[NANAR] Starcrash
Posté : lun. 19 oct. 2009, 22:14
Il est de ces petits plaisirs honteux que je prends parfois... vous connaissez mon goût immodéré pour les bides musicaux au mieux infâmes, au pire totalement destructeur de tympans.
Eh bien, depuis peu, j'ai succombé à la passion des nanars (à cause, entre autres, d'Althy, qui m'a l'autre jour ramené Donjons & Dragons à la maison). Et celui-ci pique les yeux, les tympans, le cerveau et tout le reste (si, si).
Ce film est apparemment une sorte de tentative de riposte face au succès quelque peu connu qu'est Starwars. Le souci étant que le réalisateur disposait d'un peu moins de moyens que George Lucas, comme le prouvent le scénario inexistant, les acteurs bon marché, les décors réutilisés et dignes d'un spectacle de fête des mères, les """effets spéciaux""" sidérants...
Décrire le scénario, pour commencer, est assez compliqué tant il est approfondi : l'Empereur règne sur l'Empire, le méchant Zarth Arn veut le détrôner, et pour empêcher cela, l'Empereur fait appel à deux z'héros pour une mission-suicide qu'ils rempliront haut-la-main. Le méchant Zarth Arn se fera pourrir en beauté et la paix reviendra alors dans l'Empire. Si c'est pas beau, tout ça...
Je passe sur les multiples scènes nanardes : elles le sont toutes. Sans rire. Aucun instant, aucun élément du film n'échappe au pourrissage dévastateur du réalisateur, qui s'est ingénié à massacrer le film avec un acharnement qui force le respect...
Je cite tout de même les attaques de blobs qui rendent fous, qui sont en fait des taches de gouache rose et visqueuse balancées sur la pellicule (à certains moments, on dirait même des éruptions de concentré de tomate), les effets sonores des lasers qui ont l'air d'avoir été fait à la bouche (piooouuuu ! pioooouuuu !), les dialogues d'une rare spiritualité, le jeu des acteurs absolument imbuvable (genre le héros Akton qui sait tout, n'a peur de rien, a l'air blasé pendant tout le film tellement qu'il en devient énervant... tout ça pour mourir à cause d'une blessure au bras !).
Les scènes se suivent avec une incohérence totale, les décors sont affligeants de vide (les vaisseaux spaciaux (erreur de typographie présente dans le texte du début du film, promis juré !) ont trois écrans et deux diodes en guise de poste de commande), les costumes ne frisent même pas le ridicule : ils plongent dedans à pieds joints... il y a même un robot avec une tête en forme de phallus. Non, je n'invente pas.
La seule chose qui rehausse l'intérêt du film ( ), c'est le costume en cuir minimaliste de l'héroïne, qui dispose d'une plastique mise en valeur avec une insistance répugnante. Heureusement qu'en regardant ce nanar au degré qu'il convient, on se poile du début à la fin : TOUT est mauvais, délicieusement naze...
Et comme il a été réédité en DVD, il est trouvable dans n'importe quelle foire ou n'importe quel vide-grenier... voire même en location si votre vidéo-club est bien fourni.
À consommer sans modération si vous déconnectez au préalable vos neurones
Eh bien, depuis peu, j'ai succombé à la passion des nanars (à cause, entre autres, d'Althy, qui m'a l'autre jour ramené Donjons & Dragons à la maison). Et celui-ci pique les yeux, les tympans, le cerveau et tout le reste (si, si).
Ce film est apparemment une sorte de tentative de riposte face au succès quelque peu connu qu'est Starwars. Le souci étant que le réalisateur disposait d'un peu moins de moyens que George Lucas, comme le prouvent le scénario inexistant, les acteurs bon marché, les décors réutilisés et dignes d'un spectacle de fête des mères, les """effets spéciaux""" sidérants...
Décrire le scénario, pour commencer, est assez compliqué tant il est approfondi : l'Empereur règne sur l'Empire, le méchant Zarth Arn veut le détrôner, et pour empêcher cela, l'Empereur fait appel à deux z'héros pour une mission-suicide qu'ils rempliront haut-la-main. Le méchant Zarth Arn se fera pourrir en beauté et la paix reviendra alors dans l'Empire. Si c'est pas beau, tout ça...
Je passe sur les multiples scènes nanardes : elles le sont toutes. Sans rire. Aucun instant, aucun élément du film n'échappe au pourrissage dévastateur du réalisateur, qui s'est ingénié à massacrer le film avec un acharnement qui force le respect...
Je cite tout de même les attaques de blobs qui rendent fous, qui sont en fait des taches de gouache rose et visqueuse balancées sur la pellicule (à certains moments, on dirait même des éruptions de concentré de tomate), les effets sonores des lasers qui ont l'air d'avoir été fait à la bouche (piooouuuu ! pioooouuuu !), les dialogues d'une rare spiritualité, le jeu des acteurs absolument imbuvable (genre le héros Akton qui sait tout, n'a peur de rien, a l'air blasé pendant tout le film tellement qu'il en devient énervant... tout ça pour mourir à cause d'une blessure au bras !).
Les scènes se suivent avec une incohérence totale, les décors sont affligeants de vide (les vaisseaux spaciaux (erreur de typographie présente dans le texte du début du film, promis juré !) ont trois écrans et deux diodes en guise de poste de commande), les costumes ne frisent même pas le ridicule : ils plongent dedans à pieds joints... il y a même un robot avec une tête en forme de phallus. Non, je n'invente pas.
La seule chose qui rehausse l'intérêt du film ( ), c'est le costume en cuir minimaliste de l'héroïne, qui dispose d'une plastique mise en valeur avec une insistance répugnante. Heureusement qu'en regardant ce nanar au degré qu'il convient, on se poile du début à la fin : TOUT est mauvais, délicieusement naze...
Et comme il a été réédité en DVD, il est trouvable dans n'importe quelle foire ou n'importe quel vide-grenier... voire même en location si votre vidéo-club est bien fourni.
À consommer sans modération si vous déconnectez au préalable vos neurones