Percée parmi les lignes des rebelles

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

L'homme visé pu éviter la dague de justesse, et il l'entendit se ficher contre un panneau de volet brisé, juste derrière lui. Il vit alors le prêtre se jeter sur son camarade, hache en avant.

L'autre ne pouvait évidemment parer l'assaut de sa misérable arme de fortune, et dut éviter la lourde lame en virevoltant, sentant presque le déplacement d'air provoqué par l'attaque de Duorok. Il refit face au demi-orc, tenant fébrilement sa dague en main.

Les deux esclaves avaient un gros avantage en terme de vitesse, mais ne pourraient en revanche tuer le prêtre en un seul coup, sauf s'ils l'égorgeaient. La partie s'annonçait serrée...

L'homme à la dague se jeta en avant, visant la poitrine. Duorok était trop grand...

[Morgon]

[Quête : pillages à répétition]

Non mais c'est pas possible, les habitants de cette saleté de ville sont ils tous aussi grossiers ? Mais quel chiant cet orque !

Morgon commençait à en avoir franchement assez de tout ça, il fonça vers la rue désignée par l'immense demi orque puant tout en ravalant les insultes qu'il pourrait avoir envie de cracher à son égard. Ce n'était pas le moment de se faire écraser par un monstre de ce type...

Il ne s'agissait que d'une rue comme les autres, donc une rue très moche et jonchée de cadavres de clochards laids et sales et d'autres horreurs humanoïdes pouvant vivre dans cette cité infernale... Avant même de lever les yeux pour rechercher le chancelier, Morgon cria comme un idiot, histoire de ne pas passer inaperçu.

"Ohhhhhhh ! Ohhééé ! Quelqu'un a vu le chancelier ?"

[Duo]

[Quête : le prophète pillé à répétitions]

Diantre ! jura Duorok. Le gueux avait évité son attaque initiale. L'effet de surprise était passé et les deux rebelles vivaient encore. C'était mauvais...

Un des hommes se jeta sur une lui en visant sa poitrine d'une dague. Ne pouvant éviter le coup en attaquant, Duorok poussa de toutes ses forces sur ses pieds et se propulsa en l'air, abatant ainsi le tranchant de sa hache sur le crâne de l'homme.

[Folken]

[Quête : pillages à répétition]

Marchant devant, Dame Lise sursauta au cri de son compagnon de voyage, rentrant sa tête entre ses épaules et s'arrêtant net. La gêne qu'elle ressentait était telle qu'elle n'osa pas même se retourner... mais ne pouvant décidément pas ne pas réagir à cette initiative du jeune garde manostien, elle finit par le faire :

- Mais vous êtes malade ?

Pour peu qu'ils aient eu un peu d'humour, les observateurs de cette scène aurait trouvé la situation assez cocace. Mais les personnes présentes étaient justement quelque peu trop occupé à s'étriper visiblement. Ce qui faisait d'une part qu'ils ne pouvaient pas observer la scène, précisément, et d'autre part, qu'ils pouvaient de surcroît encore moins prêter attention à un quidam d'apparence neutre (du moins pouvaient ils espérer qu'ils en aient effectivement l'apparence) et lui répondre... encore que sur ce point, finalement, Dame Lise en arrivait aussi à émettre des doutes. En effet, devant eux des hommes appartenant à l'armée mélandienne terminaient d'essuyer leurs lames tâchées de sang, quittant un champs de bataille qu'ils avaient dû nettoyer pour aller rejoindre le suivant. Alors que la paladine observait la scène, ses yeux tombèrent sur le regard de Morgon...qui en disait long sur ce qu'il pensait de tout ce spectacle.

- Morgon, je pense savoir ce que vous pensez, je vous préviens, si vous ne gardez pas ces idées pour vous, je risque de devoir vous étriper moi-même...

Avançant de quelques pas, elle héla alors le premier guerrier venant du charnier indiqué par le demi-orc quelques minutes auparavant.

- Excusez-moi, nous sommes des émissaires en mission diplomatique, nous cherchons à rencontrer le chancelier.

[Beorn Devir]

[Quête : pillages gris du prophète récidiviste???]

