[Délire] Soirée de Noël à la taverne

[Mornagest]

La taverne des Bas-Quartiers ne bourdonnait pas vraiment d'activité, en ce soir de Noël. Il fallait dire que ce n'était pas le genre de la maison, ni même de la Cité, que de faire la fête. Mais, malgré cela, le personnel avait décidé de tenter l'impossible : faire de cet endroit un lieu mémorable pour y faire la fête, l'abruti, des chaussons aux pommes et des scandales.

Or donc, plusieurs esclaves, non fouettés pour l'occasion, terminaient de décorer la salle . Des lampions, des guirlandes, et même un petit sapin illuminé par des bougies, meublaient la taverne, égayées en ce beau soir.

Une petite scène avait été mise en place, afin d'accueillir les danseuses orques qui devaient bientôt arriver. En espérant que les planches tiennent le coup, cette fois-ci...

Le bar était regarni de nombreux alcools, mais surtout, et c'était l'innovation, de boissons NON-alcoolisées, afin de satisfaire les éventuels elfes luméniens qui oseraient s'aventurer jusqu'ici.

De nombreux fûts, réservés pour les joutes bibitives des manostiens, sommeillaient encore tranquillement dans la réserve, tandis que le tenancier terminait de lustrer le zinc en crachant dessus, puis en frottant allègrement.

Tout était fin prêt, et la porte fut ouverte.

[Taliesin]

Taliesin, emmitouflé dans de chauds vêtements, poussa la porte de la taverne. Il était fourbu : la nuit précédente, il avait accepté de remplacer le père fouettard qui s’était foulé le poignet et sa tournée s’était révélée des plus fatigantes. Mais il avait la satisfaction du devoir accompli et était d’humeur fort joyeuse. Ainsi, il n’avait pas hésité lorsqu’il avait appris les réjouissances qui se préparaient à Mélandis et avait demandé à Jean-Balthazar - le fils du père fouettard, comme il est de notoriété publique - de l’accompagner. Ce dernier ayant un repas en amoureux avec une certaine Marie-Noëlle, il s’était contenté de déposer le barde devant la porte de la taverne et s’en était allé vers ses occupations. Qu’à cela ne tienne ! Taliesin serait festif pour deux…

[Althéa]

Une ombre emmitouflée dans un grand manteau rouge et blanc … son beau traîneau porté par le vent, elle descendra par la cheminée …
Althéa se tourna vers le narrateur abasourdi et lui souffla :

« [color= #8470FF ]C’est bon, on arrête le délire, tu vas encore me faire passer pour l’abrutie de service[/color] »

Léger silence … Le narrateur évite avec peine un coup de rouleau à pâtisserie et reprend le fil de son récit.
Donc, une ombre emmitouflée dans un manteau entra dans la taverne … Althéa. Ce n’est pas qu’elle avait laissé ses soucis existentiels (petites guérillas et listes de courses) derrière elle mais elle avait envie de faire la fête … Pour l’occasion, elle avait apporté son rouleau à pâtisserie. La nuit d’avant, une jeune fille avec des tresses descendant une pente herbeuse lui était apparue en rêve … Heureux présage ! Elle avait décidé de se faire la même coiffure ! Elle se sentait en pleine possession de ses moyens même si par moment, elle entendait une petite voix lui murmurer : « Tape Nelly, tape Nelly ». Pour la tenue, elle avait décrété que le noir et blanc lui irait très bien. Une robe sobre, une petite collerette …
A son arrivée, on s’était incliné devant elle en disant : « Amènes … » Mais elle n’avait pas compris quoi … Mystère …

Elle avait donc poussé la porte et regardé autour d’elle … Il n’y avait pour le moment presque personne … Elle regarda donc anachroniquement sa montre suisse et se mit dans un coin en attendant que les autres invités arrivent.

C'est alors qu'elle s'apperçut que Taliesin était arrivé en même temps qu'elle. Elle se tourna vers le narrateur et lui hurla :

"Edite !"

