[Bâtiment] Le poste du Loup Hurlant, pour ceux qui sont de passages en nos murs

[Frindal]

Frindal observa le nouveau venu. Vif, l'air mauvais, il n'inspirait guère la confiance... Sans doute l'effet escompté. De toute manière, le garde ne craignait rien. Il savait pertinemment qu'il avait tous les droits envers les passants, qu'ils soient mages, guerriers, humains, elfes...

"Hum. De fait... cinq pièces d'or, s'il vous plaît. Quant à vos qualités, elle m'importent peu... Sauf si vous comptez vous établir de manière permanente. En attendant, veuillez remplir ce fomulaire". Frindal tendit un parchemin sali à l'étranger.

Nom :
Prénom :
Motif et durée de la visite :

[Siegfried]

En voyant le parchemin, Siegfried pensa "Cette ville n'est donc pas assez riche pour fournir des parchemins en bonne état?" mais il se disait qu'il est préférable de ne pas le dire au garde.
-Très bien, mais sachez que je remplirais ce formulaire uniquement parce que je n'ai guère le choix..
Siegfried écrivit donc le nom, le prénom et le motif de la visite, mais pas la durée car lui même ne savait point combien de temps il allait rester ici, cela pouvait bien être 5min comme ça pourrait être permanent..
On pouvait voir sur le parchemin:

Nom: Veticaex
Prénom:Siegfried
Motif et durée de la visite:propager la mort, le mal et le chaos là où je peut.
-Maintenant laissez-moi passer! la mort attend qu'on lui apporte des âmes...

[Seina]

HRP : j'utilise mpon compte... J'suis au boulot et je peux pas trop abuser

Le Garde toisa de haut en bas l'inconnu qui l'avait accosté. Il frémit lorsque ses yeux croisèrent ceux de son interlocuteur. D'une petite voix il commença :

" La taxe s'élève à 5 pièces d'or messire.."

Il se racla la gorge et reprit d'une voix plus forte et maîtrisée.


" Vos compétences, je m'en moque un peu... Evitez de mettre le grabuge en ville ou la garde vous tombera sur le coin de la gueule avant que vous n'ayez eu le temps de dire ouf"


Un rustre ou un ignorant, voilà ce qu'était le garde vu sa manière de parler.

[Siegfried]

Siegfried du hausser la tête pour apercevoir le garde.
-L'or, bien sûr...tenez.
Siegfried prit alors sa bourse qui était attachée sur sa ceinture et en sortie cinq pièces d'or qu'il donna au garde à terre.
Il regarda ensuite le garde en hauteur avec un regardmalfaisant puis un petit sourire se fit au coin de ses lèvres.
-J'espère que vous entendrez parler de mes talents, vu que dans l'immédiat cela ne vous intéresse point.
Il reprit ensuite son regard habituel et s'enfonça dans la cité...

[Nithep]

Elle marchait depuis ... depuis combien de temps au juste?
Elle avait pris un navire grinçant et grouillant de plébéiens pour une terre nommée Dorrandin. Elle avait débarqué dans un village portuaire dont le nom s'effaçait déjà de sa mémoire alors qu'elle avait entamé son voyage vers l'ouest.

Le début avait été plus facile, de nuit, mais rien ne laissait penser qu'elle serait ouvertement accueillie. Le prêtre de Talos lui avait parlé de Mélandis, mais pas en les termes d'une cité accueillant chaleureusement les nouveaux venus.

Nouveaux lieux, nouvelles preuves à faire sans doute ... pas de problème, de la ressource elle en avait et elle espérait bien le démontrer avec le temps, mais il valait mieux ne pas débouler en fanfare. D'ailleurs les murs de la cité s'annonçaient déjà à sa vue, et elle pensa qu'il était temps de se mettre un peu plus en valeur, quelles que soient ses activités, une dame reste une dame.

