Percée parmi les lignes des rebelles

[Mornagest]

Enfin, la garde avait réussi à pénétrer les défenses des insurgés. Cela avait pris plusieurs jours, pendant lesquels des incursions rebelles avaient mis à mal quelques points stratégiques de la ville. Mais la résistance faiblissait, et les soldats mélandiens gagnaient peu à peu du terrain.

Brusquement, l'un des points forts des barrages construits par les rebelles céda, et l'armée put envahir la place avec satisfaction, et l'envie d'enfin en découdre avec ces manants.

Les esclaves vinrent rapidement combler la brèche, mais l'appui des mages de guerre mélandiens les repoussèrent malgré eux, inexorablement, plus profondément dans les Bas-Quartiers. L'offensive mélandienne fut longue, mais elle serait douloureuse. Déjà, de nombreux corps jonchaient le sol du côté des esclaves, qui pliaient sous le nombre, mais ne rompirent pas. Ils le savaient, la fin approchait. Lentement, mais sûrement.

[Chalindra Pharn]

Chalindra assista à l'attaque et vit les premiers gardes se faires hacher menu par les esclaves mais l'intervention des mages redonna de l'entrein à la garde qui commença à repouser les esclaves. Elle s'entoura d'un globe de ténèbre et parti au pas de course vers la brèche qu'elle dépassa très vite.

Elle repéra de nombreuses escarmouches furieuses où les esclaves se faisaient massacré mais non sans infligé de lourde perte à la garde. Elle déguaina son fouet et se déchaina sur tout se qui passaient à sa portée.

[Taliesin]

[Quête : le prophète gris]

Un temps ébranlés par la violence de l’assaut et par la nombre des assaillants, les rebelles avaient manqué perdre pied. Mais ils s’étaient vite repris et, à présent, ils étaient parvenus à stopper l’avancée mélandienne. Le terrain était favorable aux insurgés : si quelques grandes rues existaient sur le pourtour des bas-quartiers, le cœur de la zone n’était composé que d’étroites ruelles peu propices aux manœuvres militaires. De plus, les anciens esclaves se savaient acculés : si le secteur tombait, ils n’auraient nulle part où se réfugier.

Ils combattaient donc avec un acharnement renouvelé : ils luttaient pied à pied, défendant chaque maison, chaque venelle. Des archers postés sur les toits et aux embrasures des fenêtres harcelaient de traits les troupes ennemies. Des fantassins armés d’épées, de haches, de piques et de tout ce qu’ils avaient pu se procurer chargeaient sans cesse l’adversaire, dressaient des barricades pour limiter sa progression, lui tendaient des embuscades... Mêmes les plus faibles s’étaient joints à la défense du bastion de la rébellion : ils soignaient les blessés, ils apportaient de nouvelles armes et, le cas échéants, ils jetaient tout ce qui leur passait sous la main sur les Mélandiens. Ceux-ci, en terrain mal connu, furent bien souvent obligés de se replier. Cependant, ils ne cédèrent pas la totalité du terrain conquis, et les combats se prolongeaient, toujours plus destructeurs.

Taliesin et ses lieutenants étaient constamment sur le pied de guerre. Tantôt combattant, tantôt tenant conseil afin de déterminer la meilleure stratégie à employer, ils étaient conscients que si aucun événement ne venait changer le cours des choses, c’en serait bientôt fini de la révolte. Les assauts menés depuis les égouts sur certains symboles du pouvoir mélandiens n’avaient pas produit l’effet escompté : peu de citoyens avaient rejoint le mouvement. Taliesin songeait donc à un ultime coup d’éclat : il devait être retentissant, décisif. Peut-être alors la population de la ville, jugeant les autorités incapables de réprimer rapidement le mouvement séditieux, se joindraient-ils à celui-ci pour donner un nouvel avenir à la Cité du Chaos. C’était un espoir fou. Mais c’était la seule chose à laquelle les chefs insurgés pouvaient encore se rattacher.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

En provenance de la Melandienne d'Argent.

