Voici le haut-lieu de la sécurité de Manost, La Citadelle de la Lame d'Argent, quartier-général de l'armée Helmite. Trônant sur les hauteurs de Manost, c'est une véritable ville-fortifiée dans la ville. Outre les quartiers de la garde, elle abrite aussi la guilde des gardiens des arcanes et le quartier des ambassades.
En parallèle donc. Ouverture ici de l'ambassade Talassienne (ou talosienne).
Ce topic est réservé exclusivement aux ambassadeurs et ayant-droits mélandiens (veuillez nous en communiquer la liste svp) et aux helmites ayant droit. Toute autre personne postant sur ce topic pour une raison ou pour une autre verra son post effacé irrémédiablement. Merci
Alors... S'il vous plait qui sont les diplomates et ayant-droits chez vous ?
Talosiens, Talosiennes,
Je viens ici vous annoncer que le Conseil m'a nommée Ambassadrice de Manost.
Dorénavant, toute demande, question ou réclamation doit passer par moi. Je transmettrais au Conseil si je ne peux régler le problème moi-même.
Bien à vous, Felia.
La double porte de l'ambassade s'ouvrit lentement dans un grincement poussif... les ombres se regroupèrent pour former un être qui n'avait plus fouler les dales de ce lieu depuis longtemps...
Entrant dans la salle principale SEINA sentit son sang bouilloner.. tant de choses s'étaient passées depuis sa disparition....
Sa présence en ces lieux n'avaient qu'un seul but.. ou plutôt : une seule personne.... Une des seules personnes qu'il respectait résidait dans cette ville puante de loyauté et de justice...
Il savait qu'elle saurait tôt ou tard ou le trouver... il avait envoyer quelques gobelins semer le trouble en ville.. rien de bien méchant, suffisemment discret pour ne pas alerter les autorités.. mais une voleuse comme BANSHEE SANG DE LUNE serait rapidement au courant et saurait qui envoyait ces monstres....
Une vieille connaissance de sa vie Melandienne....le porteur du chaos... barde de naissance....
Et puis mafoi.. pourquoi pas rencontrer de vieilles connaissances... de très vieux ennemis qui étaient devenus presque des amis tellement leurs luttes l'avait amusé
La tieffelin passa la porte de l'ambassade, semblable à une ombre silencieuse... Elle s'arrêta dans le hall vide, puis sembla trouver ce qu'elle cherchait.
Elle parcourrut un couloir et finit par entrer sans frapper dans un bureau. Une silhouette était assise confortablement dans un fauteil. Au fond d'elle-même, Delcia sentit que le confort importait peu pour l'être devant elle et que cette position était le reliquat d'une vieille habitude.
Sans se perdre en formalité, la femme interpella la forme humanoïde :
La dame m'avait dit que je vous trouverai ici. Après tout, c'est l'endroit le plus logique pour l'un des dirigeants d'une ville étrangère...
Pourquoi attirer ainsi son attention? Vous ne savez pas ce qu'est un messager? Que voulez-vous. Lui faire payer son départ précipité?
Delcia regarda la forme aux yeux rougeoyants. Elle lui était familière. Elle avait passé pas mal de temps dans les ombres de la guilde à Mélandis, et elle se rappelai que certains anciens évoquaient avec tristesse les deux précédents seconds de la dame : un elfe noir, mort dans le catclysme, et un barde qui avait radicalement changé...
La teiffelin poussa un soupir...
La dame veut vous voir. Elle n'est pas seule, mais je pense qu'elle pourra vous recevoir. Elle m'a demandé de vous escorter jusqu'à la guilde. Si vous voulez vous donner la peine...
Sans attendre la réponse, Delcia tourna les talons. Elle savait que l'étrange personnage serait, d'une façon ou d'une autre, derrière elle. Après tout, il avait déployé des moyens pour attirer l'attention de l'elfe de lune...
Un garde s'avança et se présenta devant l'ambassade Mélandienne.
"Bien le bonjour, je suis porteur d'un édit important qui se doit d'être connu par l'ambassadeur en place à Manost, et ce, afin qu'il puisse avertir ses dirigeants."
Le garde remit la missive au Mélandien, et s'en retourna dans le coeur de Manost.
