La Couronne de Cuivre

Song of Farca est un jeu d’enquête/hacking auquel j’ai joué vers fin 2023 / début 2024, dans un univers cyberpunk.

On y joue une détective privée, assignée à résidence pour avoir frappé un type dont on ne sait pas grand chose (et c’est sans importance pour la suite), sinon qu’il s’agissait d’une ordure. Venant de récupérer son accès à Internet, dont elle avait été privée par décision de justice, notre protagoniste peut reprendre ses enquêtes.

Ça vient avec une restriction majeure : comme elle ne peut pas bouger de chez elle, notre enquêtrice doit tout faire depuis son ordinateur. On va en particulier hacker des caméras de sécurité et des drones pour collecter des indices dans des zones auxquelles on ne peut pas accéder physiquement, le tout sans se faire repérer. Ce n’est pas pour autant un jeu d’infiltration, dans le sens où se faire repérer n’est pas vraiment punitif et va généralement juste renvoyer le drone en arrière pour qu’on réessaie l’opération avec plus de prudence.

Les enquêtes semblent tout d’abord sans lien les unes avec les autres, mais toutes se déroulant dans la même ville on va petit à petit découvrir qu’elles sont plus liées qu’on ne le pensait et les enjeux vont prendre une envergure plus importante.

Comme tout bon jeu cyberpunk qui se respecte, des commentaires politiques sont bien sûr à attendre.

En bonus, des chasses aux objets cachés sont présentes dans chaque enquête. Mais ces chasses elles-mêmes sont cachées : rien ne nous dit ce qu’on cherche, ni même ce qu’il y a à chercher… sauf si on trouve les indices qui nous sont donnés à ce sujet à chaque début d’enquête. Ce jeu dans le jeu est totalement optionnel, je ne suis même pas sûr qu’il débloque quoi que ce soit d’autre que de la satisfaction personnelle.

Une démo incluant la première enquête est disponible gratuitement sur gog.com, qui propose aussi à la vente le jeu complet sans DRM. Je ne crois pas que d’autres boutiques en distribuent une version sans DRM, en particulier ce qui est vendu sur humblebundle.com n’est qu’une clé Steam.

Ah, et pour ne rien gâcher le jeu complet vient avec une prise en charge native de Linux (ce n’est malheureusement pas le cas de la démo).