La Couronne de Cuivre

Non loin de Melandis, dans la vaste plaine, une mystérieuse citadelle se dresse. Sa lugubre silhouette se dessinant sur l’horizon intrigue nombre de voyageurs chevauchant à travers l’empire Talosien.

Cette inquiétante construction semble dater de temps immémoriaux, ses énormes murs millénaires aussi noirs que la suie ainsi que ses immenses tours crochues, blessant le ciel, confortent le sentiment d’une puissance intarissable. Le seul accès vers l’intérieur du donjon est le massif pont-levis surplombant le lit asséché d’une ancienne rivière au nom oublié depuis des lustres. Puis une gigantesque herse de fer aux pointes menaçantes bloque encore de ses déroutants barreaux le chemin. Tout ceci sans compter la pléthore de gardes aux aguets, nombre d’aventuriers un peu trop fougueux sont bêtement morts criblés de flèches. Mais que peut donc bien contenir une telle forteresse ?


Au cœur de cette intrigante bastille trône un majestueux portail, de fines runes et d’étranges arabesques sont gravées sur son armature. Un cercle d’énergie rougeâtre condensée trépide de milles bruissements au centre de l’envoûtant édifice, le secret de la téléportation y réside. Cet antique artefact mène vers une construction inter-planaire du nom de Yhelis.

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Yhélis :

Cette citadelle, située entre les plans, est composée à proprement parler d’une gigantesque salle circulaire richement décorée aux parois de pierre noire, des dizaines de portails semblables permettent d’y accéder. Il paraîtrait même que certains viennent directement des sombres abysses ! Cependant, nul n’a jamais voulu tenter cette hasardeuse expérience. Ces constructions millénaires créent dans l'âme du voyageur une profonde atmosphère de savoirs incommensurables et perdus depuis bien des siècles.

Dans cette large place sphérique, une pléthore de bavardages résonnent faiblement, dus à la multitude de marchands en train de commercer, humains, illithids, drows etc…, traînant parfois d’énormes cargaisons de matériaux empilés dans de grossiers chariots de fer. Le troc y est pratiqué mais la monnaie principale reste la fameuse pièce d’or. Il est à peu près possible de se procurer absolument tout ici, des étranges gadgets gnomes en passant par les sinistres épées vorpales.

Chaque commerçant désirant vendre ses marchandises à Yhelis doit tout d’abord payer un tribut de cent pièces d’or aux Mercanes*, qui sont les actuels possesseurs de l’énigmatique complexe. Cette taxe sert à payer l’imposante force de sécurité, dont font partis deux antiques golems de mithral, de quoi faire frémir la plupart des éventuels perturbateurs. Ce lieu est considéré comme étant neutre, chaque être y pénétrant doit momentanément oublier ses rancunes.


[*Mercanes : (15/15/16/20/17/15) Créatures de 3,6 mètres à la peau bleue. Il s’agit de marchands extraplanaires prétendant à la neutralité (loyal neutre). Ils détestent combattre, sachant que leur place est à la table des négociateurs. Ils sont souvent entourés d’une escorte de gardes du corps triés sur le volet.]

[color=#12358i]Par un jour d'automne, alors que la végétation sauvage des plaines des terres du Chaos avait revêtu sa teinte rouille. Beorn Azuviir sortit de Mélandis. Il se dirigea en direction de la grande forteresse archaïque qui siégeait à quelques lieux de la ville impériale.
Après deux heure de chevauchée, le drow atteint finalement la citadelle noire. Il harnacha sa monture au grillage de l'enceinte. Puis, inspectant l'architecture des temps Jadis, il se dirigea vers le portail. Au premiers abord du monument, il sentit la magie qui incarnait ce halo de lumière rouge, dont le fluide ocre rappelait une flaque de sang.
Alors qu'il admirait les runes dont tout le monde avaient oublié la signification, sa mission lui revint à l'esprit, et, soudainement décidé, il franchit le portail.

Beorn arriva dans Yelis et fut grandement surpris lorsqu'il aperçu un Cambion de trois mètres de haut passer devant lui. Ici, les conflits n’ont pas lieux, et les Mercanes sont là pour vous le rappeler.

Le Druide drow visita quelque pièces avant de trouver l'échoppe pour laquelle il était venu en ce lieu mystique ; un marchand de gemme. Il entra dans la boutique et aperçu un jeune nain Duergard accoudé sur un comptoir entièrement fait en malachite.[/color]« Bonjours à vous jeune nain », dis Beorn « je voudrai savoir si vous disposeriez de gemme assez spécial »

-Mmouai, ça s’pourrait bien, dit prestement le petit nain. Quelle gemme désireriez-vous? Des Eussolites, Beljuril peut-être? La vivassité du jeune nain interpella le Drow…

-Non, en fait je suis à la recherche d’une gemme de lumière.
Les yeux du petit nain s’écarquillèrent de surprise, mêlé à la volonté d’en savoir plus.