Le pauvre narrateur terrorisé s'éxécuta, et cela donna.

Elle n'était donc pas seul dans la salle. Son ami barde était là lui aussi. Il serait ... le premier ... à qui elle pourrait écraser les pieds en dansant ... pardon ... le premier qu'elle inscrirait son carnet de bal ... Elle trottina donc de son coté.

[Mornagest]

Un vent glacial accompagnait l'étrange personnage qui arriva en cet instant dans la taverne. Grand, longs cheveux bruns, son regard était de pierre, lorsqu'il jeta un coup d'oeil sur la décoration criarde qui s'étalait devant lui. Autant de mauvais goût l'affligeait, surtout que c'était lui qui l'avait posté, trois messages plus haut.

Sa mauvaise humeur disparut aussitôt qu'il remarqua les deux personnes qui étaient déjà présentes.

Il se dirigea vers le duo, et le salua :

"Mes hommages, gentes demoiselles". Il fit le baisemain à une petite humaine, emmitoufflée dans un manteau rouge vif, puis à une autre femme, plus haute, avec des oreilles pointues... et un visage assez peu efféminé, à la réflexion.

"Damnation ! mais c'est un mâle !" se dit Mornagest. "Bon sang, mais que fait la police ? Les travestis devraient être interdit un pareil jour..."

Il ne prit pas la peine d'excuser sa méprise, mais proposa à boire aux deux étrangers.

[Taliesin]

Taliesin ne s’offusqua nullement de la méprise du nouveau venu : un regard de pierre est souvent responsable de telles bévues, et les cheveux bruns dans la figure, ça n’aidait pas non plus. Il salua donc poliment son interlocuteur et accepta avec plaisir sa proposition : rien de tel pour débuter une bonne soirée que de s’arroser le gosier avec une bonne boisson revigorante.

[Ben-jXX]

Ben-j pénétra dans la taverne.

Il tenait dans sa main une planche de bois à moitié calcinée.

Ben-j venait de retrouver un état semi-lucide, il ne savait ni d'où il venait, ni pourquoi il portait une toge pattes d'ef, ni pourquoi il tenait cette plache avec inscrite dessus "au loyal paladin".

Bref il pénétra dans la taverne, se jeta sur un tonneau et plaça sa bouche sous le robinet...

Au même moment, entra un homme corpulent, habillé de rouge et portant un longue barbe blanche. Cet homme sortit de la hotte qu'il tenait dans son dos diverses choses brillantes: il s'agissait du tavernier qui apportait de nouvelles bouteilles d'alcool.

[Althéa]

Déjà, un barbare lui proposait à boire. La soirée commençait bien. Elle défit son manteau d’un coup d’épaule laissant voir sa fabuleuse tenue monastique sur laquelle il y avait écrit : « Nonne » pour ceux qui comprennent lentement. Puis, elle se tourna vers l’homme exhalant une odeur indéfinissable, envoûtante … qui à vrai dire la laissait sceptique. Elle l’avait senti chez un grand parfumeur. Oui, c’était cela « Brise de toilette par Chasse d’eau ». Elle en était bouleversifiée.

« Hé, quand tu auras fini ton charabia, je voudrais commencer à boire »

Le narrateur sursauta une nouvelle fois. Son personnage commençait à lui courir sur le haricot. Elle crut bon de continuer :

« J’en ais ras le bol. Tu m’empêches de dormir, tu me donnes à peine à manger, tu manques me faire tuer … Si ça continue, je vais porter plainte auprès de la Société protectrice des personnages …
- Tu fais ça et je te fais embrasser le Mélandien »

La discussion tournant court, elle se dépêcha de continuer.
Althéa prit le verre que le maître des lieux lui tendit et le vida d’un trait. Il va sans dire que l’alcool ne valait en rien celui que l’on pouvait trouver au Loyal Paladin. Elle ne se gêna pour le dire à Mornagest.