C'est donc une jeune fille portant un chemisier de coton rouge, un corset de cuir noir, une longue jupe taillée dans un tissu résistant et brodée de motifs aux formes circulaires tombant sur une paire de bottes de cuir resserrées par des lacets et de long gants de cuir noir resserrés aux poignets par des lacets de cordelette teints en rouge que vit approcher Frindal quelques temps plus tard.
Elle marchait en s'aidant d'un bâton, et portait un foulard qui masquait le bas de son visage et son nez, ainsi qu'une large cape agrafée par une broche en argent quelque part dans cette tornade de soie qui enserrait son cou, et sa coiffure bien qu'un peu altérée par un voyage qui se lisait à la poussière sur ses jambes et le bas de sa jupe, mettait en valeur un port d'épaule agréable et équilibré.

Les yeux de la voyageuse mesuraient les remparts et la taille de la porte... certes cela lui paraissait quelque peu modeste et d'échelle mesurée, mais elle eut la politesse de paraître impressionnée, ne serait-ce que par respect envers ceux qui s'étaient évertués à construire tout cela.

Attendant patiemment son tour, la jeune fille fit glisser son foulard, révélant à la fois une légère marque de poussière sur la partie non protégée d'un visage à la fois ravissant et royal : un regard presque entièrement noir en partie à cause du vent qui l'obligeaient à rester les yeux un peu plissés, un nez un peu relevé, des lèvres marquées par une sorte de maquillage (un tatouage peut être?) qui descendant jusqu'à la point d'un menton à peine marqué. Un léger trait de sourcil rendait expressif ce visage au teint assez hâlé encadré de mèches folles tenues tant bien que mal par des épingles et un coiffage en tresse un peu rapide semblait-il.

Elle s'adossa à un pilier, attendant toujours que le factionnaire en ait terminé avec le précédent visiteur, et en profita pour passer un mouchoir sur la poussière de son visage, replacer quelques épingles défaillantes et tirer un peu sur quelques lanières qui se détachaient. Dans ces mouvements, la cape s'écarta légèrement, révélant une encablure de corde roulée et raccordée à un grappin, attendant sagement à côté d'un fouet en cuir noir tressé de rouge et de fils de métal orangés, les deux demeurant via deux boucles métalliques arrimées à une longue sacoche de cuir accrochée à la ceinture qui séparait le corset et la jupe. Le tout était croisé avec une seconde lanière transversale qui supportait, elle une corne creuse taillée, probablement pour servir d'instrument de signal.

Enfin c'est à moi, supposa la jeune fille, voyant que le garde congédiait le visiteur précédent. Elle s'avança à son tour, s'époussetant.

...vu que dans l'immédiat cela ne vous intéresse point.

Elle tourna son visage vers le garde, le questionnant d'une expression neutre, comme si elle s'attendait à ce qu'il la questionne.

[Frindal]

Frindal avait observé du coin de l'oeil le manège de la nouvelle arrivante. Espérait-elle l'impressioner ? Le tenter ? Ou s'agissait-il simplement de remettre sa tenue en place, telles que les femmes le faisaient toutes les cinq minutes ?

De toute manière, il allait en savoir plus sur elle.

"Halte là, manante. Que faites-vous en ces lieux ?"

Le garde avait toujours le chic pour aborder les demoiselles...

[Nithep]

La jeune fille se contenta de ne pas se dépareiller de son sourire et de s'approcher. Son regard, vu de plus près, avait de quoi déstabiliser un eunuque qui aurait tourné ses penchants vers les hommes ... elle répondit au garde.

Ma foi ... , commença t-elle, révélant un fin trait nacré sous ses lèvres peintes et une voix tout à fait charmante à la hauteur de son apparence physique et du charme simple qu'elle avait, si ce sont bien des portes derrière vous il semblerait que je sois ici pour entrer plutôt que pour faire du petit bois pour l'hiver.

Elle inclina la tête, ayant une certaine habitude des soudards en armure plus sensibles en général à quelques pièces d'or qu'au sourire d'une jolie demoiselle, mais elle était bien plus qu'une jolie demoiselle. Elle devança les questions qu'il lui poserait certainement ...

Je suis Nithep Amoûn, ensorceleuse et voyageuse, je souhaiterais entrer en ville pour affaires personnelles et religieuses, me laisserez vous entrer ou patienter comme si j'étais une gueuse?

