[Bâtiment] Le bureau des nouveaux venus

[Heiko]

Heiko écouta attentivement Ithrand. De quel genre de problème voulait t’il parler ? Il repensa à son ancienne guilde détruites par des luttes intestines, c’était peut-être le cas à Mélandis. Enfin, il le verrait bien.

Il reprit la parole :

« Oui je vois. Voulez vous savoir autre chose ? Je ne voudrai pas vous faire perdre votre temps en palabres inutiles. »

[Ithrand]

Ithrand dévisagea à nouveau Heiko. Que pourrait-il avoir d'autre à savoir sur lui ? L'essentiel était dit.

"Non, rien d'autre. Pour Zaefal... elle se trouve à l'Esplanade Impériale. A nouveau, veillez sur vos arrières, j'ai assez à faire pour le moment que pour ramasser votre corps dans le fleuve, dans deux nuits..."

[Astaldo tarkil]

Au bureau des nouveaux venus, qui portait bien son nom même si une mention "et des anciens refoulés" aurait été bienvenue, un petit groupe de prétendant à la citoyenneté se pressait pour tenir la jambe au garde et lui raconter sa vie. Garde qui, plus par humanité qu'autre chose, les repoussait à grands coups de talon dans la g...le pour que chacun ait un temps de parole similaire. La démocratie faisait un aps de géant dans la face de la population.

Quand ce fut son tour, un jeune freluquet se présenta, assez grand et vif, jetant sans cesse des regards en coin. Ses mains n'arrêtaient pas de bouger, de concert avec quelques déplacements erratique alors qu'il s'adressait tantôt au garde tantôt à son public désigné volontaire. Il touchait des mains, apposait les siennes sur des épaules, donnait coups de coudes et regards lubriques... Bref c'était un pickpocket.
Il était vêtu simplement, d'une tenue de voyage ayant déjà fort vécu, et portait sur son dos un lourd sac contenant ses maigres possession, l'occasion fait le larron tout comme la farce fait le dindon.

Bien le bonjour, noble garde, je viens de mon pas altier réclamer ma citoyennté !

[Ithrand]

De guerre lasse, Ithrand était presque tenté de laisser passer le nouveau sans l'interroger plus avant, mais sa loyauté irréversible envers Melandis le rappela aussitôt à l'ordre. Il se râcla la gorge avant de demander à l'étranger :

"J'ai d'abord besoin de quelques renseignements à votre sujet... Votre nom ? Votre métier, si vous en avez un ? Votre équipement ?"

[Astaldo tarkil]

Effectuant une pirouette pour venir pile devant le garde et agiter un tambourin agrémenté de grelots, le gai louron chantonna.

Mon bon public réclame encore et toujours le fol Astérie, le barde itinérant qui va de place en place pour déclamer ses chants. Et ma foi, mon équipement ne regarde que moi, le spectacle est un art de mystère.

[Ithrand]

Le capitaine repoussa avec humeur le bouffon, n'ayant cure de ses talents d'artiste ni quoi que cela soit.

"Bon bon, c'est d'accord. Entrez donc, j'ai noté votre nom. Quant à votre métier, vous pourrez toujours vous rendre au Mélandinopole, vous trouverez de l'occupation là-bas, sans doute"

D'un signe de tête, Ithrand signifia que l'entretien était terminé.

[Astaldo tarkil]

Lançant un clin d'oeil provocateur au garde, le ménestrel ne se fit pas prier et disparut promptement. Le loup était entré dans la bergerie.

Dans le sac du soi-disant Astérie tout l'attirail d'Astaldo était soigneusemement emballé pour affronter les péripéties d'une vie anonyme mais mouvementée, jusqu'à nouveau il puisse porter son vrai nom et arborer ses couleurs propres.

[Eredef]

Eredef venait d'arriver dans la grande ville de Melandis, ville beaucoup plus à son goût que la noble et lumineuse Lumenis qu' il avait quitté depuis peu, enfin...depuis trois mois, la durée du voyage.
Il arriva enfin devant le le bureau de nationalisation avec la volonté de devenir mélandien. Et de pouvoir participer à la vie de cette cité corrompue
Il sentait qu' il allait se plaire ici.