« Votre alcool ne vaut en rien celui que l’on peut trouver au Loyal Paladin

- C’est ce que je viens de dire » soupira le narrateur …

[Mornagest]

Le guerrier regarda avec stupeur la tenue vestimentaire étriquée de la demoiselle. Trop, beaucoup trop habillée selon lui. Mais il ne pouvait décemment pas l'obliger à retirer cette stupide toge noire, sur laquelle était écrit un substantif incompréhensible.

Il lui offrit donc un verre, qu'elle trouva assez peu à son goût. Mornagest failli recracher le contenu de sa bouche en entendant cela. Insulte ! Scandale ! Ben oui mais vous étiez prévenus en venant ici...

"Vous osez ?! Je pourrais vous étriper ici même, sachez-le, petite impertinente ! Croyez-moi, vous avez de la chance d'être une demoiselle, sans quoi mon épée vous aurait pourfendue depuis belle lurette !".

Ce faisant, il se baissa, attrapa un coin de la robe sombre de la femme, et la souleva rapidement de quelques centimètres. Ce qu'il vit le frappa de stupeur.

Devenu tout blanc, il fixa la femme sans mot dire, et avala le reste de son verre prestement.

Cette magicienne avait l'appui d'une meute de loups, dissimulée sous ses vêtements. Mieux valait ne pas la provoquer...

[Althéa]

La main d’Althéa fit un mouvement de translation de vecteur AB, A étant le bout de son propre bras et B se trouvant être la joue du Mélandien impertinent qui avait osé regarder sous sa jupe sachant que sa main pesait 2 kilos et que la vitesse de pointe fut de 4 km/heures on ignorera toujours l’age du capitaine … Ce fut ce qu’il aurait fallu démontrer … Dans tous les cas, Mornagest se retrouva avec une jolie emprunte à cinq doigts …

Puis, mine de rien, elle se pencha pour regarder elle-même sous sa robe et qui lui avait fait esquisser un mouvement de recul. Contre toute attente, elle y vit le garou … C’est alors que son pied fit un mouvement … (bis repetitae et urbi et orbi) et l’animal pervers lui aussi se retrouva propulsé sur la tête du fossoyeur … Le plus fort de l’histoire fut que même le narrateur était consentant … Nul ne fut en mesure de savoir pourquoi …

[Mornagest]

Plus étonné qu'assomé par le répondant cinglant de la nonne toute de rouge vêtue, le guerrier retint une paire de claques, se disant qu'il avait quand même une femme - ou du moins, ce qui en faisait office (vu la puissance du coup porté) - devant lui. Aussi, oubliant cette baffe, il lui proposa amènement :

"Voulez-vous danser, grand-mè... euh...". Décidément, le souffleur était assez mauvais, ce soir. Au contraire de l'entraîneur aux arts martiaux, pour les scènes de combat...

Honteux et confus, Mornagest regarda, dépité, la belle demoiselle, toujours en position de combat. Puis, cette dernière souleva spontanément sa robe... Le coeur du guerrier bondit dans sa poitrine !

Mais l'abominable nonne rouge exhiba de ses vêtements... une affreuse boule de poils noire qui grognait, bavait, était moche, et sentait la bête crevée à cent cinquante mètres à la ronde. Comment une horreur pareille pouvait-elle être restée si longtemps à un endroit si sinistre ?

[Je te dédie mon 3000e post :k: ]

[Althéa]

Là, le narrateur secoua la tête et se planta devant Mornagest resté pantois par cette apparition assez inopportune … A vrai dire, il se serait plus attendu à voir déboucher quelques bisounours qu’un narrateur … Soit dit en passant, un narrateur est la plus vile créature existante sur féérune. Il faut s’en méfier comme de la peste. Car en quelques secondes, il vous crée n’importe quel possible narratif qui fait de la vie des personnages un véritable cauchemar. Ils les maltraitent selon leurs humeurs, leurs pulsions et leurs envies …

Donc, le narrateur se planta devant le barbare en secouant la tête et lui répondit : « Non, ça ne va pas du tout. Le costume comme il est dit plus haut est noir. Il n’y a que le manteau qui est rouge ! Et après le garou, il n’y avait plus rien du tout sous la jupe nonnique … mis à part … des mollets poilus. Et d’abord espèce de vil personnage pervers qui es tu pour danser avec mon personnage ? Tu … »

Mais il n’acheva pas ses paroles car Althéa, passant derrière lui l’assoma d’un bon coup de rouleau sur la tête.

