La Couronne de Cuivre

Suite de l'épisode de la taverne des Bas Quartiers.

La Porte Est :

Les premiers rayons du soleil aveuglaient Alder Starl, cependant, un sourire de satisfaction s'était gravé sur son visage ridé et fatigué. Chaque nouveau jour qui se lève était une victoire pour lui, et il allait enfin quitter la sombre Melandis, ce qui contribuait également à le rendre de bonne humeur. Il avait bien cru son heure venue lorsqu'un sombre individu à la paleur vampirique lui avait rendu visite durant la nuit.

La caravane était prête, composée d'une dizaine de chariots tirés par d'endurants chevaux de bât. Restait à voir qui serait ce mystérieux archer qui devait faire la dangereuse traversée des plaines en sa compagnie.

Dans tout les cas, un soldat de plus ne sera pas de trop se dit-il. Il regarda avec amertume les dix loqueteux qui composaient la garde de son convoi. Les affaires n'avaient pas étées très fructueuses ces derniers temps. Il maugréa une brève prière sans grande conviction à l'égard de Waukyne.

Réajustant sa longue cape brune, il s'attela aux derniers préparatifs avant le départ.

L'archer se dirigeais a pas furtif vers la porte est. Le vent frais du matin le fit frissonner et il resserra les pans de sa cape en peau de loup-garou. Il arriva enfin au lieu du rendez-vous et toisa avec dédain les dix loqueteux qui composaient la garde.

Je comprend que vous ayez besoin d'un nouveau garde avec les mendiants qui la compose.

Le marchand sursauta légèrement et se retourna.

Vous devez etre l'archer qui devais nous etre envoyer.

Il lui tendit la main mais l'elfe resta impassible. Le marchand sentit venir un léger malaise.

Partons tout de suite qu'on en finisse...

Peu de temps plus tard, le convoi s'était mis en marche, créant un prodigieux nuage de poussière, virevoltant au gré des caprices du vent. Le soleil brillait haut dans le ciel, grillant les hommes et les bêtes de ses capricieux rayons. Le terrain fût tout d'abord de type forestier, l'on entendait malgré le fracas des sabots sur le sol le clapotis régulier et rassurant d'une rivière au lointain. Puis les arbres se rarifièrent et la végétation disparut, laissant place à d'étranges troncs calcinés. Une plaine semi-désertique s'étendait à l'horizon, impossible d'en voir le bout.

Alors que le soleil était à son zénith, que la fournaise atteignait un summum de chaleur inimaginable, et que Melandis n'était plus qu'un sombre petit point noir très très loin vers l'Ouest, un cri résonna soudain vers l'avant du convoi...

Il s'agissait d'Alder Starl, il désignait de sa main adipeuse et tremblotante une dizaine de formes à l'allure humaine qui s'approchaient du convoi en courant et hurlant des bordées d'injures. Le marchand soupira :

"Des barbares des steppes, pas de pitié !"

Les gardes de la caravane dégainèrent leur épée. Le combat allait commencer...

L'elfe marchais torse nue aux côté de la caravane. Il arborait son traditionnel visage de marbre malgré la torride chaleur. Il apercut bien avant le chef de caravane le danger qui arrivais. Il sortit calmement son arc et encocha une fleche. Quand Alder pointa les barbares, une fleche venue de derriere lui alla se ficher dans le cou d'un des colosses. Ils arriverent enfin a la caravane. Une deuxieme fleche acheva les jours d'un autre. Le chef des barbares vit le mysterieux archer et se dirigea vers celui-ci. Pendant ce temps les gardes avaient fort a faire contre les barbares. Déja leurs nombre était réduit de deux alors qu'aucune perte n'avais eu lieu. L'elfe dégaina son épée fine et engaga le duel avec le colosse. Ses mouvements étaient précis et rapide alors que ceux du titans étaient puissants mais trop lent. Le garde du corps esquiva sans peine les coups de hache. Il faisait mouche a tout les coups et le corps de l'humain était déja en sang. Quand l'elfe en eu assé, il égorgea l'humain d'une torsion de poignet. Il regarda en direction de la mêlée et constata que les barbares avaient l'avantage. Il reprit son arc et décocha une autre fleche. Il ne restait que 5 barbares et seulement 3 gardes du corps étaient encore en vie. Il encocha encore deux fleche et rééquilibra le combat. Une tete de garde roula au sol en meme temps qu'un barbare. L'archer réencocha une fleche et réduisit au silence l'avant-dernier barbare. Les gardes s'occuperent de lautre.

