La Couronne de Cuivre

Lorsqu’on commence la démo, on est tenté de se dire, nous revoilà devant Dragon Age ("Oh mon dieu, non, pas encore !"). En effet, flammes qui valsent, voix de femme soprano alignant des consonnes dans un genre de chant liturgique, on peut avoir du mal à faire abstraction des ressemblances. Le titre du jeu n’aide pas beaucoup non plus.

L’histoire :
Vous incarnez un héros, un élu, destiné à combattre le mal absolu, incarné par un dragon. Pour cela vous avez, une épée, un bouclier, un bon coup de magie, une belle cape rouge et euh votre courage ! Vous progressez dans des ruines antiques, des grandes plaines verte, des forteresses, de quoi satisfaire votre imaginaire de geek. Mais avant d’atteindre le mal, vous traversez, bien entendu, des embûches de taille, des gobelins de différents genres et des chimères : un lion-chèvre-serpent, un genre d’hippogriffe etc… A la fin du test, une voix désincarnée vous dit qu’il est temps de choisir de continuer ou de rebroussez chemin devant le danger, et qu’il faut récupérer l’anneau… du destin, du pouvoir… je ne sais plus. J’avoue m’être dit : « Pour faire honneur à la communauté, non ? ».
Vous l’aurez compris, la démo est avant tout centrée sur le mystère, le non-dit en faisant référence à des symboles et des éléments connus.

Les graphismes, l’animation :
Je trouve que ce sont de bons graphismes. Les jeux d’ombres et de lumière sont en parfait accord avec les décors et les personnages. Il y a de bonnes interactions entre vous et vos ennemis : les tissus volent, les ennemis brûlent sous les coups de vos armes rougeoyantes. Il faut penser à allumer sa lanterne lorsque les pièces sont trop sombres, ce qui vous plonge dans un réalisme très agréable à l’œil. Le dynamisme des animations est étayé par les possibilités de jeu.

La jouabilité :
Je l’avoue, je n’ai pas aimé mon premier test de ce jeu. Il y a beaucoup de touches à retenir d’un coup et je suis passé à côté de beaucoup d’aspects intéressants du jeu. C’est d’autant plus difficile que, comme dans beaucoup de jeux, les textes sont trop petits, difficiles à lire si vous n’avez pas un écran HD de la taille de l’empire state building. Par exemple dans mon premier test, je n’ai pas allumé la lanterne dans les ruines que je traversais, car j’étais trop occupé au combat, à l’observation, à l’apprentissage des touches, or l’allumage de la lanterne se fait dans l’exploration de votre inventaire. Mais une fois la lanterne allumée on peut observer à cœur joie les murs délabrés et combattre les gobelins qui infestent les lieux.
Comme je l’ai écrit précédemment, il existe différentes possibilités pour combattre, et l’animation s'en trouve très dynamique… Mais très loin du RPG et du jet de dés. C’est du Hack and Slash, pas de stratégie mais de l’adresse et de la maniabilité.
Mais ce n’est pas grave, il existe 6 coups différents, trois types principaux, soit deux coups par types. Je m’explique. Vous avez les coups normaux avec votre épée ou vos poignards que vous pouvez asséner à vos ennemis en mitraillant les touches des manettes à l’infini. Il y a les coups plus forts, plus rapides qui bouffent votre endurance, et qui, mal utilisés, peuvent vous essouffler et vous rendre donc très vulnérables. Et il y a les coups secondaires, avec votre bouclier ou votre arc par exemple. Dans chacun de ces types de coups il en existe un normal et un faible. Si vous possédez un bouclier vous pouvez également vous protéger, ce qui est très pratique, croyez-moi !
J’ai gardé le meilleur pour la fin, un élément qui m’a plu dans « shadow of colossus », qui m’a plu dans zelda, une touche que j’ai peu utilisé dans mon premier test, mais que j’ai martelé dans le second test… Attrapez vos ennemis ! Alors avec les gobelins, vos acolytes peuvent les tenir pendant que vous les rouez de coups avec votre épée, ou alors vous pouvez les attraper pour les jeter dans le vide, par exemple. Bien sympa, mais pas énorme vous me direz. Le plus fun est d’attraper les plus gros morceaux : les chimères par exemple ! Ainsi j’ai pu attraper la queue d’un hippogriffe, l’escalader et lui donner en plein vol des coups dans les ailes, le faire s’écraser et l’achever au sol. Ajoutez à cela que les ailes peuvent brûler si vos armes rougeoient. Les combats sont donc centraux dans ce jeu et le spectaculaire des attaques sert l’aspect épique de l’univers.

