[TEST] Torchlight
Posté : jeu. 14 oct. 2010, 23:23
Et allez, on dépoussière ce topic...
J'ai récupéré samedi la version boite de Torchlight, et ça fait déjà un paquet d'heures que j'y suis donc je peux en parler un peu. Pour info le jeu est sorti depuis plusieurs mois, mais en téléchargement.
Torchlight est un hack and slash à la Diablo, ce qui n'est pas un hasard puisque ses concepteurs sont les créateurs de Diablo 1 et 2, donc des gars qui connaissent leur boulot. Le principe est connu : on tire sur tout ce qui bouge et on ramasse du loot en pagaille. L'histoire est simplissime (mais c'est pas grave, c'est un hack and slash) : les mines d'embre situées sous le village de torchlight sont envahies par un mal étrange, l'embre est corrompue et le mal menace de s'étendre, il faut donc un(e) aventurier(e) héroique pour résoudre le problème.
Bien sur il y a tout un centre commercial à Torchlight : vendeur d'armes, d'armures, de gemmes pour enchanter les objets, de matériel courant, un enchanteur d'objets, un "amélioreur" de gemmes, un "récupérateur" de gemmes si on veut les ôter d'un objet,un vendeur d'objets non identifiés (à vos risques et périls), etc. L'économie est bien faite : on ne se retrouve pas assis sur une pile d'or au bout de quelques niveaux, il faut faire des choix.
Il y a une quête principale, et quelques quêtes secondaires relativement peu nombreuses (aller tuer certains méchants pour aider un barde à composer des chants à votre gloire, récupérer de l'embre pour un alchimiste...), ce qui n'est pas plus mal car on peut rester à peu près focalisé sur la quête principale et on n'a pas l'impression de se trouver avec des dizaines de trucs à faire dans tous les sens. Ces quêtes secondaires sont très fedex, n'attendez pas de vivre le grand souffle du RPG, on n'est pas à BG là. Signalons également la possibilité d'acheter ou de trouver des cartes au trésor, qui se rajoutent aux quêtes secondaires. C'est une très bonne idée car cela laisse le choix au joueur d'aller faire du levelling ou pas (ce qui est un passage obligé dans beaucoup de JRPG).
L'interface graphique est très classique, une "barre" rouge pour la vie et une bleue pour la mana, des icones compétences, minicarte, quêtes en cours, caractéristiques, inventaire, etc. On peut affecter des sorts et des compétences aux touches 0-9 du clavier (et même aux F1-12 pour les fous furieux). Clic gauche = attaquer, clic droit = utilisation du sort ou de la compétence sélectionnée.
Les graphismes sont assez jolis, en cel-shading et des couleurs qui flashent, ce qui leur donne un côté cartoon. Par contre les endroits visités finissent par devenir un peu répétitifs, mais Runic games n'a pas les mêmes moyens qu'un Blizzard donc difficile de le leur reprocher. Les modèles 3D des aventuriers ont l'air très réussis, je n'ai testé que la conquérante mais elle est trèèèèèès bien faite. Un truc bien sympa : l'équipement porté apparait sur le personnage. Aucune possibilité de customiser son portrait, par contre.
La musique est plutôt atmosphérique et réminiscente de Diablo 1, assez sympa donc (mais on finit pas la baisser ou la couper, à force).
On a le choix entre 3 archétypes ultraclassiques : le "destructeur" (guerrier bien bourrin qui va au corps à corps), la "conquérante" (un top model qui combat à distance) et l'"alchimiste" (un intello à lunettes qui balance des sorts dans tous les sens). Ceci dit, à chaque montée de niveau on gagne 5 points de caractéristique et 1 point de compétence : rien n'empêche à priori de changer d'optique et de faire de votre bourrin un spécialiste de la magie par exemple (pas testé, mais je n'ai rien vu qui pourrait l'empêcher).
On dispose également à la création du personnage d'un familier : loup, lynx ou furet. Il peut être équipé de 2 anneaux, d'un collier et de deux sorts qu'il lance quand l'envie lui en prend. Il est à peu près aussi costaud que le personnage, et peut porter 21 objets, comme son maître. Le total de 42 objets est plutot bien équilibré, on peut stacker les potions et on n'a pas besoin de retourner à torchlight toutes les 30 secondes. De toute façon il y a des parchemins de téléportation très simples à utiliser, et on peut envoyer le familier vendre son équipement tout seul. On peut lui choisir une IA agressive, défensive ou passive.
Il y a aussi possibilité à certains endroits de pêcher des poissons qui transforment le familier en monstre : encore une idée vachement sympa.
Il y a 4 niveaux de difficulté : facile, normal, difficile et très difficile. Les modes facile et normal sont vraiment pour débutants. Je suis en mode difficile et franchement je me balade. Si vous avez déjà tâté d'un diablo, commencez au en mode difficile. Pour les pros, commencez au niveau le plus difficile.
Il y aurait encore pas mal de choses à dire mais il faut que j'aille faire dodo
bref, si vous aimez les hack and slash, vous ne serez pas déçu par Torchlight. Il ne révolutionnera pas le genre, mais il fait très très bien son boulot. A 20 euros en version boîte (et probablement moins en téléchargement), aucune raison de se priver.