hrp: dsl si cest pas fameux mais la deuxieme fois que técris un texte, cest toujours moin bon que la premiere

L'archer regarda l'étrange petit homme. Une aura de puissance émanais de lui ainsi qu'un forte aura de mal. L'elfe lui décocha une flèche qui rebondit sur un bouclier invisible. Le petit homme parla d'une voix d'une force inouie.

- Je ne veux pas votre mort, seulement un objet qui m'a été dérobé. Une simple amulette qu'un audacieux voleur m'a suptilisé puis revendu. J'ai heureusement retrouvé le coupable et il en a payé le prix. Si vous ne voulez pas subir le meme sort rendez la moi !!!

Le garde du corps regarda Starl et lui fit signe du menton de redonner l'amulette.

- Désolé Kowan mais cette amulette est faite d'or et de rubis. Je ne la cederai qu'en échange d'une petite fortune.

Le petit homme ne semblais pas aimé cette réponse. Il incanta et foudroya un des gardes survivants. Le chariot se remit en branle pour partir au plus vite.

- Si le halfelin de possede pas de sorts de vol ou de téléportation nous aurons une chance de s'en sortir.

Heureusement le halfelin ne possedait aucun sorts de ce genre car il commenca a courir. Malheureusement pour lui, ses petites jambes ne lui permettaient pas d'aller aussi vite que le convoi. Ils entendirent néamoins sa voix derriere eux.

- Vous ne vous en sortirez pas comme ca !!! Mes cavaliers aurons tot fait de vous rattraper et de vous mettre en piece!!! HAHAHAHA

Le convoi poursuivis sans encombre son voyage jusqu'a l'orée de la foret. La nuit tombais et, sur l'ordre de Kowan, ils y pénétrèrent et établirent un campement a une lieu du désert. Ils prirent des tours de garde et Kowan eut celui au milieu de la nuit. La lune était cachée par des nuages. Son ouie elfique lui permit d'entendre des bruits de pas non loin ainsi que des épée s'entrechoquant sur des armures. Les cavaliers du petit homme étaient la. Il sortit son arc et encocha une fleche. Le premier se manifesta et mourut sans un bruit, une fleche dans le cou. Les secondes ne tarderent pas a sortir. Ils étaient une quinzaine au total et les marchands étaient désarmés. Une dizaine entoura le seul garde valable et les autres s'occuperent des marchands. Tout semblait perdu quand la lune se décacha. L'elfe y jeta un regard et ses traits se déformerent. Sa pilosité s'accentua brusquement et des crocs lui pousserent. Il augmenta de volume et il prit l'apparence d'un loup a deux pattes. Les soldats en furent terrorisés autant que les marchands. Le loup-garou se jeta sur le premier et le déchira proprement. Du sang lui coula le long des babines, ce qui ne fit qu'accentué sa soif de sang. Il se jeta sur un autre il lui arracha la jugulaire d'un coup sec. Les autres se déciderent enfin a agir. Ils esseyèrent en vain de lui porter des coups d'épées mais la terreur les rendaient maladrois. Le loup poursuivis son oeuvre pacificatrice et se jeta sur un autre, puis un autre. Les survivants préférèrent prendre leurs jambes a leurs cou plutot que de tomber sous les griffes du monstre. La créature de la nuit, sa soif de sang nullement appaisée, se tourna vers les marchands....

Alder Starl frémit d'horreur en voyant le menaçant loup-garou les regarder comme de vulgaires proies, le sang perlait à grosses gouttes de ses babines hérissées de dents aussi tranchantes que l’acier. Le marchand puisa une once de courage au plus profond de son âme et articula d’une voix chevrotante, ressemblant plus à un murmure.

