[INF] Dishonored un jeu noir et blanc ?

[Inarius]

Bon, je me suis lancé il y a quelques jours dans l'essai de ce jeu qui est relativement nouveau (sortie au mois de septembre).
Je précise à toutes fins utiles que le jeu d'infiltration, puisque c'est de ça qu'il s'agit, n'est pas ma spécialité.
C'est un genre que j'apprécie, à l'occasion, mais qui n'est pas ma tasse de thé. La principale raison est que les FPS et tout ce qui y ressemble - donc le jeu d'infiltration - me stressent.

De quoi s'agit il ?

C'est un jeu avec un scénario classique - trop - qui voit passer le héros dans la clandestinité assez rapidement, et qui va lutter pour retrouver sa place/son honneur (d'où le titre).
Il agira seul, masqué, et ne devra pas se faire voir ; il devra tuer ou fuir.
On ajoute à ça une pseudo magie avec des pouvoirs plutôt agressifs d'autres plutôt très utiles.

On a au choix un pouvoir qui permet de se téléporter, un pouvoir qui permet de prendre possession d'animaux, qui permet de convoquer une horde de rats déchainés, une "poussée de force" version SW, une vision au travers des murs, un pouvoir de saut, etc...
A ça s'ajoute une panoplie d'armes, grenades, arbalètes et autre.
Bref, rien que de très classique dans tous les sens, là encore.

Mais alors, pourquoi ce jeu a il reçu les honneurs ?

Tout simplement parce qu'il est original et il est beau.
Pas beau dans le sens réaliste (dans le sens j'ai besoin d'une carte vidéo de 180000000 GhZ pour tourner), non beau dans le sens beau.


Ce jeu est original parce qu'il se passe dans un monde imaginaire de type "steam punk" (ici petite digression sur le genre). Pour les gens à qui se mot ne rappellerait rien, le steam punk est un mouvement de science fiction uchronique. C'est à dire qu'il imagine un monde qui se serait arrêté à l'époque des machines à vapeur (d'où le steam), et qui n'aurait pas connu l'électricité. Ainsi, dans ce jeu, le principal combustible est l'huile de baleine. Cependant le steam punk se passe souvent dans le FUTUR de cette époque de Jules Vernes (qui est une des grandes références de ce genre). Ce futur uchronique a souvent permis des évolutions, même sans électricité. Ainsi, on peut se retrouver avec des machineries, des inventions très ingénieuses. Justement, il est souvent très souvent question d'ingénieries, de machines, partout. L'esthétisme de cette époque est souvent une combinaison d'éléments victoriens (haut de forme, société bourgeoise, velours piano élément rétro, anarchisme choléra, industrie lourde) et d'éléments futuriste (comme çapar exemple) toujours à base de vapeur ou autre. De nombreux films même grand public y font référence, mais je vous laisse chercher si vous connaissez pas déjà !

Comme il existe de la high fantasy et de la low fantasy ou de la science fiction dure ou épique il existe plusieurs courants l'un étant réaliste et l'autre plus fantaisiste. C'est, paraît il une dualité typique dans ce genre de récit d'imagination. Soit on appuie le récit essentiellement sur des effets imaginaires, sans trop se soucier du réalisme, du possible (exemple, star wars, avec ses explosions, son hyperespace) ; soit on essaye à tout prix de coller à quelque chose de réaliste. Regardez par exemple dans Game of Thrones à quel point le monde a finalement assez peu de magie et comment l'auteur nous rabâche de description de maison de noblesse, de féodalité; tout ça pour nous ancrer dans le réel. On peut citer, dans d'autres domaines la science fiction de Arthur C. Clarke qui est très réaliste.
Certaines branches vont au contraire faire dans le micro détail, une sorte de geekisme du steam punk. C'est un peu le cas là.
Fin de la digression.