[Frindal]

Frindal n'aimait que moyennement son ton. Certes, son charme était sans faille, mais ses paroles hautaines ne laisseraient pas de le courroucer si elle venait à insister dans cette voie...

"Hmm... de passage hein ? Mouais... Vais pas me casser la tête avec vous. Pouvez entrer. Mais pas d'embrouilles, hein ? La ville est sous haute surveillance...".

Il fit signe à Nithep d'entrer, tout en s'effaçant pour ce faire.

[Nithep]

La jeune femme eut l'air étonné ...

Sous haute surveillance? Quel est donc le péril qui justifie ce besoin de garder sur la ville la main puissante et sans faille de l'armée Mélandienne?
Il s'interrompit, comme perturbée par une idée qui lui serait venue tout à coup.
Et si tel est le cas, vous me laissez entrer ainsi, sans savoir si j'apporte avec moi les graines de la destruction? Je suppose que vous avez vu au premier coup d'oeil que je ne représentais aucun danger vous êtes certainement ici pour cette raison, sourit-elle, bienveillante.
Elle demeura pensive un instant et tendit les doigts en direction de Frindal
Vous avez l'air d'un officier consciencieux, aussi puis-je vous le demander, m'indiqueriez-vous où je puis trouver un temple de Talos d'une part, puis une bonne auberge et un centre culturel?
Je sais que vous n'êtes pas un bureau de renseignement mais vous me rendriez un immense service en me faisant gagner beaucoup de temps. Vous feriez ça pour moi? D'autant qu'il est possible que je m'installe ici si l'on m'accepte, ce serait un bon moyen d'entammer de bonnes relations ...

[Frindal]

Frindal était déjà retourné à ses affaires, lorsqu'il entendit à nouveau la voix sensuelle de Nithep l'interpeler. Qu'avait-elle à vouloir savoir cela ? Ignorait-elle que la curiosité pouvait lui faire gagner plus rapidement encore un aller simple pour le cimetière ?

"Bah... le danger vient pas de l'extérieur... Et c'est valable pour vous aussi, si vous voulez mon avis. Pour le temple... Tout droit jusqu'à l'esplanade, une grande place... Puis c'est à gauche. Le temple, vous le reconnaitrez vite, je pense. Le reste c'est votre affaire. Adieu".

Il se rassit ensuite, mais garda cette fois un oeil sur la femme, afin de s'assurer qu'elle n'insiste pas davantage.

[Nithep]

Merci!
La réponde avait été cinglante et tout aussi souriante que le reste, comme si la jeune fille avait cherché à narguer le garde en restant toute aussi courtoise face à ses avertissements.

Elle se contenta de s'éloigner, drainant un tourbillon de poussière avec sa cape avant de disparaître dans les structures urbaines ...

Intéressant personnage ... pensa Ni'Thep avant de prendre la direction du temple de Talos.

[Zakam]

Nalfein n’eut pas beaucoup de chemin à parcourir pour rejoindre, ce qui lui sembla être le poste du loup. Les grandes portes qu’il distinguait déjà, confirmèrent son impression, il accéléra donc le pas, ses bottes claquants sèchement sur la grande route.
Il arriva finalement à destination. Quelques soldats se tenaient en faction devant les portes, Nalfein repéra deux archers et deux ou trois fantassins, derrière ceux-ci il pouvait apercevoir, sous l’arche des portes, un petit bâtiment de rondins grossièrement taillés, certainement les quartiers des gardes. Il remarqua finalement un humain à l’air sombre qui par son maintient et sa posture arrogante lui sembla être le chef. Nalfein s’adressa à lui.

- Bonsoir, Garde. Suis-je bien au Poste du Loup ? Si oui, a qui dois-je m’adresser pour obtenir un droit de passage dans cette ville ?

[Frindal]

Parfois être garde pouvais être lassant, c'est du moins ce que pensait Frindal. Les nouveaux venus avaient sans arret la même question pendue aux lèvres.... A qui s'adresser. Un jour il prendrait un écritau marqué : c'est à moi qu'faut causer... de plus, la faim tiraillait son estomac, l'heure de la bouffe approchait. Enfin l'air plutot bougon, il répondit.

