La Couronne de Cuivre

Situé dans le quartier populaire de la rive sud-ouest de la cité, le Temple de Tymora est en éternelle effervescence. Point de départ de mille expéditions aventureuses dans la Trouée et la Vallée voisines, il accueille des baroudeurs de toutes sortes, en quête de matériel, de conseils, d'un toit pas cher, de rumeurs et de chance, bien sûr. Divisé en deux unités distinctes, de part et d'autre d'une rue où se pressent boutiques et auberges, le Temple se veut avant tout fonctionnel, bien que sa double façade soit couverte d'une fresque en perpétuelle évolution, que les fidèles complètent de leurs graffitis à chaque passage. Le bâtiment sud est réservé aux novices et aux prêtres, le bâtiment nord est ouvert à tous et c'est là que se rendra le visiteur en quête de bonne fortune...

***

Quittant leur barque, Victor, Baptiste et Taliesin n'eurent que quelques mètres à faire avant d'atteindre le Temple de Tymora. A cette heure matinale, il régnait un certain capharnaüm dans la rue adjacente : on y trouvait une demi-douzaine de chevaux, un animal qui ressemblait à un tigre, et une vingtaine de personnes, certaines en armures, d'autres en robes, en habits de cuir, hommes et femmes, humains et beaucoup moins, armés pour la plupart, qui bavardaient, vérifiaient le contenu de leurs fontes, consultaient des cartes ou ajustaient leurs étriers. Parmi eux circulaient quelques prêtres portant des tuniques bleues et argentées. Il y avait moyen d'atteindre les portes du Temple si on ne craignait pas de se faufiler...

Lui ne craignait pas de se faufiler. Et sans doute les garçons non plus, d'autant qu'ils étaient favorisés pour ce genre de choses.
C'est donc bien la direction des portes qu'il prit, quoique quelque chose lui disait que Victor ne tarderait pas à prendre les devants... Il le laisserait faire, d'ailleurs : après tout, c'était à son initiative qu'ils étaient ici.
Ce qui ne l'empêcherait pas, bien sûr, de respecter la tradition et de se fendre de la prière attendue. Il avait beau ne pas être particulièrement dévot, il n'en était pas pour autant irrespectueux vis-à-vis des dieux...

Personne ne leur prêta attention et ils parvinrent à gagner les portes du temple, puis l'intérieur de celui-ci. Baptiste paraissait un peu désolé d'entrer — la fresque qui couvrait les murs extérieurs était particulièrement fascinante — mais il ne se fit pas prier. Le hall était large, très animé, lui aussi, et sans grandes caractéristiques religieuses : il ressemblait davantage aux pièces d'accueil du Salon des Naturalisations ou de la Capitainerie, à Luménis. Personne ne craignait d'y rire ou d'élever la voix. Victor observait les personnes présentes avec un sourire un peu niais, peut-être à la recherche d'une petite célébrité des lieux, et Baptiste les guida vers une triple arche qui menait au coeur du temple. Il y faisait plus calme, moins lumineux, et ils trouvèrent l'autel et la statue de rigueur. Cependant, hormis deux novices qui jouaient avec un balai, il n'y avait personne.

Si Victor souhaitait simplement se recueillir et adresser une prière à Tymora, l'absence des clercs ne serait nullement problématique. En revanche, s'il espérait recevoir une bénédiction, il faudrait attendre que l'un d'entre eux arrive. Ce qui n'était pas un problème : d'une part, ils n'étaient pas pressés, d'autre part, ils pouvaient toujours se renseigner auprès des novices au cas où l'attente se ferait trop longue.
A voir selon les souhaits de Victor, donc.

Victor semblait partagé puis il finit par se diriger vers l'autel, devant lequel il resta planté un moment. Les deux novices arrêtèrent de jouer et l'observèrent, le sourire aux lèvres, avant d'échanger à mi-voix en gloussant. Victor finit par remarquer leur manège et ils fuirent dans un couloir voisin, sans demander leur reste.
" Bon. Ben. Je suppose qu'on peut y aller. Si on a rien besoin, je veux dire. On n'a rien besoin ? Pour la route ?"
Il paraissait avoir envie de rester mais ne pas trouver d'excuse à la hauteur...