[Ithrand]

Ithrand avait observé l'arrivée du nouveau avec un certain intérêt. Il n'avait plus eu à accepter de manant en Melandis depuis plusieurs heures, et une entrevue prochaine le distrairait de ses tâches administratives.

Lorsque le voyageur arriva devant Ithrand, ce dernier lui déclara simplement :

"Bienvenue à Melandis"

[Eredef]

Eredef fixa longuement Ithrand de ses yeux de chats émeraudes et lui dit:
"Est-ce ici qu'il est possible de devenir mélandien?"Ithrand lui répondit par l'affirmative et le tieffelin reprit tout en le fixant de ses étranges pupilles:"très bien que dois-je faire pour l'acquérir?"

[Ithrand]

Le caporal regarda l'étranger un peu bizarrement. Drôle de bestiole encore une fois... Enfin son poste lui avait déjà valu de voir de sacré numéros, un de plus un de moins... à quoi bon y réfléchir? De plus Ithrand avait déjà mal à la tête...

"Il me faudrait quelques informations... d'où venez-vous? Dans quel but ? Et pourquoi pensez-vous que nous serions suppposé vous attribuer cette citoyenneté ? Vous autres voyageurs ne pensez jamais que ce n'est pas si facile... on ne devient pas mélandien comme on parcourt un chemin! Alors ? J'attend."

[Eredef]

Le tieffelin plissa ses étranges yeux ,fit couler les énergies le long de son corps comme le lui avait appris Faïdre sa mère qui était une prêtresse de Selune et lança son sort d' amitié.
Il se réitera tout en usant de son aura mystique:" J'aimerai obtenir la nationalité melandienne".

[Ithrand]

Ithrand, bien que peu habitué à recevoir des sorts sur sa personne, résista assez bien au charme. Il fut cependant moins brusque lorsqu'il réitéra sa demande :

"Je veux bien vous accepter en ville, mais j'aimerais d'abord savoir ce que vous comptez y faire. Melandis ne laisse aucune chance aux vagabonds, et les gardes sont las de découvrir des cadavres dans les rues mal famées..."

[HRP : le but de la manoeuvre est de te diriger plus facilement vers un lieu qui conviendra à la classe de ton personnage ]

[Eredef]

Eredef comprenant qu'il avait là affaire à un gaillard plus rude qu'il ne l'avait cru lui répondit:" Je suis venu me fournir en armes et faire du commerce ainsi qu' étudier les arcanes et consulter vos archives."

[Ithrand]

Réponse plus satisfaisante. Ithrand se détendit, et répondit alors :

"Bien. Melandis pourra vous aider à cela. Voyons voir... Les commerces ne sont pas bien loin. La Place des Marchands se trouve droit devant vous. Avancez jusqu'à la fontaine, vous y serez.

Quant aux arcanes, la bibliothèque vous sera sans doute utile également. A partir de la Place des Marchands, allez vers le levant, et vous trouverez le bâtiment. Il est assez visible."

Ithrand ne prit pas la peine de souhaiter la bienvenue à l'étranger...

[Eredef]

Eredef remerçia ithrand et s'en fut, s'estompant dans le brouillard de la soirée

[Dyree]

Le tieffelin sortit du bureau avec un sourire narquois en regardant de prochain demandeur de nationnalité, qui avait l'air aussi naïf et enfantin que le mioche qu'il avait pu être...

...Laissant sortir le tieffelin avec un sourire respectueux, le jeune Dyree s'avança avec une grâce quasi-maléfique vers le garde nommé Ithrand.
Ce dernier, peu impressionné devant un jeune homme frêle au sourire fanatique, prit la parole en premier:
Jeune homme, en quoi puis-je t'être utile, as-tu perdu ta maison?
Insensible au quolibet, Dyree lui répondit d'une voix douce:
Je cherche une ville pour m'accueillir, je suis plutôt quelqu'un de... discret.
C'est alors que le garde apperçut la fine dague argentée du jeune homme, qui pendait, attachée à sa ceinture et comprit que cet homme était dangereux...