Finalement, lorsque Duorok arriva en vue des bas quartiers, la bataille faisait déjà rage. Apparement, l'Armée s'était enfin décidée à lancer une répression forte sur les rebelles. Qu'importe, Duorok prendrait part à la bataille au nom d'Umberlie et de Zaefal.

Des groupes d'esclaves combattaient des soldats lourdement armés... laissant la guerre bien rangée à la garde, Duorok s'engouffra dans une rue plus étroite où quelques esclaves s'enfuyaient, tentant probablement de rejoindre leur quartier général. Tout en les poursuivant, Duorok récita quelques prières à sa déesse.

Duorok--->Bénédiction---->Duorok
Duorok--->Bouclier de la Foi---->Duorok

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Alors qu'il terminait ses prières à Umberlie, le prêtre vit que deux esclaves l'avaient aperçus, et se décidaient à l'attaquer. Après tout, à deux contre un, ils avaient leurs chance, même si le demi-orc était imposant, et armé d'une redoutable hache (en plus d'un caractère irascible).

Deux hommes, visiblement fatigués, mais dont les yeux brillaient d'un éclat rageur : ils défendaient leurs vies, leurs idéaux bafoués, leurs droits. Et rien, sauf la mort, ne les arrêterait. Un combat sans merci, où ils avaient tout à gagner.

Le désespoir aussi se lisait sur leur visage. Et rien n'était plus dangereux qu'un homme désespéré : il pouvait agir sans réfléchir, sans penser à rien d'autre qu'à lui-même, et compromettre ainsi tout son entourage, en l'occurrence Duorok, qui pouvait fort bien se retrouver égorgé comme un vulgaire porc, dans ces scabreuses ruelles.

Le demi-orc les attendit patiemment. Ils avançaient sans trop se presser, se préparant à une offensive qui devait être rapide : le reste de l'armée ne devait pas être très loin. L'un des deux hommes serrait la garde de son épée, s'avançant directement vers Duorok, tandis que l'autre faisait mine de le contourner, pour peu que cela soit possible, dans une ruelle aussi étroite.

Le prêtre avait maintenant le choix entre deux belles cibles, tout en sachant que le survivant à sa hache ne manquerait pas de le défaire par derrière...

Brusquement, le premier homme bondit, estoc en avant, vers Duorok, visant la figure.

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Celà faisait déjà un bon moment qu'elle combattait, sans trop s'en rendre compte elle s'était perdue. Retirant sa dague du coeur du dernier esclaves qu'elle avait tué, elle l'éssuya tout en regardant après un endroit calme où elle pourrait se reposer. La ruelle sombre sur sa gauche serait parfaite. S'entourant de nouveau d'un globe de ténèbre, elle alla s'asoire dans un coin où persone ne la vérrait. Quelque temps plus tard elle se révéllat en sursaut et entendit les bruits d'un combats. Ce combat se déroulait devant elle, deux esclaves s'en prenait à un demi-orc. Ce dernier était occupé avec le premier tandis que le second essayait de le prendre à revert. Malheureusement pour lui, il passa devant Chalindra qui le faucha avec son fouet et se leva pour rejoindre le combat.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Lorsqu'il aperçut Chalindra, Duorok faillit hurler "Laissez les moi !", puis il se ravisa. Il para le coup de son assaillant avec sa hache tout en incantant le pouvoir divin d'Umberlie.

Duorok--->Convocation de monstres IV

C'était un sort qui lui demandait beaucoup d'énergie mais le jeu en valait la chandelle. La créature invoquée pourrait lui être utile par la suite.

Finissant son invocation, il parait l'attaque de l'esclave et se préparait à la riposte.

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Chalindra aperçu le regard du demi-orc quand il la vit attaqué son adversaire. Elle connaissait bien ses créatures donc elle se contenta d'occuper l'esclave et elle laisserait le coup final aux bon soin du Demi-Orc.