Le barde, sensible à ce souhait non-formulé, décida de lui faire une ouverture.
-Comme ça, je ne vois pas ce dont nous pourrions avoir besoin, compte tenu de la manière dont nous allons voyager. Mais cela ne nous empêche pas de regarder ce que propose le temple : on ne sait jamais et, de toute façon, ça pourrait être intéressant.
Moins pour Baptiste, sans doute, mais celui-ci savait que des librairies étaient ensuite au programme.

La boutique du temple était située dans une des pièces voisines de la nef et il ne leur fallut pas longtemps pour la dénicher. Elle ressemblait en tous points à une boutique ordinaire, avec ses tables et ses rayonnages, si ce n'est que les symboles tymorans étaient partout. Outre du matériel de camping, les prêtres y vendaient des parchemins et des potions nombreuses et toute une série de colifichets bénis. Il y avait déjà une dizaine de personnes dans la pièce et l'arrivée de Taliesin, Victor et Baptiste ne surprit personne. Les enfants se mirent à fureter, comme à leur habitude, tandis que Taliesin leur laissait l'initiative.
" Excusez-moi, vous êtes de la Lorien, pas vrai ?" l'interpela subitement une voix, à hauteur de hanche.
Il s'agissait d'une halfeline dans la fleur de l'âge, en robes bariolées.
" Est-ce que c'est vrai qu'il y a encore une licorne noire aux alentours de la Porte ?"

-Bonjour madame, commença-t-il par le saluer, courtois. Malheureusement, je ne peux pas vous renseigner à ce sujet : je ne suis pas originaire de la Lorien. J'ai bien voyagé à sa lisière il y a quelques semaines mais je n'ai pas entendu parler de cette licorne noire... Par curiosité, que vous en a-t-on dit ?
On était barde où on ne l'était pas... Mais si sa curiosité était piquée, il n'osait pas imaginer à quel point celle de Victor serait enflammée par ce qu'il entendrait !

HRP : j'imagine que Taliesin a vu que c'était une fille

Donc je vais te laisser éditer, magnanimement o

La halfeline parut suspicieuse, comme si l'elfe tentait de lui dérober quelque chose qui lui appartenait, et rien qu'à elle.
" Pas grand chose. Qu'elle traînait et qu'il fallait se méfier. C'est des sales bestioles. Mieux vaut être paré quand on s'en approche. Juste ça. Mais c'est que des rumeurs. C'est la spécialité du coin, les rumeurs. On est beaucoup trop loin de la lisière. On en saura plus à Togoria."

Il acquiesça.
-J'imagine, oui. En tout cas, je vous souhaite un excellent voyage. Et de ne pas croiser la route de cette créature, si elle existe bel et bien. La Vallée du Nirvana et la Lorien sont des régions suffisamment sauvages pour qu'il ne soit pas besoin, de surcroit, d'y ajouter la menace d'une licorne noire.

" C'est sûr." dit-elle simplement, puis elle s'esquiva entre deux tables sur lesquelles étaient disposées des besaces et outres, ainsi que des vêtements pliés.
Baptiste et Victor, de leur côté, s'étaient arrêtés devant un présentoir sur lequel étaient attachés toutes sortes de petits objets montés en pendentif. Des porte-bonheurs, manifestement.
" C'est barbare, ça, disait Baptiste.
— Comment tu peux dire ça ? Tu manges bien le lapin... Pourquoi pas utiliser sa patte à quelque chose d'utile ?
— Parce que c'est pas utile, c'est bête."