J'ai récupéré samedi la version boite de Torchlight, et ça fait déjà un paquet d'heures que j'y suis donc je peux en parler un peu. Pour info le jeu est sorti depuis plusieurs mois, mais en téléchargement.
Torchlight est un hack and slash à la Diablo, ce qui n'est pas un hasard puisque ses concepteurs sont les créateurs de Diablo 1 et 2, donc des gars qui connaissent leur boulot. Le principe est connu : on tire sur tout ce qui bouge et on ramasse du loot en pagaille. L'histoire est simplissime (mais c'est pas grave, c'est un hack and slash) : les mines d'embre situées sous le village de torchlight sont envahies par un mal étrange, l'embre est corrompue et le mal menace de s'étendre, il faut donc un(e) aventurier(e) héroique pour résoudre le problème.
Bien sur il y a tout un centre commercial à Torchlight : vendeur d'armes, d'armures, de gemmes pour enchanter les objets, de matériel courant, un enchanteur d'objets, un "amélioreur" de gemmes, un "récupérateur" de gemmes si on veut les ôter d'un objet,un vendeur d'objets non identifiés (à vos risques et périls), etc. L'économie est bien faite : on ne se retrouve pas assis sur une pile d'or au bout de quelques niveaux, il faut faire des choix.
Il y a une quête principale, et quelques quêtes secondaires relativement peu nombreuses (aller tuer certains méchants pour aider un barde à composer des chants à votre gloire, récupérer de l'embre pour un alchimiste...), ce qui n'est pas plus mal car on peut rester à peu près focalisé sur la quête principale et on n'a pas l'impression de se trouver avec des dizaines de trucs à faire dans tous les sens. Ces quêtes secondaires sont très fedex, n'attendez pas de vivre le grand souffle du RPG, on n'est pas à BG là. Signalons également la possibilité d'acheter ou de trouver des cartes au trésor, qui se rajoutent aux quêtes secondaires. C'est une très bonne idée car cela laisse le choix au joueur d'aller faire du levelling ou pas (ce qui est un passage obligé dans beaucoup de JRPG).
L'interface graphique est très classique, une "barre" rouge pour la vie et une bleue pour la mana, des icones compétences, minicarte, quêtes en cours, caractéristiques, inventaire, etc. On peut affecter des sorts et des compétences aux touches 0-9 du clavier (et même aux F1-12 pour les fous furieux). Clic gauche = attaquer, clic droit = utilisation du sort ou de la compétence sélectionnée.
Les graphismes sont assez jolis, en cel-shading et des couleurs qui flashent, ce qui leur donne un côté cartoon. Par contre les endroits visités finissent par devenir un peu répétitifs, mais Runic games n'a pas les mêmes moyens qu'un Blizzard donc difficile de le leur reprocher. Les modèles 3D des aventuriers ont l'air très réussis, je n'ai testé que la conquérante mais elle est trèèèèèès bien faite. Un truc bien sympa : l'équipement porté apparait sur le personnage. Aucune possibilité de customiser son portrait, par contre.
La musique est plutôt atmosphérique et réminiscente de Diablo 1, assez sympa donc (mais on finit pas la baisser ou la couper, à force).
On a le choix entre 3 archétypes ultraclassiques : le "destructeur" (guerrier bien bourrin qui va au corps à corps), la "conquérante" (un top model qui combat à distance) et l'"alchimiste" (un intello à lunettes qui balance des sorts dans tous les sens). Ceci dit, à chaque montée de niveau on gagne 5 points de caractéristique et 1 point de compétence : rien n'empêche à priori de changer d'optique et de faire de votre bourrin un spécialiste de la magie par exemple (pas testé, mais je n'ai rien vu qui pourrait l'empêcher).
On dispose également à la création du personnage d'un familier : loup, lynx ou furet. Il peut être équipé de 2 anneaux, d'un collier et de deux sorts qu'il lance quand l'envie lui en prend. Il est à peu près aussi costaud que le personnage, et peut porter 21 objets, comme son maître. Le total de 42 objets est plutot bien équilibré, on peut stacker les potions et on n'a pas besoin de retourner à torchlight toutes les 30 secondes. De toute façon il y a des parchemins de téléportation très simples à utiliser, et on peut envoyer le familier vendre son équipement tout seul. On peut lui choisir une IA agressive, défensive ou passive.
Il y a aussi possibilité à certains endroits de pêcher des poissons qui transforment le familier en monstre : encore une idée vachement sympa.
Il y a 4 niveaux de difficulté : facile, normal, difficile et très difficile. Les modes facile et normal sont vraiment pour débutants. Je suis en mode difficile et franchement je me balade. Si vous avez déjà tâté d'un diablo, commencez au en mode difficile. Pour les pros, commencez au niveau le plus difficile.
Il y aurait encore pas mal de choses à dire mais il faut que j'aille faire dodo
bref, si vous aimez les hack and slash, vous ne serez pas déçu par Torchlight. Il ne révolutionnera pas le genre, mais il fait très très bien son boulot. A 20 euros en version boîte (et probablement moins en téléchargement), aucune raison de se priver.
