Angellus

[Galathée]

(venant du hall)

Le serviteur en livrée verte et noire gravit une série impressionnante de volées d'escaliers pour mener Angellus jusqu'à un long couloir où s'ouvraient une douzaine de portes. Un tapis bleu sombre couvrait les dalles de grès blanc, et des lampes à huiles diffusaient une lumière agréable. Le dénommé Gareth s'y engagea, menant son invité jusqu'à la troisième porte sur la gauche, qu'il ouvrit.
" Vos appartements, monseigneur..." fit-il avant d'entrer devant lui.
Il alluma deux lampes, à huile également, qui permirent à Angellus de découvrir une pièce somptueuse. Un grand lit à baldaquins, assez large pour accueillir au moins trois personnes occupait tout le mur de gauche. Un feu ouvert éteint coiffé d'un grand miroir lui faisait face. Il y avait également un bureau, une armoire basse, une penderie, et une porte s'ouvrait à côté de l'âtre. Trois larges fenêtres, immenses, pour l'heure dissimulée par des tentures bordeaux.
" La porte mène à la salle d'eau..."
Il recula vers la sortie.
" Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous pouvez sonner..."
Il s'immobilisa un instant, regardant Angellus, attendant de voir s'il avait quelque chose à demander, ajouter, exiger, remarquer, déplorer...

[Vergil]

- Quois, pas d'écran plasma ?

Il vit le serviteur apparament inquité par ce commentaire. Il prefera le calmer:

- C'était une blague.... laissez tomber. Cette chambre conviendra parfaitement, vous pouvez disposer. Juste une chose, faites savoir que je VEUX, et je souligne ce mot, que l'on frappe à la porte a CHAQUE fois, et qu'on attende ma confirmation avant d'entrer. Chercher pas à comprendre c'est un truc chez moi. Ah oui, ca s'adresse aussis bien au personnel qu'aux proprios du lieu.

- Euh, j'informerai de votre demande. Passez une bonne soirée.

- On va essayer.

Le serviteur partit et Angellus se retrouva seul dans la piece. Tout de suite il repassa en mode SAS. Il fouilla méthodiquement la chambre de fond en comble, derriere chaque meuble, sous chaque objet, cherchant des micros, des caméras cachées, des pieges, tout ce qui pouvait etre dangereux pour lui. En fouillant Angellus se demanda si son boulot ne l'avait pas rendu trop parano.

[Galathée]

Et il ne trouva rien d’anormal dans la pièce. La penderie contenait deux couvertures supplémentaires et un peignoir de bain dans une étrange matière souple, qui ne ressemblait à aucun tissu qu’il ait jamais vu. Dans l’armoire basse se trouvaient deux verres et une bouteille de quelque chose qui fleurait bon le malt écossais. Deux livres se trouvaient sur la table de chevets, d’auteurs inconnus au bataillon. L’un semblait être un traité militaire sur la bonne utilisation des archers en cours de siège. L’autre reprenait une série de poèmes larmoyants pour le moins fleuris. Le lit avait l’air incroyablement confortable, extrêmement moelleux, absolument accueillant. Quant à la salle de bain, elle était étonnamment moderne pour l’environnement, il y avait même une savonnette et un rasoir jetable. Mais là encore, Angellus dut se servir de la lampe à huile pour s’éclairer. L’électricité ne semblait pas avoir été installée au château.

