[Bâtiment] Temple de Beshaba
Posté : sam. 17 mai 2003, 01:05
Le temple de Beshaba se dresse fièrement parmi ceux de ses homologues intermédiaires, Umberlie, et, plus en retrait, celui de Mask.
Un édifice pour le moins surprenant. Venant d’une divinité chaotique mauvaise, on pourrait s’attendre à un temple sombre, triste et effrayant. Or, seul ce dernier point semble concorder avec l’idée préconçue que l’on se fait habituellement des dieux mauvais.
Les murs, hauts et droits, sont surmontés de parapets richement décorés de nombreuses et claires arabesques en pierre de taille de bonne qualité. Le toit, en ardoises bleues, est faiblement incliné et concave, donnant un aspect presque protecteur à l’ensemble.
Le tout pourrait être accueillant, si le porche n’exhibait pas un énorme symbole de Beshaba, menaçant les aventuriers de semer la malchance dans leur existence pathétique aux yeux de Beshaba…
La porte, légère et finement incrustée de nacre laiteux, s’ouvre sur une pièce de taille moyenne, ornée en son centre d’une statue de Beshaba, belle et cruelle, qui paraît inviter le visiteur à venir entre ses griffes maudites.
Aux murs, on peut voir divers portraits, dont celui de l’allié occasionnel de Beshaba, Shaundakul. Dans les angles de la pièce, de nombreux symboles de malchance (fer à cheval brisé, dés noirs et rayonnants d’une aura malfaisante) rappellent à tous le destin réservé à ceux qui ne vénère point Beshaba.
Sur le mur ouest, un poème, d’un cynisme sadique, évoque la genèse de Beshaba, et de Tymora, sa sœur jumelle détestée. Le lecteur attentif aura soin de tenir compte des nombreux avertissements contenus dans ces quelques vers, et d’honorer la Dame de la Malchance, sous peine d’être frappé d’une infirmité, ou de perdre sa fortune en une nuit.
Enfin, l’autel est surmonté d’un grand portrait de Beshaba, au sourire sardonique, mais à la beauté incontestable, qualité héritée de sa mère, Tyche. L’amour, en revanche, lui est totalement inconnu.
Les prêtres de Beshaba sont craintifs. Ils redoutent leur déesse, et ne se montrent généralement pas aux citoyens, de peur d’attirer sur eux les foudres des malchanceux, punis par leur manque de ferveur ou par simple caprice de Beshaba.
Dieu : La Vierge de l'Infortune est la déesse de la malchance et des accidents, mais aussi la fille de Tyche. Elle réside dans les Abysses ; et comme il est facile de le deviner au vu de son domaine d'influence, elle est d'alignement chaotique mauvais.
Les représentations de Beshaba montrent une belle jeune fille aux cheveux blancs comme neige, mais aux traits déformés par un rire sadique. Son symbole est une paire d'andouillers noirs sur champ triangulaire rouge.
Dogme : Le dogme de Beshaba est exactement l'inverse de celui de Tymora. La malchance et les accidents arrivent à tout le monde, et ce n'est qu'en vénérant Beshaba que l'on peut (peut-être) s'éviter les pires d'entre eux. Trop de chance est une mauvaise chose ; pour rétablir l'équilibre, les sages devraient saper la puissance des bienheureux. Quoi qu'il arrive, ça ne peut qu'empirer.
Clergé : Comme on peut s'y attendre, les suivants de Beshaba la vénèrent par crainte plus que par amour. Ils sont assez éparpillés dans les Royaumes ; on le trouve généralement aux endroits où se trament des complots et où on prévoit des événements sinistres. On dit que Beshaba possède une société secrète d'assassins à sa solde ; mais rien ne permet d'infirmer ou de confirmer cette théorie.
Merci encore et toujours à Mornagest
Un édifice pour le moins surprenant. Venant d’une divinité chaotique mauvaise, on pourrait s’attendre à un temple sombre, triste et effrayant. Or, seul ce dernier point semble concorder avec l’idée préconçue que l’on se fait habituellement des dieux mauvais.
Les murs, hauts et droits, sont surmontés de parapets richement décorés de nombreuses et claires arabesques en pierre de taille de bonne qualité. Le toit, en ardoises bleues, est faiblement incliné et concave, donnant un aspect presque protecteur à l’ensemble.
Le tout pourrait être accueillant, si le porche n’exhibait pas un énorme symbole de Beshaba, menaçant les aventuriers de semer la malchance dans leur existence pathétique aux yeux de Beshaba…
La porte, légère et finement incrustée de nacre laiteux, s’ouvre sur une pièce de taille moyenne, ornée en son centre d’une statue de Beshaba, belle et cruelle, qui paraît inviter le visiteur à venir entre ses griffes maudites.
Aux murs, on peut voir divers portraits, dont celui de l’allié occasionnel de Beshaba, Shaundakul. Dans les angles de la pièce, de nombreux symboles de malchance (fer à cheval brisé, dés noirs et rayonnants d’une aura malfaisante) rappellent à tous le destin réservé à ceux qui ne vénère point Beshaba.
Sur le mur ouest, un poème, d’un cynisme sadique, évoque la genèse de Beshaba, et de Tymora, sa sœur jumelle détestée. Le lecteur attentif aura soin de tenir compte des nombreux avertissements contenus dans ces quelques vers, et d’honorer la Dame de la Malchance, sous peine d’être frappé d’une infirmité, ou de perdre sa fortune en une nuit.
Enfin, l’autel est surmonté d’un grand portrait de Beshaba, au sourire sardonique, mais à la beauté incontestable, qualité héritée de sa mère, Tyche. L’amour, en revanche, lui est totalement inconnu.
Les prêtres de Beshaba sont craintifs. Ils redoutent leur déesse, et ne se montrent généralement pas aux citoyens, de peur d’attirer sur eux les foudres des malchanceux, punis par leur manque de ferveur ou par simple caprice de Beshaba.
Dieu : La Vierge de l'Infortune est la déesse de la malchance et des accidents, mais aussi la fille de Tyche. Elle réside dans les Abysses ; et comme il est facile de le deviner au vu de son domaine d'influence, elle est d'alignement chaotique mauvais.
Les représentations de Beshaba montrent une belle jeune fille aux cheveux blancs comme neige, mais aux traits déformés par un rire sadique. Son symbole est une paire d'andouillers noirs sur champ triangulaire rouge.
Dogme : Le dogme de Beshaba est exactement l'inverse de celui de Tymora. La malchance et les accidents arrivent à tout le monde, et ce n'est qu'en vénérant Beshaba que l'on peut (peut-être) s'éviter les pires d'entre eux. Trop de chance est une mauvaise chose ; pour rétablir l'équilibre, les sages devraient saper la puissance des bienheureux. Quoi qu'il arrive, ça ne peut qu'empirer.
Clergé : Comme on peut s'y attendre, les suivants de Beshaba la vénèrent par crainte plus que par amour. Ils sont assez éparpillés dans les Royaumes ; on le trouve généralement aux endroits où se trament des complots et où on prévoit des événements sinistres. On dit que Beshaba possède une société secrète d'assassins à sa solde ; mais rien ne permet d'infirmer ou de confirmer cette théorie.
Merci encore et toujours à Mornagest