La Couronne de Cuivre

Waukyne

(l'Amie des Marchands)

Puissance Mineure de l'Opposition Concordante, N
Zone de contrôle : commerce, argent, richesse



Pré-requis : Sagesse 14 - Intelligence 12 - Charisme 12
Armes autorisées : toutes les armes contondantes
Armures autorisées : toutes
Sphères majeures : Astrale, Charme, Création, Divination, Garde, Soins, Nécromancie, Protection, Climat
Sphères mineures : Générale, Élémentaire, Conjuration, Soleil
Objets magiques autorisés : comme les clercs

Pouvoirs conférés

Les prêtres spécialistes de Waukyne peuvent commander et repousser les morts-vivants.
Les prêtres spécialistes de Waukyne ont les compétences Estimation et Taille de Gemme sans aucun coût. Elles peuvent être augmentées normalement.
Les prêtres spécialistes de Waukyne ont la capacité de discerner le vrai métal du faux. Ils ne peuvent identifier le métal en lui-même, mais ils peuvent dire si une pièce supposée en or est vraiment en or ou si elle n'est que plaquée ou même si elle a été créée magiquement (disons par un djinn). Ils le font en soupesant l'objet dans la main et en pensant à la matière dont il est fait. Pour les alliages, ils auront un résultat "partiel" pour les métaux entrant de manière significative dans leur composition.
Puissance : Waukyne était une puissance intermédiaire neutre véritable, une jeune déesse du commerce, de l'argent et de la richesse qui attirait la plupart des marchands des Royaumes. Son symbole était une pièce d'or, et ses prêtres s'habillaient de robes capables de rivaliser en splendeur avec celles du clergé de Sunie, de Milil ou de Lathandre.

Waukyne mourut durant le Temps des Troubles ; personne ne sait exactement quand ni comment. Une chose est certaine : ses prêtres ne recevaient plus de sorts ; aucune autre déité ne s'était avancée pour répondre aux prières de ses suppliants ; et le désordre le plus complet régna sur son culte pendant plusieurs années.

Finalement, en 1364, un prophète de Lliira eut une révélation - Waukyne avait été bannie des Royaumes et n'y reviendrait pas. Il apparut aux portes de chacun des temples de l'ancienne divinité, transporté de l'un à l'autre par magie ou par la volonté des dieux. Chaque fois, il affirma que Lliira était prête à reprendre le domaine d'influence de Waukyne et à accorder des sorts à ceux qui s'en montreraient dignes. les prêtres, affaiblis par la perte de respect et de fidèles, s'empressèrent d'accepter ; si bien que le culte de Waukyne passa en douceur sous l'aile protectrice de Lliira - laquelle vit son pouvoir s'accroître instantanément.

Clergé : La plupart des anciens prêtres de Waukyne se sont convertis à Lliira, et la vénèrent soit pleinement, soit en tant que régente du culte de leur ancienne déesse. Ils ont conservé leurs robes chatoyantes, mais ont été quelque peu échaudés par l'expérience et s'efforcent de s'intégrer de leur mieux à la hiérarchie des Semeurs de Joie. Dans le meilleur des cas, ils se considèrent comme la voix de la sagesse qui guidera Lliira ; dans le pire, ils sont considérés comme des "coincés" par les Liiriastes plus chaotiques.

(Perdigan entra dans le temple, accompagnée par 5 serviteurs)

Il est grand temps de dépoussiérer un peu ce temple.
Faites en sorte que cet endroit redevienne le lieu accueillant qu'il n'aurait jamais du cesser d'être afin que fidèles et marchands puissent venir prier la déesse du commerce.

(Perdigan sortit, laissant aux serviteurs le soin de restaurer le temple)

*Alcior entra dans le temple et s'approcha de la statue de la déesse du commerce.Il s'agenouilla devant elle et il pria*
-O grande déesse Waukyne!Est ce là une bonne idée que de construire une boutique de musique?
Que votre grande sagesse me parle en ces lieux!
*Le jeune garçon déposa 300 pièces d'or dans la boite aux dons*

(Perdigan entra dans le temple et apperçu le jeune Alcior en plein recueillement. Lorsqu'il se releva pour déposer son offrande, elle s'approcha de lui)

Bonjour, Alcior. Etes-vous venu pour profiter des sages conseils de la déesse du commerce ?

*Alcior se retourna vers Perdigan*
-En effet!Je viens de prier pour que ses conseilles viennent à moi!
Il ne me reste plus qu'à choisir ce qui sera bon!

Puisse la déesse éclairer votre voie.

(Perdigan s'inclina devant la statue, en signe de déférence, salua Alcior et quitta le temple)

*Alcior entra dans le temple et s'approcha de la statue de la déesse du commerce.Il s'agenouilla devant elle et il pria*
-O grande déesse Waukyne!La boutique que j'ai ouverte s'appelle "Magic Juke Box".Je pris en votre nom pour que ce comerce soit un succés dans Luménis.
*Le jeune garçon déposa 100 pièces d'or dans la boite aux dons*

RP Révolution


Le temple de Waukyne a déclaré sa neutralité.

Pénétrant dans le temple en silence, Astaldo portait avec lui un gros bouquet de sa confection. On y trouvait un peu d'anémone pour que le fleuriste ne soit pas abandonné de la divinité; des bleuets pour marquer sa fidélité; de la lavande pour une réponse rapide à sa courte prière et du myosotis pour que le nouveau commerçant de la ville ne soit pas trop prestement oublié. Croisant une prêtresse il se permit de l'aborder avec révérence.

Veuillez m'excusez, je viens aporter ce modeste présent en l'honneur de Waukyne.

Merci bien jeune homme, votre geste ne passera pas inaperçu.

Je vous remercie, au revoir.

Au revoir jeune homme.