[Vergil]

Ne trouvant rien d'anormal, Angellus prit tout de meme une précaution basique. Il s'enleva quelques cheveux et les fixa avec un peu de ruban adhésif qu'il avait avec lui, sur chaque porte et fenetre de la salle. De cette facon, si quelqu'un s'introduisait pendant la nuit à son insu, il pourrait le savoir le lendemain en voyant si les cheveux était coupé en deux. Angellus songea avec amertume qu'il ne se souvenait pas de la derniere fois ou il s'était sentit en sécurité pendant son sommeil. Dormir le rendait nerveux parce que c'était à ce moment là qu'il était le plus vunérable à une attaque. Il se demanda l'espace d'un instant si c'était ce fameux stress post traumatique dont tout le monde parlait mais personne ne voulais admettre qu'il l'avait. Il enleva son gilet pare balle, sa veste, ses rangers et ses chausettes avant de gagner le lit. Il placa son arme sous l'oreiller en mettant tout de meme la sécurité avant. S'agissait de se proteger pas de se tuer betement. C'est ca la grande vie ? Angellus pourrait vite s'habituer à ce luxe. Il ferma les yeux et s'abandonna à la non vigilance.

[Galathée]

Angellus rêvait, ravi, qu’il était en train de neutraliser son troisième terroriste lorsqu’il fut tiré de son sommeil par un grand craquement. Dans la semi-obscurité de l’aube naissante, il réalisa qu’il assistait à un tremblement de terre d’une magnitude relativement élevée et d’une durée remarquable. Ce n’était pas la première fois : il avait déjà vécu ce type de situation deux fois en Californie, une fois au Japon et une dernière en Afghanistan. Soudain, la penderie dans laquelle il avait abandonné ses vêtements se renversa et explosa en mille morceaux de bois en heurtant le sol. La terre tremblait toujours.

[Vergil]

"Les maitres de l'univers et meme pas foutus de construire leur palais dans un endroit convenable. Y'en a qui ont le sens des priorités ici ! "
Angellus, se ressaisisant vite de son reveil brutal et soudain, ramassa ses bottes et son arme avant de foncer vers la porte de sa chambre. Dans ce genre de situation, le modus operentit était claire: sortir du batiment le plus vite possible avant que le ciel lui tombe sur la tete. Il ne savait rien des plans de ce batiment, ou, plus exactement, si il était antisismique, mais il n'avait pas envie de vérifier par lui meme cette question. Il ouvrit la porte et se décida à avertir les éventuelles autres personnes présentes dans le couloirs:

- Seisme !! Faut se casser de là le plus vite possible !!

Quant à savoir si quelqu'un allait suivre son avertissement, c'était un autre probleme.

Vers le Hall

[Galathée]

Toujours dans la Cour, mais en solo...

Le bâtiment était manifestement une écurie. Un cheval sombre gisait sous les éboulis, la tête et un antérieur apparents, le reste disparaissant sous les lourdes pierres. Ses yeux vitreux étaient battus par l’averse, sa langue pendante traînait dans la boue grise. On devinait les débris d’une porte en bois qui avait dû céder sous le choc, et une poutre dépassait tel un mât brisé, au milieu des ardoises brisées de la toiture. La seconde moitié de l’écurie tenait encore debout, mais le cadre de l’unique issue, une fenêtre qui s’ouvrait comme un trou noir dans les ténèbres de l’habitation, était désormais bancal, indiquant qu’elle avait également souffert. Les cris de ce qui devait être une femme ou un enfant provenaient de l’intérieur, de plus en plus aigus, de plus en plus désespérés.
Angellus entendit soudain un son étouffé derrière lui, et il distingua l’arrivée d’un groupe d’hommes à proximité de l’entrée du château. Pourtant, il aurait juré qu’ils sortaient de nulle part.

[Vergil]

Angelus sauta par la fenetre vers l'intérieur du batiment et se coucha à terre à la seconde. Il sortit son arme et se mit à croupis derriere la fenetre pour avoir une meilleure vue sur les nouveaux participants au spectacle. 12 hommes, et ils ne semblaient pas etre particulierement amicaux à voire la tete que ses alliés de circonstances tiraient. Seisme pluie, mercenaires, la journée était à peine commencé qu'Angellus su qu'elle n'allait pas faire son top 50. Il pointa son arme en direction de la scene pret à ouvrire le feu si quelqu'un le menacait. Heureusement, aucun ne semblait l'avoir repéré. Si sa tournait mal, ce sera les autres qui en tireront les fraits, ce qui n'était pas plus mal. Mieux valaient eux que lui.
Un nouveau crit se fit entendre et Angellus se remit à terre tres rapidement. Bon sang, sa ca continuait comme ca, il ne serait pas le seul à le constater. Il commenca à ramper, le plus silencieusement possible en direction de l'origine des crit dans l'espoir de calmer la personne, avant qu'il ne se fasse reperer.