« Kowan ? Du calme, allons, vous devez nous protéger, ce que vous avez très bien fait jusqu’à présent… Mais nous charcuter serait certainement mal vu par les autorités Melandiennes… »

Les paroles résonnèrent dans la plaine, brisant le silence de mort qui s’était soudainement installé. Les commerçants se dardaient de rapides coup d’œil, évitant de croiser le regard du loup-garou, les secondes s’égrainaient, mais dans le cœur de chacun, elles semblaient durer une éternité. Chacun murmurait silencieusement en son for intérieur, repensant aux bons moments de sa pitoyable et éphémère existence.

Soudain, un immonde râle de supplice inonda de sa noirceur les tympans des marchands, un des cavaliers, véritable fontaine de sang avec la moitié de sa tête qui avait été violemment arrachée, s’échevelait à fuir. Il réussit à entrer dans la forêt en titubant, le loup-garou se jeta à sa suite, puis l’on entendit un atroce hurlement et plus rien, seuls une pléthore de bruits nocturnes couvraient le silence sépulcral.

Une heure passa, le loup-garou semblait s’être volatilisé, et les marchands décidèrent d’attendre jusqu’au petit matin, afin de bénéficier de la clémence du soleil pour parcourir les dernières lieues les séparant d’Anarelys. Le reste de la nuit se passa sans encombres, mis-à-part d’angoissants craquements provenant d’on ne sait où, et personne ne réussit à fermer l’œil.

L’astre de lumière s’était levé, ses rayons inondaient la caravane prête au départ. Seul Alder Starl attendait encore, il scrutait les bois, à la recherche du moindre signe de vie. Et soudain, Kowan surgit des fourrés en suffoquant, il portait des habits, maculés de taches terreuses et sanguines, qui n’étaient pas les siens et une lueur dans ses yeux témoignait d’une profonde meurtrissure. Sans une parole, il se saisit de son arc et se dirigea vers sa place. Aucun des marchands n’osa parler de ce qui s’était déroulé la nuit passée, et Kowan, restant dans son habituel mutisme, n’en fit guère plus.

Quelques heures plus tard, le groupe arriva devant les portes de l’imposante Cité portuaire, véritable fourmilière d’agitation. Alder Starl se retourna vers l’archer, un air triste flottant sur son visage labouré de cicatrices :

« Je crois que c’est ici que nos routes se séparent l’ami. Sache que tu as mon éternelle reconnaissance, sans toi nous serions tous morts à l’heure qu’il est. Prends ceci ! »

Alder sortit une bourse bien garnie d’une poche de sa fine veste de soie Sembienne, il l’a jeta à Kowan. Ce dernier remarqua qu’un parchemin à l’aspect cramoisi y était accroché. Puis, sans un mot le marchand se retourna et disparut dans la ville à la suite de la caravane…

Le lycanthrope déroula l’écrit, puis le lu silencieusement, il s’agissait de l’attestation que le convoi était arrivé à bon port…

L'elfe empocha l'argent et se retourna vers la sombre Mélandis. Le chemin du retour fut beaucoup plus aisé. Il arriva au désert et entreprit sa longue traversé. La chaleur était a son summum quand une voix étrange et haut-perché marmona quelques chose dans son dos. Il se coucha par terre et un éclair lui frola le cuir chevelu. Il se retourna et apercut le halfelin qu'ils avaient rencontré en route.

Il avait l'air fou de rage. Le petit homme empoigna une baguette qu'il portait a la ceinture et cria le mot de pouvoir: QUALTA !!!!. Une énergie descructrice se rassembla autour du cristal bleuté du sceptre. L'elfe sortit son arc et tira sur la main directrice du petit homme. Le trait argenté passa de bord en bord de la main et le sceptre tomba par terre, ressembla maintenant a une simple branche.

Le petit homme se tordais de douleur pendant que l'elfe riait aux éclat. Lassé de ce petit jeu il s'approcha du halfelin et lui tira une fleche dans l'oeil. Un trace rouge commenca a apparaitre sur le sable et l'archer s'en fut sans un regard en arriere.

Il arriva enfin aux portes d'entrée de la ville. Il demanda a un garde d'aller chercher Walar et attendit patiement.



[FIN DE LA QUÊTE]