La prêtresse fut touchée par l'attention de cet inconnu, pour une fois qu'on ne venait pas donner de l'argent... Comme si le temple en manquait ! Ce qui la surpris le plus fut de constater que les tiges n'étaient pas liées entre elles par un simple ruban ou une cordelette, mais par un fin nouage de petites fleurs bleues et jaunes auquel on avait ajouté un soupçon de feuillage vert. Sagesse, succès et richesse, que pourrait demander de plus un commarçant de Luménis ?

Au sortir de la Taverne de la Bienveillance, Agrippa se dirigea vers le district marchand. Il avait en tête un achat bien précis à faire. Passant à travers les échoppes animées et colorées, il demanda son chemin vers le Temple de Waukyne : celui-ci dominait le district, qui était situé au pied d'une colline.

Il entra d'un pas alerte sous les voutes du temple opulent. Waukyne, même morte, avait encore un clergé riche. Un membre de celui-ci se trouvait dans l'entrée.

-Excusez-moi, je cherche un prêtre spécialisé dans le commerce d'objets bénis. On m'a laissé entendre que vous en aviez de remarquables ici...

-C'est exact, on ne vous a pas menti. Dirigez-vous vers la chapelle située à votre droite, vous y trouverez votre bonheur, je puis vous l'assurer.

Le prêtre envoûteur avait effectivement fait des merveilles. Agrippa s'intéressa surtout à la collection de bâtons cléricaux situés le long du mur. Après quelques essais, son choix se porta sur un bâton en bois de frêne, léger et équilibré, renforcé aux extrémités par du fer béni.
L'arme lui convenait parfaitement, car sa constitution ne lui permettait pas de porter d'armes trop lourdes. De plus, le bâton était la seule arme qu'il sache manier avec un minimum d'efficacité; cela constituait une obligation pour tout clerc titulaire de Dénéir.

Le bâton qu'il avait choisi était d'un usage particulièrement efficace contre les morts-vivants et les personnages d'alignement mauvais. Cela conpenserait certainement le talent plus que limité d'Agrippa pour le combat, et dans tous les cas lui suffirait à se défendre s'il en était besoin.

Un quart d'heure après, Agrippa ressortit du temple, tenant d'une main son bâton clérical, et de l'autre une sacoche avec plusieurs fioles et parchemins qui lui avaient coûté une petite fortune. Mais sa pensée allait maintenant vers un autre projet qui lui tenait à coeur.

*Il me reste encore 900po sur ce que m'a rapporté la vente de la cargaison de bois de l'Espadon. Le reste me servira à construire le Temple de Dénéir que j'ai juré de créer ici, à Luménis.*

Agrippa pris ensuite la décision de se divertir en ville

inventaire :
achetés :
=>un bâton clérical+1 "Marque de Dénéir"
-+1TACO, et +2 TACO contre les morts-vivants et personnages d'alignement mauvais
-détection du mal une fois par jour
-protection contre le mal une fois par jour
=>deux parchemins pour repousser les morts-vivants
=>un parchemin de guérison des maladies
=>deux potions de soins légers

-400 PO

Quête : Un désir de crépuscule

[LEFT]A bout de souffle, Taliesin grimpa les marches menant à la porte du temple. Il avait couru tout du long depuis le lieu ou il avait "rencontré" la jeune femme agonisante, et l'expédition s'était considérablement rallongée à cause des détours qu'il avait été contraint de faire pour éviter des rues transformées en torrents par la pluie. Les jambes flageolantes, les poumons en feu, il était néanmoins parvenu à) bon port, et c'est avec force qu'il frappa le battant, espérant qu'il serait entendu malgré la tourmente.[/LEFT]

Taliesin dut tambouriner un long moment avant que le judas de l’opulente porte de chêne sombre laqué ne s’ouvre.
« Que Waukyne vous mène à bon port. » grommela une voix. « Les appels urgents, c’est pour Ilmater, bon sang. Je sais que c’est tempête, mais vous n’allez pas appareiller par ce temps, si ? »

-Il n'est pas question d'appareillage... Dans le sud du quartier, je suis tombé sur une jeune femme grièvement blessée... Les habitants des maisons voisines s'occupent d'elle, mais elle succombera bientôt sans les soins d'un clerc, et vous étiez le temple le plus proche...
Il s'interrompit, chercha un argument propre à décider l'homme à courir la ville par un temps pareil.
-Il est évident que votre culte sera dédommagé pour ses bons offices...

« Oh, c’est pas vrai, encore ?! » s’exclama le clerc. « Ça tombe toujours sur moi, c’est vraiment la totale… Attendez une minute, je dois trouver quelque chose à mettre. »
Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit sur un petit bonhomme rondouillard, dissimulé dans les pans trop larges d’un manteau écarlate brodé de pièces de métal tintinnabulantes.
« Je vous préviens que si c’est une blague, je me fâche. » fit-il en préambule. « Et ne vous avisez pas de reluquer ma cape, c’est du toc de toute façon. Et je manie la masse comme un champion, j’ai été troisième au tournoi inter-temples de 1378. Et je peux vous transformer en petit tas de poussière juste en claquant des doigts. Je dis ça, je dis rien. »
Il s’interrompit.
« Vous êtes couvert de sang, mon ami. Vous allez bien ? »

L'elfe baissa les yeux sur son manteau.
-Moi oui, mais ce n'est pas mon sang. C'est celui de la jeune femme dont je vos parle, et croyez bien que je n'exagère pas la gravité de la situation... Alors, si vous êtes prêt, je vais vous conduire là-bas de ce pas...
Sans attendre de réponse, il se détourna, dévala les marches du porche et se dirigea vers l'endroit où il avait laissé la malheureuse, en espérant qu'il n'était pas déjà trop tard.