Dans ce jeu, le niveau de détail de l'univers est très appréciable. Les cartes fourmillent d'allusion à des éléments (annonces publicitaires à moitié déchirée, pancarte d'usine par exemple), et le décors de la ville est très réaliste. C'est clairement une ville du XIXème, mais dans le style steam punk.
Exemple ici. Regardez la précision des câblages, avec des machines de l'acier partout.
Ou ici, quelques affiches dans un coin perdu

Trois choses font la beauté de ce jeu :

1- L'Univers : comme je l'ai dit, c'est un univers cohérent, et beau. L'Univers vit sans vous, et ça se sent. Les personnages discutent entre eux, les gens vivent leur vie, il se passe des trucs même si vous ne faites rien.
2 - Les lumières : Ici, beaucoup de belles lumières. Cela me fait un peu penser à certains films noirs, avec des lumières rasantes, des beaux contre-jour, des clairs obscurs.
Exemple ici, ici, ici ou typiquement ici ou même là(pour adulte).
3 - Les batiments : Beaucoup d'effort ont été fait pour coller à l'époque. Si vous aimez l'époque de l'exposition contemporaine de Paris avec des bâtiments comme ça, vous allez aimer.

Au niveau du jeu, à présent les combats sont bien fait, rapides (violents, toutefois). La première fois qu'on voit un mec se faire déchiqueter par les rats, c'est violent.
J'ai bien aimé qu'on ne soit jamais obligé de tout défoncer pour gagner, qu'il y a plusieurs voies différentes pour arriver au même point, que la magie soit bien faite. Exemple, un petit détail le principal pouvoir pour se déplacer c'est une téléportation. Mais si il y a un bruit en même temps, on entend l'effet doppler du bruit qui se déforme au moment où on se téléporte. Idem lorsqu'on prend le contrôle d'un rat, l'effet est bien.

J'ai bien aimé aussi le fait de pouvoir jouer en détail maximum (puisque le jeu se concentre sur la beauté, et pas le réalisme) sans que ça rame une seule seconde, alors que ma machine a déjà deux ans et demi.

Passons aux choses qui fachent.

1 : La liberté de jeu.
Je sais que c'est impossible à organiser, mais merde quand on fait une ville aussi jolie, on devrait laisser plus de liberté au joueur ! Bref, ça n'est pas le plus grave, mais on fait quête après quête, hop, on se fait déposer sur une carte qu'on traverse (parfois certaines sont assez grandes, quand même, mais pas toujours), et paf quête finit, la suivante. Sans compter que bien qu'optionnel, on a quand même une petite flèche pour nous dire où aller pour continuer la quête, et idem pour ramasser les "runes" qui permettent de débloquer des pouvoirs supplémentaires.

2 : Les choix moraux.
Régulièrement présenté comme "le point positif" de Dishonored, j'ai été au contraire frappé par le fait que ça soit très peu intéressant. En gros, soit on défonce tout, et dans ce cas il y a des gardes partout, des rats partout, la peste partout (oui, car la ville est frappée d'une maladie terrible, et en gros les gens malades deviennent des zombis, zombis qui font assez peur quand vous savez pas où ils sont et que vous les entendez), et le jeu finit mal ; soit on fait le jeu en mode infiltration, et dans ce cas on peut finir le jeu bien. D'autant que régulièrement on a '"L'Outsider" une sorte de diable mais en version anarchiste qui vient commenter nos choix passés et à venir. Super.
Bon, à côté Kotor 1 passe pour un jeu psychologique. C'est vous dire à quel point c'est pourri, sur ce côté là.

3 : Le scénario.
Alors rien à dire. Logique, y'en a pas.
Je vais le résumer en une phrase.

► Afficher le texte

L'empereur(e) a été assassinée, on vous accuse à tort, mais sa fille (la vôtre aussi, accessoirement mais on l'apprend plus tard) est vivante et une conspiration loyaliste vous fait délivrer et assassiner toutes les têtes du pouvoir jusqu'à tenter de vous faire assassiner aussi pour couvrir ses traces et que comme vous roxxez à mort vous les zlatanez tous et vous mettez votre gamine sur le trône.
Tout ça en 20h de jeu. Fin de l'histoire

Pour ceux qui ont lu le spoiler, bon, ben voilà quoi. C'est nul. Et c'est dommage, parce qu'il y a tout pour faire un super jeu d'ambiance. Dommage !

Finalement, je crois que j'aurais préféré un jeu d'enquête policière dans un univers spécial genre tex murphy (marrant d'ailleurs les méchants s'appellent les Overseer, et marrant aussi j'ai appris qu'il allait en sortir un nouveau financé via kickstarter) ou Sherlock holmes. Au moins, l'univers servi de support à une histoire. Mais non, tout respire le manichéisme, la simplicité, la limpidité. Comme les effets de lumière magnifique digne des grands films noir du jeu(je pense aux lumières rasantes du "3ème homme", par exemple), le scénario également se conjugue en noir et blanc. Hélas pour moi, ça me laisse un arrière goût grisâtre...