AVIS
Le Dénommé Bulvaid, fils de Thorhann, Uthgards, est déclaré Extremis Diabolus, pour avoir proféré des menaces de mort envers les Citoyens et les ressortissants Manostiens. De ce fait, il lui est désormais interdit de pénétrer dans les murs de toutes les villes Manostiennes. Si il est prit dans les murs d'une ville Manostienne, qu'il soit déféré devant la Cour de Manost. Idem si il est prouvé qu'il a tué un ressortissant Manostien.
Hugues de Breizh, Capitaine de la Garde, Maréchal du Cœur Radieux de Manost.
Le vampire eut vent d'une missive venue de la cité Bénie et se rendit à l'ambassade où il pu en prendre connaissance. Cela ne lui inspirait guère confiance... Ce même Bulvaid s'était présenté aux portes de la ville le jour même pour demander la citoyenneté Mélandienne. La situation était embarassante, l'accepter pourrait nuire aux relations diplomatiques déjà tendues entre les deux villes. Il faudrait examiner ce cas de très près, il se rendit donc au plus vite à la Salle du Conseil faire part de ses pensées à ses collègues.
La plus grande peur des chauves-souris, c'est l'incontinence diurne. (oui parce qu'elles dorment le jour, pour le reste... comprendra qui pourra )
-Mademoiselle, excusez-moi de vous déranger, un... homme voudrait vous voir...
La sorcière leva le nez de ses documents, et regarda le messager, visiblement troublé.
-J'arrive, de quoi sagit-il ?
-Il voudrait vous parler d'un dénommé...
Il déplia rapidement un petit bout de papier.
-Bulvaid... Voila, Bulvaid.
Elle se leva et se dirigea vers l'escalier menant au Hall.
-Pourquoi parais-tu si troublé ?
-Veuillez m'excuser, c'est... ce visiteur, vous comprendrez en le voyant.
En effet ! Un homme de noble stature se tenait dans la salle, sa peau était pâle, si pâle, trop pâle pour qu'il soit encore vivant...
-Je vous laisse, siffla rapidement le messager avant de disparaitre.
Le vampire se retourna, et apperçut Felia.
-Vous vouliez me parler ?
Un étrange cortège pénétra dans l'ambassade Melandienne.. sur le parvis de l'ambassade quatre clowns fantasquesvirevoltèrent pour attirer les badauds...
" Mesdames et Messieurs .. surtout Messieurs.. car chez vous la folie est plus grande... n'écoutez pas.. n'entendez pas ..... mais attentivement écoutez nos paroles... loin de vos foyers dans la plus grande discrétion, venez donc prendre conseil en la grande Melandis... car deux grands et célèbres philosophes et docteurs en psychiatrie vous propsoent leurs services !!! Pour une modique somme et une discussion ils essayeront de résoudre vos poblèmes.... venez venez !!! car la folie guette chacun d'entre nous !!! venez venez car le temps de la psychose arrive ... et comme on le dit : plus on est de fous plus on rie !!!!"
HRP : le sujet est loufoque de nature.. mais RP... Bon nombre de possibilité : RPs avec vos persos en entretien privé.... envie de tripper avec des potes ?? venez faire des groupes de travail !!! des problèmes avec votre conjoint(e) ??? nous fournissons des rendez vous pour deux...
Envie tout simplement d'un bon trip ??? et bien... créé un perso fictif pourfaire un post loufoque mais drole !!!
Tout est permis.. ce n'est pas un topic à flood.. mais un topic délire !!! venez vous aussi y gouter !!!
Le gardien de l'ambassade talosienne soupira, il venait de recevoir un message de la capitale. Il sortit sur le parvis de l'ambassade et cria :
"Oyez Oyez braves gens de Manost, le festival de Magie de Melandis va ouvrir ses portes. Un laissez passer vous sera délivrer au poste de garde de la cité talosienne pour tyute la durée du festival.
Venez échanger objets, sorts, point de vue sur la magie avec les plus grands mages des royaumes.
Venez montrer votre puissance dans les divers concours porposez.
Pour 30 po de plus vous pourrez ouvrir votre propre stand afin d'enseigner, de montrer un type de magie particulier par exemple ou pour tout autre chose. n'hésitez pas à demander cette autorisation spéiale accordée aux 1000 premiers visiteurs.