-Ahh vraiment ? Un jour, mon oncle Werit Woodaxe, oui, c’est là mon nom, Dawi Woodaxe… Hors ce chère oncle Werit en trouva une dans l’entre d’un Dragon d’or qu’il tua avec pour seule arme, un petit marteau de spéléologie… Beorn émit un léger toussotement qui fit taire le jeune nain… Oui oui, on en a. Mais c’est très rare… Il vous faudra un bon 85po.

-Très bien, de toute façon, le prix m’importe peu… Il me la faut.
-Ok, je vais te la chercher !

Le petit nain partit dans l’arrière salle de son magasin, très fière d’avoir pu conter une partie de ses histoires à un étranger, et fort heureux d’avoir réussi par la suite à faire une affaire. Car malheureusement pour lui, les clients avaient pour fâcheuse tendance de partir avant d’avoir entendu la fin de l’histoire…
Il revint, le visage illuminé et souriant.

-Voilà, je t’ai mis une petite boite pour la gemme. Ca passera plus inaperçu et c’est plus pratique pour le voyage !

Beorn prit la petite boite et régla la note. Il sortit en saluant le jeune Duergard, avant de se diriger vers le portail qui le ramènerait dans les plaines des terres du choas.
En chemin, il pensa à son commerce et, voyant un marchand d'esclave. S'arreta pour lui dmandé ses prit. 80po par tête lui répondit le marchand illithide. Beorn en commenda trois, mais il devrait repasser pour les chercher. Dans l'ombre d'une ruelle, une personne avait écouté sa transaction...

Une fois de plus, Beorn Azuviir entra dans la grande cité marchande de Yelis. Bien décidé à faire des affaires, il se rendit directement chez le marchand d'esclave, Zargll'ak L'illithide. Ce dernier semblait l'attendre. Il siffla d'une manière propre à cette race et un autre illithide arriva avec quatres esclaves humains.

"Vendui, renor eldaloe"

-Vendui illithide. Est-ce que se sont là mes esclaves?

-Oui, voilà vos quen rivviln . Entièrement soumises, je peux vous l'assuré. Un rictus spécial déchira les très de la créature.

-Très bien, merci. Voilà vos 320po et au plaisir!

-Merci à vous, renor eldalie...

Beorn repartit aussi vite qu'il était arrivé par le portail.

Une porte dimensionnelle s’ouvrit dans un crépitement d’énergie magique devant l’impressionnante forteresse noire. Deux hommes en sortirent, Rendar’Hearmelis et Eldhan le magicien de la Forge de Melandis.

D’un pas alerte, ils y entrèrent, passant plusieurs contrôles de sécurité puis payant finalement la taxe destinée aux Mercanes. Ils purent continuer leur chemin dans l’hasardeux dédalle de la bastille.

Après une vertigineuse descente par de sombres escaliers en colimaçon, ils débouchèrent dans la salle du portail, ce dernier était d’une beauté irréelle, le fluide magique scintillant en son milieu d’un éclat mystique.

Cessant leur contemplation, les deux voyageurs l’empruntèrent…


Ils furent projetés dans un bruissement d’énergie dans la citadelle inter-planaire de Yhelis, nombre de commerçants s’activaient en ce moment et personne ne s’intéressa à eux. Eldhan se tourna vers Rendar, un léger sourire dédaigneux naquit au bout de ses lèvres sèches.

« Je vous laisse Messire, j’ai des choses importantes à faire. »

Il disparut dans la nuée agitée des marchands, laissant seul Rendar.

Rendar se retrouvant seul, il n'eut nul autre choix que de trouver le sang de dragon rouge, Il venait d'entrer du portail et comme par miracle Beorn son maître était là.

"Maître Beorn !! que faites-vous là ?"

"Bonjour, je suis venu pour acheter une gemme de lumière ! Mais que vient tu faire ici ??"

"Je cherche du sang de dragon rouge"

"Pourquoi faire ??"

"J'ai de l'Arendur et j'ai besoin de sang de dragon pour créer une arme et une armure de plate"

"Je crois connaître quelqu'un pour ce genre d'objets, le nain kelmitte, un des rares druide-nain, allons le voir !!"

Un lieux gigantesque, émerveillé comme un enfant, Rendar suivait son maître jusqu'a la niche du nain.