« Bon, c’est pas tout ça, on danse ? » demanda t’elle au Fossoyeur avec un petit air sadique.

[Mornagest]

Le guerrier, après avoir aperçu le regard étrange de la nonne, tendit la main vers la demoiselle, et, lui prenant la main, la rapprocha de lui en la faisant valser élégamment.

Ils entamèrent un splendide petit mouvement, malheureusement très bref : après trois mesures, la nonne écrasa le bout du pied droit de Mornagest, avec ses talons-aiguilles de 16 centimètres. Ouille !

Grimaçant, le guerrier regarda au sol, et vit les fameux souliers. Pas étonnant que sa cavalière lui arrivât à cette hauteur, avec des machins pareils aux petons ! Il se demandait comment elle pouvait tenir, lorsqu'elle trébucha sur un verre ayant autrefois contenu du thé à la menthe, qu'avait négligeamment jeté au sol le barde déjà ivre-mort après avoir avalé ses trois premières gorgées de cet étrange breuvage.

La demoiselle tomba au sol avec force bruit, laissant à nouveau sa jupe se soulever. Très prompt, Mornagest se précipita afin de maintenir cette dernière à terre, afin d'éviter l'apparition d'une seconde bête de l'apocalypse en ces lieux de fête.

De son côté, Ben-J ne perdait pas une miette du spectacle, le vicieux pervers...

[Folken]

Fallait quand même êt' sérieux ! De passage dans le coin à la recherche d'une taverne à sac... euh à découvrir ( :notme: ), Folken avait perdu son garou à la faveur d'une rencontre inopinée avec un mendiant un peu trop insistant qui avait dû s'enfuire devant l'entêtement de l'elfe à lui refuser la pièce demandée et surtout devant la famine qui commençait à sévir dans l'estomac de la boule de poils noire qui l'accompagnait.

- Ventrebleu ! L'est où mon garou ?

Peu heureux de sa situation, le conseiller manostien avait dû pousser sa recherche en pistant les morceaux de viandes saignant qui jonchaient peu à peu la rue au fil du trajet emprunté par le malheureux fuyard et le garou poursuivant. Chemin qui l'avait par ailleurs mené.... devant la taverne des bas-quartiers. Lieux de chaleur humaine empli de bons souvenirs. Apercevant le reste du cadavre à quelques longueurs de saut de garou de la porte, Folken décida donc d'entrer afin de voir s'il n'y trouvait pas son compagnon.

Poussant la porte de la taverne, il tomba nez à fesse avec un Mornagest rouge écrevisse hésitant à céder aux avances d'une nonne tout de rouge vêtue.

- Mélandis a bien changé, pensa le demi-elfe perplexe, qui pour se remettre de cette vision apocalyptique se dirigea au bar où on lui servit un verre. Le temps pour le garou de sauter sur le bar se rappeler au bon souvenir de son maître, tout heureux de remettre la main sur son compagnon, et celui-ci attrapa une choppe qu'il avala d'un trait avant de la recracher avec un air de dégoût à effrayer un troll.

- Du lait ?????? puis saisissant le serveur par le col ;- BARMAN ! C'est comme ça qu'on accueille les voyageurs ? Qu'est-ce que c'est que cette boisson d'elfette ?

L'ambiance commençait à chauffer, la soirée ne faisait que débuter, on attendait encore les orquettes, les bisounours et déjà le garou dévisageait, tel un chien regardant une saucisse, le barman en léchant les babines...

[Ben-jXX]

Ben-j ne comprenait pas très bien ce qu'il voyait, ça bougeait dans trous les sens, heuu, dans tous les sens et il voyait déjà double.