Mais il se passa quelque chose d'inattendu, le demi-orc invoqua incanta et fit apparaitre une créature. Il devait être un prètre comme elle. Mais elle s'en fichait si Lloth l'avait choisie c'est qu'elle avait assez l'esprit ouvert pour savoir accepter le prètres d'autre dieux et travailler avec eux si la situation l'exigeait.

Elle continua à se battre contre l'esclave et à l'entreiner vers la créature du demi-orc.

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Le prêtre d'Umberlie avait rassemblé ses forces et sa concentration pour lancer l'incantation divine, mais malheureusement pour lui, il ne fut pas assez rapide : son adversaire revenait à la charge, et, avant que la gestuelle fut achevée, l'homme blessa Duorok au bras, lui faisant perdre toute sa concentration, et l'interrompant au moment critique. L'esclave s'apprêtait à poursuivre son attaque...

De son côté, Chalindra s'en sortait mieux. Elle venait de lacérer le visage de son adversaire d'un coup de fouet bien placé, et celui-ci chût au sol, inconscient. Elle souffla un instant et regarda en direction du prêtre d'Umberlie, ne sachant encore si elle allait lui venir en aide ou pas.

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]


Alors qu'elle avait abattu son ennemis, elle se demanda pourquois la créature ne se trouvait pas là où elle l'attendais. Elle se tourna vers le demi-orc et constata qu'il était bien occupé avec son esclave, il avait surement manqué de concentration, celà ne l'étonait guère avec un demi-orc. Ensuite elle décida de s'asoire sur une caisse et de contemplé le demi-orc musculeux qui se battait comme un diable. Du coin de loeil, elle vit l'esclave se réveiller et se mettre à rempé, elle pris sa dague et la lui lança dans le pieds.

"Ne bouge pas de là, il voudra sûrement de parler quand il aura fini avec ton amis."

Ensuite elle se tourna vers le demi-orc et lui dit:

"Alors mon grand tu finis qu'on puissent passé à autre chôse. Celui là t'attends avec impatience et il y a encore pas mal de loqueteux à trucider."

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Vexé d'avoir raté son sort, Duorok poussa un cri dément et chargea son ennemi comme sa hache pointée vers l'abdomen de son ennemi. Il mit toutes ses forces dans cette charge, espérant achever le gueux, et pria Umberlie intérieurement afin qu'elle le protège et lui accorde ses faveurs pour éliminer cet infidèle.

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Cette fois, et même si l'esclave tenta vainement de se protéger du formidable coup porté par le prêtre, la hache fit mouche. Empêché de reculer à cause du mur contre lequel il était acculé, le malheureux fut littéralement coupé en deux, au niveau du torse, et fut tué sur le coup, heureusement pour lui, d'ailleurs...

Tandis que le contenu du corps de l'esclave se vidait au sol, l'orc se retourna vers la prêtresse de Lolth qui avait assisté au combat.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

N'appréciant guère le ton qu'avait prit précédemment la drow, Duorok lui demanda en s'approchant et en désignant l'autre esclave.

"Tu le fini ou je m'en occupe ?"

[Beorn Devir]

[Quête : le prophète gris]

Alors que les deux "aliés" s'entretenait sur qui allait avoir l'extrème obligence d'occire le rebel, une ombre les contourna, invisible, silencieuse comme la mort elle même sortie de l'immatériel pour se répendre.

La lame traversa le rein gauche, évitant la colonne vertébrale, continuant son chemin vers le foie puis le poumon droit avant de ressotir par la cage torassique. Le malheureux ne pouvait que constater que la mort le prenait, crachant une golée de sang dans lequel il s'étouffait déjà, son corps mû par des sombresauts crispés.

"Ainsi meurt les énemis de Melandis" furent les derniers mots qu'il entendit avant de s'effondrer.

Expédiant les restes de sang de sa lame d'un mouvement sec, le drow lança un regard des plus noir aux deux combattants. On pouvait y lire le dégout, l'aversion.