-Bah, tant qu'on ne tue pas les lapins juste pour leurs pattes et qu'on prend celles-ci sur des animaux utilisés pour la cuisine... intervint-il. Ceci dit, en matière de porte-bonheurs, je préfère les trèfles à quatre feuilles : non qu'ils soient plus efficaces mais, au moins, c'est amusant de les chercher.
Tout en parlant, il songeait que Victor aurait probablement envie de ne pas repartir du temple les mains vides... Ce n'était pas un problème, du moment que ses souhaits restaient raisonnables : après tout, Baptiste aurait bien droit à des livres.

Mais Victor musarda, musarda, pour finalement revenir vers le barde avec une petite moue indécise.
" Bon, j'ai rien trouvé..."
Il haussa les épaules.
" Je pense qu'on n'a rien besoin, en fait, vu qu'on sait pas ce qui nous attend.
— Mais c'est un peu le principe de l'aventure, remarqua Baptiste. Comme tu ne sais pas ce qui t'attend, tu te prémunis de tout !"

-Tu peux prendre le temps d'y réfléchir, Victor : on n'est vraiment pas pressés et rien ne nous empêche de revenir ici dans la journée si, après coup, tu te dis qu'il y avait vraiment quelque chose que tu aurais voulu avoir.
Il n'entendait pas pousser le gosse à faire à tout prix un achat : cela n'aurait eu aucun sens. Non, il lui en laissait juste la possibilité et n'insisterait donc pas davantage.

Mais Victor et Baptiste regagnèrent bientôt la sortie du temple, et la rue où l'animation était à peine moindre qu'une demi-heure auparavant. Ils s'arrêtèrent un moment, le premier pour contempler les aventuriers qui se préparaient à partir : une magicienne aux cheveux flamboyants, un nain casqué sur un cheval énorme, un demi-orque aux crocs proéminents, trois gnomes hirsutes, un elfe qui retendait la corde de son arc, un guerrier chauve qui vérifiait les fers de sa monture, et bien d'autres encore ; le second pour observer la façade aux mille graffitis, signatures et croquis, défis lancés au ciel, à la Vallée, à la Forêt, aux Dieux, prières à Tymora, déclarations, bravades, portraits et pseudo-cartes aux trésors.

Le barde laissa les garçons observer tout leur saoul, en profitant pour regarder, lui aussi, tant la façade du temple que les aventuriers qu'elle dominait : sans doute voyait-on des spectacles similaires autour de tous les sanctuaires de Tymora mais, à son avis, la proximité de territoires particulièrement sauvages et mystérieux rendait cet endroit spécial, plus important, plus animé.
Enfin, quelques minutes plus tard, il annonça à Victor et Baptiste que leur prochaine destination était la fameuse guilde auprès de laquelle ils loueraient un coche privé.

Par rapport au reste du quartier, les trois quatre rues qui jouxtaient le Temple de Tymora étaient incroyablement encombrées : on se serait cru un jour de marché. Il y avait des vendeurs ambulants, un maréchal ferrant itinérant, une bonne quinzaine de montures de tous types (dont au moins deux destriers de guerre et un chien sellé), des nains, des gnomes, des elfes, un duo de demi-orques et des tas d'humains. Tous étaient armés, en armure ou vêtements de voyage, et il était difficile de deviner qui, dans cette foule, était un prêtre de Tymora. Peut-être certaines personnes, en vêtements gris ou bleu, moins équipées pour la route, mais c'était difficile à dire car il y avait aussi des mages et des bardes, et puis tous les colporteurs qui tentaient de profiter des aventuriers pour refiler leur camelote. Le Temple en lui-même semblait s'ouvrir à la fois au nord (les portes étaient ouvertes) et au sud (une seule porte, close) d'une des rues les plus larges, relié par une passerelle en hauteur. Ses murs étaient couverts d'une fresque immense, colorée, mélangeant mille styles différents, et qui, de plus près, ressemblait davantage à un assemblage de graffiti qu'à un projet réellement réfléchi...

Elles étaient arrivées, ou tout du moins presque arrivées, ce qui n'était déjà pas si mal. Angèle et Amélie se faufilèrent entre les vendeurs et les aventuriers. Avant d'entrer dans le temple, la barde s'immobilisa. Comme son aînée la dévisageait inquiète, elle lui sourit tranquillement.

