).Un échevin de la ville de Charleroi, faisant partie du Mouvement Réformateur (MR, parti libéral francophone), dénonce des malversations effectuées par une grande partie de la majorité communale (de Charleroi toujours), socialiste.
Directement, les réactions fusent : ledit échevin est un sale type, il fait le lit de l'extrème-droite (j'adore :notme2: ceux qui fraudent sont des anges et donnent pas du tout envie de voter pour d'autres partis...), se fait huer lors d'une réunion de crise... bref, c'est un échec.
Pendant environ un an et demi (je résume très énormément beaucoup, là), de nombreuses autres affaires éclatent (détournement de fonds destinés aux retraités de Charleroi, destinés aux personnes n'ayant pas de quoi payer un loyer même à bas prix, etc).
Encore hier, on apprend que l'ancien bourgemestre (maire, quoi) a fait pression pour conclure un contrat de téléphonie pour toute l'administration communale de Charleroi, avec une société dont il était président du conseil d'administration (alors qu'une autre société présentait plus d'avantages pour ledit contrat).
BREF ! que des trucs bien amusants, qui donnent une splendide image du parti socialiste, d'autant que son président (que je ne nommerai pas parce que personne en France ne le connaît) n'a aucun pouvoir sur les "baronnies" établies à Charleroi et à Liège (le désormais tristement célèbre Michel Daerden.........), et est donc pratiquement obligé de laisser "courir" les dinosaures que l'on voit depuis au moins 30 ans (avant ma naissance en tout cas).
Ce qui est affolant, par exemple là, c'est que la loi n'oblige pas ces ordures à démissionner, ni n'oblige au président du PS de virer lui-même ses subordonnés.
Mais, comme il le répète complaisamment tous les jours et à chaque interview depuis des mois, Elio di Rupo (ah, ben, si, je le nomme, le président du PS, tiens :notme: ) dit qu'il laisse la justice faire son travail, bla bla bla, qu'il ne veut pas jeter la pierre aux responsables tant qu'il n'y a pas de "preuves tangibles" (sic).
Consternation, écoeurement et colère ne sont que de bien faibles mots quand j'entends ce discours plutôt... à gerber (soyons crus).
Derniers rebondissements : l'échevin MR qui avait dénoncé l'affaire, a démissionné, car il refuse de "collaborer" avec de telles crapules. On le comprend. Cela dit, l'opposition le bombarde d'insultes, en sortant des énormités comme : "il abandonne 400.000 Carolorégiens !". Pitoyable.
Et aujourd'hui même, notre chère ministre de la justice (compétence fédérale) qui est socialiste, décrète que les médias ne peuvent plus révéler d'affaires à Charleroi d'ici le 10 juin, soit la date des élections fédérales en Belgique...
Alors, j'aimerais savoir :
- quand la justice fera son travail, mais SURTOUT les politiciens le leur
- pourquoi le parti socialiste se fait appeler comme ça ?
- ce qu'il faudra aux électeurs pour enfin songer qu'il faudrait voter pour autre chose que des crapules qui profitent d'eux depuis 30 ans déjà (aux dernières élections, en octobre, la majorité socialiste a rempilé pour 6 ans à Charleroi, malgré tous ces scandales financiers).
)