"Maitre Gutrash, veillez à ne pas perdre votre temps en palabres inutiles! Lancez vous à la suite de ces impies! et vite!

Quand à vous... tenez votre rang, ici les matrones n'ont Aucun pouvoir! Est-ce clair? Maitre Gutrash n'est pas votre subordonné! ... même s'il peut avoir tendance à faiblir en présence de femelle..."

Sur quoi le druide noire se dématérialisa en un vol de corbeau croassant tel un rire funèbre.

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Elle vit le drow transpercer le corp de l'esclave, incontiament sa main serra le pomaux de son fouet lorsqu'il la menaça et lui lançant un regard mauvais. L'in tru volatilisé, elle se rapprocha de Duorok, en lui faisant un sourire enjoleur et lui dit:

"Alors mon beau, une compagne de jeux ça te tente? Et dis moi qui était ce drow qui nous à parler?

Tout en lui parlant elle passa ses doigts sur le torse musclé du demi-orc.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Duorok s'était incliné légèrement face à Beorn, même si il avait du mal à se soumettre à l'autorité du drow talossien. Lorsqu'il fut partit, il repoussa discrètement la main de Chalindra en lui répondant.

"Nouvelle en ville je suppose... C'était Beorn Devir, membre du Conseil de Melandis et dirigeant de l'armée de l'Empire."

Rassemblant ses esprits, il rattacha sa hache dans son dos.

"Je suis Duorok Gutrash, à qui ai-je l'honneur ?"

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Pour lui répondre, elle lui un petit signe de tête en disant:

"Je suis Chalindra Pharn, troisième fille de la maison Pharn et prétrésse de Lloth. Alors tu es prêt à continuer les réjouissances mon beau? Si la compagnie d'une enfant de Lloth ne te fait pas peur."

Tout en disant la dernière phrase, elle lui fit un sourire enjoleur et récupéra sa dague planté dans le pieds de l'esclave que le drow avait tué.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Répondant au sourire de Chalindra par un grognement agacé, Duorok déclara.

"Reste loin de moi. En général, les drows sortis de l'Ombreterre sont peu enclins à la civilisation."

Puis, reprenant sa hache en main, il repartit dans le dédale des ruelles à la recherche d'esclaves à tuer, jetant un coup d'oeil de temps en temps derrière pour vérifier que la drow ne lui lançait pas sa dague.

[Beorn Devir]

[Quête : le prophète gris]

Beorn n'était pas parti bien loin... Bien que son sort de déplacement accéléré fut un très bon leure, il ne désirait pas rester trop loin de cette prêtresse... Son fouet-serpent en disait très long sur qui elle était. Son comportement était un livre ouvert... les femelles de la surface ne se montraient guère supérieures aux mâles de par l'influance de Vaheraun, le fils de la déesse arachnide...

Une sensation depuis longtemps enfouite refaisait surface dans l'esprit tourmenté de l'elfe noir. La préparation à l'élimination propre en odre de pretresses de familles ennemies.... Longtemps Berg'Darrak avait joué ce rôle privilégié. Plonger ses lames dans les entrailles des grande prêtresse pour permettre à ses soeurs de prendre le dessus des batailles magiques... Se vanger ainsi plainement de ce que sa condition de mâle lui avait infligé.

Il était à deux doigts de se lancer sur elle, ses pensées déjà dans la direction de Talos, lorsqu'il vit un groupe d'esclaves révoltés fondant sur le demi orque. Se rapprochant par les toits avec un agilité féline, le drow se mit en position. Il commança alors a tracer les signe cabalistique dans les air, psalmodiant les formules arcaniques. Bientôt un nuage se matérialisa au dessus des malheureux qui ne purent que constater la puissance destructrice du seigneur des tempètes.

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Elle vit le demi-orc lui tourner le dos, non sans jeter des regards par dessus son épaules. Elle eu un rictus dédeigneux et dit:

"Comme tu veux, de toute façon je ne serais sûrement pas loin de toi.

