La Couronne de Cuivre

Jusqu'à présent, j'étais vraiment conquis par Divinity : Original Sin 2. Je ne tarderai d'ailleurs pas à poster dans le sujet des premières impressions (même si c'est un peu tard ) pour souligner les aspects qui m'ont vraiment bluffé.

Néanmoins, alors que je m'apprête à terminer l'acte I (oui, j'ai mis le temps !), je me rends compte qu'avoir utilisé en certaines occasions la persuasion pour éviter des bains de sang risque de cruellement m'handicaper.

En effet, quand un jeu permet de persuader, je m'empresse d'investir dans ce domaine : c'est l'une de mes façons préférées de jouer. Or donc, j'ai investi en persuasion, et cela m'a permis, à plusieurs reprises, de me sortir pacifiquement de situations qui auraient pu dégénérer : avec un molosse traque-source, avec des magisters au château en ruine (que j'ai convaincu de se replier, arguant que leurs officiers les appelaient ailleurs)... Dans ces deux cas précis, je n'ai pas gagné le moindre point d'expérience, ce qui m'a quelque peu interpellé.

A présent, j'ai terminé toutes les quêtes, découvert tout ce qu'il y avait à découvrir, et je m'apprête à livrer un combat que je sais très difficile contre un certain évèque et ses hommes, tous de niveau 8. Mon groupe, malheureusement, n'est que de niveau 7, et les quelques points qui me manquent... viennent des passages où, plutôt que de combattre, j'ai préféré discuter, ce qui ne m'a rien rapporté. Alors sachant que les affrontements sont vraiment difficiles, dans DOS:2, sachant que défier des personnages en surnombre et de niveau supérieur rime souvent avec cuisante défaite, je me demande si je n'ai pas commis une grosse erreur en privilégiant le dialogue à la violence.

D'où ma question : ce genre de situation se reproduit-il, par la suite ? A-t-on tendance à être défavorisé, si on privilégie la persuasion ? Vaut-il mieux opter le plus souvent possible pour le combat, au détriment de toute autre alternative ?

Si tel est le cas, je dois avouer que cela constituerait pour moi un énorme défaut pour un titre qui est censé privilégier la multiplicité des approches et où, au final, le moindre point d'expérience compte.

En effet, si tu es niveau 7 en aillant tout fini, c'est étonnant.

Sur le combat final je devais être niveau 8 et j'ai dû passer niveau 9 à l'issue de ce combat.

Après je n'ai pas franchement fait attention au gain d'xp en cas d'approche pacifique.

Faut dire aussi que l'approche pacifique n'est pas vraiment mon domaine de prédilection ... pour tout dire quand j'ai quitté Fort Joie et fini l'acte 1, il ne restait plus aucun Magister en vie dans la zone.

Cela explique sans doute la différence car, pour ma part, il en restait un certain nombre.

Tous les Magiesters ne sont pas pourris : les rencontres avec Delorus, Loke et d'autres encore le montrent assez. Du coup, quand il y avait la possibilité de résoudre pacifiquement une situation, je l'ai saisie : même si je l'ai payé en termes d'expérience, j'ai trouvé très amusant de pouvoir berner une partie de ceux présents au château en ruine. De même, à Fort Joie proprement dit, si j'ai éliminé le juge, Kniles ainsi que les magisters s'en prenant au paladin Cork, je n'ai pas jugé utile d'aller jusqu'aux portes pour massacrer ceux qui y montaient tranquillement la garde. Bref, j'ai essayé de jouer roleplay, conformément au caractère que j'imagine pour mon personnage, lequel n'a rien de sanguinaire.

Au final, cela ne m'a pas trop porté préjudice : il ne me manquait que 5000 points pour passer niveau 8 et j'ai obtenu celui-ci pendant le combat contre Alexandar. Mais je m'inquiète un peu pour la suite, et j'essaie donc de savoir s'il est, sur la longue durée, préjudiciable d'éviter les affrontements quand on le peut, soit grâce à la persuasion, soit en n'allant pas traquer le moindre adversaire dans le moindre recoin du monde, y compris ceux n'étant pas liés à une quête/ne gardant pas un lieu utile/des objets intéressants.

Je trouverais vraiment dommage que, contrairement à d'autres jeux qui ont plutôt tendance à la récompenser, cette façon de jouer soit handicapante, qu'il soit nécessaire de toujours privilégier la manière forte.. Mais peut-être que cela s'équilibre, dans l'ensemble : j'ai déjà constaté un ou deux cas où convaincre rapporte davantage d'expérience que combattre. Pour l'heure, cependant, cela n'a pas compensé le "manque à gagner" lié aux situations où l'approche pacifique n'a rien rapporté du tout.