"ça s'pourait bien que ce soit à moi... et pour passer, c'est aussi à moi qui faut causer. Donc... mouai, pourquoi un drow vient dans Melandis? Et magne toi j'ai faim moi!"

[Zakam]

Nalfein posa nonchalament sa main sur la garde de sa lame et jeta un regard froid au Garde

- Fais attention à tes paroles Rivvin, l'arrogance sans les capacités pour l'appuyer est souvent fatale...
Enfin...Pour répondre a tes question, je suit...un mercenaire... Les mots semblaient avoir beaucoups couté au Drow, qui souffrait difficilement l'indignité d'un tel statut Ta ville et ses habitants doivent certainement faire appels aux aventuriers et mercenaires de passages, d'ou ma venue.

[Frindal]

Le garde du poste du loup n'appréciait guère qu'un étranger d'une tête de moins que lui le prenne de haut. Mais la nature sombre des drow n'était pas pour plaire à Frindal, au contraire... Rien que le Général... un autre drow... A son avis ces sales elfes à la peau cramée feraient mieux de rester chez eux et de pas venir nuire aux braves gens de la surface... Mais il devait cependant faire son travail.

"Ok ok ça va, passe et bien du plaisir. Mais pas d'embrouille! Melandis est sous bonne garde et on aime pas trop les guignols."

Sans pretter autrement attention au drow, le garde s'en alla en direction de la batisse réservée au garde. C'était l'heure de manger et que Talos emporte les nouveau venu, Frindal mangerait!

[Zakam]

Apres un imperceptible signe de tête au garde, Nalfein franchit les Portes. Quelques peu perdus façe à la foule bigarées qui s'entassait dans le quartier ou il avait débarquer, Nalfein mit un moment avant de ce rendre compte qu'un gamin vêtu d'haillon tentait de lui dérober sa bourse. Se préparant a trancher la main qui s'avançait discretement vers sa poche, le drow retint sa colère et saisit la main du jeune freluquet. Nalfein pensait pouvoir tirer partit de cette rencontre.
Le voleur se débattit comme un beau diable mais la prise du Drow demeura ferme, implacable il tordit violemment la main de l'enfant et lui sussura quelques mots a l'oreille.

- Inutile de lutter gamin...A présent ton seul espoir de survie est d'éxécuter mes ordres.

Le drow ressera la main, le gamin poussa un gémissement et hocha la tête frénétiquement en signe de soumission.
- Bien...Ce ne sera pas bien compliqué...conduit moi à la guilde de mage ou du moins a l'organisation thaumaturgique de cette citée...devant l'air étonné du jeune garçon, Nalfein cracha agacée Organisation Magique si tu préfère gamin !
Son prisonnier acquiesta, alors le drow le poussa rudement devant lui
-Je te suit.

Hrp: Hum...hum...j'ai fait une petite modif, je pars à présent au noyau occulte de la ville :notme2:

[Alundra Glodar]

[Le temple des richesses]

En provenance du temple de Kossuth

Parmi la cohue omniprésente à l’entrée de Mélandis, Alundra, Eldora, Orlant et leur guide gobelin se frayèrent un chemin grâce au destrier de la paladine.

Après plusieurs pieds écrasés et des morsures de cheval sur les passants récalcitrants, Alundra héla un garde et demanda :

« Hey toi, je compte sortir de la cité avec mes compagnons. Nous sommes déjà citoyens de la cité, nous en coûtera t’il quelques sous si nous revenons après un voyage ?
Et si nous ramenons quelques butins d’un pillage … enfin quelques marchandises quoi, serons nous taxés ? »

Le soldat réfléchit un moment, bafouilla quelque chose et partit, sûrement pour chercher un supérieur. Alundra maudit tout bas l’administration et le temps perdu inhérent aux institutions.

Pendant ce temps Eldora s’occupait du gobelin essayant de fuir et finalement arriva à le pousser contre un marchand pour qu’il tombe. Sous les insultes du marchand, elle maîtrisa le gobelin et le menaça d‘une pointe de flèche placée devant un de ses gros yeux verdâtres.
Elle se retourna aussitôt vers le marchand l’invectivant et demandant réparation. Quand il vit son visage, il recula, soudainement radoucit et silencieux, il bafouilla quelques paroles d’excuses prétextant qu’il avait dû se tromper et partit au petit trot sans demander son reste.