Bref, dommage ! Mais ça vaut le coup d'oeil quand même. Notamment si vous aimez les jeux d'infiltration.

[Anios]

Je serais beaucoup moins élogieux que toi sur ce jeu. J'ai eût un gros sentiment d'arnaque du début à la fin (ça m'apprendra à acheter sans trop chercher d'infos sur un jeu).

L'univers ne me fait pas vraiment penser à du steampunk. Certes on est dans une époque typique victorienne mais les machines à vapeur n'ont pas été plus poussé que ça (l'absence même de vapeur est parlant). Rien n'a évolué ou ne donne l'impression que ça va être chamboulé. Pour ma part, du coup l'univers n'a pas d'identité propre et il n'est pas très intéressant à s'y attacher.

Le jeu n'est pas "beau". Je passe outre le côté graphique qui est très laid pour ne voir que le côté artistique. Et bien c'est assez quelconque. Les effets sont cohérents mais simplistes (voir bancal, avec des ombres comme Mass Effect), l'univers est peu vivant en dehors des NPC/rats et pas diversifiés pour un sou. malgré tout, on colle bien au style de l'époque mais ça manque cruellement d'intérêt pour scotcher la rétine (que ça soit sur le plan technique ou artistique).

L'originalité, elle existe mais elle ne se trouve pas dans le gameplay ou dans le genre (le jeu ne réinvinte absoluement rien). L'originalité, le truc qui est vraiment intéressant dans le jeu, c'est le/les persdonnes qui ont réalisé le level design. Ceux qui ont réalisé les paquets d'embranchements possible pour atteindre sa/ses cibles, ceux là sont vraiment géniaux. On peut faire 10 fois une map en utilisant un chemin différent à chaque fois, sans aucun problème. Et ça, c'est vraiment un gros point positif.

Malheureusement c'est gâché par un gameplay des plus commun. Abattre du gardes sans réfléchir (de façon léthal ou non). C'est vraiment décevant de voir la panoplie d'armes très réstreinte, de même que pour les pouvoirs. il ya quelques upgrades possible mais en général c'est très peu utile (d'ailleurs au passage, le pnj qui vend son matos et ses upgardes, il serait sympa la prochaine fois de pouvoir RACHETER du matos qu'on veut pas...comme je jouais en non léthal, j'avais blindé de munitions/armes inutiles que j'aurais bien revendues pour acheter des runes).

Le gameplay est aussi entâché à cause d'une IA des plus stupide. J'ai rarement vu plus idiots que les mobs de Dishonored. Ils savent pas appeler de renforts, ils savent pas ré-enclencher une barrière électrique (et ils s'en foutent s'ils se désactivent devant eux), ils savent pas arrêter un "invité" qui volent les bourses des gens à une fête bourgeoise (*faceplam* à ce moment là), ils leur faut 3 indices de découverte pour qu'ils se bougent les fesses, ils abandonnent très vite un poursuivant...
De plus, les gardes font toujours la même chose. Leur cheminement est très basique, ce qui rend les choses très simple : on attend la fin de discussion de 2 gardes, on blink, on étouffe, on prend le garde, on blink, on le dépose, on passe à la suite (exemple qui dure tout le long du jeu hélas).
Pire que tout, le jeu d'ombre et lumière n'entre pas en compte sur l'infiltration. Uniquement la hauteur de vision. =/ (ils auraient au moins pû copié SplinterCell à ce niveau là).

Quand je compare à Metal Gear Solid 2, c'est juste ridicule. Même Batman Arkham (Asylum ou City) sont bien mieux foutus niveaux IA, gameplay.
Et le pire dans tout ça...c'est que le jeu est rapidement torché en une dizaine d'heures (en comptant les infimes quêtes annexes et la recherche de runes). Et quelle fin d'ailleurs...elle fait passer celle de ME3 pour du pur génie. =/

A mon humble avis, si le jeu a eût autant de retour positif, c'est par manque cruel de ce genre de jeu depuis un sacré moment (un peu comme DA:O). Avec un peu de chauvinisme aussi.
A 15-20€ maxi, ça vaudrait le coup. A 40€, c'est une arnaque ce jeu.