Beorn s'exclama en premier...

"Bonjour, mon chère kelmitte sa fait longtemps que je n'ai pas vu ta frimousse de nain !!"

Les deux homme s'enlacèrent joyeusement....

"Commence pas Beorn, ou je te fous une belle raclé !!"

"t'aurais du mal à me toucher avec tes petit bras, NAIN MOUAHAHAHAHAHA"

"Je te figure que j'ai des dents et toi un point sensible !!"

"AHHHAHAHAHAHAHA !"
"AHAHHAHAHHAHAHA !"

"Bon, t'aurais pas du sang de dragon rouge pour mon apprenti ? Il en besoin pour pour forger des objets"


"si si, mais ce sera cher, très cher au moin 4000 P.O mais tu sais je peux te le donner à une condition !"

"Quoi ?!"

"Y'a un de mes clients qui m'as pas payé et c'est une liche! Tu l'as tue ou tu fais ce que tu veux mais je veux quelle me rendre mes 7000 P.O"

"Ok, Vous venez m'aider maître Beorn ?"

"Ok, mais arrete de me vousvoyez, j'aime pas ça !"

Les deux hommes cherchèrent la liche toute la journée dans le dédalle de Yhélis, ils savaient qu'elle s'était cachée par là. Soudain, une forme maigre, d'où émanait une aura de terreur sortit d'une bouche d'égout. Deux soldats mercanes la virent et, étant au courrant des agissement de cette dernière, l'interpelèrent. Cette dernière, prise au dépourvu, se prépara au combat :

Liche Qlaeth >> contingence >> Liche Qlaeth
Contingence >> Mentaux majeur >> Liche Qlath
Contingence >> protection contre les armes normal >> Liche Qlath
Contingence >> bouclier de feu (rouge) >> Liche Qlath
Contingence >> terreur >> Liche Qlath
Liche Qlath >> arrêt de temps
Liche Qlath >> sort de mort >> soldats mercanes

Alors que l'arrêt de temps cessait, les deux soldats furent gravement touchés. Mais l'un d'eux, encore suffisamment conciant lança un sort :

soldats mercanes >> dissipation de la magie

Les protections de la liche furent dissipée, mais le soldat mourut. C'est à cet instant que les deux Talosiens attaquèrent la liche. Beorn brandit sa pierre de lumière et abatit son Dai katana sur la liche. Rendar lui, plus barbar fit une petite préparation
Rendar >> rage
Il cogna la liche de son énorme épée à deux mains que lui avait donné Beorn. Cette dernière fut brisée en morceau. Seul un coffret et une bourse restait là. Beorn prit son katana et découpa finement d'une adresse incroyable le coffret. Dans le lointain on put entendre un cri perçant, un de ceux qui vous glace le sang et vous gèle la colone vertébrale. La liche rendait son dernier cri, Rendar ramassa la bourse et dit

"Retourne dans l'enfer duquel tu viens!"

De retour dans la niche de Kelmitte...

"Tiens voici ta bourse kelmitte !!"

"Merci vous deux, tiens voici le sang de dragon rouge Rendar, fais en bon usage"

Rendar partit vers le portail puis en direction de la forge de Walar... Beorn lui, alla chercher ses esclaves puis, 30min plus tard, sortit à son tour par le portail. Trois ombres le suivaient

Le mage approcha de la place des portails. Il avait eu quelques ennuis dans les abysses, ce qui l’avait contraint à quitter la ville de Mélandis quelques temps. Mais il avait réussie à s’en tirer et Yhelis, plaque tournantes des plans, était la manière la plus sure de rentrer en ville. Mais la sécurité basique l’exigeant, il allait invisible aux yeux ordinaire, bien que si ses ennemis lui envoyés un tueur, il n’aurait rien d’«ordinaire». Mais un Mercane, insensibles à cette magie, l’interpella :

« -Holà, qui êtes vous et ou allez-vous pour utiliser un tel sortilège en un lieu neutre tel que Yhelis ? guère surpris, le mage rouge répondit

-Je ne suis personne et je me rends sur le plan primaire pour affaire personnel, je ne vends rien ici donc je n’ai aucune taxe à payer gardien. »

Sur ces mots, il fit un discret signe de la main et le joyau d’une de ses bagues rougeoya furtivement. Influencé par la suggestion hypnotique le gardien grogna un « passez » peu expressif. Puis Bouliiar, non sans sourire quelque peu, prit le portail menant aux contrées près de Mélandis. Il sortit de la citadelle, loua un cheval et fila vers la ville de Talos.