[Galathée]

Bien qu'il soit entraîné à des conditions autrement plus difficiles, Angellus n'y voyait pas grand chose dans l'obscurité humide de l'écurie effondrée, mais en longeant les murs, il parvint à se guider efficacement vers la personne qui criait. Il déboucha finalement dans ce qui avait dû être la sellerie, au vu du nombre incalculable de sangles et autres rênes qui obstruèrent bientôt sa progression. Les cris cessèrent.
" Il... Il y a quelqu'un?" fit une petite voix vers sa gauche.
Angellus ne répondit pas tout de suite, mais l'autre était tellement effrayé qu'il embraya sans attendre de certitude.
" Je vous en prie... Je suis coincé sous une poutre... Je ne sais pas bouger... Je vous en prie, monseigneur... Qui que vous soyez..." lâcha la voix, brisée d'angoisse.
C'était manifestement un petit garçon, mais il était difficile d'en dire plus sans le voir.

[Vergil]

- Crois moi pour le moment, il est mieux qu'aucun de nous deux ne bouge. , murmura-t-il toujours en rampant en direction de l'enfant.

Conte tenu de la situation, il ne valais mieux pas paniquer l'enfant. Il essaya de garder la voix la plus rassurante possible, chose difficile étant donné son air menacant. Il se rememora de l'époque ou il était casque bleu envoyé au Kosovo pour proteger les populations. Il se souvint des nombreux civils coincés dans les champs de bataille urbains, et les réactions que ceux ci avaient lorsqu'ils étaient effrayés. La premiere chose était de les rassurer.

- Ecoute, il y'a l'air d'avoir des gens dangereux dehors. Je ne sais pas qui ils sont, mais attirer leur attention pourrait etre... facheux. Il faut etre silencieux, comme ca ils partiront. Apres je t'aiderai, c'est promit. Tu crois pouvoir faire cela ?

[Galathée]

Angellus pouvait désormais entendre la respiration sifflante de l’enfant, qu’il avait apparemment convaincu. Néanmoins, après une minute de silence, il sentit soudain une petite main lui saisir le bras, puis descendre vers son poignet et s’y cramponner. Satisfait de sa prise, le petit garçon s’immobilisa et lâcha un léger soupir. D’après la taille de ses doigts, Angellus évalua son âge à 10 ans maximum. Dehors, la pluie crépitait toujours. Des voix étouffées leur parvenaient, d’abord inaudibles puis plus claires.
« Moi je rentre pas là dedans… » grommela une première voix.
« Ça ne tremblera plus, tu sais. » fit un autre, railleur.
« Ce n’est pas parce que ça ne tremble plus que ça ne peut pas s’écrouler, crétin… » répartit le premier.
« Bah, de toute façon, les grosses têtes sont dans le château… Laissons tomber… »
« Magnez vos fesses, bande de lambins ! On a encore du boulot ! » fit une troisième voix, plus lointaine, mécontente.
Puis se fut à nouveau le silence. Le vrai silence.
Angellus réalisa que la pluie s’était arrêtée d’un seul coup.