[Ithrand]

Le capitaine regarda l'arme exhibée par l'étranger. Pas plus impressionné que cela, il se contenta de lui demander :

"J'aimerais savoir pour quelles raisons je vous accepterais à Melandis. Quels sont vos desseins en ville ? On n'accepte pas les marauds et les fauteurs de trouble."

Il fixa le nouveau venu d'un oeil acéré, attendant une réponse convaincante.

[Dyree]

Le jeune homme réfléchit et répliqua:
J'aimerais vendre les services de ma dague ainsi qu'informer mon employeur des évennements de la ville. Voyez-vous, je servais mon employeur dans la ville de Calimport jusqu'au jour ou un compère lui a apporté son ultime message...
Depuis, je vaque sans maître. J'ai entendu parler de cette citée et me suis dit que je pourrai y établir mon...commerce.
Le caporal le regarda avec suspiscion, ne sachant s'il allait s'embarrasser d'un assassin...

[Ithrand]

Ithrand hésitait. Melandis souffrait d'un manque d'assassins dignes de ce nom, mais il ne pouvait pas se permettre de laisser passer n'importe qui, sous ce fallacieux prétexte.

Cependant, il n'avait aucune raison de retenir l'étranger.. dont il ne connaissait toujours pas le nom.

"On devrait pouvoir avoir besoin de vous. Peut-être comme cible à l'entraînement, même... J'ai besoin de connaître votre nom. Ensuite, vous pourrez entrer."

[Dyree]

Je me nomme Dyree...
Il fit une moue à l'idée de servir de cobaye
Cependant, sauf votre respect, Sieur Ithrand, je ne compte pas m'installer pour devenir une marionette, mais pour exercer ma profession. Vous comprenez?
Le colosse cligna des yeux: Mais quel était cet impertinent qui osait contrer ses ordres? Qu'il découvre Mélandis avant de vouloir gouverner!
Dyree, sentant l'enervement chez le garde, se mordit les levres en attendant une réponse

[Ithrand]

Le capitaine toisa Dyree. Encore un assassin qui croyait qu'il allait survivre sans souci en ville... Libre à lui, mais ce n'était pas Ithrand qui le protègerait. Au contraire.

"Si vous voulez faire du grabuge, vous pourrez rapidement vous retrouver dans le stade, et tenter d'assassiner les créatures qu'on vous enverra combattre... Alors méfiez-vous, on n'aime guère les truands.

Sur ce, bon vent."

[Dyree]

Le jeune assassin s'en fut vers le stade sans demander son reste en saluant le garde

[Nithep]

[Quête — Viscères à l'air]

Ni'Thep avait terminé ses entretiens dans les bas quartiers et avait fait un détour par la bibliothèque avant de venir trouver Ithrand. Elle songeait à trouver une auberge sérieusement car elle n'avait pas arrêté un instant ses mouvements depuis son arrivée en ville ... soit.

Elle déboula dans le bureau d'Ithrand trempée jusqu'aux os et trouva volontier l'atmosphère sèche des lieux à son goût. Une interrogation muette de l'officier lui délia la langue...

Voilà, je pense avoir plusieurs réponses au sujet de vos interrogations sur les meurtres. D'ores et déjà il semblerait qu'il y ait deux tueurs. Une femme très certainement et une créature beaucoup plus puissante en terme de démembrage ...

Elle fit rapidement part de ses découvertes et des témoignages des habitants des quais qu'elle avait recueilli, ainsi que de sa visite chez le nécromancien et à la Mélandienne d'argent. Elle n'oublia pas de mentionner en toute innocence que le conseiller s'était largement sucré au cours de la perquisition, chose qui relevait plus du pillage minable que de la réquisition.

... si vous me demandiez mon avis sur la situation, je dirais qu'à mon sens on a là une personne qui cherche à fabriquer un golem ... ou une créature de chair et qui collecte des organes dans ce but, et l'un des "tueurs" semble être une sorte d'esquisse vivante du travail final.