Du haut de ses toits, Beorn assistait à nombre de combats, intervenant grâce au pouvoir divin de Talos et sa foudre, le drow tentait te remettre un semblant d'ordre dans tous ce foutoir. Mais quelle ne fut pas sa surprise en voyant des émissaires manostiens dans les remparts de Melandis, en pleine période de trouble!

Convaincu que leur présence ici n'était pas un hasard, il se dirigea prestement en leur direction. Il ne put qu'entendre un faible partie des paroles, confirmant son hypothèse d'émissaire... Pour le bien? ou pour plonger Melandis dans les ténèbres? La suite le lui indiqua... Quelque chose ne tournait pas rond... si des Manostiens venait "prévenir" Melandis, des évènements bien sombres se préparaient.

Avant d'interpeler le-dit manostien, l'elfe noir aperçut quelque chose qui le sidéra... un garde s'en prenant à un confrère avant de le détrousser... de ses effets.... Comment l'un de Ses gardes pouvait-il faire cela. Il béni l'intervention du demi-orc qui pourrait peut-être l'aider à élucider ce mystère.

"Excusez moi, commença le drow, si vous cherchez le chancelier je suppose pouvoir vous aider... Que se trâme-t-il pour que vous veniez nous consulter de manière si officielle? Et surtout sans pré-avis de la part de vos supérieurs... Et ne le prenez pas contre vous, mais faites vite je vous prie, des affaires importantes nécessitent mon intervention comme vous aurez pu le constater "

La paladine pu voir les armoiries de la Melandis et le symbole de Talos sur le tabard du drow... signe de son appartenance au Conceil de Melandis.

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Le coup de hache, bien que lent, ne put être évité. Le rebelle était emporté par son élan, et, bien qu'il pût toucher Duorok au ventre, occasionnant d'ailleurs une belle entaille, il ne résista au formidable assaut du prêtre, qui lui arracha la moitié de la tête, et le tua sur le coup.

Son camarade, effrayé par ce qu'il vit, ne put que lâcher son arme, et s'enfuir en courant, hurlant en même temps. Il ne tarda pas à alerter quelques soldats qui se trouvaient non loin de là, et ces derniers se firent un plaisir de le cribler de flèches, alors qu'il traversait une rue, à quelques pas de Duorok...

[Duo]

[Quête : le prophète greuh]

Après avoir vérifié que la majeure tête du rebelle était bien au sol, Duorok évalua sa situation. Il était blessé au bras et avait maintenant une entaille dans le ventre. Estimant la situation comme plutôt préoccupante, il s'appuya contre un mur et se concentra, incantant le pouvoir de sa déesse pour se guérir.

Duorok--->Soins importants--->Duorok

La magie divine referma ses plaies et il retint un cri en mordant sa lèvre inférieure si fort que du sang perla. Il était de nouveau en été de combattre. Il quitta la ruelle au pas de course et s'approcha du groupe de soldats qui avaient abattu son dernier assaillant.

"Soyez prudents, ces rebelles ont tenté d'infiltrer la garde en s'emparant de l'uniforme d'un soldat mort."Puis il continua, n'attendant pas de réponse pour son conseil.Où en sont les combats ? les rebelles battent-ils en retraite ?"

[Folken]

[Pillages à répétitions dans la mêlée du prophète gris]

Prenant conscience d'avoir face à elle un conseiller mélandien, la paladine s'inclina, faisant signe discrètement à Morgon, sans même savoir si celui-ci le comprendrait, pour qu'il fasse de même.

- Excusez-nous de vous importuner... je tâcherai de faire court. Pour résumer la situation, il se trouve qu'une armée d'orcs et gobelins a élu domicile sur vos terres... n'obéissant soit-disant qu'à la volonté du dieu Shargaas. Et il se trouve que cette armée s'enrichit en massacrant tous les convois commerciaux qui font route vers notre cité frontalièren Aghoralis... qu'ils soient mélandiens, manostiens ... ça ne fait pas de différence. Simplement, ils les attaque sur nos terres. Ce qui nous empêche d'intervenir et de pouvoir assurer la sécurité de vos commerçants et des notres.

Marquant une pause, la paladine présenta au loin son ordre de mission signé du lieutenant Bonkhi.