[missElder]

Bon, je m'en viens déterrer ce topic pour finalement donner mon avis sur ce jeu que je viens de terminer.

Je dois dire que cela rejoint pas mal l'opinion d'Inarius (désolée Anios, je ne pourrai pas te rejoindre dans ta critique du jeu ). Tout d'abord, je dois avouer que j'ai acheté le jeu simplement parce qu'il était ultra soldé et qu'on m'en disait beaucoup de bien, car mon aversion personnelle pour les FPS, jeux d'infiltration et autres jeux à la première personne (non que je trouve cela inintéressant, simplement, je suis bien trop angoissée pour arriver à y jouer) m'aurait empêchée de l'acheter sans ça. C'est comme Bioshock quoi. Je sais qu'il paraît que c'est une tuerie et je suis très triste de ne jamais pouvoir y jouer, mais c'est comme ça.

Bon. Pouf, pouf. Tout ça pour dire que je ne venais pas chercher un ponte du jeu d'infiltration, du coup. Et il ne semblerait pas que ce soit ce qu'est Dishonored, de toute façon. Le jeu devient vite assez facile avec tous les pouvoirs dont on dispose, une fois qu'on a compris le fonctionnement des gardes, des alarmes, etc. A moins de s'astreindre à ne pas utiliser les runes pour acheter de nouveaux pouvoirs (il y a un succès Steam pour ça et de toute évidence peu de joueurs ont cette stratégie), on est vite surpuissant. C'est aussi facilité par le fait qu'il existe toujours des milliards de chemins pour accéder à notre objectif : quoi qu'on fasse, il y a toujours un moyen qui nous correspond. Se téléporter, figer le temps, voir les ennemis à travers les murs, ça va vite.

Du coup, ce n'est pas du tout un jeu stressant. C'est un jeu ludique. Je l'ai vécu comme une sorte de puzzle. A chaque fois, je devais trouver mon chemin sur la map et choisir ma méthode de déplacement, sans me faire repérer ni tuer quelqu'un (vu mon incapacité à gérer les combats en temps réel, c'était plus une nécessité qu'un simple défi que je me lançais, mais on peut bien entendu agir très différemment). Je savais que j'aurais toujours un moyen de m'en sortir et je devais juste utiliser mon ingéniosité pour trouver un chemin plus amusant qu'un autre. Ce n'était pas tant de l'infiltration avec sa part de suspense, de réactivité, d'IA imprévisible, qu'un simple puzzle, ouais.

J'avoue quand même qu'il y a deux trois moments où j'étais assez fière de moi. Notamment pour récupérer tous les tableaux cachés sur les map : c'est un défi qui n'apporte rien au jeu mais qui oblige à se dépasser parfois. Je pense au niveau de Kaldwin's Bridge où j'ai dû choper un tableau situé en pleine lumière au beau milieu d'une pièce où patrouillaient cinq ou six gardes, c'était assez épique.

Mais bref. Le jeu n'est pas ultra original dans son gameplay, on l'a vu. Le scénario non plus - mais il est très bien mené. Et moi, j'aime bien quand on me raconte des histoires. Et ce n'est pas tout d'avoir un bon scénar, il faut surtout que ce soit un scénar de jeu vidéo : une histoire que le joueur vit, et non pas qu'il regarde. Et Dishonored me racontait une histoire dans laquelle j'avais vraiment l'impression d'être incluse, ce n'étaient pas des cinématiques et des directives que je n'aurais eu qu'à suivre sans rien faire (je pense notamment à L.A. Noire qui a un scénar excellent sur le papier et qui est ennuyeux à mourir quand on y joue). Dishonored, c'est une ambiance, des graphismes superbes (ok, j'avoue tout, j'ai passé mon temps à faire plein de screenshots au soleil), une belle direction artistique, un univers steampunk intéressant et fouillé, et des personnages travaillés. Je m'en moque que ce soit peu original et qu'on pressente le rebondissement final dès le début. Du moment qu'on me le raconte bien et qu'on m'invite à y participer. L'originalité peut être un vertu mais elle n'est pas nécessaire. Sinon, il y a des milliards de livres que personne ne lirait , simplement parce que "pff c'est trop prévisible je savais que ça finirait pas bien".