Et sur cette dernière remarque elle rengaina sa dague et s'entoura d'un globe de ténèbre. Ensuite elle se glissa d'ombre en ombre à la recherche de victimes. Elle tomba très vite sur un groupe d'esclave qui s'approchait du demi-orc. Alors qu'elle allait lancer un sort de terreur, un nuage magique apparu soudain et descendit sur les esclaves qui se tordirent de douleur. Elle repéra d'où était venu le sort. Le drow, Beorn DeVir, se tenait sur un toit et regardait son nuage décimer les loqueteux d'un air satisfait.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

S'éloignant de Chalindra, Duorok s'était rué dans un groupe d'esclaves, sa hache prête à trancher tout ce qui se présenterait. Cependant, il aperçut Beorn qui préférait se battre par magie.

Poussant un grognement, Duorok continua de trancher dans le lard des rebelles qui tombaient de toutes parts sous l'assaut magique du général du chaos. Quelle vermine, pensa Duorok, on en tue un et dix surgissent.

Puis laissant sa réflexion, il continuait sa frénésie combattive, tranchant, piquant, frappant et achevant les esclaves qui avaient osé se rebeller contre le pouvoir melandien.

[Morgon]

Désolé pour mon manque de réactivité, j'avais un peu zappé le RP :timide:
[Quête : Pillages à répétition ]

Les deux Manostiens arrivaient enfin sur le champ de bataille, d'après leurs investigations dans les rues commerçantes, le chancelier devrait se trouver près d'ici, certainement en train d'étriper quelques rebelles...

Leur recherche s'annonçait assez fastidieuse : le champ de bataille était affreusement chaotique et ils risquaient de se faire embarquer dans un combat qui ne les concernait pas.

Le tout était d'essayer de n'être pris ni pour des rebelles ni pour des Mélandiens, et de chercher un combattant ressemblant plus à un chancelier que les autres... Mais lequel de ces Mélandiens ressemble à un chancelier ? Morgon ne savait pas à quoi ressemble un chancelier, mais il espérait que Dame Lise, elle, le reconnaitrait...

[Mornagest]

[Quête : pillages à répétition]

Interrompu au beau milieu de ses pensées par des vociférations virulentes émanant de derrière lui, Morgon eut juste le temps de se retourner pour voir un immense demi-orque écraser un esclave contre le mur, d'un coup de sa gigantesque massue. Un sourire sardonique sur les lèvres, le monstre détacha le cadavre de son arme, qui semblait aussi grande que Morgon lui-même...

Avisant les deux étrangers, il grogna, agressivement :

"Eh, vous, là. Qu'est-ce que vous me fichez ici ? Z'êtes qui ?"

Il fit un pas en leur direction, la massue prête à frapper en cas de mauvaise réponse...

[Folken]

[Quête : pillages à répétition]

Faisant volte face à l'appel du guerrier mélandien, la paladine perdit un très court instant, son assurance habituelle, surprise de voir une créature humanoïde dotée d'intelligence aussi haute. Retrouvant vite ses esprits, Dame Lise prit les devants sur Morgon.

- Salut à toi noble guerrier ! Nous sommes des émissaires manostiens en provenance d'Aghoralis. Nous avons été envoyés par le commandant par intérim de la garde Manostienne de cette cité pour vous avertir d'un danger que courrent nos deux nations. Ceci est mon ordre de mission.

La paladine présenta le pli adressé par Bonkhi, tout en prenant bien garde de ne pas le lui donner.

- En conséquence, nous cherchons à entrer en contact avec votre chancelier... même si nous sommes conscients que ce n'est pas vraiment une période très propice...

[Mornagest]

[Quête : pillages à répétition]

La créature darda un regard mauvais en direction de la femme. Que voulait cette diablesse ? Un bon coup sur le crâne ?

"Des manostiens ? Pouah..." Il semblait cracher ce nom. "Bon. J'suppose que si vous êtes ici, c'est pas pour essayer d'me mentir, hein.. le Chancelier, l'est pas loin. Je dirais à une centaine de mètres, par là." Il tendit le bras vers une rue dégagée, dans laquelle on voyait une violente escarmouche en train d'arriver à son terme.