Les acolytes :
Il y a en a de deux sortes, les ordinateurs sur lesquels vous n’avez pas vraiment d’action, et les pions, que vous soignez sur le champ de bataille, que vous appelez à l’aide et dont vous choisissez toutes les particularités dans le jeu, avec les mêmes options de customisation que votre personnage principal. Par contre il n’est pas vraiment question de contrôler à proprement parler vos acolytes, ni même de les soigner à partir de l’inventaire, vous devez vous approcher d’eux et les soigner pendant qu’ils sont étalés au sol. Donc pas de stratégie de groupe contrôlée de A à Z comme dans un RPG. Vous donnez des directives et vous interagissez avec eux mais vous n’avez le contrôle que d’un personnage, ce qui est en accord avec le hack and slash.

La customisation :
Je ne m’attarderai pas là-dessus, il s’agit du choix du physique, du sexe et, même si ce n’est pas présent dans la démo, je suppose que l’on choisit la classe du personnage. On peut changer de la couleur des cheveux à la taille des ongles du petit orteil pour que vous puissiez vous identifier à votre personnage le mieux possible.

Ainsi, Dragon’s Dogma reste assez loin du RPG, avec un système de combat dynamique servi par de bons graphisme. Ce jeux n’est pas révolutionnaire dans son histoire, ni dans le style emprunté mais il reste fidèle au réalisme fantastique du genre.
J’ajouterai que, m’étant éclaté à grimper sur des bêtes 4 fois plus grandes que le personnage, je jubile à l’idée de grimper sur un dragon qui, dans ce jeu, peut bouffer ceux de Skyrim en guise d’apéritif.
Ce test est amateur et je vous encourage à faire vous-même la démonstration (gratuite) et à récolter d’autres avis sur ce jeu.

Merci de votre attention !

Rorschach, j'aimerais savoir si tu n'as utilisé que la démo de dragon's dogma pour faire ton test ou par la suite continué avec le jeu complet car j'ai moi aussi essayé la démo qui m'apparus un peu brouillon au niveau des combats. En fait j'aimerais avoir l'avis de joueurs ayant le jeu en entier pour savoir si le jeu n'est pas trop redondant ou encore que les quêtes (sans être digne des plus grands rpg) soient Fedex ou pas.

Alors... Je ne peux rien t'apprendre vraiment de plus là dessus car comme toi, je n'ai joué qu'à la démo pour rédiger ce test. Par contre ce que je peux affirmer c'est que ça n'a de RPG que l'univers heroic fantasy, le reste n'a pas grand chose à voir avec un RPG. Ce que je sais c'est aussi que selon le type d'arme qu'on a, on ne se bat pas de la même manière et que l'un des grand intérêt comme je l'ai souligné, c'est de grimper sur les bestioles. J'ai bien peur, comme toi qu'au bout d'un moment tout cela soit un peu redondant, quand bien même il existerais beaucoup de type d'arme, je pense que le principe du combat sera le même à peu près à chaque fois : grimper taper grimper taper grimper taper...
C'est mon avis, mais tu as raison, il faudrait tester le jeu complet... C'est ce qu'ils recherchent d'ailleurs.

Merci c'est sympas de me répondre malgré tout. Et puis si je l’achète (ce que je pense faire ) je pourrai toujours mettre plus de détails dans ton test que se soit sur le ressentie après plusieurs de heures de jeu ou encore la redondance des quêtes et des combats. Par conséquent j'en conclus par un bon vieux Wait and See !