- Voici l'ordre de mission signé du commandant par intérim de la garde à Aghoralis. Si vous n'avez pas eu de préavis, c'est qu' Aghoralis a été récemment directement attaquée par une de ces armées... et que nous n'avons échappé à la catastrophe que de peu. Nos autorités seront averties en même temps que vous, mais nous devions vous avertir au plus vite du danger que représente cette armée indépendante pour nos deux nations... il n'y a que vous qui puissiez mettre un terme à leur existence.

[Mornagest]

[Quête : c'est l'donjon par ici]

Les gardes prirent note de l'avertissement donné par Duorok. A vria dire, ils avaient déjà pu constater des cas de "trahison" qui n'en étaient en réalité pas : des esclaves qui avaient revêtu les uniformes de soldats morts au combat. La tactique était classique, lâche mais efficace. Ils devaient donc redoubler d'attention.

Cela dit, des mélandiens avaient adopté la même technique, en se débarrassant de leurs effets militaires, pour s'infiltrer dans les lignes rebelles, et le nombre de victimes de part et d'autres était globalement balancé.

L'un des soldats répondit au prêtre :

"Le combat s'est déplacé. Le quartier marchand est plus ou moins sécurisé, mais nous sommes justement là pour éradiquer les derniers groupes d'esclaves. Le Chancelier nous a ordonné de faire des prisonniers... sans quoi nous n'aurons plus personne pour reconstruire la ville. Si ça vous dit, y a un parc à esclaves provisoire pas loin d'ici" il agita la main en direction du sud-est. "La prison est détruite, elle aussi. Les maudits..."

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Chalindra se trouvait désormais engagée dans une mélée furieuse aux côtés de gardes qui affrontaient les insurgé. D'habord pris au dépourvu tout avait changé lorsqu'elle les avaient rejoinds. Elle cracha des ordres et les soldats se regroupèrent et offrirent un front uni et commencèrent à repousser les esclaves. Les insurgés dépourvu d'arlure tombaient comme des mouches sous les dents de son fouets. Prise dans la frénésie du combat elle commença à chanter un chant à la gloire de la Reine Areignée, ce qui fit naître une râge sanguinaire dans les rangs des soldats de Mélandis. Bientôt tout le esclaves furent tué et ceux qui tentairent de se rendre, réduit en charpie. Heureuse de ce soutien affiché par la Lolth, elle ordonna aux soldat encore sous le coup de la rage divine de se ruer sur un autres groupe d'insurger qui se battaient sur une petite place non loin de là. Comme un seul homme, ils se ruèrent tous sur les esclaves pris par surprise. Contente d'elle, couverte de sang et de morceau de chaire, elle les suivit pour continuer le massacre chaque victmes comptant comme au tant de sacrifié à la gloire de sa Déese Noire.

[Duo]

[Quête : le prophète à répétitions]

Un rire nerveux agita Duorok.

"Des prisonniers ? DES PRISONNIERS ? HA HA HA ! Ils doivent périr. Tous. Ceux qui s'opposent à l'Empire doivent être détruits !"

Il marqua une pause dans son discours, calmant son rire. Puis il reprit d'une voix déterminée.

"Où avez vous besoin de moi ?"

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Le soldat répéta :

"C'est un ordre du Chancelier, messire. Si vous ne désirez pas lui obéir, libre à vous..." Il ne précisa pas que le demi-orc agirait ainsi à ses risques et périls, s'il venait aux oreilles de Mornagest qu'il avait agi contre cet ordre.

"Suivez cette avenue. La bataille s'est déplacée plus avant dans les bas-quartiers. La vermine s'y est elle-même coincée. Ils n'ont plus que le fleuve comme issue."
------------ Ravie du massacre qu'elle venait de perpétrer, Chalindra ne remarqua pas qu'elle se trouvait à présent au beau milieu de nulle part... excepté de nombreux cadavres des deux camps. Les soldats étaient déjà repartis vers le coeur de la bataille, mais elle était restée quelques instants immobile, et à présent, elle était seule. Elle jeta un coup d'oeil alentour, cherchant une victime à agresser, quand soudain, un carreau d'arbalète, surgissant de nulle part, l'atteint à l'épaule, instillant instantanément une douleur fulgurante dans tout son côté droit.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Duorok prit un air apeuré.

"Oooh ! Mais oooh ! Si le Chancelier a dit qu'il fallait faire des prisonniers, il faudra des faire des prisonniers."Puis il s'éloigna et ajouta pour lui même."Enfin, si ils se rendent."

Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres du demi-orc qui suivit le chemin indiqué par le soldat. Il marcha pendant quelques minutes, enjambant divers cadavres, et arriva dans une large rue qui se terminait sur les quais de la Houleuse. Des combats faisaient rage.

Un soldat affrontait seul trois esclaves. Duorok vint se placer à son côté, se jetant de toutes ses forces dans la bataille.

[Beorn Devir]

[La prophétie du pillage répétiteur grisonant]

Beorn lut attentivement le document que la paladine lui transmit. L'état des lieux n'était pas ravissant. Melandis en plein soulèvement, les voies de commerce visées... Tout cela partait véritablement dans tous les sens.

"Comme vous pouvez le voir... nous sommes plutôt occupé avec un petit problème de révolte interne. Je vais faire le nécessaire pour envoyer un détachement de garde à Aghoralis afin de vous prêter mains forte. Après tout, les deux citées sont atteintes par cette vermine verdâtre, et au diable les chamailleries d'antant! Veillez informez vos suppérieur de cette décision en leur donnant ma parole pour peu qu'il en tiennent compte."

Beorn espérait que les antécédant plutôt... tendu entre les deux citées ne joueraient pas un rôle trop important pour les décisions des Supérieur de Manoste.

"Essayez de leur expliquer la situation que nous avons à gèrer... des ... miséreux se sont rassemblés dans les ombres afins de mettre à sac notre ville et ce qu'elle représente! Je ne sais s'il y a une tête pensante au dessus de tout cela ou si plusieurs groupuscules se sont rassemblés... mais je me dois d'y mettre un terme! Vous m'excuserez de ne pas abuser de votre compagnie...."

Alors qu'il finissait ses mots, une intense brulure se fit ressentir entre ses omoplates. Posant un genou à terre en vociférant, l'elfe noir semblait soudainement habité par la haine la plus pure. Son regard qui avait plutôt étonné la délégation Manostienne par sa franchise n'était plus que celui d'un tueur au sang glacial.

"Lolth! dorn elgg dosst wanre lu' plynn jal l' ssrigg'tul Usstan shlu'ta wun nindel!"*

Eructa le prince déchu d'Outreterre dans sa langue natale.

"Excusez ces incivilités, mais il y a ici une présence qui ne m'est Aucunement supportable"

Une sorte de folie meurtrière pouvait se sentir dans les paroles du bretteur. Avoir invoqué les faveurs de Lolth trop proche de lui avait été une erreur qu'aucun n'eut entreprit s'il avait su les conséquence que cela pouvait avoir sur la santé mentale d'une des personnes les plus dangereuses de Melandis.

Sans perdre une seule seconde, le drow incant son sort de déplacement rapide, et un nuage de corbeaux aux yeux rougeoyant prit la place de l'elfe noir dans un son assourdissant... un rire de désaxé mêlé aux croassement des volatils charognard...

*[Lolth je vais massacrer tes serviteurs et en tirer le plus de plaisir que je peux!]

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

La douleur était insuportable, mais elle en avait vu d'autres, les fouet de sa mère était bien plus douloureux. Elle se jeta tout de suite à terre et un autre carreau la survola. Elle se servit des cadavres aux tours d'elle pour se protéger et arracha très vite le carreau figer dans son épaules et pris l'une des potions qu'elle avait apporté d'ombre-Terre.

Chalindra------->potion de soin-------->Chalindra

Elle avait repéré d'où était venu le tir, un garde assez maladroit essayait de recharger son arbalète. il était assez chétif pour un garde et semblais flotter sous son casque. D'un bon elle fut sur pieds et lui lança sa dague et entoura le garde d'un globe de ténèbre. Celui-ci hurla lorsque le globe le recouvri. Souriante elle dégaina son fouet et rentra dans le globe pour faire payer à se garde son affront.

[hrp]c'est un esclave déguiser en fait :oops: [/hrp]

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

hrp : je n'avais pas précisé qui te visait, mais si tu veux affronter un garde, soit prends garde aux conséquences

L'homme paniquait. Il n'arrivait pas à recharger son arme, et dut l'abandonner au profit de son épée. Mais il avait compté sur une mort rapide de cette femme... qui s'avérait être une elfe noire. Mauvais plan que celui qu'il avait adopté...