[Vergil]

Cette situation lui rappelait des tres mauvais souvenirs du Kosovo. Une contre-attaque Serbe qui avait réussis à forcer en retraite les forces de L'ONU. Un blindé Serbe dont l'obus avait déchiqueté toute son escoude et l'avait gravement blessé sur le coup. Au point ou ses alliés l'avaient laissé pour mort et abandonné derriere. Plusieurs jours à se cacher, à ramper, à survivre. Sa découverte suivie de sa capture par les forces Serbes. Son évasion, et la naissance de l'ange de la mort. C'était comme ca que les soldats ennemis terrifiés l'avait surnommé. Un spectre, qui rodait dans leurs positions, tuant, sans jamais etre vu. L'effet sur le moral avait été dévastateur au point que la reprise de la ville avait été un jeu d'enfant pour la Légion Etrangere francaise. Ses supérieurs virent le potentiel du soldat et là commenca son entrainement vers les SAS. Son nom de code, avait été volontairement choisit. L'ange de la mort: Angellus.

Il sentait l'entité presque séparé se reveiller en lui. Ces gens, qui qu'ils puissent etre, avaient un rendez-vous avec l'ange de la mort. Mais, les premieres choses d'abord.

- Bon petit, la voie est libre. Je vais te décoincer. A trois je souleve, et tu te dégages.

Il se leva lentement, et placa ses bras sous la poutre qui le coincait.

- A la une, à la deux, ...

[Galathée]

L'enfant poussa un léger gémissement et Angellus l'entendit se traîner sur le sol, jusqu'à ses pieds.
" Je crois que ma jambe a quelque chose..." murmura-t-il, à moitié pour lui-même.
L'odeur de boue et de charogne devenait de plus en plus prégnante.
" Merci monseigneur, pour votre aide..." ajouta-t-il.
Soudain, il y eut un craquement sourd, et une partie de la charpente s'affaissa, dégageant un nuage de poussière épaisse. Quelques gravats roulèrent sur le sol, d'autres heurtèrent Angellus, mais ce n'était pas grand chose pour un homme entraîné comme lui.
" Ça va s'écrouler?" fit la petite voix, toujours au sol.

[Vergil]

Sans prendre le temps de réfléchire il souleva l'enfant dans ses bras et courra vers l'exterieur de toutes ses jambes. Il avait eut de choix: crever sous une barraque écroullé ou avoir 50% de chance de crever face aux nouveau arrivants. Il avait choisit la seconde bien évidement. De toute facon, le bruit avait du les attirer. Il prit l'enfant d'un bras et dégaina le pistolet de l'autre. Il ne l'auraient pas sans un combat.

[Galathée]

Angellus se retrouva coincé devant la fenêtre de l’écurie, mais décela un rai de lumière sur sa droite et découvrit une brèche dans le mur. Elle n’était pas très large, mais il l’agrandit de l’épaule, sans broncher, et s’y glissa. Il était à présent dans la boue de la cour, sous un soleil éclatant, qui avait complètement dissipé les nuages. Il n’y avait plus aucune trace ni de l’escouade de soldats (sauf de leurs semelles dans la boue), ni de ses trois compagnons . Le gamin qu’il avait sauvé des décombres lui décocha un large sourire un peu empourpré. C’était un enfant aux yeux verts et aux cheveux blonds presque blancs, plutôt maigrichon, et sa jambe droite arborait une fracture ouverte du tibia, qui dégoulinait de sang. A bien y réfléchir, le petit était assez pâlot. Ce dernier baissa d’ailleurs les yeux sur sa blessure et eut une grimace.
« Aïe… » fit-il simplement, l’air confus, un pli barrant son front.

[Vergil]

Angellus réfléchit à la meilleure marche à suivre. Il ne savait pas si les autres avaient été capturés ou si ils avaient trouvé un moyen d'échaper à ces étrangers. Une seule chose était sure, rester planté ici ne changerai rien au probleme. La blessure du gosse était aussi problematique, malgré le fait qu'il n'affichait que peu de douleur, la blessure devait-etre particulierement désagréable pour lui. Ca c'était mineur. Le fait que la blessure pouvait s'infecter était le plus gros probleme, avec l'hémoragie ca faisait beaucoup. Il fallait arranger cela, ou du moins retarder le probleme, le temps de trouver un vrai medecin, ou le petit durerai aussis longtemps qu'un kangourou dans un champs de mines. Il enleva sa chemise et arracha un bout de tissu assez conséquent.