Non, vraiment, j'ai eu beaucoup de plaisir à y jouer. C'était ludique, c'était fun, je pouvais aller partout, dans tous les sens, faire ce que je voulais, faire toutes les gaffes du monde (le nombre de fois où j'ai laissé tomber trop violemment un corps et que du coup les gardes sont venus voir ce qui se passait, tssk), et j'avais vraiment l'impression que ce que je faisais n'était pas uniquement pour compléter un level de plus et rallonger le jeu, mais que tout était lié ensemble et avait un sens dans la trame. C'était le gameplay qui me racontait mon histoire. Chacun de mes actes avait une répercussion et chaque personnage avait une personnalité. La ville avait une âme, il n'y avait pas juste LA maison et LE chemin pour que je puisse m'infiltrer, il y avait plein de gens, plein d'objets, plein de maisons, plein de conversations, plein de détails partout. Une vie propre et pas organisée autour de moi.

C'est pas un jeu ultra original, mais c'est un jeu soigné. Avec un grand sens du détail, tant graphiquement que pour l'ambiance, les dialogues bien écrits, les échanges que l'on surprend, les dessins, les décors, la petite affiche par-ci, le petit livre par-là. Quelques clins d'oeil et moments amusants, comme les livres érotiques planqués dans la maison close, l'histoire qu'Emily raconte après cela ou la possibilité d'aller espionner Callista prenant son bain et de la draguer.

Je comprends tout à fait qu'on puisse trouver le jeu décevant au vu du foin qui a été fait dessus. Il n'est pas très original, il est assez facile, l'IA des gardes est hyper prévisible et on devient vite surpuissant ; le scénario est classique, prévisible et les "dilemmes moraux" sont très manichéens. Néanmoins, pour ma part, il correspond à ce que j'aime jouer. Je me suis amusée et j'ai suivi l'histoire avec intérêt. En plus, je préfère un jeu qui se finit en trente heures et a dit tout ce dont il a besoin, qu'un jeu qui s'étale sur la durée et tourne en rond. Là, j'avais le sentiment que chaque chose était à sa place et qu'on n'en faisait pas trop.

Voilà. J'ai passé un super moment, très divertissant. L'histoire me plaisait, le jeu était faisable et stimulant (je passe par où ? Je monte sur les tuyaux, je prends possession d'un rat, j'essaie de désactiver le portail ou je vais parler à machin ? Attends, je vais aller dans la maison là, je la sens bien.), l'ambiance soignée et détaillée, le level design travaillé et les décors fouillés. Moi ça me suffit pour m'amuser et pour en retenir des moments marquants. Pas le jeu de ma vie mais un jeu soigné qui ne m'a jamais ennuyée, c'est déjà pas mal.

[Inarius]

Oui, deux ans après, je pourrais bien résumer ça comme ça

Pas le jeu de ma vie mais un jeu soigné qui ne m'a jamais ennuyée, c'est déjà pas mal.

Je sais que des extentions ont été faites, et je présume qu'il y aura un 2, vu le filon que ça a été.

Je vois qu'ils ont également fait "Wolfenstein : the new order", dont les bandes annonces m'avaient beaucoup plu (notamment celle ci et celle ci pour la musique, house of the rising sun en allemand ! ). Comme quoi, les délires uchroniques ont encore de l'avenir

[Anios]

Non, ce n'est pas les mêmes qui ont fait Dishonored et Wolfenstein:TNO. Enfin, plus précisement, ce n'est pas les mêmes développeurs (Arkane Studios pour Dishonored, MachineGames pour Wolfenstein), mais juste le même publieur/éditeur (Bethesda Softwork).
Après, je ne me prononcerais pas sur la qualité de ce Wolfenstein...étant très maloptimisé pour PC, il rame comme un fou alors qu'il n'est pas visuellement spectaculaire.

Pour le moment, une suite n'est pas officiellement prévu pour Dishonored : il devait y avoir supposément -si ce n'était pas un fake- une annonce pour l'E3 2014, mais finalement rien. Et aucune véritable info officielle (juste des rumeurs de Emily en perso principale, de jouer en dehors de Dunwell, et une fake jaquette du jeu).

Bon, j'ai l'air d'être le seul à pas avoir aimé...m'enfin c'est bien, au moins tu as pas joué à un jeu qui te déplaît MissElder. ;p