Tirant sa lame au clair, il attendait nerveusement que cette diablesse veuille bien se manifester, ce qui ne tarda guère. Elle tenait en sa main un fouet aux abords peu amènes, mais c'était surtout son regard furieux qui inquiétait l'homme. Inutile de dire qu'il n'avait pas le droit à l'erreur. Elle se trouvait à un bon pas de lui, seulement. Mais l'allonge de son fouet lui permettrait de frapper depuis sa position, aussi le garde décida-t-il de charger immédiatement, sans lui laisser le temps d'attaquer en premier.

Il fonça, feinta sur la droite, puis tenta de désarmer la prêtresse en agrippant son poignet, et en le lui tordant.
------------------ Le trio de rebelles venait tout juste de parvenir à se débarrasser du garde quand Duorok les chargeait. Il se retrouvait donc à présent seul contre eux, et n'avait que son agilité pour se sortir de ce mauvais pas. Et bien sûr, sa puissante lame. Mais pourrait-il contenir leurs assauts ? Il en douta, au moment même où l'un des trois hommes lui entailla l'avant-bras gauche à l'aide de son épée courte, faisait perler le sang sur sa peau verte et velue.

Rageusement, le demi-orc se remit en position, avec les trois hommes devant lui. Aussitôt, ils se dispersèrent, tentant probablement de l'encercler...

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

"Stupide vermine..."Marmomma Duorok constatant la vaine tentative des rebelles pour l'encercler.

Remarquant que le garde qu'il venait secourir était déjà tombé sous l'assaut des gueux, Duorok poussa un grognement plaintif.

"Ma bonté me perdra"Grommela-t-il.

Alors qu'il évaluait la situation, Duorok fut blessé au bras gauche ce qui lui arracha un bref cri rauque. Se remettant en place, Duorok songea un instant à employer le pouvoir de sa déesse pour envoyer ces maudits au royaume des morts mais ils ne lui laisseraient guère le temps d'incanter correctement. Saisissant sa hache de sa main droite, Duorok la fit virevolter autour de lui dans toutes les directions afin de trancher dans le lard des rebelles. Ce faisant, il faisait tout pour garder son équilibre avec son bras gauche. Ses mouvements n'étaient pas d'une vélocité exceptionnelle mais ils étaient maitrisés et et puissants.

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

L'immense allonge dont bénéficiait le demi-orc suffisait à éloigner les rebelles sans qu'ils puissent tenter quoi que ce soit... au corps-à-corps.

L'un des esclaves serra sa dague, puis la saisit par la lame, et, visant Duorok, il s'apprêtait à la lui lancer en plein visage, quand soudain, un évènement inattendu se produisit. Tout d'abord, un cri, bref, rauque, mais distinct :

"Pourriture !"

Une silhouette s'abattit du toit de la maison près de laquelle avait lieu le combat, sur l'esclave visant Duorok. L'homme se retrouva avec un tison enfoncé dans la cage thoracique, et chut au sol, à côté de celui qui venait de le tuer. Ce dernier se releva, et le prêtre d'Umberlie vit ses traits. Il ne l'avait jamais vu, mais il le reconnu sans l'ombre d'une hésitation. Le Chancelier.

Il enchaîna quelques rapides passes d'armes contre le gueux armé de son épée courte, puis l'envoya tout droit en enfer, en lui découpant la tête d'un large mouvement, parachevant son attaque.

Pendant ce temps, le troisième esclave restait immobile, ne pouvant se décider entre la fuite et le combat...

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Le garde déguiser compris son erreur trop tard. Il croyait que tenir la main de Chalindra l'empêcherait de lui donner un coup de fouet mais les têtes vipérine vivantes le mordit sauvagement lorsqu'il lui pris le poignet. il recula vivement faisant de moulinet de son épée pour se protéger et tanta de l'autre main de palper ses blesures. Chalindra le laissa faire car le temps jouait contre lui déjà le côté de son corp mordu s'engourdissait sous l'effet du poison. Bientôt il laissa tomber son épée et s'éffondra. Elle s'approcha de lui avec sa dague et défit son armure pour lui arracher le coeur. Alors qu'elle levait sa dague elle remarqua une marque sur le coté droit du garde. Bien qu'elle ene connaissait pas beaucoup les humains, elle connaissait les marques que laissaient les esclavagiste sur leurs marchandises. Elle rengaina sa dague et ligotta fermement le garde qu'elle se mit à trainer en direction de la place où se trouvait un groupe de Mélandien.