Nous avons réussi à effrayer le nécromancien, je pense que la nervosité pourrait le pousser à commettre une erreur s'il était impliqué. Je vous conseillerais de le faire surveiller s'il y avait lieu.

Je vous demande une chose encore ... le conseiller Beorn s'y connait peut être en torture et en façon de faire parler mais c'est un parfait béotien dans le domaine de l'anatomie et de la connaissance pure. Peut être serait-il plus efficace qu'il se charge des interrogatoires mais qu'il reste éloigné des lieux de crimes ... Mederis s'est montrée plus efficace dans le domaine des fouilles avec sa méthode de destruction systématique, c'est vous dire.

N'ayant pas conscience de jouer avec le feu elle ajouta.

Voilà où en est rendue notre enquête à ma connaissance. Mes deux collègues sont partis dans le quartier religieux, j'ai dans l'idée qu'ils ont tenté d'utiliser la divination, sans doute auront-ils appris plus d'éléments?

J'aimerais votre sentiment que les lumières qui ont été apportées à l'heure actuelle dans cette histoire, notamment au sujet du trafic du lotus noir car je ne suis pas coutûmière des faits politiques et des ventes ou achats d'organes frais.

[Ithrand]

[Quête : viscères à l'air]

Le capitaine écouta attentivement le rapport fait par la jeune fille. Un réseau de trafiquants ? Possible. C'était une des options qu'il avait retenu, mais apparemment la chose se confirmait. Mais il fallait avoir encore d'autres indices. Et remonter aux coupables.

"Une créature ? Un golem ? Intéressant, tout cela. Est-ce que vous avez pu trouver des noms ? Des adresses ?"

Il réfléchit aux nouvelles. Certes, la torture pouvait être efficace, mais les limites de la légalité ne devaient pas être enfreindre. Cela signifiait surtout qu'il fallait confier cette tâche à un bourreau atitré.

"En matière de politique, que ce soit pour la drogue ou le traffic d'organes, tous ceux qui trempent dans ces affaires seront châtiés. La Cité du Chaos n'en demeure pas moins stricte pour certains principes. Vous le savez, sans doute.

Néanmoins, je vais essayer de faire quelque chose pour régler cette histoire. A moins que vous ne préféreriez vous en charger vous-même ? Vous semblez maîtriser la situation, non ?"

[Nithep]

[Quêtes — Viscères à l'air]

Non non non ... je ne maîtrise pas assez de paramètres pour contrôler réellement la situation. Je suis loin d'être allée sur toutes les zones de crimes ... imaginez que l'un de ces meurtres ait été commis par un individu qui profite de la série sanglante pour faire passer un crime plus passionnel ou intéressé pour l'un des morts de la série.
Tout dépend si vous souhaitez que l'on se concentre sur le voleur d'organes ou si vous voulez que tous les meurtres soient résolus.

Et cette histoire de trafic de lotus noir que je n'arrive pas à remettre à sa place dans ce puzzle ... non décidément je ne me suis jamais sentie aussi stupide.

[Ithrand]

[Quête : viscères à l'air]

Le capitaine jaugea la jeune femme avec un regard dur comme la pierre. Certes, les résultats n'étaient pas encourageants, mais la tâche n'était pas simple, c'était la raison pour laquelle il avait quéri un membre du Conseil ainsi que deux femmes aussi redoutables que cette furie de barde et Nithep l'envoûteuse.

"Disons que l'affaire prend une ampleur assez importante. Je préfère que vous éclaircissiez cette histoire d'organes volés. Le trafic de lotus est monnaie courante. Eliminez un réseau, et le concurrent juste en-dessous sur l'échelle prend sa place le jour même. Tandis que des psychopathes étripeurs, c'est plus délicat. La populace prend véritablement peur, une psychose installée serait difficile à ôter."

[Nithep]

[Quêtes — Viscères à l'air]

L'envoûteuse proposa donc un stratagème qui lui semblait intéressant au capitaine.

Je vais avoir besoin de l'aide d'un de vos enquêteurs sûrs. Je souhaiterais créer un appât pour les meurtres, une personne qui soit une excellente cible en parfaite santé, ... mon informateur sur les docks a dressé un portrait suffisament précis de la victime et de l'assassin pour nous permettre de dessiner un portrait de victime type.
Le seigneur Drake a certainement été tué car il devait de toute façon disparaître.