- Bon il va falloir arranger ca le temps de trouver un vrai medecin. Je vais etre honnete, la guérison de blessures n'est pas ma spécialité.( C'était meme plutout le contraire). Mais, je peux pas te laisser comme ca non plus. Ce qu'on va faire, c'est je vais remettre l'os en place et mettre un bandage imrpovisé autour. Je ne te cache rien, ca va faire extremement mal. Mais c'est la seule solution si tu veus guérire. Ca et voir ton prochain aniversaire.

[Galathée]

L'enfant l'écouta, les yeux écarquillés, hochant la tête avec le plus grand sérieux. A la mention de la douleur à venir, une légère grimace anima ses traits, mais il n'en demeura pas moins déterminé. Angellus nota qu'il papillonnait de plus en plus des paupières, signe qu'il était en train de perdre pied.
Lorsque le soldat le posa sur le sol, il frissonna juste une seconde, puis ferma les yeux. Posant les mains sur sa jambe blessée, Angellus réalisa que l'enfant ne résisterait pas à la souffrance que la remise en place de la fracture allait lui occasionner. Et en effet, au moment où il imprima le mouvement nécessaire aux os brisés, le gamin perdit connaissance sans un cri.
Angellus entendit des bruits de pas sur sa droite. Un groupe de trois hommes en uniforme bleu sombre venait de surgir du château, à une cinquantaine de mètres. Pour l'heure, ils ne l'avaient pas vu.

[Vergil]

Angellus se demanda ce qu'il fallait faire. Certes il pouvait se planquer, mais l'enfant n'était pas déplaceable dans son état, et encore moins planquable. Fallait se rendre à l'évidence la discrétion n'était pas la solution au probleme. D'une facon ou d'une autre, il devra faire face, mais selon ses conditions. Il se plaqua contre l'enceinte et contourna les hommes alors que ceux ci avancaient, ayant remarqué l'enfant. Il avanca alors derriere eux et mit l'homme le plus proche en jout. Mais avant de tirer il devait savoir si ils étaient hostiles.

- Je t'ai dans ma ligne de mire. Amis ou ennemis.

[Galathée]

HRP: Puisque tu as lu le premier cycle, tu dois désormais savoir que ton petit joujou ne fonctionne pas en Ambre... Dommage... :notme2: Mais je te laisse juge de la suite...

Le premier homme s'était agenouillé près de l'enfant et avait posé une main sur son front. Quand Angellus les apostropha, les deux autres s'immobilisèrent sans se retourner, mais celui qui était à terre releva les yeux, lesquels brûlaient de colère. C'était un jeune gars d'une vingtaine d'années, pas plus.
" Vous allez payer pour ça..." grommela-t-il.
A sa mine, Angellus réalisa qu'il n'avait probablement jamais vu une arme à feu de sa vie, et qu'il n'avait certainement pas appris à s'en méfier. Il en eut la certitude lorsque le soldat se redressa brusquement, dégaîna son épée et la lame dehors, se rua sur lui, bousculant au passage ses deux acolytes. L'un des deux l'imita, renforçant sa charge, tandis que le dernier alla se camper devant l'enfant inconscient.

[Vergil]

( Je l'ai lu. Lui non. :notme2: C'est plutot des Tom Clancy qu'il lit).

Il visa la tete de l'individu et poussa la gachette.
"clic"
Mais comment ? L'arme était chargée, il avait controllé lui meme. Il vit alors que la culasse n'était pas en arriere. L'arme n'aurait pas put s'enrayer à un pire moment. Il savait qu'il n'avait aucune chance de la débloquer à temps. Le premier homme tenta de le trancher par le flanc et Angellus esquiva par une roulade en dessous de la lame. Il se releva promptement et coura en direction du garde en faction devant le gosse.