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Stoppant net le ballet de sa lame, Duorok fut surpris de l'intervention salvatrice de l'inconnu. Inconnu qui ne le resta pas longtemps. C'est avec stupeur qu'il découvrit que son sauveur n'était autre que le Grand Chancelier de Melandis en personne !

Le prêtre d'Umberlie resta bouche bée quelques instants tandis que l'humain éliminait un second esclave. Reprenant ses esprits, Duorok se dit qu'il n'aurait jamais une autre occasion pareille d'assassiner l'homme d'état puis il se ravisa. La ville était déjà suffisamment chaotique en ce moment. Alors que Mornagest achevait son attaque, Duorok lui lança.

"On s'connaît ?"

Bien qu'il ait reconnu le Chancelier, Duorok avait envie de mettre à mal sa fierté suffisante. Puis sans attendre de réponse, il brandit sa hache et se rua sur l'esclave tremblotant qui traînait.

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Chalindra avait quelque peu de peine à traîner le cadavre de l'esclave déguisé, mais elle y parvint cependant, probablement pour mettre en garde les soldats de Melandis du subterfuge employé. S'il réussissait, ils pourraient semer le chaos parmi les troupes impériales, et sérieusement compromettre le rétablissement du calme en ville...

L'un des soldats aperçu la prêtresse elfe noir, et la héla :

"Qu'est-ce que vous faites, maudite ? Vous maltraitez le cadavre de l'un de nos camarades ?"

Sa lame tirée au clair, il fit signe à ses compagnons d'arme, et tous se tournèrent vers Chalindra.
------------------------ Un coup de hache plus tard, le dernier larron périssait, les boyaux à l'air, la bouche ouverte en un affreux sourire, déployant ses dents pourries par les caries multiples, les yeux fixés dans un dernier regard effaré à la vision de la lourde lame s'écrasant contre son abdomen...

Le Chancelier haussa simplement les épaules, puis répliqua simplement au prêtre :

"Oeil pour oeil, dent pour dent. Vous vouliez aider l'un de mes hommes ; vous avez gagné le droit de continuer à vivre. Ne l'oubliez pas. Maintenant, trève de bavardage. La bataille n'est pas terminée", acheva-t-il en pointant le bout de la rue du menton, puis en marchant dans cette direction, sans un regard pour le demi-orc qu'il venait de tirer d'un mauvais pas.

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Elle les vit se tourner vers elle le regard furieux

"Bande de mâles stupide, ce n'est pas l'un des vôtres mais un esclave déguiser, regardez."

Et elle leurs montra la marque qui le désignait comme un esclave. Ensuite elle toucha ses blessures aux flancs et l'esclave ne gémit pas.

"Bon sang ce chien n'a pas survécu, il aurait été plaisant de l'intéroger. Bon arreter de me regarder comme ça et avertisez vos supérieures, qu'ils mettent en place des mots de passe, sinon ce sera le chaos ici."

Et elle les regarda d'un oeil méprisant.

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Le soldat darda un regard mauvais à l'adresse de la drow. Il savait qu'elle avait raison, mais il ne le reconnaîtrait pour rien au monde. Il se contenta de hausser les sourcils, puis de jeter un vague coup d'oeil au corps sans vie. Effectivement, l'homme était un esclave déguisé, et ces maudits rebelles faisaient une nouvelle fois montre de ruse et de sournoiserie...

"On va s'en charger. Maintenant, au boulot." Il s'était adressé autant à Chalindra qu'à ses camarades soldats, et le petit groupe s'en fut vers les échos de la bataille, qui faisait toujours rage, même si elle se déplaçait peu à peu vers le coeur des bas-quartiers, poussant les esclaves dans leurs derniers retranchements. Ils allaient bientôt craquer, c'était désormais une évidence, et ce petit stratagème montrait bien qu'ils recouraient aux derniers vices pour tenter de renverser une tendance bien trop nette...