Il n'eut pas le temps de savourer plus longuement le spectacle, puisque le tonneau dont le précieux liquide venait de terminer sa course dans son estomac perdit l'équilibre du fait de son nouveau poids et vint s'écraser sur la caboche du moine.

Aïe fait ce dernier dans un élan de lucidité.

Il se releva et s'appuya tant bien que mal sur le comptoir; il allait bientôt être le temps de tout casser...

[Taliesin]

Lorsque le barman lui avait demandé avec quoi remplir le verre offert par Mornagest, Taliesin s’était enquis des différentes boissons disponibles dans ce lieu de perdition. Il ne se sentait pas de goûter à la bière ou à toute autre boisson qu’il avait déjà eu l’occasion de consommer au Loyal Paladin : la comparaison serait été insupportable et les tords-boyaux mélandiens lui révulsaient l’estomac rien que d’y penser. Après avoir poussé le serveur au bord de la dépression nerveuse, il fixa son choix sur un breuvage appelé injustement "thé à la menthe" par les humains, totalement ignorants de la culture elfique.

Les Elfes étaient en effet passés maîtres dans l’art d’accommoder les herbes, les plantes, les baies et autres fruits pour en faire des liqueurs des plus savoureuses et des plus promptes à mettre le cerveau à contribution pour produire des sentiments d’euphorie (et accessoirement des hallucinations, mais il y a toujours des effets secondaires rigolos dans les boissons elfes). La concoction faussement appelée "thé à la menthe" était l’une des plus puissantes et des plus appréciées : le barde fut fort surpris d’en découvrir en ce lieu. Probablement que les vils mélandiens, abusés par le faux nom, l’avaient négligé au profit de boissons apparemment plus violentes… Quoi qu’il en fut, cela fit son affaire et il savoura les savoureuses saveurs du cordial, avant de jeter son verre sur le sol : lorsqu’un récipient avait eu l’honneur de contenir une boisson elfe, il n’était pas souffert qu’il fût rempli d'autre chose et il était donc de coutume de le détruire sitôt vidé.

Taliesin commanda un deuxième verre et en attendant d’être servi, observa les convives alentours. Mornagest et Althéa s’amusaient bien apparemment, les petits coquins. Il découvrit également avec plaisir le conseiller Folken, et avec un tout petit peu moins de plaisir le vorace garou. L’elfe aimait bien le garou, ce n'était le problème : mais à l'instant présent, il redoutait juste que la bête ne dévorât le barman avant que ce dernier ne lui eut apporté son verre.

[Rodriguez Alcanzar]

Un homme fort étrange pénétra dans la taverne. Il était gros, tout sale et tout gris, avait une grosse barbe et un drole de manteau rouge.


Père Nowel !!! s'écria le petit Mornagest en le voyant, tout heureux comme un bambin.


Non, ce n'est que moi sombre crétin, Rodriguez Alcanzar le Grand (Roro pour les intimes très intimes) rétorqua le beau mais sale manostien.

Il conta donc son incroyable aventure. Il s'était isolé dans sa banque, au milieu d'un tas d'or pendant des semaines. Mais ses vivres se sont vite épuisées, ne restant qu'un tas de métal jaune non comestible. Il devait donc péniblement sortir faire les courses, mais ô grand malheur, il avait perdu ses clés ! Il passa des jours à les rechercher, sans succès... De plus, il n'avait plus de bois de chauffage, et il faisait frisquet dans la batisse. Il ne trouva qu'un vieux manteau rouge mité et affreux, du made in Melandis. Il se résolu donc à passer par la cheminée et pû s'en sortir. Mais il avait oublié de prendre des sous pour acheter à manger.

Alors qu'en plein désarroi, allant même se petit-suicider, il apprit par hasard qu'une petite fête avait lieu dans un taverne de Melandis pour Noël. Il prit donc euh... rien vu qu'il avait tout oublier, et il se mit en route.

Et voilà, il arriva à la taverne, mais il était bien trop mort de soif pour raconter son voyage Manost-Melandis.