"Ne t'en fais pas, je souffle un peu, c'est tout."

Mais derrière ses paroles, Angèle perçut une certaine angoisse qu'elle comprenait tout à fait. Elle-même ne savait pas ce qu'elle aurait fait à sa place et si elle aurait osé entreprendre le voyage jusqu'à Erhedun. Elles étaient devant le temple, peut-être tout près de Brandon Devlin.

"On prend le temps que tu veux.", répondit-elle.

"Je voudrais juste le voir et lui parler un peu. Je ne veux pas qu'il soit triste ou fâché à cause de moi.

Elle avait murmuré, comme un secret avant de sourire à nouveau et de se redresser.

"Maintenant, on peut y aller."

Le hall du temple, vaste et lumineux, était pratiquement aussi encombré que la rue, empli de voyageurs en partance ou au contraire qui venaient d'arriver. Plusieurs portes s'y ouvraient mais les deux femmes repérèrent aisément les trois arches qui menaient au coeur du Temple et à ce qui devait servir de salle de cérémonie. Cette fois, elles distinguèrent plus aisément qui était prêtre, qui était visiteur, qui était aussi novice, car il y avait beaucoup d'adolescents en robes bleues qui couraient dans tous les sens. Pour autant qu'Angèle put en juger, cependant, aucune des personnes présentes n'était Brandon Devlin. Cela ne voulait rien dire, cependant : le complexe tymoran était vaste.

Et quelque part, c'était mieux comme cela. Angèle avait du mal avec l'idée de tomber sur Brandon Devlin directement après leur voyage. Elle se sentait fatiguée, brassée par des émotions diverses et variées. De plus, elle sentait Amélie angoissée. Peut-être n'était-ce pas vraiment le bon moment, après tout. Elle proposa à sa cadette.

"Maintenant que nous savons où se trouve le temple, nous pourrions nous installer et nous reposer un peu. Tu ne crois pas ?"

Amélie eut l'air d'hésiter puis finit par hocher la tête.

"C'est une idée."

Elle n'avait pas l'air plus convaincue que cela, se demandant si c'était une bonne idée de retarder l'échéance. Mais Angèle avait eu l'air si angoissée et comme disait Soren, il valait mieux la ménager. Elles se mirent donc en quête d'une auberge.

Voilà, elles étaient arrivées et revenues à leur but initial. Angèle sentait sa cadette quelque peu tendue, mais habitée d'une force nouvelle ou peut être un peu moins d'appréhensions. Lorsque son regard croisa le sien, elle lui sourit. Elle lui répondit avec un hochement de tête avant de lui dire.

"Si tu veux, je peux aller lui parler en premier. ça vous donnerait une occasion de vous préparer tous les deux."

Bien sûr, cela l'angoissait beaucoup, mais elle avait envie d'aider. Amélie ouvrit de grands yeux.

"Tu ferais ça pour moi, vraiment ?"

Elle hocha sobrement la tête.

"Peut être que ce serait mieux si vous avez un intermédiaire ... Si Brandon Devlin est là du moins. Si tu veux aller m'attendre à l'auberge où nous avons déjeuner, je viendrai te raconter."

Sa cadette ne lui sauta pas au cou pour la remercier, mais elle vit que l'intention était là.

"Vas-y avant que je change d'avis ou que je m'enfuie en courant."

Amélie ne se fait pas prier. Elle se retrouva donc seule et sans plus attendre alla trouver un prêtre afin de lui demander si Brandon était bien là.

Le prêtre, un jeune homme qu'une calvitie précoce vieillissait prématurément, eut un sourire.
" Vous avez de la chance : il était parti mais il est rentré hier en fin de journée... mais je crois qu'il repart déjà demain matin... ou encore aujourd'hui. De toute façon, vous ne le trouverez pas de ce côté-ci : c'est le temple ouvert, et il n'est certainement pas en service. Vous devez traverser et frapper en face, dans la partie fermée du temple. Evidemment, on va vous demander pourquoi vous voulez le voir : les laïcs n'y accèdent pas comme ça."