[Duo]

[Quête : le prophète gris]

Et gniah gniah gniah... marmonna Duorok face à tant de condescendance de la part du grand Chancelier. Après tout, l'aide de l'humain avait été limitée et Duorok aurait très bien pu s'en occuper seul. Du moins, c'est ce qu'il se disait. Puis, réalisant qu'il grognait tout seul entourée par les 3 cadavres, Duorok se remit en route. Il descendit la rue, qui le rapprochait inexorablement des quais de la Houleuse, et se mit à la recherche d'esclaves sur lesquels il pourrait se passer les nerfs.

Notant que le Chancelier n'avait pas fait de prisonniers, Duorok se dit qu'il n'aurait pas à s'embarrasser avec ça. Il avança et arriva sur un quai où des esclaves menaient une résistance farouche face à quelques gardes sur un ponton. Venant se placer entre deux gardes, il fit basculer un esclave en arrière. Le manant fut entraîné par le poids de son épée. De plus, ne sachant pas nager il ne tarda pas à se remplir les poumons d'eau. Esquissant un sourire satisfait, Duorok joignit ses forces à celles des gardes pour noyer d'autres esclaves.

[Beorn Devir]

[Quête : le prophète grisonnant du retour & lorsque le passé prend le controle]

Beorn courrait à vive allure. La brulure dans son dos l'avait araché à ses tentatives de courtoisie envers les émissaires manostiens tel un éclair déchirant les ténèbres de la nuit. Les faveurs de Lolth n'était pas un bon souvenir... Si elles lui permirent autrefois de se fondre dans les ombres pour mieux anéantir les prêtresses ennemies de sa maison, le Prince Berg'Darrak n'en gardait qu'un gout plus amer encore que le fiel. Avoir comtempler les ruines de sa maison, les ruines de sa famille, de ce qu'il avait été! Puis la perte du seul être avec qui il avait survécut... Il avait maudit le nom de la reine arachnide tant de fois. Aujourd'hui il tiendrait sa revanche, ou du moins une certaine porte d'issue pour sa folie si souvent ravalée d'éclater au grand jour et de s'emparer de tout son être.

Débouchant dans la ruelle, le drow se stopa net en voyant son bras droit. Le chancelier assumait désormait la majeur partie des obligations de la ville, au plus grand plaisir de l'elfe que cette tâche avait fait vieillir trop rapidement.

"Mornagest! L'as-tu senti?" Ces quelques mots, liés au regard du drow permirent au Chancelier de comprendre... La Raison de celui qui l'avait fait monter dans la hierarchie s'était dissipée comme une ombre en plein midi. Seul persistait un être dénoué de sentiment, animé par une rage plus que comparable à celle des barbars du nord. Sans avoir versé le sang, l'elfe noir ne retrouverait pas ses esprits. Dans un dernier effort pour garder son sang froid, l'elfe noir dit d'une voie sans émotions.

"Je te préviens mon amis... Je risque de perdre la raison si je ne saigne pas cette pretresse."

[Mornagest]

[Quête : le prophète gris]

Il n'eut pas besoin de confirmation ; le général du Chaos était bel et bien au bord de la rage. Et ses yeux profondément enfoncés dans leurs orbites transposaient la colère bouillant en lui. Il allait appliquer ce qu'il venait d'annoncer. D'ailleurs, cela vaudrait mieux pour tout le monde. Si Beorn ne retrouvait pas cette prêtresse, Talos lui-même ne saurait pas ce dont il pouvait être capable...

"Il faudra en premier lieu la retrouver, dans cette pagaille..."

Il parlait plutôt pour lui-même, le regard sombre. Peut-être valait-il mieux qu'elle meurt rapidement, même si ce ne devait pas être de la main du drow lui-même ?

[Chalindra Pharn]

[Quête : le prophète gris]

Chalindra avait trouvé une ruelle tranquille presque plongée dans le noir le plus complet. Là elle avait poignardé dans le dos un esclave qui essayait de se cacher. Ensuite elle l'avait allongé et s'était agenouillée pour prier la Sombre Mère. Très vite une connexion s'installa entre elle et la Reine Areignée. Elle lui dit:

"Ecoute bien, un elfe noir dans cette cité te cherche et veux te tuer c'un un ancien prince de ta ville, il s'appelle Berg'Darrak Devir, quand tu le rencontreras entaille toi le bras et implore ma protection et si ta foi est assez forte je te protégerais contre lui..."

