La Couronne de Cuivre

Ce forum s'adresse aux gens qui voudraient participer à cette grande aventure, expliquez comment ce cataclysme est vécu outre Melandis... vous pouvez aussi vous rendre au camp des rescapés !!!


N'hésitez pas à participer à ce grand évènement de la couronne !!!

Bon, c'est un peu ampoulé, retour d'une folle semaine oblige, et peut-être suis-je "out of topic", enfin bon vu que c'est calme pour l'instant, je me jette à l'eau

*Le chemin du retour, jusqu’aux abords de Sidik, avait été d’un calme et d’une quiétude presque troublants. Rentrant de son long voyage dans les Vaux (et accessoirement d’une lune de miel officieuse), il s’était lentement laissé bercé par le pas cadencé de sa monture, remontant la route jusqu’à la ville mélandienne. Arrivé au croisement, dont l’une des routes menait à Cojum, le conseiller avait pris soin de contourner la cité : le temps n’était plus à la contemplation mais à la méfiance.

Pourtant, comme un nouvel augure d’une catastrophe à venir, les murs de l’agglomération, si grouillante d’activités souvent révulsantes aux yeux d’un Helmite honorable, semblaient abattus sous une chape de silence et de torpeur. Les habitants avaient oublié de se lever en cette nouvelle aube. Le calme avant la tempête en somme pensa Egrevyn, haussant les épaules, presque honteux d’avoir exprimé un tel poncif.

Un grondement terrible résonna au loin, et de multiples déflagrations retentirent, plus au moins étouffées par la distance. Le ciel s’était subitement couvert, jetant presque les environs dans une obscurité surnaturelle à une telle heure de la matinée. L’air était électrique, et de petites étincelles fusaient de ci et de là, pour s’éteindre tout aussi rapidement. Le tumulte se poursuivait avec une série de secousses de faibles amplitudes qui firent se cambrer le cheval d’Egrevyn. La terre était prise de spasmes de plus en plus rapprochés tandis que les petits animaux de la route s’étaient réfugiés dans leurs abris respectifs.

Se retournant vers Sidik, le conseiller vit la ville enfin en branle-bas, comme victime d’un réveil aussi violent que soudain. Mais le temps de l’acalmie semblait être arrivé : les vibrations du sol avaient cessé. Tournant avec sa monture dans toutes les directions, humant l’air, cherchant un indice quelconque qui pouvait indiquer la provenance du cataclysme, où il avait frappé et ce qui l’avait provoqué, le semi-elfe ne remarqua rien.

Se positionnant vers le nord, il resta un instant à fixer l’horizon et il comprit que le foyer des perturbations se situait au centre l’île, où s’élevait la tentaculaire capitale de l’empire mélandien. Pressentant qu’une tragédie s’était déroulée, Egrevyn partit au galop vers Manost, afin de reprendre son poste et avoir des nouvelles sur la catastrophe mystérieuse, et pour revenir, qui sait, en avoir le coeur net.

Evennement a considérer comme faisant suite à la conversation entre Kurgan Sombrespoir et moi à la taverne de la Bienveillance, et antécédant aux évenements du topic "une ruelle sombre du port".


(La morte-vivante chevauchait rapidemment vers Mélandis. La visite de Kurgan Sombrespoir, le discours qu'il lui avait tenu et l'anneau qu'il lui donné l'avait intriguée au plus haut point. Elle voulait en savoir plus sur cet homme mystérieux et sur ses motivations. Elle savait que cela pouvait être dangereux, mais la curiosité l'emporta finalement et elle s'était décidé a se rendre à Mélandis pour en savoir plus, quels que soient les risques. Si Kurgan essayait de la tuer, elle saurait se défendre. Elle avait prit l'anneau de Kurgan avec elle, puisque cela semblait être une sorte de laisser-passer, cela lui permettrait de passer le poste de garde sans encombre.

Alors qu'elle se rapprochait de Mélandis, le ciel se couvrit d'une véritable chappe de plomb et un orage éclata. La dame vampire pensait que, décidement, l'athmosphère de Mélandis était des plus exécrables. Plus elle se rapprochait de la ville, plus l'orage semblait gagner en puissance, et la morte-vivante commençait a trouver que cet orage avait quelque chose de surnaturel.

Alors qu'elle arrivait en vue de la ville, un éclair frappa le sol, juste devant elle. Son cheval, effrayé, se cabra, et la morte-vivante tomba sur le sol. Elle se redressa péniblement et, alors qu'elle cherchait a récupérer son cheval, une violente tempête électrique commança a se déchaîner au dessus de la ville de Mélandis. Non, décidemment, quelque chose n'était pas normal.

Elle s'approcha prudemment de la ville, tandis que de profondes ténèbres s'abatirent soudainement sur elle, et que la tempête redoublait de puissance.

Arrivée à un certain point, la morte-vivante s'arrêta, estimant qu'il était plus prudent de ne pas trop s'approcher de la ville, visiblement en proie à un phénomène surnaturel. Elle était cependant suffisemment près pour observer le spectacle terrifiant qui s'offrait à elle. De partout dans la ville, résonnaient des cris de douleur, de frayeur, et de supplications. Les éclairs zèbrants le ciel, frappaient ça et là un habitant, une maison, ou un bâtiment administratif. Le feu s'était déclaré en plusieurs endroits et bientôt, on aurait pu dire que c'était tout Mélandis qui était la proie des flammes.

Soudainement, le sol se mit a trembler, d'abord faiblement, puis, gagnant en intensité, jusqu'à creuser de profondes crevasses dans le sol. La dame vampire du s'agenouiller et s'accrocher à un rocher, tant la violence du tremblement de terre était insoutenable. Dans la ville, les cris de douleur et de terreur ne cessaient de résonner, et les bâtiments commençaient a s'écrouler les uns sur les autres. La violence des secousses était telle que la dame vampire ne put y résister plus longtemps, et elle sombra dans l'inconscience.

Lorsqu'elle se réveilla, la morte-vivante put contempler les dégats causés par le cataclysme. La ville de Mélandis avait été réduite en cendres, tout n'était plus que ruines. Mélandis avait cessé d'exister. Devant ce spectacle de désolation, une pensée subite traversa l'esprit de la morte-vivante, Mélandis et ses habitants vennaient de payé pour leurs incessantes barbaries.

Un hénnissement força la dame vampire a détourner le regard des ruines encore fumantes de ce qui fut autrefois la cruelle Mélandis. Son cheval se tenait à quelques mètres à peine d'elle. Elle se dirigea vers lui pour en saisir la bride et remonter en selle.

La morte-vivante contempla encore une fois longuement les ruines de la ville avant de repartir).