Le gobelin avait cru pouvoir profiter de la foule et fuir mais il regrettait maintenant son geste. Il pleurait en regardant, tantôt la flèche à seulement quelques centimètres de son œil, tantôt les deux yeux blancs de son bourreau qui le regardaient, énervé.

Pendant ce temps, Alundra, qui n’avait rien vu, se pencha pour arriver à la hauteur de l’oreille d’Eldora et parla d’une voix forte pour couvrir le brouhaha ambiant.

« Je te vois marcher. Je ne connais pas l'état de tes finances mais peut être voudrais tu prendre le temps d’acheter une monture. Proche d’ici il y a les écuries de Mélandis. Nous t’attendons si tu le souhaites »

[Eldora]

[Le temple des richesses]

Eldora pesta intérrieurement. Elle detestait avouer qu'en vérité elle n'avait pas un sous... Enfin de toute manière, elle se doutait bien que celà se voyait à sa tenue qu'elle ne roulait pas sur l'or.

- Malheureusement, j'ai du dernièrement investir une assez importante somme d'argent et je n'ai donc plus grand chose.

Finit-elle, malgré tout par dire en se penchant vers Alundra après un temps d'hésitation.

- Et puis de toute façons je ne suis pas bonne cavalière. Je préfére marcher.

Le garde hélé par la Paladine revint avec son supérieur, et Eldora décida de cuisiner quelque peu leur "guide" pendant qu'elle était occupée.
Elle lui pris le bras et le coinssa derrière son dos afin qu'il comprenne qu'il était tant de se montrer coopératif.

- Une fois sorti de la ville, quel direction devons-nous prendre pour nous rendre au Temple? Parle vite et ne me faits pas perdre mon temps.

[Heiko]

Voilà trois jours qu’il marchait et Mélandis était enfin en vue. Trois jours durant lesquels il avait enduré le froid et la solitude, mais cela en valait la peine. Il se dirigea vers la porte de la ville et vie plusieurs gardes. L’un d’eux avait le visage barré d’une large cicatrice, il devait être le chef.

- En voilà un qui m’a l’air bien sur de lui, marmonna t’il.

Il se tourna alors vers le garde le moins imposant (mais qui était déjà bien mieux bâti que lui) et le regarda avec respect.

- Toi ! Tu m’as l’air d’être le plus haut gradé. Donne moi un laissé passé, je viens m’installer dans ta ville.

[Frindal]

Frindal regarda avec un air étonné le nouveau venu. Puis il éclata d'un rire sardonique, avec les autres gardes. Ils n'avaient pas eu l'occasion de croiser un pince-sans-rire pareil depuis des mois.

"Ah ah ah, très drôle, fiston ! Allez, soyons sérieux. Tu crois débarquer où, comme ça ? On n'est pas à l'office des pauvres ! Sache que tu as intérêt à revoir tes manières... sans quoi, on pourrait rapidement trouver ta tête loin de son attache corporelle, crois-moi !

Que veux-tu ? Entrer ici ? Méfies-toi, tu pourrais fort bien n'en jamais sortir.... Qui es-tu ?"

Le discours inhabituellement long de Frindal en disait long sur son étonnement face à cet étranger.

HRP : ne le prend pas personnellement mais Melandis n'est pas une cité de gentils, il est normal d'agir en méchant... et surtout, de se faire tout petit quand on arrive

[Heiko]

Il regarda les gardes, étonné de leur réaction. Il ne laissa pourtant rien paraître et souria. Cette ville lui semblait déjà pour le moins... spécial. Il lui fallait donner le change, au moins son entré était original.

- Je me nomme Heiko, j'aime la bière brune, le vert et l'odeur du sang le matin. Tu veux aussi la taille de mes pieds ?

Son sourir s'effaça et il reprit l'air sérieux.

- J'ai fait un long voyage et j'aimerai mieu ne pas m'attarder ici, alors je peu passer ?