Angèle sentit à la fois le soulagement et la panique l'envahir. Heureusement, elle parvint à rester de marbre pour ne pas effrayer son interlocuteur.

"Pourriez-vous lui dire qu'Angèle d'Aulfray aimerait le rencontrer, s'il vous plaît ? Je pense qu'il se souvient de moi."

" Comme je vous l'ai dit, vous devez aller demander en face, répéta le clerc. Moi je suis de service de ce côté-ci. Je ne peux pas abandonner mon poste. Mais il y aura quelqu'un pour vous recevoir de ce côté-là. Et si vous connaissez Maître Devlin, peut-être aura-t-il du temps à vous consacrer. Il est très occupé, mais... enfin, je ne devrais pas m'avancer, je n'en sais rien."
Il désigna la sortie, derrière eux, au-delà des trente-six aventuriers qui encombraient le hall.
" Juste là. Mais ne traînez pas."

Angèle remercia le tymoran et gagna la porte indiquée en se frayant un passage entre les aventuriers. Elle avait marché d'une traite sans s'arrêter, sans prendre le temps de réfléchir. Elle prit tout de même le temps de respirer avant de frapper à la porte afin de ne pas finir en apnée.

Elle inspira puis frappa trois coups brefs et décidés. Il était hors de question de s'enfuir en courant.

Angèle dut attendre quelques minutes avant d'entendre le bruit de pas puis d'un verrou qu'on débloque. Un immense prêtre, large comme la porte, s'encadra dans son champ de vision.
" Quoi cette fois ?" dit-il avec mauvaise humeur.
Il regarda Angèle de haut en bas.
" Si c'est encore pour cette histoire de bouclier, je vous ai déjà dit que ce n'était pas nous qui l'avons."

Angèle avait eu un mouvement de recul involontaire avant de se décider qu'il lui en faudrait un peu plus pour s'enfuir. Elle osa un sourire qui, elle l'espérait, calmerait peut-être le prêtre mécontent avant de répondre.

"Je n'ai rien à voir avec le bouclier, je vous le promets. Par contre, j'aurais voulu m'entretenir avec Brandon Devlin, si cela est possible."

En espérant qu'il n'était pas lié au bouclier non plus.

Le grand prêtre s'appuya au chambranle, bras croisés.
" Brandon Devlin. Rien que ça, dit-il avec une grimace peu amène. Et je peux savoir pourquoi ?"

Hrp : Bonnes fêtes de Noël

Angèle aurait pu prendre le prétexte de la défiance du prêtre pour tourner les talons. Elle aurait ensuite pu dire à Amélie que Brandon Devlin n'était pas disponible et aurait bénéficié d'un délais appréciable pour angoisser encore un peu. Mais elle savait que sa cadette souffrirait pendant tout ce temps. Alors, prenant sans s'en rendre compte le ton qu'elle employait quand elle plaidait une cause au tribunal, elle dit doucement.

"Je ne doute pas que Brandon Devlin soit très occupé et je ne le dérangerais pas si ce que j'avais à lui dire n'était pas important. Mais pouvez-vous lui dire que c'est Angèle d'Aulfray qui voudrait le voir ?"

HRP : bonnes fêtes à vous tous aussi

La mine du prêtre indiquait clairement qu'il n'avait jamais entendu parler d'elle, mais cela ne parut pas le déstabiliser. Il avait sans doute l'habitude.
" Ecoutez. Brandon Devlin est en réunion en ce moment, et je ne vais pas le déranger en plein milieu pour vos beaux yeux. Soit vous avez le temps d'attendre... sans certitude qu'il aura l'envie de vous voir ensuite, soit vous rentrez chez vous."

La Couronne de Cuivre

[Erhedun] Temple de Tymora

[Erhedun] Temple de Tymora