Un sifflement. Un choc. Des vagues s'entrechoquant contre les épaisses couches de rochers. Le vent s'engouffrant dans les ouvertures béantes de la falaise. Soudain une dissonnance vient perturber la mélopée naturelle qui avait envahit cet espace livide. S'ensuit un cri. Puis un silence pour mettre fin à cette discontinuité.
Un nuage sordide de poussières s'échappe de ce qui semble être la sortie d'une grotte. La falaise bien qu'imposante montre quelques marques de febrilités sur certains abords où la roche s'est adoucie par la salinité de l'eau environnante.
A l'interieur de cette ouverture, dont le tumulte reste encore omniprésent, se trouve un corps à même le sol, plongé dans l'inconscience mais suffoquant de manière saccadée les residus de cette poussière qui eurent pris place dans son larynx, sa trachée et ses bronches. Son visage encore tout contorsionné par sa difficulté respiratoire est marqué aussi par une protubérance crachant des reflux sanguins.
La grotte a vu son espace réduire, il ne reste plus qu'une issue, celle de la falaise, l'arrière de celle-ci étant à présent bloquée par un amas de pierres entrelacé dans la perdition. Alors que l'air devient à nouveau sain, bien qu'aride asséchant sa muqueuse buccale, cet individu ouvre enfin avec candeur ses yeux déroutés.
Un foule de questions assaille ses pensées. De la plus anodine à la plus importante...
[TD][Quete]Entre éveil et inconscience
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- Statut : Hors ligne
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Sa tête se leve cherchant frénétiquement de l'air, ses poumons encore emplis de poussieres. Il recrache impulsivement tout ce que sa bouche peut absorber, bien que l'air ambiant où ce corps amorphe se trouve c'est à nouveau purifié.
Des spames virulents s'emparent de ses membres, ses poings frappant violemment le sol rocailleux, laissant des tâches écarlates sur les roches putrides. Une main décharnée par les coups précédent s'approche de son front où une protubérance lui rend la tête lourde et pesante, à la limite du fardeau prêt à lacher à tout instant contre le sol. Sa main la frôle, et se retire expressément sans demander ses restes.
Cet individu, qui porte tout à croire à un être de sexe masculin, bien que des cheveux longs, ebourrifés, et obscenes envahissent son visage fin, malpropre, dont les traits s'apparentent plus à une beauté feminine, lance des regards hagards autour de lui comme pour comprendre sa presence en ce lieu.
Il bouge ses lèvres et sa langue comme avec un instinct de decouverte, et produit quelques sons inaudibles. Posant delicatement ses doigts sur sa levre inferieur comme pour verifier son existence et pour en decouvrir son utilité.
Finalement, il se décide à se mettre debout dans un effort criard faisant craqueler ses jambes enclin à l'aménité de l'éveil. Une fois debout, des tourbillons ténébreux planent sur son esprit, lui procurant des vertiges à n'en plus finir, il pose une main sur une paroi glaciale et dans un état second marmome ses premiers mots sans aucun controle de sa conscience:
Non... Le soleil ne s'abat que sur la penombre. Inconnu tu es. Et tu resteras. Personne ne tendra une main affectueuse, ni amicale. Non... La résistance n'est que l'ombre d'une verité. Non...
Des spames virulents s'emparent de ses membres, ses poings frappant violemment le sol rocailleux, laissant des tâches écarlates sur les roches putrides. Une main décharnée par les coups précédent s'approche de son front où une protubérance lui rend la tête lourde et pesante, à la limite du fardeau prêt à lacher à tout instant contre le sol. Sa main la frôle, et se retire expressément sans demander ses restes.
Cet individu, qui porte tout à croire à un être de sexe masculin, bien que des cheveux longs, ebourrifés, et obscenes envahissent son visage fin, malpropre, dont les traits s'apparentent plus à une beauté feminine, lance des regards hagards autour de lui comme pour comprendre sa presence en ce lieu.
Il bouge ses lèvres et sa langue comme avec un instinct de decouverte, et produit quelques sons inaudibles. Posant delicatement ses doigts sur sa levre inferieur comme pour verifier son existence et pour en decouvrir son utilité.
Finalement, il se décide à se mettre debout dans un effort criard faisant craqueler ses jambes enclin à l'aménité de l'éveil. Une fois debout, des tourbillons ténébreux planent sur son esprit, lui procurant des vertiges à n'en plus finir, il pose une main sur une paroi glaciale et dans un état second marmome ses premiers mots sans aucun controle de sa conscience:
Non... Le soleil ne s'abat que sur la penombre. Inconnu tu es. Et tu resteras. Personne ne tendra une main affectueuse, ni amicale. Non... La résistance n'est que l'ombre d'une verité. Non...