[Alundra Glodar]

[Le temple des richesses]

Le garde se faisait attendre et Alundra commençait à s’impatienter.

Eldora en prit son parti et bientôt les couinements du gobelin reprirent. Une main à la hauteur de l’omoplate, le peau verte gémissait des excuses exaspérantes. Seul un doigt tordu se terminant par un ongle sale répondit à la question en montrant une direction plongeant directement dans le désert.

Le nord ouest se dit Eldora pour elle-même. Elle commença à fouiller ses souvenirs pour récolter toutes les informations sur ce qu’il y avait de ce côté quand elle sentit quelque chose d’étrange.

Elle n’avait pas survécu jusqu’ici sans une once d’intuition. Elle se retourna. La foule derrière eux attendant l’accès aux portes, s’écartait sur un groupe quelques dizaines de mètres plus loin.

Rapidement, la rumeur parcourut la populace et rapidement la foule s’ouvrit finalement sur Eldora, un groupe de 6 miliciens, armés comme il se doit pour des Mélandiens habitués à parcourir les rues les plus dangereuses, apparurent. Les gens autour reculaient craintivement car tous les gardes avaient leur arme tirée et prête à l’emploi.
A côté du sergent, un homme corpulent et chauve, habillé d’une tunique grossière, portant un fouet au côté s’écria :

« Regardez, elle est toujours là! La vilaine attaque des gens, vole des esclaves et n’a pas peur de montrer sa figure de troll ! On t'a dénoncée vile créature ! Brûler cette bâtarde sergent ! Je veux mon esclave !»

Le sergent, portant une bourse à la ceinture contrairement aux habitudes, sourit d’un air mauvais et hurla ses ordres :

« Encercler la sorcière et qu’on l’emmène ! »

Puis plus doucement :

« Vous pouvez l’abîmer, elle ne vaut plus grand-chose… héhé »

Instantanément, les 5 hommes réagirent prêt à encercler Eldora et le gobelin. La place s’était vidée autour d’elle mais les gens regardaient, avide de sang.

[Frindal]

Frindal toisa Heiko avec un regard agressif. Il était tenté de l'envoyer paître, et aller se faire pendre à Lumenis, mais il devait avant tout faire son boulot.

"D'abord, j'aimerais savoir pourquoi tu es si intéressé par Melandis. Que viens-tu y faire ? On n'accepte pas n'importe qui, ici. Les manants peuvent passer leur chemin, a fortiori s'ils sont irrespectueux", ajouta-t-il avec un oeil mauvais

[Heiko]

Heiko soutain le regar du garde.

- J'ai entendu dire que Mélandis était riche et puissante et qu'on pouvait y trouver la fortune au coin d'une ruelle. Je vien donc m'y installer.

[Frindal]

La lassitude s'empara de Frindal. Ce nouveau ne survivrait probablement pas longtemps à la ville, s'il pensait s'enrichir si facilement... Mais qui savait ? Peut-être pourrait-il encore être en vie ce soir ?

"Mouais... Bon, je vais pas m'ennuyer plus longtemps avec toi. Entre. Et surtout, surveille tes arrières ; les coups se perdent parfois..."

[Eldora]

[Le temple des richesses]

Soudain, Eldora se dit qu'il était finalement fort appréciable de quitter la ville maintenant... enfin s'il elle arrivait à en sortir.
Bien sûr, aucune trace de doute ne s'afficha sur son visage qui ne pouvait plus exprimer grand chose.

- Vous avez oublié que j'ai aussi volé un livre à la bibliothèque de Melandis.

Dit-elle froidement, tout en décrochant l'un des cimeterres qu'elle avait accroché dans le dos par une corde. Bon! La fuite ou l'affrontement...? La fuite c'est pas drôle… Elle jeta un regard pour voir si Alundra était dans les parages, mais elle s'aperçut alors que les gardes avaient presque achevés de l'encercler et qu'il lui fallait agir rapidement.

Sans crier gare, elle poussa brutalement le Gobelin qu'elle tenait toujours d'une main et il vint se fracasser la tête la première contre le bouclier du premier garde à porté. Ainsi, elle était assurée qu'il ne soit plus conscient lors de l'altercation et qu'il ne pourrait pas s'enfuir.

