçaient laissant place à la vérité. Il se tourna vers les autres.
<<_ Elle … Elle a raison ! Réveillez-vous ! Nous devons ouvrir notre esprit. L’espoir … Oui, ne l’oublions plus. Son nom … il me revient.
_ Moi aussi, dit la petit fille près de Cydine. C’était notre dieu à tous. Notre père protecteur.
_ Notre lumière, ajouta un autre.
_ Oui, reprit Agru. Amaunator … Moi qui fut l’un de tes enfants ! Je te supplie … Non … Nous te supplions tous. Reviens parmi nous ! >>
Tous se mirent à genoux dans le temple et prononcèrent le nom de leur dieu. Et celui fit son apparition. Son regard ardent réchauffait les cœurs de ses anciens fidèles. Sa toison flamboyante inspirait le respect. Amaunator, le dieux du soleil éternelle revînt dans le monde des mortels.
<<_ Au mon maître, commença avec lamentation le prêtre. Pardonnes à tes enfants de leur faute.
_ Et je vous pardonne en retour, dit la voix divine d’Amaunator. Je sais quelle terrible épreuve vous avez surmonté. Vous avez subi suffisamment de souffrance pour trouver la paix désormais.
_ Nous te suivrons désormais. Nous n’avons plus peur de la mort. Accueilles nous dans ta demeure éternelle. Nous sommes prêt désormais
_ Et il en sera ainsi. Jeune demoiselle, dit-il en s’adressant à Cydine. Donnez le spectre à Agru. Nous allons l’emporter avec nous afin que personne ne puisse souffrir davantage. >>
Le prêtre reçut l’artefact. Tous se levèrent. Puis ils commencèrent à s’effacer. Ils étaient tous apaisés. Par le passé, avec la peur de mourir, ils voulurent vivre pour l’éternité sur Toril. Agru avait créé la relique pour obtenir le pouvoir de son dieu. Amaunator qui aimait ses enfants leur avait averti de prix à payer. Ce n’est qu’après avoir senti l’éternité qu’il comprirent leur erreur. Maintenant, leur âme allait connaître le dernier voyage.

La Couronne de Cuivre

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