Rendez vous tous a Melandis pour cet évènement unique dans l'histoire de la Couronne !!!!!!!!!!!!!"
Les années ont passé, les relations entre cités ont évolué. Depuis plus d’une génération l’Ambassade Melandienne de Manost agonisait. Fier bâtiment à l’architecture évoluée à sa création, mansarde à l’abandon et décrépite désormais. Au fil des ans la discipline des quelques malheureux expédiés à Manost s’était relâchée. Finie les rondes perpétuelles autour de l’établissement Melandien, les hommes la tête haute, le torse bombé, fier de montrer la puissance et l’orgueil de leur puissante métropole. A présent le lustre manquait à leur armure, les barbes laissaient à désirer et si l’on trouvait encore quelques gardes dehors, c’était la plupart du temps pour jouer aux cartes en profitant du soleil. Des mois, des années même qu’il n’existait plus d’ambassadeur attitré ici, le dernier avait été assassiné dans ses latrines par l’un de ses subordonné. Il étaient les oubliés pour les uns, les exclus pour les autres. Car nulle place ne leur était possible dans la cité de Manost. Les mères se souvenaient encore trop vivement des écarts de conduite de ses rustres à leur belle époque, les pères regrettaient un ami pourfendu par une épée d’acier Melandien après une banale altercation.
Les désertions avaient commencé quelques mois après le relâchement des arrivées de vivres et de soldes. Au début ce fut un soldat qui disparut dans la nuit éclairée de Manost. Un mort susurrait-on à l’ambassade. Un faible qui n’avait pas su se battre contre des Manostiens pour les soldats. Mais la réalité rattrapa le petit havre Melandien en terre étrangère. Les soldats disparaissaient. Ils désertaient plus exactement. Il ne restait plus qu’un noyau de vétérans, fidèle toute leur vie à la doctrine de la terre mère. Ils effectuaient leurs tâches par habitude plus que par nécessité.
Les Manostiens, eux, s’étaient habitués peu à peu à ne plus craindre ce bâtiment. Désormais ce n’était plus une grimace de peur que l’on pouvait discerner sur le visage des passants, mais plus une impression de vague dégout face à la décrépitude de ce symbole de la force melandienne.
Pourtant nombreux furent surpris par cette belle matinée de printemps lorsque le soleil se leva au rythme continu des maillets, des pelles, des chants. Surpris, les citadins constatèrent que la petite troupe de vétérans s’était attelée à la tâche de rénover l’ambassade. Sous les coups de faux, on réaperçut bientôt les grande façades de pierre polies du bâtiment. Des mains à présent fébriles arrachaient à grandes poignées le lichen qui avait noyé les statues bordant les marches montant à l’entrée principale. Les Manostiens purent au fur et à mesure revoir les statues immenses de jade qui leur donnèrent des frissons durant leur enfance. Celle de Thorgol, hériter des Galdoïns qui força à grands coups d’épées les gobelins des sept contrées à lui obéir pour ensuite envahir et détruire la douce cité elfe de Thel’Nayne. ou encore Emysfroy, l’ogre à deux têtes.
Les travaux allaient bon train et le bâtiment reprenait peu à peu vie. Il retrouvait de sa majesté alors que les soldats semblaient revigorés.
Dans les cercles privés des manostiens, on murmurait sur cette « résurrection », allait-on revivre l’époque où les passants évitaient au maximum cette rue ? On ne comptait plus à l’époque les émissaires étant aller menacer l’ambassadeur Melandien d’exclusion ou d’emprisonnement s’il ne réfrénait pas les ardeurs de ses gardes. Mais les craintes des manostiens ne se confirmèrent pas, heureusement pour eux.
Les soldats malgré quelques remarques grivoises et quelles œillades appuyées restèrent disciplinés, accomplissant la rénovation de l’Ambassade sans se déconcentrer de leur tâche. Les rondes reprirent, les armures brillèrent, les bottes furent cirées et les barbes taillées courtes. L’enclave melandienne reprenait vie et montrait à présent fière allure.