Il y avait un risque pour que l’esclavagiste le récupère, mais il serait d’autant plus amusant de le pourchasser et de le tuer s’il le faisait. Mais de toute manière, quand elle lui jeta un coup d’œil, elle vit sur son visage qu’il comptait la tuer avant de faire quoi que se soit d’autre. Susceptible… ?

Les gardes avaient achevé de l’encercler sans qu’elle pu y faire grand-chose. Elle remarqua qu’aucun d’eux ne semblaient avoir d’arme de jet… un avantage qu’elle avait sur eux.
Sans les quitter des yeux, elle fit discrètement descendre sa main libre le long de sa jambe.

D’un même geste, les cinq gardes se jetèrent sur Eldora. Elle sorti aussitôt sa dague de jet et celle-ci vint se ficher dans la gorge d’un des gardes et revint en quelque seconde dans la main d’Eldora.

La guerrière se baissa quand un des gardes voulut lui asséner un coup du pommeau de son arme, dans le même temps, elle lui porta un estoc à la jambe gauche et il du reculer.

[Alundra Glodar]

[Temple des richesses]

En quelques secondes Eldora avait montré ses multiples talents. De multiples esquives l’avaient désengagée de la tenaille des hommes supérieurs en nombre et ses compétences martiales avaient étalé deux gardes.

En face d’elle se trouvait les 3 autres soldats, encore étonné de la rapidité de cette passe d’armes, un sergent furieux et un esclavagiste au teint dangereusement pâle, son assurance l’ayant quitté au rythme des coups d’Eldora.

Alundra était précipitamment descendue de cheval, la main sur le pommeau de son épée. Cependant, elle s’était arrêtée et regardait maintenant la scène comme les autres badauds, un œil sur le gobelin inerte, l’autre sur les gardes du poste du Loup Hurlant. Orlant s’était réfugié dans le rassurant anonymat de la foule avec le fameux livre volé qu’il cachait du mieux qu’il pouvait.

L'homme à la gorge ouverte répandait son sang poisseux sur les pavés, au rythme des derniers battements de son coeur ... et ce spectacle sanglant réjouissait la populace.

Les spectateurs pervers applaudissaient une fois les gardes pour qu’ils corrigent la femelle, une fois Eldora pour sa prouesse. Ils en voulaient plus et criaient, hurlaient, excitaient les combattants, les incitant à plus de sang !

Le sergent hurla pour se faire entendre et ordonna une nouvelle fois l’attaque :

« Butez cette femme ou deux semaines de service sur le port ! »

La perspective de se voir attribuer les rondes sur les dangereux quais de Mélandis fit son effet et c’est avec un nouveau courage que les 3 soldats avançaient de nouveau vers Eldora.
Plus lentement, plus précautionneusement, ils approchèrent leur lame pointée sur la voleuse, bouclier en avant.

« Ce n’est pas une femme qui arrêtera les fiers défenseurs de Mélandis ! » dit le sergent se joignant à ses hommes et tirant une lame affutée.

[Eldora]

Cette fois, il n’était plus question de profiter de l’effet de surprise et ses adversaires semblaient déterminées à s’emparer d’elle.

Eldora baissa sa garde et murmura d’un air résigné :

« Je ne peux pas lutter… je me rend. »

Elle baissa sa garde.
Le sergent parut tout d’abord surpris, mais un large sourire s’épanoui rapidement sur sa gueule de tueur. Sans doute à la perspective de ne pas avoir à mettre sa vie en péril. Il tira une épaisse corde de sa ceinture et s’avança vers sa future prisonnière, sans toutefois se départir de toute sa méfiance.

Quand il fut tout proche, il lui ordonna de lâcher son arme. Mais au lieu de cela, elle fit remonter son poignard d’un geste vif et le planta dans le bras gauche du sergent. Avant qu’il puisse pousser un cri, elle le fit pivoter sur lui-même et pressa son cimeterre contre sa gorge.