Bon désolé pour le double post mais je préfère séparer ce post-ci car il traite de tout ce qu'on n'as pas pu essayer dans la démo de dragon's dogma.
Premièrement je vais pas réfuter ou encore refaire un test autre que celui déjà présent dans ce sujet mais bien mettre en avant certains aspects du jeu complet (chose qu'on n'as pas pu avoir avec la démo). Moi qui y joue voilà bien une semaine je crois pouvoir apporter ces lesdites particularités suivantes :

1ère particularité: La liberté... Okay on sais tous que pas mal de jeux proposent cette pseudo liberté de pouvoir faire ce que l'on veut ou on veut mais le plaisir de découverte dans l'univers du jeu est là. De plus la difficulté et le système de sauvegarde un peu archaïque (une seule sauvegarde par joueur pour les saves manuelles et automatiques) renforcent ce sentiment de partir à l'aventure dans des contrées inconnues. A cela j'ajoute aussi le système de quête qui pour la plupart demandera de bien chercher sur la carte et les notes liées aux quêtes en l'absence de marqueur pour t'y indiquer l'endroit (Ce qui est rare dans les jeux d'aujourd'hui)

2ème particularité : La difficulté... Si elle n'était peu présente dans la démo une fois les touches de commandes maîtrisées dans le jeu elle est toutefois assez bien gérer, certaines zones, dont celle ou vous commencer l'aventure, peuvent être très facile dès le début et d'autres encore vous demanderont un plus grand effort.(je tiens à préciser que ce n'est que mon avis personnel)

3ème particularité: les pions...Ils offrent, ainsi que le bestiaire, à eux seuls tous la particularité stratégique du jeu. Bien que je partage l'avis de Rorschach sur l'impossibilité de pouvoir gérer totalement son équipe la démo n'a malheureusement pas su mettre en avant toutes les possibilités stratégiques du titre. Ainsi dans le jeu complet l'intérêt du système de pions réside dans son partage de pions avec le reste du monde, je m'explique: une fois votre pion principale crée il sera automatiquement intégré au système de pions d'ou d'autres joueurs auront la possibilité de l'engager dans son équipe. Bien sur vous aurez vous aussi la possibilité d'engager des pions d'autres joueurs. De plus aspect intéressant seuls vous et votre pion principale peuvent monter de niveau durant votre périple par conséquent vous serais souvent amené à réorganiser votre équipe.

En résumer tout le jeu n'est fait que pour le combat (qui d'ailleurs est l'essentiel intérêt du titre). Les plus grandes faiblesses du jeu sont ses graphismes plus ou moins potables (pas vraiment important tant que l'ambiance générale est bien faite) et son quasi-absence de scénario. Alors je sais qu'il y a un scénario mais il est trop classique ! On voit les évènements arriver comme un bus fonçant à travers la foule. Pour vous donner un aspect de scénario: il y a un duc avec sa duchesse faisant office d'une sorte de princesse zelda, un gros méchant, son adjoint et le reste qui n'a pas grand chose à faire à part de vous regarder sauver le monde.
Une chose reste à retenir c'est que je n'ai pas encore terminer la quête principale de ce fait il peut toujours avoir de bonnes surprises.

Dragon's Dogma, made in Joueur du Grenier.

Enjoy.

Déjà vue mais je me réjouis de voir que d'autres sur ce forum aime jdg.

Merci pour ta contribution à ce post Nikorasu, te sens pas gêné d'étayer mon post, c'est très appréciable au contraire vu que je n'ai pas le jeu, seulement la démo !
Pour le Scenario, mon test en témoigne, je n'avais pas beaucoup d'espoir et je n'en ai pas plus maintenant. Je sais que beaucoup de jeux sont fait avant pour le public et bien plus loin après pour la créativité. Il n'y a qu'à voir Myst of Pandaria pour voir que pas mal de développeurs s'adaptent comme des politiciens à ce qui fera le plus d'audimat, même si pour cela il faut exposer des choses d'une créativité ridiculement faible.
J'admire ton optimisme mais j'offre tout de même le bénéfice du doute concernant le scénar tant que je n'en connaitrai pas la totalité. Hésite pas à nous en dire d'avantage !

Je te remercie et je suis très flatté d'avoir peux améliorer ton test pour des personnes qui, comme moi fut un temps, rechercheront plus d'information concernant ce jeu. Certes l'histoire n'est certainement pas mis en avant, grande erreur pour un tel jeu, mais une surprise, quoique un peu tard dans le jeu, donne un cachet inédit au pauvre scénario. Et le plus important dans tout ça c'est que je m'y suis amusé et, faute de moyens,c'est que je demande à la plupart de mes jeux.