Désormais le grand bâtiment taillé en des temps lointain par des gnomes des profondeurs se dressait fièrement dans la cité bénite de Helm. Ses tuiles ocres, réfléchissaient leur couleur sanguine dans le ciel Manostien. Des colonnades d’un blanc immaculé soutenait la façade alors que les regards assassins des statues macabres fixaient les marches menant à l’entrée principale.
Quelque chose avait remotivé la soldatesque… Mais pour l’instant nul ne savait quoi …..
Fatigué par le voyage, et peu habitué à l'équitation, Mornagest sentait son dos lui jouer des tours. Evitant de montrer sa douleur, cepandant, il se tenait droit, fier de voir que l'ambassade mélandienne rutilait dans le quartier manostien.
L'ambassadeur congédia son escorte, une fois entré dans le somptueux bâtiment. Les gardes y étaient présents en suffisance, et il savait qu'aucun d'entre eux ne penserait même à le trahir. Il était certaines choses plus à craindre que la simple mort, surtout à Melandis.
Mornagest prit le temps de discuter un moment avec les soldats, afin de prendre la température de la ville. Il n'avait pas lu de rapport suffisamment récent sur la cité bénie, aussi préférait-il être au courant des derniers évènements.
"Il semblerait que le clergé ait subi un dur revers, il y a quelques temps maintenant. Une histoire de trahison. Apparemment, le Grand Emissaire a failli y rester. Drôle de climat, si vous voulez mon avis.
- Un attentat ? Contre Ravestha... Vous pensez que je pourrai le rencontrer en personne ?
- Ce sera sans doute plutôt le conseiller Lothringen. Vous le connaissez ?
- J'ai pu rencontrer les deux, en réalité. Bah. Je verrai bien. Merci."
Mornagest prit congé, et se retira dans le calme de sa chambre. Richement décorée, elle était également très confortable : un petit salon l'adjoignait, contenant plusieurs fauteuils et une table basse, ainsi qu'un bar où l'attendaient plusieurs alcools fins.
La chambre proprement dite possédait un grand lit au matelas moelleux, un large bureau pour le travail administratif, et un canapé où pouvaient s'asseoir trois personnes sans le moindre souci d'encombrement.
Mornagest opta pour le lit, postposant ses réflexions au lendemain matin. Une longue journée l'attendait sans aucun doute, et être en pleine forme lui permettrait de peser soigneusement ses paroles face au conseiller.
Administrateur général.Je modère dans cette couleur.
"Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes." (Lewis Caroll)
Quête : Rapports diplomatiques
Dans la fraîcheur brumeuse du petit matin, un messager manostien demanda à être introduit dans l’ambassade mélandienne. Les gardes de l’entrée le traitèrent rudement, lui barrant le chemin de leurs hallebardes, le houspillant et lui rappelant d’un air goguenard leur privilège d’extraterritorialité.
Le soldat haussa les épaules, découragé. Depuis la rénovation de l’ambassade, et maintenant avec la présence de l’ambassadeur – depuis combien de temps aucun ambassadeur n’était-il venu ici ? – les vétérans de l’endroit semblaient reprendre en arrogance ce qu’ils avaient perdu de somnolence. Le messager se demanda un instant s’il ne préférait pas somme toute l’époque pas si lointaine encore où le bâtiment, désert et tombant en ruines, faisait la risée du quartier.
- Je suis envoyé par le conseiller Lothringen et on m’a dit de remettre ce message à l’ambassadeur Mornagest et en mains propres… Vous ne trouvez pas qu’il est un peu tôt pour créer des difficultés ? !
Quelques grognements expressivement perplexes plus tard, le messager avait atteint l’antichambre, où il attendit quelques temps encore. Puis il put enfin voir apparaître le mélandien, l’air pas trop frais, ni trop aimable non plus.
- Sire, cette lettre pour vous.
Il remit son papier et fit un pas en arrière, dans l’attente d’une éventuelle réponse.
Mornagest déroula le parchemin. La missive était écrite d’une main sûre et plutôt élégante, mais dans un style on ne peut plus concis.
« Sire,
Quand vous vous sentirez suffisamment remis de votre voyage, vous pourrez me rencontrer au palais des murmures. Vous ne devriez pas avoir trop de peine à trouver, c’est le grand bâtiment de plain pied au cœur de ce quartier.
Lothringen. »
Inutile évidemment de chercher la formule de politesse complémentaire...
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