Chalindra continua à prier demandant à sa divinité de renouvelé les sorts qu'elles pouvaient lancer.

[Beorn Devir]

Les dires du chancelier étaient vrais… retrouver une personne en particulier dans la cohue en bataille n’allait pas être chose aisée. Mais qu’importait… les dernières implorations de Lolth dans la cité du chaos remontaient à bien longtemps alors que le temple de la reine araignée avait été mis à feux et à sang par Beorn lui-même alors qu’il était encore lieutenant du chaos, accompagné des forces armées de Melandis. Son aversion pour l’Arachnide le poussait à nouveau dans les derniers retranchements de la raison, au bord d’un gouffre de folie abyssale qui tentait de s’emparer de son être.


«Des émissaires Manostiens te cherchent… il y a des attaques sur nos convois commerciaux… il faudra y jeter un œil dès que cette pègre sera anéantie ! Je te laisse gérer ça, pour le moment… j’ai… besoin… d’assouvir ma folie avant qu’elle ne s’empare de moi. »

Sur quoi le drow fondit dans les ombres d’une ruelle, courant à grande vitesse, les sens en alertes. Elle ne pouvait être bien loin. Se reposant sous un porche, le druide usa à nouveau de ces pouvoirs. Il dessina dans les airs les signes cabalistiques permettant l’incantation de son sort. Bientôt, une brèche s’ouvrait, laissant s’en échapper l’oiseau. Un corbeau blanc aux yeux rouge comme son maître s’extirpa de son plan matériel pour rejoindre celui du druide. Il remarqua facilement l’état de ce dernier et n’eut pas besoin de grande explication pour s’envoler à la recherche de sa cible, tournoyant tel un charognard repérant cherchant un cadavre. Pendant ce temps, Beorn se remettait en route, cimeterre et épée courte en main.

[Mornagest]

Le Chancelier ne pu que hocher pensivement la tête aux propos de Beorn, tandis que ce dernier s'en allait chasser du prêtre de Lolth. Des émissaires manostiens... cela ne pouvait attendre. Peut-être avaient-ils été envoyés par Lothringen lui-même, à son attention. Il ne souhaitait pas faillir à son devoir de négociateur, ni décevoir son compagnon. Il désirait tellement le voir, maintenant, loin de ce champ de bataille bruyant, loin de ces complots, de ces intrigues politiques, comme ils avaient pu le faire, l'espace de quelques jours seulement, non loin de Manost... ces quelques moments de repos lui avaient été salutaires. Le seraient-ils tout autant, maintenant ?

Il se mit en quête de ces émissaires, sans trop savoir à qui il aurait affaire. Ils seraient sans doute reconnaissables, pour autant qu'ils aient un uniforme manostien. Sinon... peut-être les passerait-il au fil de son épée sans s'en rendre compte... mais cela signifierait l'échec de ces négociations.

Mornagest commença à marcher en direction de la rue que lui avait indiquée Beorn.

[Taliesin]

[Quête : le prophète gris]

Les jours passèrent, et les choses n’allèrent pas aussi vite que ce que la percée à travers les lignes rebelles avait pu laisser espérer aux Mélandiens. Le ralliement inattendu de Morféa Nwalk avait donné du baume au cœur des insurgés qui avaient combattu avec une rage renouvelée. De plus, ils étaient parvenus à libérer de leurs entraves magiques quelques uns des anciens esclaves de l’Ecole du Nécronomicon, et ceux-ci s’étaient jetés dans la bataille, contrebalançant un peu le pouvoir des mages de guerres mélandiens.

Cependant, l’équilibre des forces n’était pas en leur faveur : les rebelles étaient des milliers, mais les hommes qui tombaient n’étaient pas remplacés, alors que les soldats adverses recevaient sans cesse des nouveaux renforts venus des quatre coins de l’Empire. Ainsi, inéluctablement, les Mélandiens gagnaient du terrain.

Les révoltés avaient beau lutter pied à pied, mener de furieuses contre-offensives sous le commandement de Morféa et de Taliesin, rien n’y faisait. Après une semaine de carnage, la rébellion avait perdu le contrôle d’une bonne partie des bas-quartiers. Seuls tenaient encore bon le cœur de l’Antre des Miséreux, et une partie de la zone portuaire.