Ho ho... kof kof ! Rhaaaa ma gorge m'irrite ! A boire tavernier ! N'importe quoi tant que je peux m'hydrater. Et... si vous auriez un rasoir, cette barbe m'énerve, tout comme ce manteau et cette suie, berk !


Son verre de thé à la menthe servi (berk une boisson d'elfe, mais il avait trop soif pour faire la fine bouche), il le vida d'une traite tout en observant les autres personnes présentes qui semblaient barbantes.... Il trouva sa boisson fort bizarre, ce n'était pas mauvais du tout.

[Althéa]

Althéa s’était relevée illico presto et avait viré ses ridicules chaussures dont on l’avait mystérieusement affublée et se tourna du coté du bar. Là, elle vit quelque chose d’étrange, le conseiller Folken venu chercher son garou … Rien de plus normal dirait on … Le problème était que le conseiller semblait s’être affublé de cheveux blonds ornés de macarons et portait une robe campagnarde à la mode de la ville… Soudain, une voix rageuse mugit à ses oreilles : « Tape Nelly, tape Nelly »

Sans comprendre pourquoi, elle s’avança vers lui à grands pas et l’empoigna par les épaules. Elle le dévisagea un long moment, les yeux furieux. Elle ne comprenait pas pourquoi elle agissait ainsi. Peut être Folken parviendrait il à lui expliquer avant qu’elle ne lui donne un coup de tête.

[Mornagest]

Mornagest, affligé par al vue de tout cet affreux monde qui venait de débarquer, perdait les pédales. D'abord, il se faisait frapper par l'espèce de monstre assorti à la nonne (mais encore plus laid qu'elle), ensuite, le propriétaire très sexy de la boule de poils tentait d'obtenir une boisson digne de ce nom...

Désireux d'aider ce bel inconnu dans sa noble quête de la dive bouteille, Mornagest se fit un serment de le potéger. Et surtout, de la vile nonne qui s'évançait à présent vers lui, avec un air plutôt agressif, du genre celui du garou lui-même, mais plus musclé, et plus effrayant du fait de sa féminine nature... :8:

Il attrapa la nonne par le col, et, s'en servant comme d'une massue, écrasa l'infernal moulin à paroles, qui voulait à tout prix se taillader les veines avec un rasoir...

Et deux nuisibles en moins, deux !

Mornagest cria alors, la voix déchirée d'émotions :

"Nelly ! si je t'ai sauvé la vie, c'est pour pouvoir enfin me venger de ton ignominie légendaire ! Tu vas payeeeerrrrr ! "

Il chercha des yeux un objet contondant, et, à défaut du tondant, il saisit cette fois le barde elfe qui sirotait son infâme boisson verte, le faisant tournoyer au-dessus de sa tête.

"Baston !"

[Althéa]

Althéa n’avait rien compris à ce qui lui était arrivé. Cela avait duré le temps de faire cuire des œufs à la coque et elle se retrouvait avec un désagréable mal de tête. Pire encore, elle était nez à nez avec un drôle de personnage barbu et couvert de suie … Elle réfléchit longtemps, c'est-à-dire le temps de bouger les pieds. Elle le reconnaissait. Cela faisait des années qu’elle rêvait de le voir, et des années qu’on lui disait qu’il n’existait pas.

« Père noël !, se mit elle à hurler en lui attrapant la barbe avec une innocente vigueur enfantine de psychopathe, tu es là ! Tu vas enfin pouvoir me donner les cadeaux dont je rêve même si je n’ais pas été tous les jours très sage et que je t’en demande pardon. Je voudrais la barbie ultra chevelure chauve et le Ken majorette monté sur ressort, qui porte un string léopard et qui se transforme en Derrick quand on lui appuie sur le ventre. Tu as quoi toi ? . »

[Beorn Devir]

La porte s'ouvrit et un courant d'air artique pénétra dans la tonitruante auberge. Tout emitouflé, dans une cape aux couleurs ocre et un bonnet défiant le plus joyeux des pantins de coure, Beorn entra à son tour. Il avait ouïe dire de cette bamboula improvisé sur ses terre et ne désirait en rien louper l'occasion de festoyer (pour une fois hein d'abord!)