"Avec un peu d'chance, il aura fini son lot de crétins pour la journée, l'aura un peu d'temps pour vous. Maintenant, fichez l'camp. Vous ai assez vu."

[Duo]

[Quête : le prophète blond aux yeux bleus]

Autour de Duorok, les esclaves tombaient comme des luméniens confrontés à des gobelins. L'assaut magique de Beorn avait été fatal aux assaillants du demi-orc. Piétinant les cadavres qui s'amoncelaient, Duorok émergea d'une ruelle sur une place où le combat faisait rage, très très chaotiquement. Esquissant un sourire face à tant de violence, Duorok remarqua deux personnes qui faisaient tâches dans décor et qui s'entretenaient avec un autre représentant de son espèce bâtarde.

Le prêtre d'Umberlie s'approcha un peu afin d'écouter la conversation. Il saisit que les deux visiteurs étaient des manostiens à la recherche du chancelier. Laissant la diplomatie au gouvernement, le demi-orc se trouva quelques esclaves à trancher en deux.

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Alors qu'il cherchait de nouvelles victimes à martyriser, le demi-orc vit subrepticement un duel en cours, entre deux maisons rapprochées. Un garde contre un esclave. Le combat semblait gagné d'avance pour le soldat mélandien, mais, alors qu'il allait envoyer le manant aux enfers, l'un de ses camarades arriva derrière lui, et l'égorgea rapidement de son coutelas. Le soldat n'était pas encore mort qu'ils commençaient à le dépouiller de ses biens, et notamment, de ses vêtements. Allaient-ils tenter de se fondre dans l'armée, et prendre les soldats en traître ?

Tout ceci se déroulait à quelques mètres seulement de l'endroit où se trouvait Duorok.

[Duo]

[Quête : le prophète gris clair avec des reflets bleus]

Un garde mourrait. Duorok sourit. Ce manant n'était pas digne de servir Melandis, qu'il meure ! La révolte servira d'épuration ! Par contre, les esclaves qui revêtaient ses vêtements inquiétèrent le prêtre d'Umberlie. Ainsi affublés, ils pourraient prendre les généraux et les officiers en traître.

Duorok s'engouffra alors dans la ruelle où se trouvaient les rebelles. Les menaçants de hache, il dit aux deux hommes qui pillaient la dépouille du garde.

"Alors les filles, ça vous dérange si je viens parler chiffons avec vous ?"

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Tous deux sursautèrent en entendant le prêtre parler, derrière eux. Visiblement, se faire prendre en traître les dérangeait beaucoup plus quand c'étaient eux les victimes. Ils se retournèrent comme un seul homme, et le premier, le sournois, invectiva le demi-orc :

"T'as pas à t'mêler d'ça, tas d'graisse. Fiche le camp, ou on t'égorge !". Dépenaillé, il avait mauvaise mine. Ses muscles saillaient sur sa peau tendue par la maigreur, et ses dents en fort mauvais état laissait à penser qu'il souffrait du scorbut.

Son camarade ne dit rien, se contentant de lever sa misérable lame en direction du prêtre d'Umberlie. Son état n'était guère meilleur que celui de son compagnon d'infortune. Il était totalement chauve, probablement plus âgé que le premier.

Il cracha vers Duorok, en signe de mépris, puis grogna :

"Casse-toi !"

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Faisant mine d'être désolé, Duorok dit alors.

"Oh excusez moi ! Dans ce cas, je crois que je vais vous laisser en paix. C'est sûrement la meilleure des solutions."

Puis amorçant quelques pas en arrière, Duorok laissa sa main droite glisser le long de sa cuisse, et sous un repli de cape, il agrippa sa dague. Il s'arrêta brusquement et la lança en direction de la tête du chauve. Puis, sans se soucier de voir si elle avait atteint sa cible, il se rua sur l'autre homme. Sa hache en main.