- Je ne me suis pas emmerdé à sortir un gamin de décombres pour qu'il se face tuer par un connard dans ton genre !

Le soldat fut si surprit par la contre charge soudaine qu'il ne put esquiver le crochet du droit qu'Angellus lui balanca à la figure. Avec son bras toujours devant la face de l'homme, il lui fit un croche pattes, attrapant son épée au vol. Angellus se retourna en direction des autres.

- Alors un autre courageux volontaire pour buter un gamin ? Attendez votre tour. Faut passer par l'ange de la mort d'abord.

Il fit tournoyé la lame autour de lui pour souligner sa menace.

[Galathée]

HRP : c’est déjà pas mal qu’il lise quelque chose !

Les deux hommes qui étaient encore debout s’immobilisèrent, comme pétrifiés. Le premier, celui qui avait chargé Angellus, avait pâli.
« Que la chimère nous aide… » murmura-t-il en levant une main en signe d’apaisement.
L’autre recula jusqu’à sa hauteur, décontenancé.
« Ne vous énervez pas, mon ami… Donnez-nous le petit… Il ne vous sera d’aucune utilité… » commença le premier, qui devait être le chef du trio.
Angellus avisa celui qu’il avait frappé : il était toujours inconscient au sol. Un de moins à surveiller.
« Que voulez-vous ? »

[Vergil]

Ce qu'il voulait ? Des explications, voila ce qu'il voulait.

- D'abord, primo vous allez gentillement m'expliquer qui vous etes et ce que vous nous voulez, au gosse et moi. Deuxio, s'allez me dire ce qui est arrivé aux autres qui étaient là avec moi. Et tertio.., il regarda l'enfant, s'aller me dire ou je peus trouver un medic dans le coins, je suis nouveau ici et à ce rythme là, i lva pas faire long feu.

Angellus reprit un visage menacant.

- Et j'aimerais que ca soit rapidement. J'ai eu une mauvaise matiné et j'ai comme qui dirait besoin de me calmer.

[Galathée]

« Nous ne voulons rien de vous. Si vous nous remettez le petit, nous vous laisserons partir sain et sauf… Vous avez raison de penser... Il a besoin de soins. Nous pouvons nous en charger… Quant à vos amis… Si vous vous voulez parler du groupe qui se trouvait dans la Cour… Ils ont disparu. Nous ne savons pas où ils sont allés. »
Il jeta un œil à son acolyte, qui détala brusquement vers le château, abandonnant Angellus et l'officier en tête à tête.
« Je vous promets de vous laisser partir si vous me donnez l’enfant. Nous ne lui ferons aucun mal… »

[Vergil]

Ainsi ce sont ceux qui ont débarqués tout à l'heure. Ca fait déja une info. Quant à savoir si le type était honnete, Angellus ne pouvait dire. Une seule chose était sure ces types, ils voulaient l'enfant. Il lui fallait en savoir plus.

- Si vous avez des locaux médicaux, on y va ensemble. Personnelement j'ai rien de mieux à faire.

Angellus mit un ton et une expression telle que ses pensées étaient claires: il ne faisait pas confiance et sa proposition n'était pas négociable.

[Galathée]

Le jeune officier se mordit la lèvre.
« Très bien… » fit-il avec une grimace. « J’imagine que nous pouvons le porter à l’intérieur et nous trouverons bien quelqu’un qui pourra s’en occuper… »
Il dévisagea Angellus.
« Puis-je le prendre ? Ou bien allez-vous le porter vous-même ? »
La décision n’était pas anodine, car ils n’étaient plus que deux, et celui qui se chargerait du gamin devrait fatalement ranger son arme, s’offrant à la lame de son ennemi.

[Vergil]

Il pointa le soldat inconscient au sol.