L'ambiance était déjà a son comble... Moultes bizareries telles que des manostiennes étaient présente... A moins que ce ne soit la Victoire Sanctifiée (comprenne qui connait l'anglais :notme: ) mais une seul parole retint son attention...

"Baston !"

[Folken]

Le bar commençait à s'agiter. Voilà qu'on osait déranger le conseiller alors qu'il cherchait à se rincer le gosier avec une boisson digne de ce nom. Que diantre pouvait bien lui vouloir ce petit personnage ? Lâchant le barman qui s'écroula sur une série de choppes de thé à la menthe, le conseiller attrappa sa choppe de lait de chèvre et vida le contenu dans la bouche de son interlocuteur à l'instant même où il s'écria "baston"

- Foi d'Oleson, tu vas connaître des heures pénibles, qui que tu sois, ton compte est bon : il n'est rien de plus insupportable que de devoir repousser l'apéro pour des raisons aussi futiles !

Le demi-elfe choppa alors une harpe qu'il tendit au barde que Mornagest tenait dans ses bras, puis se boucha les oreilles.

[Taliesin]

Taliesin s’était précipité sur les chopes à demi écrasées par le barman assommé et les avait vidées d’une traite, lapant même le liquide renversé sur le bar. Il sentit alors les premiers effets de l’onctueux breuvage. Il voyait Folken en robe et couettes blondes. Il avait une furieuse envie d’appeler Althéa Laura et le barbu qu’il avait tout d’abord pris pour ce bon vieux Saint Nicolas lui rappelait désormais un certain Isaya qu’il était pourtant sûr de ne pas connaître.

Il se détourna de ses étranges considérations lorsque Nelly lui remit une harpe. Ne trouvant pas outrageusement étrange que la jeune fille l’ait nommé Willy, il commença a égrener une terrible mélodie tout en la fredonnant aussi fort qu’il le pouvait. Il se rappelait vaguement son titre… La moyenne hutte dans la toundra, un truc comme ça… Pour sûr, c'était un air démoniaque, à voir les réactions des méchants qui s'en prennaient à la douce Nelly !

[Beorn Devir]

Une petit mouflet du village de Manoste semblait s'énerver.... Il fallait immédiatement calmer le-dit mouflet sous peine de voir un certain esprit de groupe éthylique manostien prendre feu soudainement dans les méandres d'un lait de chèvre aromatisé aux champignons manostiens. L'elfe noirse retourna, ouvrit la porte et sortit. Il revint très rapidement, et, furtivement, s'approcha du tonitruant demi-elfe qui braillait déjà -il avait pas tout tort le bougre-. D'une main agile, Beorn tira sur le futale du pauvre manostien et y fourgua une bonne poignée de neige.

"Ohla galinet on se calme"

la soirée prométait d'être.... amusante

[Ben-jXX]

Ben-j se releva difficilement et souleva le tonneau.

Il apperçu à l'entrée de la taverne une ombre familière...

"BEORN COPAAAIIINNNN!!!!"

Et Ben-j balança le gros tonneau vide en plein dans la poire de Beorn qui trébucha sur sa cape et s'étala par terre.

[Beorn Devir]

Une fois relevé, l'elfe noir était devenu un.... elfe rouge... Le sombre idiot d'iconoclaste qui avait osé commetre l'outrage d'un lancé de baril -2 sur sa propre personne allait conaitre la véritable nature de la Force des dirigeants. Beorn sortit deux parchemin de sous son bonnet (sisi, cachette +5) et débuta une incantation tribale qui faisait quelque chose comme Ah ha ah Stayn helayveeeee, suivit d'une étrange danse. Ben-j riait déjà bêtement suite à la teneur de sang dans son alcool ou peut-être d'alcool dans son sang (...) se sentit soudainement bizare... Une sensation si intense au niveau de ces parties lui fit l'effet d'une claque désoulante.... il venait de... démuer... ses joyeux joyaux venaient de se réduire.