Il me semble que quand tu commence Flottebois tout les ennemis seront niveau 9 (donc je pense que tu a malgré tout tu à un peu de retard)
Mais je trouve que plus que le niveau, le plus important ça reste l'équipement !

Un conseil, une fois sur la zone de Flottebois, ne dépasse pas le gibet et commence par la ville de Flottebois ainsi que la partie Ouest de la carte.
J'avais décidé de tailler tout droit et dés le premier combat, je l'ai regretté.
Pourtant de niveau 9, je suis tombé sur une armée d'homme de paille niveau 12 qui n'ont eu aucun mal à m'empailler...

Pas d'nquiétude cependant : la partie intermédiaire entre Fort Joie et Flottebois permet de rapporter pas mal d'xp si on prend bien le temps de tout fouiller. personnellement, je n'ai pas eu le moindre mal à gagner encore plus d'un niveau avant d'arriver à destination.

Et sinon, il est vrai qu'éviter certains combats empêche parfois de gagner de l'expérience (j'espère que cette anomalie sera patchée en récompensant les tentatives de persuasion réussies) mais j'ai au moins un exemple oùéviter de déclencher un combat m'a permis de gagner de l'expérience :

Concernant la persuasion d’ailleurs, j'ai un coup de gueule.
J'ai l'impression de toujours me faire enfler pour la majorité des dialogues.
Comme vous le savez quand on dialogue souvent on peut persuadé notre interlocuteur grâce à nos attributs (non les vicieux pas ceux la...).
Je parle bien sur de la Force, Dextérité, Constitution, Intelligence etc ...
Je pense pas que mes personnages ont des attributs moisi :
-Mon Guerrier niv 12 à 30 Force et 29 Constitution
-Mon Mage niv 12 à 29 Intelligence
-Mon Ranger niv 12 à 28 Dextérité

Et malgré ça, j'ai l'impression de n'avoir quasiment que des échecs pendant les phases de persuasion...
Je trouve ça très frustrant car j'ai l'impression qu'on m'empêche d'avoir le choix dans les dialogues en demandant des scores beaucoup, beaucoup trop élevés pour réussir la persuasion !

Je pense que la capacité sociale "Persuasion" entre aussi en ligne de compte dans le calcul mais c'est vrai que c'est frustrant d'échouer en ayant 4 dans cette capacité et un score de caractéristique au-delà de 20. Ceci étant, chez moi ça passe la plupart du temps.

D'après ce que j'ai pu lire, le score de caractéristique importe, mais c'est bien davantage, et de loin, le niveau dans la capacité Persuasion qui compte. En gros, on aura beau avoir 30 en Force, on échouera les tests basés dessus si on n'a pas suffisamment monté Persuasion.

Par ailleurs, dans les cas où on peut choisir entre plusieurs caractéristiques lors d'une test, peut-être y en a-t-il une qui convient mieux que les autres ?

Bon faudrait que je vois à investir dedans alors

Oui enfin quand ton personnage principale est un Guerrier et que tu à 30 en Force et 29 En Constitution, je me vois mal répondre avec l'Intelligence ou mon score est de 11 >.<

Je plussoie Kasumi : la persuasion fait beaucoup. D'accord, on ne gagne pas tout le temps de l'XP mais je trouve qu'éviter des effusions de sang est assez honorable. Et une fois, la persuasion m'a même permis de gagner du temps pour permettre à un autre perso de faire un truc. Et puis, parfois sans éviter un combat, on peut débloquer des situations.

Althéa a écrit :parfois sans éviter un combat, on peut débloquer des situations.

C'est surtout pour ça, oui. Car voir que quoi que tu dise cela n'a aucun impact sur le déroulement des événements c'est frustrant, très frustrant !

Du coup j'ai respé quelques point sur le miroir dans le bateau pour en mettre 4 en Persuasion et 'Bingo' tout les choix fait dans les nouveaux dialogues réussissent du premier coup

Je confirme ce que je disais plus haut : ce qui détermine vraiment la réussite ou l'échec, c'est d'une part le score en persuasion, d'autre part le choix de la bonne caractéristique en fonction du personnage auquel on a affaire.

Je viens de tester à l'instant avec l'exécuteur Ninyan.