- Faisons un compromit. On le reveille et il s'en charge. je suis sur qu'il protesera pas.

Il commenca à lui donner de legers coups de pieds pour le reveiller.

- Hé ho. Hé, on se leve. Bon... DEBOUT LA DEDANS!!

[Galathée]

Le soldat s’éveilla en maugréant, puis se rassit et porta une main à son front.
« Capitaine… » murmura-t-il.
Puis il sursauta en apercevant Angellus et son regard mauvais.
« Lève-toi Furvan… » fit l’officier.
L’autre s’exécuta, encore un peu vacillant.
« Prends… prends l’enfant. Nous allons rentrer à l’intérieur pour lui trouver un médecin. »
Le soldat s’exécuta, s’agenouillant près du gamin, puis passant précautionneusement les bras sous ses épaules et dans le creux de ses genoux. L’enfant poussa un léger grognement et l’officier grimaça.
« Doucement… » fit-il.
L’autre acquiesça et se redressa.
« Par ici… »
Ils se mirent en mouvement vers l’entrée du château. Au moment où ils atteignaient le porche, leur troisième compagnon surgit du hall, suivi par un homme de haute taille, aux cheveux très noirs. Caparaçonné dans une armure rutilante, l’épée au poing, il toisa les trois hommes qui venaient d’arriver, le regard mauvais. Le capitaine s’inclina précipitamment.
« Votre Majesté… » murmura-t-il.
Le nouveau venu jeta un œil à Angellus, puis à l’enfant inconscient.
« Je pense que vous êtes en minorité, Ambrien. Vous feriez mieux de lâcher votre épée. » lâcha-t-il d'une voix sombre.

[Vergil]

En voila un qui avait le mérite de l'inquieter. Chose tres rare pour Angellus. Il détestait l'admetre, mais les tables venaient de tourner. Il n'avait cette fois aucun avantage, pas plus numérique que de talent. En plus, le nouvel arrivant avait tout de suite pigé ce qu'il était. Face à cela, 3 choix s'offraient: attaquer, avec une tres faible chance du survie, se rendre, avec les possibilités d'ennuis que ca offrait, et fuir. La troisieme idée devenait de plus en plus tentante, mais le probleme du manque de sorties la rendait impossible. la grille était bloqué à cause du seisme, et l'interieur du palais par ce type. C'est à contre coeur qu'il laissa l'épée tomber à terre.

- Vous avez gagné. je me rends.

Ce n'est que partie remise, songea-t-il.

[Galathée]

L’homme sourit.
« Voilà qui est raisonnable. »
Le capitaine qui avait accompagné Angellus eut une légère grimace.
« Votre Majesté, j’avais promis à cet homme que s’il nous remettait le prince sans… »
« Vous ne devriez pas faire de promesses hâtives, capitaine. » répondit l’autre, d’une voix froide.
« Excusez-moi, Votre Majesté. »
« Escortez notre invité jusqu’aux prisons où il sera certainement ravi de retrouver les membres de sa famille. Et vous, donnez-moi le prince, vous serez gentil. »
Les deux premiers soldats encadrèrent Angellus, épées au clair, tandis que le nouveau venu prenait le gamin des mains du troisième, sans douceur. L'enfant s’accrocha à son épaule et papillonna une seconde des yeux.
« Il a perdu beaucoup de sang… » commença le capitaine.
« Escortez notre invité jusqu’aux prisons, merci, capitaine. Pour le reste, ce n'est pas votre problème. » répéta l’autre en s’éloignant déjà vers l'intérieur du château.

[Vergil]

Angellus suivit les deux gardes vers l'intérieur, mais son plan était déja pret. La seconde ou il serait seul avec ses gardes, il tenterait quelquechose pour s'échapper. Ce quelquechose implicait bien sur, quelques cadavres dans son sillage bien sur. Rien de personnel, mais il n'allait pas se laisser faire. Ne reste plus qu'à attendre le moment propice.