Ravi lorsque ce dernier tenta de parler, gagnant 3 octaves, Beorn alla salut ovalement Mornagest

[Rodriguez Alcanzar]

Il était pathétique de voir une grande fille croire au père Noel, surtout que le dit père Noel était plutôt le père fouettard.



Ben euh... Déjà Noel c'est passé, faut attendre l'an prochain pour les cadeaux, et ensuite c'est pas bien de penser égoïstement qu'à soi et vouloir pleins de cadeux quand on ne fait rien pour les mériter. Je t'observe souvent, et tu ne ranges jamais ta chambre, alors comment pourrais je te faire des cadeaux... Bon tu m'écrases les jambes, va voir dans la baston si je n'y suis pas.


Repoussant la nonne, il courut se réfugier dans les toilettes et entreprit sa phase de transformation. Barbe coupée, vêtements changé (et volé juste avant sur un mélandien assomé durant la bagarre), peau nette et fraîche. Le nouveau Rodriguez était là, il sortit fièrement des toilettes et se dirigea vers le groupe en criant "Baston !"

[Folken]

L'effet de chaud froid provoqua une désagréable sensation chez le conseiller manostien qui attrapa un vieux grimoire dans sa besace. Le demi-elfe ouvrit le vieux livre au chapître "magie bleue" (un souvenir d'un ancien festival de magie :notme: son dernier passage à Mélandis) et incanta un sort de déshabillement sur le drow qui se retrouva serrer la main de son collègue Mornagest, nu comme un ver.

[Ben-jXX]

(voix de fauset) "Mais mais mais... Il m'a fait la technique du beeeegeeeeeessss!!!!"

Ben-j se mit à pleurer puis alla au bar, il se mit à chercher un antidote.

Il voulu prendre un mélange explosif mais dans un instant d'EXCEPTIONNELLE lucidité, il se dit que prendre de l'alcool n'allait pas arranger l'affaire.

Il prit une boisson gazeuse... Soudain, il sentit que ses bijoux de famille retrouvaient leur taille normale, FANTASTIQUE!
Il regarda l'antidote, RED BULL était inscrit dessus.

La vision de la cape rouge (et piétinée) de Beorn provoqua une réaction secondaire: ses muscles se mirent à gonfler, gonfler, ses narines souflèrent d'un mistral brulant...

Ben-j attrappa une table par son pied, se dirigea vers Beorn et lui écrasa la table sur le crane.

[Mornagest]

Dégoûté par la chose qui se tenait devant lui, Mornagest sauta vers Nelly Oleson (en plus poilue) et lui tira violemment les couettes.. qui lui restèrent en main ! :8:

Sous la moumoute, une touffe de cheveux blancs mal peignés et hirsutes se dressaient sur une tête au front gras et reluisant. Berk !

"Mais ?? Mais !? Sous cette infâme Nelly se cache en réalité l'sinpecteur Stephan Derrick !?"

Prenant son courage à deux mains, Mornagest détourna la tête et remit le contenu de son estomac, complètement retourné devant cette vision apocalyptique.

[Beorn Devir]

Pauvre pauver demi elfe... son sort ne lui amena que de plus gros complexes... Mais si ce pauvre sort avait marché, il en était de même pour celui de Beorn... Une simple poignée de neige? Nonon... Un soudain picotement pris l'arrière train du manostien... Et oui.... du gratte-à-cul avait été soigneusement enserré dans la boulette de neige du drow.

Cependant, la nudité ne convenait guère à Beorn. Il sauta derrière le bar et utilisa rappela ses habits grâce à un sort de magie orange à poids verts... manque de bol, cette magie, connue aussi sous le nom de : la grande Entropie, ne donnait pas souvent ses résultats, et c'est dans un costume de chancelier Manostien que le drow fit surface... resemblant trop à un certain demi-drow aux tendance éféminée.

Ben-j n'avait pas vu que la cape était celle du barde...