« Ne faites plus un geste »

Les autres gardes s’arrêtèrent.
Sans transitions, Eldora utilisa à nouveau sa dague qu’elle arracha au bras du sergent et le propulsa dans le thorax d’un des gardes.

« Il a bougé ! Si vous ne voulez pas finir comme lui et ceux qui l’ont précédé, je vous conseille de m’obéir. »

Jetant alors un regard à l’entour, Eldora réalisa qu’un attroupement de badeaux avait suivis le conflit et qu’Alundra et son servant en faisant parti.

[Alundra Glodar]

[Temple des richesses]

La tension s’était soudainement accrue. Le silence des gardes devant la situation contaminait l’assistance. Et un calme impressionnant s’instaurait autour de la scène en contraste avec les bruits de la ville.

Le sergent, osant à peine respirer, parla d’une voix étranglée à la voleuse, sans toutefois desserrer les dents. La lame était tellement serrée contre sa gorge que le moindre mouvement pouvait créer une coupure.

« Tu as gagné la partie sorcière, mais si tu restes là, tu n’as aucune chance. Et ça m’étonnerait qu’un otage aie une quelconque valeur pour une autre escouade mélandienne. Ils me tueront en même temps que toi. Fuis vite, c’est ta seule chance. Si tu me laisses la vie sauve, ils ne te poursuivront sans doute pas. »

Les spectateurs retenaient leur souffle, cette femme avait défait les gardes et maintenant elle menaçait de tuer un sous officier de Mélandis. Etait ce du bluff ?
Les gardes ne semblaient pas opter pour cet avis car ils se tenaient coi, cherchant une indication sur la marche à suivre dans les yeux terrorisés de leur supérieur.

L’atmosphère s’alourdie encore, les regards étaient fixés sur la gorge du garde. Personne n’osait réagir de peur provoquer les nerfs des adversaires. La plupart d’entre eux, pourtant, souhaitaient vivement la mort d’un de ces braillards de garde ce qui permettrait, en plus, d’assister à la pendaison de la rebelle, sans doute dès le lendemain.

Pendant que tous les regards convergeaient vers les deux protagonistes. Plusieurs personnes profitaient de l’inattention de la populace. Parmi elles, des voleurs tirant les bourses d’une main expérimentée et deux autres faisant tout autre chose.

Orlant, après avoir vérifié que l’esclavagiste avait bien pris ses jambes à son coup, ramassa le gobelin que les gens piétinaient sans s’en apercevoir. Il le souleva et l’emmena vers la porte de la ville à quelques dizaines de mètres de là.

Alundra, de son côté, conduisit son cheval et passa dans le champ de vision d’Eldora. Elle descendit après s’être assurée d’avoir été vue de la voleuse puis murmura quelque chose à l’oreille du destrier. Elle se dirigea alors à son tour vers la porte de sortie laissant son cheval un peu à l’écart de l’attroupement, seul.

Alundra et Orlant, portant le corps toujours inerte, s’engouffrèrent d’un pas décidé sous la voûte menant à la grande porte.

Orlant réfléchit un moment puis posa la question qui lui brûlait les lèvres :

« Et le cheval ? »

« Nous ne sommes pas mêlés à l’altercation et pour l’instant. Nous n’avons donc pas de raison d’être arrêtés aux portes. Elle… si.
Peut être alors aura-t-elle besoin d’un cheval rapide et puissant pour sortir. Ce cheval m'a été donné lorsque je suis devenue paladine, rien ne peut l'arrêter."

HRP : Mon personnage passe la porte sans encombre?</span>

[Eldora]

Eldora ne répondit pas sur l’instant et se contenta de reculer en tirant le sergent derrière elle. Le sergent tenta de résister et la femme lui planta aussitôt sa dague dans le dos.

- Je veux juste me tirer d’ici pour l’instant, et de gré ou de force, tu vas m’aider. A toi de choisir si tu veux perdre tes viscères en m’aidant ou si tu préfères rester le plus intact possible.

Cracha-t-elle sur le garde qui s’était raidi.
Eldora repris son chemin vers la herse des murailles le plus vite possible et le sergent ne protesta plus. Les autres gardes ne semblaient toujours pas savoir ce qu’il convenait de faire.