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Avec langueur sa main caresse cette paroi dont la froideur éveille quelques sensations nouvelles, fretille quelques zones nerveuses, et apaise ses pensées encore confuses et nebuleuses. Et c'est avec prudence qu'il se penche pour sortir sa tete de la grotte, et c'est avec vivacité qu'il la rentre à nouveau à l'interieur. Hébété. Pas loin non plus d'une crise de panique en voyant le vide, et aucune issue pour se defaire de ce piege mortel.
Il respire fortement. Il halete à s'en arracher la gorge. Son dos plaqué contre la paroi, et non plus juste une main, toute sa peau se reveille comme sentant la mort approcher. Il ne sait rien, ni comment ni pourquoi il est là. Il essaye de se concentrer pour rassembler de minces informations mais sans aucun succès probant. Sa raison vient juste de naitre avec son éveil, et il ne peut rien en tirer.
A la hauteur où il se trouve, cela serait folie que de sauter en esperant survivre au fatal plongeon. Il scrute l'arriere avec precision et remarque que l'éboulement s'étend sur plusieurs metres et qu'il lui faudrait des journées entieres pour espérer enlever quelques roches bien trop lourde pour sa propre force.
Je n'ai pas de choix possible. Mais le corbeau peut encore attendre avant de s'approprier mon corps...
Il murmure ses paroles sans réflexion de sa part. Comme si un instinct anabolisant s'empare de lui. Son 'lui' interieur.
Dans un volte face, il comprime ses craintes dans son thorax, et cherche quelques prises sûres pour entamer son ascension vers le haut de la falaise. Il n'eut aucune pensée pour preparer cela, une force inconnue guide ses pas, ses mains, et brouille son esprit. Il est à mi-chemin quand ses bras et jambes commencent à trembler, encore trop febriles pour un tel exercice physique. Des morceaux de pierres s'effilochent et tombent dans un silence meurtri. Mais il continue avec un masque d'absence à grimper avec des souffles de douleur contenus. La fin de cette épreuve se fait sentir quand une main se pose avec rudesse sur la surface plane de la falaise.
Allongé il contemple le ciel, les nuages qui l'assaisonnent et ces differentes formes qui exquissent des arabesques. Il tente de les comprendre quand il perçoit des bruits d'amarage et de marins en contre bas. Intrigué il s'y dirige sans plus attendre.
[Suite bientot à la Chaloupe échouée]
Il respire fortement. Il halete à s'en arracher la gorge. Son dos plaqué contre la paroi, et non plus juste une main, toute sa peau se reveille comme sentant la mort approcher. Il ne sait rien, ni comment ni pourquoi il est là. Il essaye de se concentrer pour rassembler de minces informations mais sans aucun succès probant. Sa raison vient juste de naitre avec son éveil, et il ne peut rien en tirer.
A la hauteur où il se trouve, cela serait folie que de sauter en esperant survivre au fatal plongeon. Il scrute l'arriere avec precision et remarque que l'éboulement s'étend sur plusieurs metres et qu'il lui faudrait des journées entieres pour espérer enlever quelques roches bien trop lourde pour sa propre force.
Je n'ai pas de choix possible. Mais le corbeau peut encore attendre avant de s'approprier mon corps...
Il murmure ses paroles sans réflexion de sa part. Comme si un instinct anabolisant s'empare de lui. Son 'lui' interieur.
Dans un volte face, il comprime ses craintes dans son thorax, et cherche quelques prises sûres pour entamer son ascension vers le haut de la falaise. Il n'eut aucune pensée pour preparer cela, une force inconnue guide ses pas, ses mains, et brouille son esprit. Il est à mi-chemin quand ses bras et jambes commencent à trembler, encore trop febriles pour un tel exercice physique. Des morceaux de pierres s'effilochent et tombent dans un silence meurtri. Mais il continue avec un masque d'absence à grimper avec des souffles de douleur contenus. La fin de cette épreuve se fait sentir quand une main se pose avec rudesse sur la surface plane de la falaise.
Allongé il contemple le ciel, les nuages qui l'assaisonnent et ces differentes formes qui exquissent des arabesques. Il tente de les comprendre quand il perçoit des bruits d'amarage et de marins en contre bas. Intrigué il s'y dirige sans plus attendre.
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