Elle posa les mains sur le bureau de l'officier et ajouta à voix basse, laissant Ithrand se noyer dans ses yeux ...

Je sais qu'un bon service de police se tient au courant des faits et gestes des personnes suspectes et des plus en vues, j'aimerais savoir si vous savez où sont actuellement le Conseiller Beorn et Médéris la valeureuse ...

[Ithrand]

[Quête : viscères à l'air]

Le capitaine se rembrunit. Il n'avait guère beaucoup d'hommes disponibles pour cette enquête, surtout pour risquer sa peau, et même ce qui se trouvait en-dessous. Mais ces meurtres devaient cesser au plus vite. Il passa mentalement en revue la liste de ses soldats disponibles,

"Mmh, j'ai un jeune soldat assez téméraire que pour servir de cible. De toute façon il n'aura guère le choix. Je vais le convoquer, patientez quelques instants", dit-il en se levant.

Il revint une dizaine de minutes plus tard, accompagné d'un jeune homme, presque un adolescent, grand et large de stature. Ses yeux ne trahissaient aucune émotion, comme s'il était drogué ou sous l'emprise d'un charme quelconque. Nénamoins, il salua poliment la jeune femme lorsqu'il l'aperçut.

"Valmar, tu accompagneras cette demoiselle, et tu suivras ses consignes à la lettre. Il en va de la sécurité de la ville.
- Bien, mon capitaine !" répondit-il, décidé. Soit il faisait preuve d'un fanatisme sans égal, soit son esprit était contrôlé par un magicien, mais où était-il, dans ce cas ?

"Concernant le général Beorn et la jeune femme qui l'accompagne, mes hommes les ont croisé au sortir du temple de Talos. Ils n'ont pas pu savoir où ils se rendaient, cependant. Le général se méfie de beaucoup de monde."

[Nithep]

[Quête — Viscères à l'air]

Ni'Thêp n'avait pas attendu le capitaine bien sagement, en bon toutou, elle avait pris une poignée de coquilles des noix de son dernier en-cas au fond de son sac et les avait lancées sur le sol hors de l'angle de vue du bureau, afin d'être prévenue du retour d'Ithrand par le bruit des pas sur les débrits.
S'étant assurée qu'aucun garde ne pouvait la voir, éventuellement au moyen d'un charme, elle avait fureté dans le bureau, cherchant tout ce qui pouvait avoir de l'intérêt à ses yeux, pour son enquête ou pour la suite. Ses mains gantées, son visage encadrés par la capuche de sa cape, elle ne risquait pas de laisser de trace de doigts ou même un cheveu sur les lieux de son inspection.

Après quinze minutes environ, des craquements se firent entendre dans le couloir, et Ni'Thêp retourna de façon précipitée à la fenêtre. Quelques secondes de plus et elle se faisait prendre la main dans les tiroirs ...

Puis on lui présenta ce qui devait devenir la chêvre, et on lui indiqua où étaient partis le général et Médéris.

Il a tout a fait raison de se méfier ... ces temps ci on risque fort de se retrouver éventré si l'on n'y prend pas garde.

Elle se tourna vers l"appât".

Vous savez que c'est ce qui risque de vous arriver si vous n'avez pas de bons réflexes soldats? J'espère que vous savez vous défendre à mains nues car vous n'aurez ni arme, ni armure, rien qui puisse éveiller les soupçons. Il vous faudra aussi agir différement d'un soldat, ne vous rasez pas, ne vous tenez pas droit, il vous faudra des vêtements à la coupe rude ... ah oui, en sortant du bureau, vous emprunterez un chemin passant le long du fleuve pour me rejoindre à l'école de magie. J'ai besoin qu'on me fabrique quelque chose. Une bonne souricière ne doit pas laisser échapper le rongeur non?

Elle se tourna vers le soldat pour voir s'il avait quelque chose à répondre. Hors de question de laisser un mouton faire le travail.